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    Metalleuses, Metalleux, Chers Camarades de Cultures Sombres et d'Idéaux Simples, Fiers et Vaillants Amis et Lecteurs de La Horde Noire, Vous tous, Marginaux de toutes les Nécropoles et de tous les Yggdrasils, Frères et Sœurs des vieux Camions Aménagés et des rustiques Chalets et Yourtes, ô toi Lectorat Chéri, mon Putain d'Amour !!!

     

     

    Malsoir ma Colère, HAIL ma Haine et mon Courroux … COUCOU !

     

     

    Je sens le doute poindre en vous, l'interrogation peut-être, mais non, ce n'est pas le début d'un nouveau Réquisitoire « Trollo-Desprogien » comme vous les aimez. C'est la conclusion de mon Pamphlet sur la Marginalité – plus précisément, sur ma définition personnelle de ce concept, ce qui n'engage que mon humble personne de moi-même, Dieu m'écartèle (si possible sous anesthésie générale) !

     

     

    Car, oui, il faut que vous le sachiez (et pas seulement derrière l'église …), sous les replis de l'austère et rêche Treillis Camouflage CE du Metalleux forestier et solitaire que je suis, se cache toujours et encore la plus rouge, la plus honteuse et la plus dure des convictions !

     

    Continuons d'élever le débat …

     

    Dans les deux premières parties de ce pamphlet, je vous ai donc livré ma définition de la « norme », avant de joyeusement tartiner sur les faux amis, faux-semblants, vrais paumés et traîtres potentiels … tout en ne résistant pas au lancement de la « charge à la hache façon Trolls Darkspear de Warcraft 3 » envers les SJW et leurs querelles pourries, et contre leurs idiots utiles d'alliés, à savoir « la team bienveillance du Metal extrême ».

     

     

    J'espère donc que les tartines de « Rillettes du Troll » vous ont plu. C'est meilleur avec un verre de Vouvray et de gros cornichons. Maintenant, que dire ? Que penser ? Que faire ? Que retenir de tout ça ?

     

     

    Que la culture Underground, et plus particulièrement le Black Metal UG, est d'ores et déjà morte ? Certainement pas.

     

     

    Qu'il ne faut pas se battre ? Encore moins !

     

     

    Comment considérer la situation ? Je vous propose mes opinions et réflexions sur le sujet. Il serait plus commode, pour tout dire, de partir sur deux questions sous-jacentes à tout ce bréviaire sur la Marginalité et la « Norme », avant de partir sur une réflexion présente dans le titre, et de conclure.

     

     

    Première question : « Se trouver des alliés en dehors du milieu BM, et du milieu Metal en général ? »

     

     

    Oui, c'est une idée qui fait sens, pour peu que, dans son environnement relationnel amical, on connaisse déjà de longue date des personnes qui ne nous jugent pas par le spectre, et/ou par le seul fait que nous soyons amateurs de Black Metal et de Cultures Sombres.

     

     

    Ces personnes ont nécessairement une certaine « proximité d'idées et d'idéaux » avec pas mal de Blackeux, dans le sens où, même sans être aussi marginales que nous le sommes, ils ont eu leurs expériences de vie, leurs voyages, leurs différents emplois, ils ne se limitent pas à Twitter, et ne sont pas du genre à se laisser emboucaner par les vapeurs rose-bonbon et licorne arc-en-ciel de la « team bienveillance » (qu'elle vienne du BM gentrifié ou pas). De fait, l'humour de Pierre DESPROGES, de Gotlib, du Groland, et de Pierre Bénichou les fait hurler de rire, et non se recroqueviller dans un coin pour chialer !

     

     

    Qui plus est, dans le cadre d'un effondrement généralisé de la société dans laquelle nous vivons actuellement (effondrement financier, pénurie de ressources fossiles, nouvelle pandémie plus dévastatrice, cataclysme climatique, vacance du pouvoir, régime autoritaire, guerre, etc. …), toute personne sympathisant à nos idées et bien plus proche des Blackeux (dans l'âme) que des « normies », possède à coup sûr des compétences et des connaissances à offrir, en plus d'une paire de bras. Ce qui, dans un projet de survie et de refondation, selon nos valeurs, d'une micro-société clanique post-effondrement, est toujours bon à prendre !

     

     

    Par définition, le jour du Grand Effondrement du Bouzin venu, il n'y aura plus ni Starbucks, ni Twitter, ni Twitch, ni Netflix (entre autres, la liste est longue), tout simplement parce qu'il n'y aura plus de pétrole qui permet de faire fonctionner toute une économie.

     

     

    Croyez bien que les plus gentrifiés des Metalleux seront en état de perdition totale, d'apoplexie, d'écran bleu façon Windows 2000 ! Mais, jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire, je continuerai à croire que l'ensemble du milieu Metal (et surtout pas les sous-genres les plus Underground) n'est pas frappé de plein fouet et, pour ainsi dire, soumis – dans les paroles comme dans les actes - par cette tendance « Bisounours en corpse paint » dont on se serait bien passé.

     

     

    Donc oui, en tant qu'amateurs de Black Metal et d'Arts Noirs, on peut très bien se trouver des alliés à notre cause, à nos projets et à nos idées, certains Travellers par exemple, certains Punks, ou d'autres individualités ayant toujours refusé de participer à la course au conformisme. Et c'est moins rare qu'on veut bien le penser …

     

     

    Qui plus est, nos nouveaux alliés ne nous qualifieront pas à la journée longue de « problématiques », parce que nos propos choquent des petites consciences imbibées de pureté militante, et ils ne nous affubleront jamais de toutes les anathèmes ayant pour suffixe -phobe ou -iste.

     

     

    Une bonne fois pour toutes : ce que les « cheveux bleus », « SJW » et « Jeunesses Twitteriennes » définissent comme « problématique », ne heurte qu'eux (pardon, 'iels'), et donc ne crée ni une généralité au sein d'une société, d'une langue, d'une culture, ni autant d'infractions et de délits de pensée/de langage répréhensibles qu'ils entendent en générer chaque semaine.

     

     

    Tout ça sans oublier que la gentrification (autant des commerces et des centres-villes que des milieux culturels) est avant tout … une affaire de grandes villes. Pas de ça dans la cambrousse, où la préoccupation première est de savoir si le bureau de poste va rester en place, ou s'il y aura toujours une supérette de dépannage et un médecin généraliste dans trois ans ! De ce fait, on ne va pas marier les torchons et les lingettes démaquillantes « bio et veggie ». Ça s'appelle du tri sélectif … ou du bon sens !

     

     

    Deuxième question : « L'exil … ou le maquis ? »

     

     

    La question de l'exil (quitter la France), je me la suis souvent posée. Ça fait même des années, que cette interrogation revient périodiquement dans mon esprit, surtout quand j'éprouve un ras-le-bol, un désespoir, une détestation quasi haineuse, envers ceux que j'appelle les « servants du vide » - définition personnelle qui comprend aussi bien les « médias grand public », la « culture de masses grouillantes », les bureaucrates et sous-chefs à deux plumes qui se renvoient la balle à chaque requête qu'on leur présente et qui ont le moyen de clore le débat par « Je suis désolé » … Alors qu'eux rentrent chez eux chaque soir la conscience tranquille et le salaire assuré en fin de mois, et, dormant sur leurs deux oreilles, n'ont aucune idée du malheur qu'ils peuvent causer … et de la révolte hurlante de colère sombre qui pourrait venir frapper aux huis de leurs putains de peurs primaires.

     

     

    « L'herbe n'est pas plus verte ailleurs », disent certains. Oui, mais ailleurs, le sol n'est sans doute pas aussi pourri ! Passé un temps, des pays comme la Norvège ou la Suède m'attiraient. Puis, mon centre d'intérêt (pour un exil) s'est déplacé vers l'Est. La Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie même, bref, des pays où on peut facilement trouver un chalet en bois avec 1000m² de terrain pour 45.000 €, en pleine cambrousse et à flanc de coteaux, mais avec une gare dans la vallée, et un train qui mène à la grande ville la plus proche (voire à la capitale) en moins d'une heure !

     

     

    Au moins, dans ces pays (surtout la Croatie et la Slovaquie), on peut envisager un état de fait : la « soupe à la bienveillance » n'a pas le droit de cité et le statut de « chat perché » qui prévaut en France, pas plus que le « RnB » torché à l’Auto-tune ou le rap d'un crétinisme opportunément « tendance », fussent-ils défendus par des « indigénistes » qui creusent leur propre fosse commune dans l'ignorance élevée au rang de « valeur morale suprême ».

     

     

    Ni dans les débats télévisés, ni dans les pubs, ni dans la culture nationale, ni dans les mentalités, ni dans ce qui sert de « propagande » en France. Et tant mieux ! Ces nations ne se sont pas laissées avoir par ce piège grossier et écœurant de faux bons sentiments. Ce serait, si j'en avais les moyens financiers, un exil pour de bon, au point d'apprendre la langue locale, de m'intégrer, d'être un expatrié ouvertement amateur de BM, et vivant comme tel … Tout ça, en prenant un jour la nationalité de ce pays, main sur le cœur pendant l'hymne national, et en renonçant à la nationalité Française, le tout en treillis, Paraboots et tee-shirt Bathory !

     

     

    Chers lecteurs et amis, si vous avez les moyens, la capacité d'adaptation, l'envie de le faire, et que rien ou presque ne vous retient en France … Vivez votre exil, allez jusqu'au bout, et surtout, soyez-en fiers. C'est là tout ce que je vous souhaite !

     

     

    La question du maquis, je vous en ai parlé à de nombreuses reprises, notamment dans mon pamphlet en trois volets sur l’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme.

     

     

    Il s'agit là de trouver son « refuge » dans un coin de campagne où, non seulement, on pourra mettre en place une micro-économie ayant pour but ultime l'autonomie d'un petit groupe des nôtres, mais en plus, un sanctuaire bien à nous, où ni la « team bienveillance », ni d'autres espèces de nuisibles (les pires parmi les 'normies'), ne seront autorisées à venir nous becqueter l'herbe, nous empêcher de parler librement et ouvertement de tout, encore moins nous reprocher d'être des Metalleux, et de vivre en tant que tels, selon nos idéaux, nos références culturelles, nos aspirations à un tout autre mode de vie que le triste « rêve Français » ! C'est aussi simple que ça … du moins, sur le papier. Car là encore, bien évidemment, c'est une question de budget à allouer à ce genre de projet.

     

     

    Je ne sais pas si je vivrai assez longtemps pour réaliser mon propre idéal de vie, en allant vers l'autonomie (énergétique, alimentaire, logistique, décisionnelle), mais je penserai, au moment où les Anciens Dieux m'appelleront dans leur Hall étincelant, avoir fait « ma part du boulot », à minima en réfléchissant à tout ça, au mieux en écrivant, brut de décoffrage, pour donner des idées et l'inspiration à plusieurs d'entre vous.

     

     

    Sachez, chers lecteurs et amis de La Horde Noire, chers Camarades d'Idéaux et d'Arts Noirs, que dans plusieurs régions de France, vous pouvez trouver des petites maisons de campagne, rustiques, avec trois coups de peinture murale et un peu d'aménagement à votre sauce pour seuls travaux, pour moins de 50,000 €. Et avec un petit terrain, si vous vous débrouillez bien ! Nécessairement, il vous faudra quitter la ville, les zones périurbaines, ou encore des zones trop touristiques (et donc, avec un marché immobilier hors de prix), pour trouver votre petit sanctuaire.

     

     

    Mais ça reste accessible. Mon conseil personnel : évitez le Limousin, (surtout à cause de Sainte-Thérèse, qui rit … dans la Corrèze), évitez aussi les régions côtières de Bretagne, de Normandie, de Nantes à Montaigu (la digue la digue …) Pardon, de Nantes jusqu'à Bayonne, et évitez, de manière générale, toute commune faisant partie d'une « aire d'attraction des villes » - ce qui fait inévitablement monter les prix des baraques à vendre. Sans compter les mentalités particulièrement détestables dans certains coins de Bretagne ou du Limousin. Je l'ai vécu, alors autant que vous le ne subissiez pas comme moi.

     

     

    50m² habitables de suite, 1000m² de terrain (voire plus !), une option pour un puits, une source ou une pièce d'eau sur votre terrain, dans un milieu arboré et calme, où vous entendrez le chant du coq au lieu du hurlement des mobylettes débridées … ça vous plairait ? Si tel est le cas, et que vous choisissez la Sarthe, l'Indre-et-Loire, l'Orne ou le Loir-et-Cher, on se rejoindra tout naturellement. Et on ripaillera comme il se doit, le moment venu !

     

     

    Ce sera ça, votre « maquis ». Et, après votre installation, le 21 décembre au soir, vous irez prendre l'air sur le pas de votre porte, encore embrumés par les célébrations de Yule, et vous hurlerez à la Lune comme les authentiques Loups Noirs que nous sommes !

     

     

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    Pour conclure sur un serment de combat idéologique et culturel … Je dirais, sans avoir peur des critiques, que ce qui nous caractérise comme Marginaux (notre allégeance au Black Metal, au Metal en général, aux Arts Noirs, à des spiritualités et croyances peu communes, à des loisirs simples et jamais mis en avant, notre capacité à réfléchir, imaginer, rêver …), cet ensemble de choses, de pensées et d'actions,
    est en quelque sorte la Némésis de cette foutue « norme ».

     

    "Ma Théorie de la Marginalité ..." - Partie III : Et si notre Marginalité était la Némésis de cette « Norme » ?

     

    Une force insoupçonnée parce que cachée, terrée dans nos imaginaires et nos rêves les plus indicibles. Le moment de l'Effondrement venu, appelée sur ce plan astral par nos hurlements bestiaux, cette force se transformera en une Déesse de la Vengeance, de la Crémation, du Chaos et de la Justice Brutale, hurlant de rage en prenant forme et vie, face à la terreur de la « normalité » qui, avec ses serviteurs, laquais et idiots utiles, ont depuis des décennies contribué à nous conforter dans un statut de parias.

     

     

    Nous ne sommes ni des victimes de nous-mêmes, ni des victimes d'avoir été marqués au fer noir des Musiques Extrêmes, ni des « victimes de cette société » … contrairement à ce qui sert de bouillie à la grammaire douteuse, à la syntaxe inexistante et au lexique miséreux, aux pires des 'normies' comme rhétorique moisie pour nous (dis)qualifier. Sans succès. Alors même qu'ils prétendent rire de nous, dans leurs esprits faiblards, leur peur, leur terreur, leur hystérie, pousseront bientôt des cris de banshee.

     

     

    Nous avons choisi, LIBREMENT, d'être ce que nous sommes, c'est à dire des amateurs de Black Metal. Tout en payant nos factures, nos impôts, en faisant nos courses, en ayant des rapports humains. Nous ne menons pas des vies à deux faces, comme un politicien de carrière, père de famille et catholique traditionaliste revendiqué … qui irait partouzer dans des soirées, et sniffer de la coke sur le cul des putes sans-papiers qu'il veut tant faire expulser.

     

     

    Si nous apparaissons parfois comme outrageants, provocateurs, outranciers, vulgaires, extrêmes, c'est que nous sommes à la fois trop honnêtes pour ce monde, et aussi parce que nous n'avons pas honte de nos actes, de nos pensées, de nos vannes lourdes et de notre humour noir, de nos looks vestimentaires, de nos références … de nous-mêmes. En plus d'être des « Bestioles du Chaos » revendiquées, nous manions le cynisme, le sarcasme, l'ironie et le second, voire le troisième degré … pour ne pas insulter en retour ceux qui nous insultent, mais plutôt pour les accabler, avec les formes, comme ils le méritent !

     

     

    Nous laissons, moi le premier, à celles et ceux qui le veulent (ou qui sont trop faibles d'esprit pour s'y opposer), la joie d'être conformiste jusqu'aux poils de cul, pour qu'ils disposent librement de leur droit sacré à faire office de croûtons dans la substance nauséabonde d'une immense marmite qui déborde et qui dégueule … La « norme ».

     

     

    Qui sait ce que me réservent les Anciens Dieux pour la suite de mon existence terrestre … et pour vous aussi, chers amis. Peut-être que je réaliserai mon idéal, et j'espère que vous concrétiserez le vôtre si telle est votre volonté.

     

     

    Mes écrits n'ont pas pour but d'embrigader qui que ce soit, peu importe la cause ou le motif. Ils n'ont pas non plus comme but ultime d'être suivis à la lettre, érigés dans une sorte de « culte », tout comme je ne cherche pas à les diffuser au « plus grand nombre », c'est à dire aux « masses ». Estimer mes pamphlets, mes « Réquisitoires Trollo-Desprogiens », tous mes écrits, comme un discours de « gourou potentiel », comme un « dogme », ou comme un sujet potentiel de 15 minutes sur BFMTV, … cela confirme que l'on se plante en beauté sur toute la ligne.

     

     

    Et, attendu que mon objectif, en postulant pour devenir pamphlétaire occasionnel sur le webzine La Horde Noire, était non pas d'être « lu par le plus grand nombre », mais « compris à 100% par quelques-uns », je ne peux qu'une nouvelle fois remercier du fond du cœur toute l'équipe de LHN, ainsi que vous tous, chers lecteurs et amis, qui contribuez à notre petite Cave Troglodytique de Noirceur, de Sang et de Crasse … là où la majorité, autour de nous, nous impose leur lumière.

     

     

    Force, Feu et Honneur à vous toutes et tous, chers Camarades. Que la « norme » crève, et son monde avec elle.

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr, mercenaire Troll du Clan des Montagnes de l'Est, en exil avant le maquis …

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  • "Ma Théorie de la Marginalité ..." - Partie II : Faux amis, faux semblants, vrais paumés et traîtres potentiels.

     

    Chers lecteurs et amis, dans le premier volet de ce triptyque pamphlétaire, je vous ai donné ma définition (toute personnelle, j'en conviens) de ce qu'est la « norme », ce qui la constitue, ce qui la fait vivre, et ceux qui la représentent.

     

     

    Dans cette deuxième partie, nous allons voir ensemble comment reconnaître les « faux amis », les « faux semblants », vrais paumés, traîtres potentiels et autres « normies » déguisés en Metalleux. Et, de facto, comment les envoyer chier … mais ça, vous savez déjà le faire aussi bien que moi !

     

     

    Bon, vous pensez sans doute que, vu mon âge, mon parcours, mes expériences, j'ai de quoi tartiner allègrement sur le sujet. Tout comme le bon fromage, le vin de Jasnières ou la charcuterie qui rend les gens bons de Bayonne à Calais, il faut de la maturation, de la fermentation même, dans l'alambic cérébral à caféine qui sert à votre modeste serviteur de source à grandes réflexions et d'humble puits à créations textuelles.

     

     

    C'est une des raisons qui fait que ce texte vient dix jours environ après le premier. Car on a que deux mains … si vous le voulez bien !

     

     

    En premier lieu, de qui (ou de quoi) parle-t-on en tant que « faux amis » et/ou « faux semblants » ? De prétendus Metalleux qui prétendent être d'authentiques marginaux culturels et idéologiques alors que, dans leurs faits comme dans leurs comportements et tics verbaux, ce ne sont rien de moins que des « normaux » quasiment « bien comme il faut », en pleine recherche d'un frisson dans nos références culturelles obscures, tout en ne se séparant jamais d'un ou plusieurs aspects les plus détestables de la « norme ».

     

     

    Voilà déjà une définition, quoique totalement caractéristique de ma vision du Monde, qui peut élégamment couvrir 90% des Metalleux sur Discord et Facebook (ne parlons pas d'Instagram et de Twitter, parce que là, le compteur s'emballe).

     

    Eh bien oui, chers lecteurs et amis, chers Camarades d'Arts Noirs et de Musiques Sombres : quand un quidam plus jeune que vous (parfois la moitié de votre âge), soi-disant Metalleux, s'adresse à vous par un de ces tics verbaux inacceptables, innommables et répugnants de normalité comme « frère », « gros », « cousin », « wesh », n'avez-vous pas envie de disparaître immédiatement, et pour de bon, des réseaux qui leur servent de porte-voix numériques, et d'être encore plus méfiant et élitiste dans vos relations amicales que vous ne l'êtes déjà ? Et à défaut, n'y a-t-il pas une petite voix dans votre esprit qui vous dicte une haine monstrueuse à l'adresse de ces personnages ?

     

     

    Moi, si. Parce que j'ai vécu cette situation désagréable à de trop nombreuses reprises.

     

     

    Et, à chaque fois que cela m'est arrivé, j'ai protesté énergiquement, en disant « A l'ennemi je ne tends pas la main, de l'ennemi je ne parle pas le baratin ». Mais, qui donc, en ces temps d'aliénation, de relativisme culturel et intellectuel, est capable de comprendre et d'admettre qu'un fan de Black Metal ne va pas se mettre à parler comme un petit caïd des cités ? Et surtout, qu'il refusera toujours de se faire alpaguer verbalement de la sorte ? Pas grand-monde, sinon personne. Sauf bien sûr les plus intègres d'entre nous.

     

     

    Ces « vrais paumés », je les ai hélas trop connus (malgré moi, s'entend) quand je vivais à Grenoble. Vous savez bien, les fans de 'Neo-Metal' qui fricotent surtout avec les porteurs de joggings et autres fringues de marque, mais qui portent toujours un tee-shirt Slipknot ou Korn pour venir quêter des clopes ou une bière à trois Metalleux entrés par maladresse dans leur champ de vision !

     

     

    Depuis le temps, j'imagine que tous ceux-là sont redevenus « bien normaux », et qu'ils ont tout oublié. Mais … tel un esprit païen planant au-dessus des Mégalithes, je n'oublie pas, et je ne pardonne pas.

     

     

    Dans cette catégorie de « faux amis » et « faux-semblants » se retrouvent aussi un groupement de personnalités faibles, perdues, veules, retorses, très peu conscientisées intellectuellement et spirituellement, mais prenant beaucoup trop d'espace et d'ampleur par le nombre … Du moins sur les réseaux sociaux, croyez bien que vu ce qui leur sert de fonds de pensée, ils ne vont certainement pas s'en vanter à un concert de Darkenhöld !

     

     

    C'est, vous l'attendiez … La « team bienveillance » du Metal extrême ! Oui, parfaitement, ce n'est pas votre vue qui vous joue des tours, chers lecteurs et amis, c'est par contre eux qui voudraient bien vous emboucaner avec leurs vapeurs de conneries saveur « licorne et arc-en-ciel », ou vous pourrir allègrement parce que vous êtes trop bruts et/ou trop idéalistes pour leurs petites gueules enfarinées.

     

     

    Ceux-là sont réellement faciles à reconnaître : le monde extérieur (c'est à dire TOUT) leur apparaît comme une succession d'oppressions et de « micro-agressions », et peu importe qu'ils n'aient rien en commun avec celles et ceux qu'ils prétendent défendre en « militant sur Twitter ».

     

     

    Que ce soit la cause « vegan », les dérives des luttes en soutien aux « LGBTQIA++ » (et à chaque nouvelle catégorie, on rajoute une lettre), « l'antiracisme de foire » indigéniste et opportuniste, et par extension comme une prothèse, la sinistre « cancel culture » qui leur sert de défouloir à pas cher contre tous ceux qui, peu importe leurs idées et engagements réels ou supposés, ont un mot de travers ou une phrase mal formulée, ce qui permet aussitôt de déclencher le « bûcher virtuel » en 280 caractères !

     

     

    Cela vous est-il déjà arrivé de vous faire traiter de « connard irresponsable bouffeur de cadavre » parce que vous aimez la viande ? Ou de vous faire insulter de « nazi » (rien de moins !) parce que votre voiture est une Ford, et que vous avez des trains miniatures … Allemands ? Ou encore de vous faire qualifier d' « homophobe » et/ou « transphobe », soit parce que vous n'adhérez pas à « l'hystérie militante » qui est la leur, soit parce que vous n'avez strictement rien à reprocher à J.K. Rowling ?

     

     

    D'une part, je dirais « Que d'énergie gaspillée » par ces tristes personnages, en lieu et place d'aller militer concrètement et réellement (dans des associations, des collectifs, et PAS SUR TWITTER, bande de petits tyrans en devenir) …

     

     

    Et d'autre part, leurs attitudes et leurs propos me font clairement comprendre qu'ils ne sont jamais « tombés sur un os » - c'est à dire face à un VRAI militant d'extrême-droite, prêt à en découdre avec force coups de poings et de Paraboots – dans la vie réelle. Quand bien même, ça leur ferait une foutue surprise, et il en découlerait chez eux une profonde remise en question de leurs attitudes d'enfants rois, couvés et surprotégés jusqu'à l'étouffement !

     

    "Ma Théorie de la Marginalité ..." - Partie II : Faux amis, faux semblants, vrais paumés et traîtres potentiels.

     

     

    Malgré tous les signes évoquant une possible « marginalité culturelle et/ou idéologique » qu'ils portent et arborent dès que faire se peut, ces gens sont rien de moins que des faux amis, des faux-semblants, assez souvent des petits censeurs, que ce soit concernant l'humour dont ils ne saisissent pas le second degré, la subtilité ou le génie, et même, puisque pour eux « tout est politique », leur attitude met en grave danger la scène Black Metal Underground en France !

     

     

    Il y a dix ou vingt ans, les concerts et festivals de Metal extrême en général (et de BM en particulier) étaient très souvent la cible d'associations chrétiennes traditionalistes, d'élus locaux sympathisants de ces associations ou structures, ce qui entraînait parfois une annulation pure et simple de l'événement, par peur de dérapages ou de pertes de subventions municipales/départementales/régionales …

     

     

    Il n'y a qu'à voir les articles du webzine La Horde Noire à ce sujet, pour des concerts ayant été annulés à la dernière minute, ou menacés d'annulation, « suite à des plaintes de comités de vigilance catholiques pour la défense de la famille et de l'individu », et ça date maintenant de près de deux décennies.

     

     

    Sans compter, bien sûr, les bisbilles initiées par des Vendéens quelque peu procéduriers, pour faire retirer tel ou tel groupe de l'affiche de ce festival en plein air dont je ne donnerai pas le nom, festival devenu depuis le plus démesuré des rassemblements de beaufs Metalleux en France …

     

     

    Le tout alors qu'ils n'ont jamais pris, ni à l'époque ni maintenant, aucune mesure, pas plus que la moindre forme d'énergie ou de détermination à lutter contre les crimes sexuels des représentants les plus « éclairés » de leurs propres chapelles, Satan m'habite (… merci mon Cornu !)

     

     

    Il y a deux décennies, je n'étais pas encore marqué au fer noir du Black Metal. Mais j'imagine sans peine que ceux qui ont connu cette période et ces menaces sur la scène Metal extrême ont dû batailler ferme pour faire valoir leurs droits à disposer de scènes et de lieux pour assurer des concerts !

     

     

    Durant toute cette période, et par la suite, il y a eu le renfort des idiots utiles de la chaîne M6 qui, de pleine complicité avec des journalistes et présentateurs « aux ordres », un « historien des religions » et sans doute, des acteurs touchant un petit pécule pour faire ce que leur dicte la trame d'un « programme d'enquêtes de société » particulièrement affligeant, s'en sont donnés à cœur joie contre notre musique préférée …

     

     

    Et peu importe s'ils n'y comprenaient rien, il fallait « faire peur à la ménagère » ! Oui, parce qu'à la même époque, si vous vous souvenez bien, le rap et le hip-hop (sans parler du « RnB » tartiné à l'Autotune) venaient d'envahir toutes les chaînes de TV, y compris sur le service public, à toute heure du jour et de la nuit. Sans limite, et surtout sans qu'aucun philosophe ou sociologue ne se pose la question des dérives possibles des amateurs de ces nouvelles musiques …

     

     

    On voit bien ce qu'il en est maintenant, ce que ça a donné pour une génération d'abrutis, pour peu que l'on ne soit pas touché par la mode de la cataracte en peau de saucisson à 40 ans ! Même si la pose de cette « membrane » reste idéale pour occulter tout le reste, surtout ce qui dérange dans cette « sous-culture », les apologies de machisme, de viol, de violences, de racisme anti-blanc, et tous les comportements délictuels voire criminels dans ces « mouvements de masse ».

     

     

    Manifestement, depuis cette triste époque, M6 tout autant que les cathos traditionalistes se sont trouvés de nouveaux os à ronger, et tant mieux, ça les promène. Mais, chers lecteurs et amis, vous vous en doutez, « une tyrannie chasse l'autre », et depuis la véritable « institutionnalisation » des réseaux sociaux, surtout Twitter, nous nous retrouvons maintenant face à des « militants du camp du bon du bien » (dont certains se prétendent Metalleux malgré tout ce qui nous fait tiquer à leur sujet …) qui prennent un plaisir mauvais à « cancel » (« annuler/faire annuler ») tout ce qui ne rentre pas dans leur « ligne idéologique » ! Et peu importe si cette « ligne idéologique » ne tient pas, et se fait démonter en 30 secondes.

     

     

    Témoins, et victimes malgré eux de cette « cancel culture », le groupe de BM Français Griffon, qui s'est fait déprogrammer d'un festival de Metal prévu en avril 2023, suite à une « crainte venue des réseaux sociaux » !

     

     

    Une partie de la déclaration publique du groupe Griffon (sur Facebook) est particulièrement intéressante à ce sujet :

     

     

    « J’attire votre attention sur le fait que la scène extrême dans son ensemble n’est désormais plus la bienvenue dans les salles publiques. Non pas du fait d’une minorité de haineux sur Internet. Ceux-là ont toujours existé. Mais bien d’une peur des élus craignant des tumultes au sein de leurs électorats.

     

     

    Le black metal était il y a 10 ans la cible des traditionalistes chrétiens d’extrême droite. Elle a désormais contre elle les réseaux sociaux et la haine virtuelle. Le metal, et plus particulièrement le black metal est une contre-culture agissant en opposition des mœurs de la bienséance. Elle n’est qu’un reflet grossissant de tous les travers d’une société que la masse ne veut pas voir, par honte. Il n’est pas un style qui puisse être aisément lissé pour être "corporate" et bien sous tout rapport. En programmant ce genre de musique, vous devez être conscient de ces réalités. »

     

     

    Voilà, ils l'ont exprimé bien mieux que j'ai pu le faire, et d'une manière bien plus concise !

     

     

    NON, le Black Metal n'est pas une musique « bienveillante » ni une culture « safe ». NON, tous les amateurs de Black Metal ne sont pas nécessairement politisés, ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni des extrêmes, ni de la Garenne-Bezons ! NON, le Black Metal et ses fans ne sont pas « consensuels », « fondus dans la masse », « lisses » et sans aspérités.

     

     

    OUI, le Black Metal est une musique bruyante, sale, sombre, occulte, une contre-culture qui a bien plus de valeurs héritées de la culture Punk que certains veulent bien l'admettre. OUI, le Black Metal met en scène des imageries, des concepts, des visuels, des histoires (vraies ou fantasmées) qui ont un sens profond, souvent même un sens caché, et un vrai message. OUI, le Black Metal dit « MERDE » au monde moderne, au « progressisme à tout crin », à beaucoup d'aspects de la société qui lui sont par essence insupportables.

     

     

    De fait, à titre personnel, je qualifie volontiers de « traîtres potentiels » tous ceux qui se vautrent sans complexes dans une sorte de gentrification feutrée du Black Metal, un lissage et un nivellement par le bas de notre musique adorée, le tout à seule fin de la rendre plus « acceptable », plus « safe et bienveillante » … à coup sûr par pur opportunisme et copinage avec des sphères de « cheveux bleus militants » dont ils, pour rester « un pied dans la Rangers, un pied dans la Stan Smith », ne veulent à aucun prix être « cancellés » ! Fût-ce au prix de tous les renoncements, de tous les compromis …

     

     

    Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais compris, que je n'arriverai jamais à comprendre, et que je n'admettrai jamais autrement que par l'angle de la trahison. On est pas des putains de fans de musique « mainstream » qui passe à toutes les heures sur les chaînes de clips musicaux ou sur les radios « grand public » ! On est des fans de musiques extrêmes, notamment de Black Metal. On vit, on dort, on bouffe, on cague, on aime, on baise, on hait, et on meurt, EN TANT QUE TELS. Pas autrement !

     

     

    Faux amis, faux semblants, vrais paumés et traîtres potentiels, sont autant de nuisibles dont on se passerait. Et, quand bien même certains reprochent ou ont reproché aux authentiques « true » Blackeux d'être ce qu'ils sont, les « true » sont intègres. Trop pour les nouveaux petits tyrans qui « tweetent », trop pour les « faux amis et faux-semblants », irrécupérables pour les « vrais paumés », mais c'est de cette façon que nous arrivons à faire le tri. Cela nous évite donc d'être déçus par des personnes qui ne valent aucun sentiment de notre part …

     

     

    Sinon le même que nous vouons à cette PUTAIN de « norme » : LE REJET. Inconditionnel, irrémédiable, et à jamais.

     

     

    A suivre …

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr, mercenaire Troll du Clan des Montagnes de l'Est, en exil.

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  • "Ma Théorie de la Marginalité ..." - Partie I, la "NORME".

     

    Bonjour à vous tous, chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, chers Camarades de Cultures Sombres et d'Idéaux Simples et Rustiques. Cela fait un certain temps, depuis la fin de l'année 2022 en fait, que je n'ai pas pris mon clavier pour vous concocter un pamphlet exalté et dégoulinant de nébulosités sombres comme j'en ai l'habitude.

     

     

    Aujourd'hui, point n'est question de « Réquisitoire Trollo-Desprogien ». Il va être temps pour moi de laisser une trace, pour l'histoire. Bien évidemment, ce ne sera même pas une note de bas de page, fût-ce dans un éventuel futur travail de sociologie sur le Black Metal et les membres, participants et soutiens de notre musique adorée. Non, il s'agit plutôt ici de laisser une trace de ma pensée, de mon leitmotiv idéologique, pour tout dire, d'une partie de ce qui définit ma « vision du monde » depuis maintenant de nombreuses années.

     

     

    Et, je vais être très clair, je n'en ai rien à foutre si certains esprits suffoqués considèrent ce texte comme une « trace de pneu » dans le caleçon du Black Metal !

     

     

    Je vous ai parlé de la « norme », je ne sais combien de fois, dans tous mes écrits. Trop pour certains sans doute, ou trop vaguement pour d'autres … Ce texte n'y fera pas exception. Alors, j'ai choisi de dessiner les contours de ma propre « Théorie de la Marginalité ».

     

     

    Peu importe, que je passe au pire pour un sociologue raté (mais qui donc sur Twitter ne l'est pas …), au mieux pour un Blackeux et un Troll définitivement pas comme les autres. Et le premier volet de ce triptyque va exposer ma définition, ma vision, et mon regard sur la « norme », justement. D'où l'image spéciale « Rêve Français », qui a pu vous surprendre, j'en conviens.

     

     

    Qu'est-ce que la « norme » ? Qu'est-ce qu'être « normal » ? Et surtout, pourquoi s'y résigner, vu le monde dans lequel nous sommes, les situations avec lesquelles nous sommes forcés d'interagir ? Eh bien … pour moi, la « norme », la « normalité », c'est avant tout une histoire de « compromis ». De renoncements, de soumission, diront certains, et les Anciens Dieux savent que je ne leur donne pas tort.

     

     

    Il s'agit, pour plaire aux « gens » (« les gens sont des cons », n'oubliez pas ça), de délaisser toute forme, aussi insignifiante soit-elle, de différence, de particularité, d'aspérité, de libre arbitre, d'esprit critique. Il convient aussi, toujours pour plaire, d'être « consensuel », de ne pas faire de vagues, de « bouffer du cirage pour briller en société », comme disait Coluche.

     

     

    Vous allez voir où je veux en venir. Faire des compromis, renoncer à certaines choses, pour plaire aux « gens » et à la « société », est une petite victoire pour eux, et une défaite pour nous. Collectivement, en tant que groupe rassemblant des individus se revendiquant d'une culture marginale, mais … surtout individuellement.

     

     

    Cela peut inclure, selon les définitions et appréciations personnelles :

     

     

    • le fait de renoncer à porter fièrement sa dégaine de Metalleux ;

    • le fait de ne plus autant, voire plus du tout, écouter de Metal ;

    • le fait d'oublier et d'enterrer un idéal de vie plus simple et ô combien plus en accord avec nos valeurs que le sinistre « rêve Français » ;

    • le fait de revenir sur ses idées politiques ou convictions religieuses en lien avec le Metal extrême, quelles qu'elles soient ;

    • l'adoption de la « culture de masse » en lieu et place de nos références musicales, littéraires, cinématographiques et artistiques adorées ;

    • Etc.

     

     

    Je pense que là, déjà, nous touchons quelque chose, Dieu me tripote (… merci mon Dieu !) Eh oui, dans mon vocabulaire, « compromis », « compromettre », peut avoir un double sens, selon les circonstances et les individus à qui l'on parle. Cela peut tout aussi bien vouloir évoquer « promettre aux cons » !

     

     

    Selon le plus profond de ma pensée, la « norme » englobe tout autant des renoncements (voire des trahisons) idéologiques, culturels, politiques, que le paraphe sur la proclamation de la victoire du matérialisme absolu. Je vais en conséquence à nouveau tartiner joyeusement sur cet aspect précis …

     

     

    Il y a donc les pavillons dégueulasses et tous semblables, les anciennes terres cultivables bétonnées et les parkings de zones commerciales jusqu'à 20 kilomètres des centres-villes devenus invivables, les nuisances de toutes les sortes et leurs adorateurs (si vous n'êtes jamais sorti en ville un soir de demi-finale de coupe du Monde, je vous envie …), les SUV – symboles de l'inutilité totale, pourquoi faire s'accoupler une berline avec un faux 4x4 sinon pour « donner un goût d'aventure » qui s'estompera dans les ronces ? -, la vie (et la mort) à crédits, la nouvelle folie des voitures électriques (et d'où viennent donc les métaux rares des batteries ?), la monstrueuse connerie du « développement durable », les écrans plats dégueulant leur soupe mi-bobo 10è arrondissement de Paris, mi-racailles de soi-disant « territoires perdus de la République …

     

     

    Et j'ai oublié, bien sûr, les pantins télévisuels farcis à la schnouff et grassement payés par des industriels qui exploitent tout … et tout le monde (ou presque), les « téléphones intelligents » que les prolos payent un SMIC pour « rester à la hauteur de leurs collègues de travail » quitte à bouffer des pâtes sur 6 mois, les nouvelles petites tyrannies à la con et leurs bataillons de décérébrés qui qualifient tout de -phobe, les éditorialistes auto-proclamés payés au rendement entre clips publicitaires et actualités volontairement anxiogènes et biaisées du soir au matin, les « peurs primaires » des incultes et leur vide culturel abyssal qui arrange bien les vendeurs de bouzin … Ad nauseam.

     

     

    Mais alors, certains parmi vous, chers lecteurs et amis, pourraient me demander fort justement : « Dis donc, Krähvenn Sombrelance, selon toi, pourquoi est-ce si facile d'être 'normal', et qu'est-ce qui maintient ainsi les gens dans la 'norme' ? » Naturellement ! C'est vrai, ça ferait avancer la théorie !

     

    Et voilà, avec les huiles Igol, on s'envole … Et avec les huiles Motul … Pardon, je m'égare.

     

     

    Je répondrai que ce qui maintient les 'gens' dans la 'norme' jusqu'à leur dernier souffle de vie tient en plusieurs aspects. Le conformisme, d'abord. Il est vrai qu'il est bien plus pratique et recevable socialement de « bien faire comme tout le monde » ou « de faire comme on a dit dans le poste » ! Ensuite, la panique … D'apparaître différent ou « marginal », justement ! Car qui prend ce risque prend aussi celui de littéralement se faire « bannir » des bayous grouillant de platitudes, de mièvrerie, de clones « bien comme il faut », et d'être alors forcé de trouver sa place parmi les cercles secrets de réprouvés dont nous faisons partie.

     

     

    Pour moi, tout ça s'assemble, fait corps, et fonctionne comme un « Rubik's Cube ». Justement, qui d'entre vous connaît ou se souvient encore de ces cubes multicolores, jouet iconique des années '80, simple mais redoutable casse-tête qui a peuplé nos enfances ? Qui, parmi les jeunes de 15 à 24 ans, collectionne en 2023 les timbres-poste, a des trains miniatures, construit des maquettes plastique d'avions, de bateaux, de véhicules, fait des puzzles, passe son temps libre à lire des romans Fantasy/SF, des livres d'histoire, ou bien entretient d'autres loisirs considérés par les 'normies' du même âge comme « trucs de boloss » ? Très peu, je me doute !

     

     

    Et il en est ainsi, chers lecteurs et amis, chers Camarades : la « norme » impose ses lois implicites, ses codes sociaux, « ce qui est bien vu » et le reste, « ce qui est à la mode » et ce qui ne l'est pas, ainsi de suite. Ayant personnellement plusieurs passions remontant à mon enfance, je sais bien de quoi je parle, pour avoir, dès le collège, été ostracisé parce que je ne me suis jamais intéressé … au football, aux fringues de marque, aux Pokémon, à toutes les conneries qui étaient « à la mode » et « indispensables » à l'époque. Alors maintenant, je n'ose pas un instant imaginer comment cela peut se passer dans les cours de collèges et de lycées.

     

     

    Heureusement pour nous, dans un sens, et pour tant d'autres – je pense notamment aux derniers Punks et Goths Authentiques, aux Travellers en vieux camions, à tous les Marginaux de tous les Chalets et de toutes les Yourtes - que les lois de la « norme » sont implicites, que ce ne sont que des « codes sociaux », des injonctions sociétales pourries certes … et pas de vraies lois inscrites dans le Code Pénal ! Faute de quoi, nous serions toutes et tous, moi le premier, « fichés N » pour « atteintes graves à l'intégrité et à la sécurité de la norme » et « mise en danger de la norme et de ses intérêts » ! Ce serait un véritable enfer … Mais tant que ce n'est que fantasmagorie de ma part, nous défions les cieux en grognant, nous blasphémons de nos voix rauques, et nous rions grassement face à la mort elle-même, Satan m'habite (merci mon Cornu !)

     

     

    Vous pensiez, sans doute comme moi à une certaine époque, que la « norme » et ses injonctions sociétales pourries ne pouvaient en aucun cas empiéter sur votre vie privée, sur la façon dont vous la menez, sur le sens que vous avez toujours voulu donner à votre vie ?

     

     

    Si jamais vous assumez le fait de ne pas vouloir avoir d'enfants par conviction, la « norme » se chargera de vous rappeler la raison de son existence, par le biais de ses représentants les plus abrutis. Et peu leur chaut qu'ils n'aient aucun pouvoir décisionnel sur votre propre vie, sur votre couple, sur ce qu'il se passe dans votre lit ! Ils trouveront toujours une raison (peu originale) pour essayer de vous convaincre d'avoir un enfant, et à défaut, ils vous houspilleront, parce que « c'est pas normal de pas vouloir d'enfant à ton âge ». Je l'ai vécu tel quel … Autant vous dire que je me suis depuis tenu bien loin de ces « braves gens », qui pensent que l'ancien temps était béni, comme disent la plupart des vieux croulants et autres populistes avinés de comptoirs ! Et ma conviction de ne jamais vouloir d'enfants n'en a été que renforcée.

     

     

    C'est aussi ÇA, ce que la « norme » a de plus détestable, de plus haïssable, de plus implacable, de plus parfait dans son fonctionnement même. Tout comme Rodolphe CREVELLE avait écrit « Le capitalisme est une fin du monde qui ne cesse jamais », la « norme » est pour nous un cauchemar dont on cherche à s'extraire, se réveiller, transpirant de sueur et tremblant de tous nos membres, … en espérant qu'un jour, elle ne soit plus qu'un souvenir d'un âge à jamais révolu.

     

     

    http://www.lahordenoire-metal.com/gueularium/societe/l-immediatete-de-notre-foi-en-l-underground-face-a-la-defaite-annoncee-du-materialisme-dernier-rempart-du-marginalisme-propre-aux-arts-noirs-contre-l-effondrement-qui-se-profile.html 

     

    J'avais déjà effleuré l'idée de théoriser mon rapport à la « norme » au moment où je rédigeais mon premier triptyque de pamphlets sur notre foi en l'Underground. Voilà qui est entamé.

     

     

    Quand bien même, idéologiquement, culturellement, politiquement, la « norme » est notre ennemie, et quand bien même nous en souhaitons ardemment la fin, les « gens normaux » ne sont pas nos ennemis jurés.

     

     

    Vous commencez à me connaître, je n'appelle jamais à la violence (gratuite ou pas), ni contre les biens, ni contre les personnes. Et j'espère bien que personne parmi vous, chers lecteurs et amis, ne sera pris de mauvaises idées ou pulsions à la lecture de mes textes.

     

     

    Je ne suis pas un idéologue, ni un politique, ni un philosophe, ni un sociologue. Je suis un amateur de Metal extrême et d'Arts Noirs, comme vous, à la différence que je réfléchis sans doute un peu trop sur mon rapport au Monde et aux autres. Mon passé – dont je n'ai aucune honte – est un putain de fardeau, que je porterai jusqu'à la fin de mon existence terrestre … et je sais bien que, si cette « société », cette « norme », ces « gens » menacent (par leurs attitudes, leurs nuisances, leurs injonctions, …) de me pousser dans mes derniers retranchements, il y a largement assez de nuances, de saveurs de noirceur, de volutes d'ombres, de dimensions spectrales et chaotiques dans le Black Metal, notre musique adorée, où je peux, comme vous, me réfugier pour souffler un peu.

     

     

    Pour exorciser les angoisses mortelles, pour expurger les questionnements interminables, pour témoigner peut-être à un ou plusieurs Camarades qui en viendront à me lire dans des années, j'ai aussi choisi d'écrire. Et ces textes, publiés en parallèle sur La Horde Noire avec le soutien de toute l'équipe, en sont le résultat concret.

     

     

    A suivre très bientôt …

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr, mercenaire Troll du clan des Montagnes de l'Est, en exil

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    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    En la Cour de Justice Occulte, Sombre et Ironique des Cultures Underground et de toutes les Marginalités, Fin de l'An de Crasse 2022 après le Castorama du Golgotha.


    - Présidente-Lutine : « Bien, silence dans la salle je vous prie. Nous voici donc une nouvelle fois réunis, en cette Cour de Justice Occulte, Sombre et Ironique des Cultures Underground et de toutes les Marginalités, pour procéder au Jugement envers les entités convoquées, à savoir dans l'ordre, la Beauferie Crasse des Rivages et des Hauteurs, les « Jeunesses Twitteriennes » et autres « SJW », l'inénarrable « NORME », entités ayant engendré par leurs actes l'état sociétal, culturel et idéologique absolument bordélique du pauvre pays qu'est la France de 2022. »

     

     

    « Et donc, le temps du châtiment impitoyable envers ces entités est venu, car le jugement de notre Cour va être rendu (« Bleuargh ») par l'organe abject de noirceur, immonde, vicieux, dépravé, grinçant de gauloiserie (mais bien fendard toutefois), organe représenté ici par le Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre, représentant de l'Accusation et des CRÔM (Comités de Rassemblement des Outsiders et Marginaux). »

      

    « Monsieur le Maréchal … euh, pardon, Monsieur le Procureur-Troll Maréchal … quelle erreur, il ne va pas me louper, tiens ! Vous avez la parole, pour votre Réquisitoire. »


    - Merci pour le lapsus, Madame la Présidente-Lutine ! Oh, Camarade claviériste, quelle belle mélopée, que ce
    « Han Som Reiste » de BURZUM, mais il est inutile de vous pincer le nez dans la salle, je vous préviens … ça va encore sentir le troll !

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

    Pouf-pouf. Françaises, Français, Belges, Belges, Suissesses, Suisses, Bretonnes, Bretons, Cons des Rivages et Cons des Collines, Pauvres Reliquats d'Humanité à Crédits-les-Bains ou à Crédits-Le-Haut, Désespérants membres des « Jeunesses Twitteriennes », VOUS, sinistres « SJW » au profil de « courageux justiciers en 240 caractères », Normopathes, Normoblé, Normoriz, Normoboulgour, Normotofu, Normosoja, « Gilets Jaunes » sur le retour, « Antivax » qui vous condamnez à l'isolement, à la maladie, à la mort à force d'avoir eu trop peur des pires gourous de Youtube, Pro-Russes obtus, abrutis, débiles et ignorants encore et toujours convaincus de la « justesse d'une opération spéciale de dénazification de l'Ukraine » malgré le fait accompli, JE VOUS HAIS TOUS …

     

    Mais qui êtes-vous et que représentez-vous pour me reprocher mes Trolleries ? Et quelle trace sous forme de virgule sur un mur de chiottes laisserez-vous dans l'Histoire ?

     

     

    Mais, de l'autre côté … Trollettes, Trolls, Lutines, Lutins, Gnomettes, Gnomes, Camarades Bestioles du Chaos, Metalleux, Gothiques, Nomades en vieux Camions aménagés ou en antiques Camping-cars, Très estimés Compagnes et Compagnons de tous les Yggdrasils, de tous les Pentacles et de toutes les Pierres Mystiques, Amis Marginaux Idéologiques et Culturels, Madame la Présidente-Lutine, Mesdames et Messieurs les Jurés sous Serment de Boustifaille, Lectorat Chéri, mon Putain d'Amour !!!

     

     

    Bonjour, ma Colère ! HAIL, ma Haine ! Et mon courroux … COUCOU !!!

     

     

    Ah, chers Amis. Je suis certain que plusieurs parmi vous se demandaient ce qu'il était advenu de votre humble serviteur. Rassurez-vous, je suis toujours là, bien vivant et bien portant. J'ai déménagé il y a 6 mois maintenant … pour m'installer dans la Sarthe, comme je vous en avais parlé dans mon précédent Réquisitoire. Oui, 6 mois … et pourtant, il s'en est tant passé que mon esprit, jusque là tentant de se faufiler entre les brumes lancinantes de noirceur du Finistère Sud et ce qui sert de « lumière » à tous les « gens », mon esprit donc, n'a pas eu beaucoup l'occasion de divaguer. Je commence à me sentir mieux ici, logé entre les Collines de la Sarthe où les vignes de Jasnières occupent l'amoureuse Terre, et la vallée du Loir, rivière paresseuse traçant son sillon au pays des caves troglodytiques, des Rillettes du Mans, et de la pierre de Tuffeau qui se retrouve dans les plus anciennes demeures de la région.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    Ici donc, je sens que j'ai de sérieuses chances de pouvoir réaliser un jour mon idéal de vie. Le chalet sur son bout de terrain, ou la petite maison isolée, bien rustique mais confortable juste ce qu'il faut. Et, en déambulant dans les environs, que ce soit dans la forêt de Bercé, près d'un mégalithe dominant la petite vallée du Loir, ou au hasard sur un chemin creux menant à une antique abbaye en ruines, toujours sur fond de Lustre, Eldamar, Moonsorrow, Drudkh, Serment, Windveill, Elffor, Summoning et autres groupes de Metal plus ou moins extrême que j'adore, le sentiment qui m'a étreint depuis mon arrivée s'en est trouvé confirmé.

     

     

    Grâce au soutien de mes proches et de mes meilleurs amis, « j'ai donc quitté la Bretagne pour revenir habiter en France ! » Oh, je remarque bien que cette phrase ne manque pas de vous faire tiquer, Madame la Présidente-Lutine, mais ici dans la Sarthe, il faut bien savoir que personne, absolument PERSONNE, ni parmi mes voisins immédiats ni ailleurs, ne retient comme « circonstance d'exclusion de la vie sociale et de non-intégration » le fait que je sois né à Grenoble, « sang mêlé Ch'timi et Niçois », surtout Metalleux et Païen revendiqué comme tel !

     

     

    Comme pour mon précédent exil (lorsque j'ai quitté le Limousin, en 2016), je ne remettrai plus jamais les pieds en Bretagne. Le temps de l'oubli sera long, mais celui du « pardon » ne viendra jamais, pas même après mon passage vers l'Autre Rive.

     

     

    Et pour cause ! Non seulement la « bienveillance » monothéiste (« si on te frappe sur la joue droite, tends l'autre joue ») n'a aucune prise sur mon esprit de gros Troll païen, et je ne suis, de plus, pas du genre à « m'excuser d'être ce que je suis » devant une plèbe qui ne veut pas comprendre, qui ne comprendra jamais rien, de leurs peurs irrationnelles venues des écrans plats dégueulant leurs discours anxiogènes entre trois volées de publicités ignominieuses, jusqu'à leur propension à rouler bourrés au volant d'épaves à bord desquelles il y a « à boire et à manger » ! Soyons clairs, une bonne fois pour toutes : je n'avais rien en commun avec ces « gens », « les gens sont des cons », et j'ai bien fait de me barrer. Parce qu'après les avoir méthodiquement mis devant leurs contradictions, devant leurs attitudes de décérébrés et leur incohérence, et provoqués verbalement sur leurs comportements, je n'ai vu que de la couardise, de la frayeur, de la terreur, et de la tête courbée en face de moi.

     

     

    C'est donc une histoire qui se conclut au mieux pour moi, en tout cas sans que je ne fasse l'objet d'un numéro de « Faites Entrer l'Accusé ». Peut-être qu'un jour, après un fait-divers commis par quelqu'un qu'ils auront exaspéré et poussé à bout jusqu'à commettre le pire, ils cesseront de dire « On croit toujours que ça n'arrive qu'aux autres ». Comme disent tous les cons !

     

     

    Mais il est temps pour moi, d'oublier un territoire voué à devenir rien de moins qu'une réserve d'Indiens sur la côte sud du Finistère. Et de me recentrer sur mes sentiments, sur mes pensées, sur mon idéal. Car, Madame la Présidente-Lutine, Mesdames et Messieurs les Jurés sous Serment de Rillettes et de Jasnières, il faut que vous le sachiez … et pas seulement dans la colle. Sous le rude treillis camouflage Centre Europe du Metalleux solitaire et forestier, palpite la plus grosse, la plus rouge et la plus dure des sensibilités. Cette sensibilité, qui s'ébranle et qui m'habite, dans le doigt, par l'organe, sous le bras, de l'honneur, comme une pensée d'Anouilh rabattue(s) …

     

    (son d'une clochette)

     

    Présidente-Lutine : « Monsieur le Procureur-Troll Maréchal, franchement, s'il vous plaît … Cessez vos grivoiseries et élevez un peu le débat ! »

     

     

    Pardon. Oui, voilà, encore une fois, je viens d'être interrompu par moi-même, Dieu me tripote, merci mon Dieu ! Il est temps d'envoyer un nouvel assaut de Trolls « Darkspear » façon Warcraft 3 à la génération d'idiots utiles, à savoir les « SJW », « Jeunesses Twitteriennes », et autres petits tyrans en devenir parce que « le patriarcat hétéro cis blanc masculiniste nous oppresse ». Je sais que j'en ai parlé à de nombreuses reprises dans mes modestes Réquisitoires, pourtant cette fois ci, je resterai relativement bref … mais véhément. Juste pour dire que, le temps passant, non seulement ils arrivent à se diviser dans leur propre camp, à la limite de se foutre sur la gueule (mon rêve …), mais en plus, certains d'entre eux – qui, c'est un comble, s'élevaient en « chevaliers safe du féminisme et du respect du consentement » - dégringolent à la suite d'accusations de harcèlement moral, harcèlement sexuel, attouchements, voire viol. Oui. Nous y sommes. Ils sont sur le point de s'autodétruire, et tant mieux, putain.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

    Juste deux choses, pour en finir avec leur engeance : ce n'est peut-être pas pour rien que le président de la Slovénie a décidé de ne plus utiliser Twitter pour la communication officielle du gouvernement et du parti au pouvoir à Ljubljana, et ensuite, à 'celleux' qui restent …

     

     

    Ce serait-tu possible que vous parliez et écriviez en bon Français, câlice ? Parce que c'est ben beau de niaiser « OK Boomer » à la génération qui a inventé et développé les satellites et les réseaux pour que vous ayez un cellulaire dans les mains, et vous vous en servez comment, du cellulaire ? Vous dansez comme des osti d'caves sur la dernière musique poche de TikTok avec vos faces de raies sorties d'un téléroman, vous montrez votre graine et vos ciboires de tétons comme des criss de singes sur le point de fourrer, dans le même temps, vous ne savez même pas dire le pluriel de 'cheval' correctement, et vous voulez trouver un genre biologique à une câlvaire de chaise ! Parce qu'on est pu capables de vos sacrament d'affaires !!! C'est-tu assez clair, TABARNAC ???

     

     

    Voilà, chers lecteurs et amis. Maintenant, vous savez que j'admire nos Amis et Lointains Cousins de la Belle Province pour leur culture et leur résistance face à l'anglicisation de la société Canadienne, et, si jamais la France devient réellement invivable, il restera à déterminer si un Troll Païen et Blackeux ne s'est pas installé dans les collines du centre de la Slovénie.

     

     

    Mais je diverge, et 'diverge' c'est énorme … Satan m'habite (merci mon Cornu !)

     

     

    Que dire alors de la « NORME », notre pire ennemi, le concentré absolu de néant intellectuel, idéologique, culturel, le poison des rêves et des idéaux, les entraves des partisans de la liberté ? Pas grand chose, car je crois que j'ai tout dit dans mes textes précédents. Sinon que, comme je m'y attendais avec un relativisme et un cynisme calculés, la « société », les « gens bien normaux bien comme il faut », la « populace », ne semble toujours pas avoir pris conscience des coups de semonce récents, sonnant comme autant d'avertissements que le temps du « Grand Effondrement du Bouzin » approche. La pandémie de COVID-19 d'abord, la guerre en Ukraine ensuite, les raretés de certaines denrées alimentaires, de composants électroniques, les instabilités sur les approvisionnements en pétrole, en gaz, en charbon, maintenant en électricité pour cet hiver, toutes les alertes sont tombées dans l'oreille de sourds, et ont été regardées par une population qui a de la peau de sauciflard dans les yeux, incapables de penser une seconde à une situation autrement plus critique qu'un rayon vidé de Nutella ou de chaussettes siglées « Lidl ».

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

    Et la liste est longue, si on y ajoute les manques de personnels désespérants dans l'hôpital public, dans la justice, la police, l'état exécrable de la couverture médicale (autant en médecins généralistes que spécialistes) partout en France, les grèves à répétition dans les transports (« On a de quoi vous faire détester le train »), ainsi de suite. Dans le même temps – car cette « société » n'est jamais qu'un énorme cyclone de merde brassé par des maniaques ultralibéraux au pouvoir – on commence à se rendre compte que, d'ici quelques années, l'objectif affiché (par les dirigeants, pour le peuple qu'ils seront toujours censés servir) sera « de ne rien posséder, mais d'être heureux ». C'est à dire, de ne plus être propriétaire de plein droit ni de son logement, ni de sa voiture, ni de ses meubles, ni de ses moyens de communication, de loisirs, d'éducation, de construction d'une culture … encore moins d'un terrain où caler un chalet pour être bien à distance de « leur » civilisation, très loin de toute influence de ce délire de technocrates sous cocaïne.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    Il me paraît important, chers lecteurs et amis, de préciser ici un point de ma pensée. S'il est bien évidemment criminel de tuer quelqu'un, s'il est assurément délictuel d'appeler à commettre un crime de sang, il est par contre tout à fait légal de « souhaiter la mort des gens ».

     

     

    Et ça marche très bien, c'est accepté dans les hautes sphères, on peut même devenir ministre, car c'est dans la fiche de poste ! Mais je m'égare … et pas seulement d'Austerlitz, qui nous conduit sans peine à Vendôme, pour aller se planquer en Sologne ou dans le bocage Sarthois en cas de besoin, correspondance par autocar vers Trôo, départ 14h50 devant la gare.

     

     

    Alors, pour à la fois être fidèle à ma réputation de noirceur implacable, mais sans pour autant vous gâcher votre fin d'année … que dire ? Eh bien, simplement que si le « système » et la « société » actuels sont à moyen terme condamnés et impossibles à « sauver » de quelque manière que ce soit, il est nécessaire de nous préparer à prendre toutes les dispositions, à toutes fins utiles, pour que, le moment du « Grand Effondrement du Bouzin » venu, nous autres Metalleux, Gothiques, Nomades en Fourgons aménagés et en vieux Camping-cars, Mécréants de tous les Pentacles et de tous les Mégalithes, disposions de toutes les opportunités et solutions pour survivre simplement. Pour que nous-mêmes, nos frères et sœurs, nos camarades, et nos univers culturels, puissent simplement … survivre.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    J'ai conscience que mes propos sont terribles, peut-être angoissants pour certains, mais je les assume en totalité. Je sais aussi que plusieurs des nôtres, n'en pouvant plus, physiquement et/ou moralement, ont fini par baisser les bras, par désespoir, ou par prostration, et, pour quelques-uns … ont décidé librement d'en terminer avec une existence qu'ils jugeaient condamnée. Je pense à tous ceux-là. Et je sais qu'on se rejoindra là-haut, à s'empiffrer de viande rôtie et de bière ancestrale, non loin de la demeure des Anciens Dieux, le moment venu.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    En attendant, rappelons-nous d'une chose. En cas d'effondrement de la société et du système actuels, il n'y aura plus, dans un délai très court, ni électricité, ni carburant, ni services publics, ni commerces, ni autorités. Alors, à moins de vouloir se faire réduire en chair à pâtée saveur 'Bestiole du Chaos' par une population désespérée et privée de ses « perfusions », beaucoup d'entre nous n'iront clairement pas vers la « bienveillance » prônée à longueur de journée par les neuneus actuels et leurs généreux mécènes. Mais, ils iront vers la forêt. La forêt ne nous espionne pas, la forêt ne nous juge pas.

     

     

    Il faut aussi, dans l'absolu, et tant que c'est encore possible, écouter ce qu'ont à dire les Anciens possédant des savoirs indispensables à la survie dans une société post-chaos. Et de lire, d'apprendre par soi-même, tout ce qui peut être important en une telle situation. Il est gratifiant, pour soi-même d'abord, de se tourner vers un métier artisanal, ancestral, dans lequel on acquiert de nombreuses compétences utiles. Enfin, il est pertinent d'écouter la Nature, ce qu'elle a à nous dire. Car, quand nous n'aurons plus qu'elle pour garantir notre avenir, en lieu et place des supermarchés, des automates à carburant, des monnaies, des appareils électriques et électroniques, … autant savoir comment la Nature se comporte, ce qu'elle donne, ce qu'elle reprend.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    Hail à vous toutes et tous, chers Camarades ! Honneur et Tradition ! Au bord du feu de camp, se jouera l'avenir de nos Clans.

     

     

    Et donc … Au vu des éléments accablants, la Beauferie Crasse des Rivages et des Hauteurs, les « Jeunesses Twitteriennes » et autres « SJW », l'inénarrable « NORME », sont jugées coupables d'avoir entraîné la France de 2022 dans le fond des chiottes, et condamnés à la peine maximale pour ces chefs d'inculpation, à savoir la réclusion à perpétuité incompressible dans les bacs à toilettes sèches des Cultures Underground et de toutes les Marginalités. Mais leurs porte-étendards, pardon, leurs défenseurs, vous en convaincront mieux que moi.

     

     

    La Victoire ou le Valhalla. Que la « norme » CRÈVE.

     

    Réquisitoire Trollo-Desprogien après un nouvel exil - « Une Volée de Hallebardes au goût Rillettes du Mans ! »

     

     

    - Le Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre, représentant de l'Accusation et des CRÔM (Comités de Rassemblement des Outsiders et Marginaux) … alias Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr

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    - Ultime Réquisitoire Trollesque "en territoire ennemi", à propos du Metal, de la société, des nouvelles escroqueries de la pensée, et de notre Refuge dans la Noirceur.

     

     

    "A l'aube d'une nouvelle ère, nous sommes en quête de l'immédiateté."

     

     

    - Présidente-Lutine : "Silence dans le temple, je vous prie. Bien, l'audience est rouverte. En ce jour, nous jugeons une fois de plus la société actuelle, les nouvelles escroqueries de la pensée, tout en faisant d'agréables parallèles tirés par les cheveux avec notre musique Metal adorée, les refuges dans la noirceur de notre culture, et les perspectives d'ensemble pour notre avenir.

     

     

    Il est donc temps d'entendre la justice vibrer, gronder, gruiker, se déchaîner, par l'organe innommable, révulsant et impitoyable à la fois (quoique bien fendard, il faut l'avouer), du Représentant Implacable de l'Accusation en personne, le Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre. Monsieur le Procureur-Troll Maréchal, vous avez la parole pour votre Réquisitoire."

     

     

    - Procureur-Troll : "Merci Madame la Présidente-Lutine. Oh, très cher camarade claviériste, quel bonheur d'entendre votre interprétation de "Walker of Dissonant Worlds" de Xasthur … inutile de sortir le Fébrèze ou de tenter le bouddhisme avec les encens, ça va réellement puer le troll !

     

     

    Pouf-pouf. Françaises, Français, Belges, Belges, Irrémédiables "Gens de Base", Potentats du Vide et de la Déchéance Intellectuelle, Populistes à Crédits, Beaufs à Crédits-Les-Bains, Arriérés Consanguins et/ou Alcooliques à Crédits-Le-Fond-De-Vallée, Complotistes, Conspirationnistes, Confusionnistes, Cons tout court, VOUS, vêtus dans les seuls haillons de la maudite "NORME", et vos pourvoyeurs de "rien-disant" culturel, je vous voue aux gémonies, aux flammes de notre puissance infernale … et si vous me regardez comme la "Faucheuse", c'est peut-être parce que votre sort est déjà scellé !

     

     

    Mais, de l'autre côté … Chers Lecteurs et Amis de Dernier Bastion, Metalleuses, Metalleux, Gothiques, Gothiques, Camarades Bestioles et Créatures du Chaos, Spectres peuplant les Ombres Rassurantes, Atypiques, Marginaux et Outsiders de tous les Pentacles et de tous les Mégalithes, Amis Rêveurs et Idéalistes, Lectorat Chéri, mon Putain d'Amour !!!

     

     

    Bonjour, ma Colère ! Hail, ma HAINE ! Et mon courroux … COUCOU !

     

     

    "Sous le treillis F4 Camouflage CE flambant neuf du Metalleux solitaire, misanthrope et forestier que je suis, se cache, palpite et se lève la plus dure, la plus violente, et la plus honteuse des sensibilités …"

     

     

    Cela fait bien trop longtemps, en vérité, mes chers amis, que je ne vous ai pas donné signe de vie par un de mes pamphlets ravageurs ou par un de mes modestes Réquisitoires, textes contenant des propos "de nature à porter atteinte aux intérêts et à la sûreté de la NORME". Oh, il s'en est passé des choses, depuis mon dernier texte, dans lequel je ne vous souhaitais pas "Bonne année 2022 des p'tites fleurs et p'tits oiseaux cui-cui", mais bien "Bonne année mes couilles". Ah, Dieu me tripote (merci mon Dieu !), que j'aurais été con de passer pour trop optimiste au sujet de ce qui allait nous arriver en 2022.

     

     

    En premier lieu, je souhaite adresser ici ma profonde solidarité, mon respect et ma sincère admiration envers le peuple Ukrainien, qui voit ses terres affreusement ravagées par une guerre infâme sans aucune justification, et qui, avec la force du désespoir, le souvenir de l'Histoire tourmentée, malgré l'immobilisme gêné des gouvernants et autres pontifes de toutes les nations, résiste héroïquement. Oui, Gloire à l'Ukraine, Gloire aux Héros, Soutien du fond de mon âme à eux.

     

    De même, je n'oublierai jamais de remercier et d'honorer nos Camarades de la scène Metal Ukrainienne pour leurs œuvres, pour leur abnégation, et pour leur courage.

     

     

    Ensuite … NON, je ne ferais pas l'affront ici de commenter les dernières « érections pestilentielles ». Nous sommes des Metalleux, nous sommes libres, chacun, chacune, d'avoir notre propre jugement sur la situation, et d'agir (ou non) en conséquence, et selon nos convictions et intérêts personnels. 

     

     

    Agréable transition qui va me permettre encore un peu plus de parler de moi, car, si je ne parle pas suffisamment de moi-même, c'est terrible, j'ai l'impression que je n'existe plus, c'est abominable … aurait dit mon mentor, Pierre DESPROGES. Le camping-car que j'avais acheté en Août 2021 est parti à la casse, à la suite d'une casse tout autant improbable qu'irréparable … le mécanisme d'essuie-glace. Non, c'est pas une blague, je n'en rigole pas, j'ai les lèvres gercées ! Figurez-vous que ce mécanisme d'essuie-glace, sur les camping-cars intégraux, était modifié « à la sortie de l'usine » par un « prestataire » … Autant vous dire que personne, ici en Bretagne, n'a pu, ou surtout voulu, s'en occuper. Belle démonstration, s'il en fallait encore une, de « Ah bah on ne sait pas, ah bah peut-être, ou pas ... »

     

     

    Pas de réparation possible, ça veut dire « pas de contrôle technique valable pour rouler », et personne ne serait venu me « porter des oranges » en cas de gros problème juridique. « Oh bah vindieu, on va tout y péter, tout y carreler », dirait un bon Savoyard, et je me reconnais assez dans cette façon de penser et d'agir ! J'ai donc à nouveau opté pour une voiture « classique », une citadine Essence moderne et plutôt simple. Adieu le vieux camping-car, gouffre à pognon sans équivalent (… l'ensemble de mes trains miniatures Allemands, Japonais, et de ma collection de timbres, m'a sérieusement coûté moins cher que tous les travaux sur ce véhicule à moitié miteux, en moins d'un an !) Bref, c'est une page qui se tourne.

     

     

    Tant qu'on parle de changements … Eh bien figurez-vous, chers Camarades, chers Amis, que quand vous lirez ce Réquisitoire, je serai en plein déménagement !

     

     

    Eh oui, je quitte la Bretagne, le Finistère, et SURTOUT, cette « micro-région » autoproclamée qu'est le « Cap PUTAIN de Sizun ». Je me barre ! Pour aller m'installer dans la Sarthe. Pas peu fier d'être parvenu à la fermeture d'une nom de Dieu de parenthèse maudite, ouverte depuis Guéret … Je serai content quand tout sera accompli.

     

     

    Bon, élevons un peu le débat …

     

     

    Abordons maintenant, si vous le voulez bien, le point central et, pour tout dire, le pilier de l'accusation de ce réquisitoire, à savoir, « La Norme, de quoi t'est-ce qu'on l'accuse-t-on ? » 

     

     

    Eh bien, je vais vous le détailler par le menu dans les points à venir.

     

     

    Les nouvelles « escroqueries de la pensée », par exemple. Dans ce terme plus ou moins « fourre-tout », on peut par exemple envoyer une énième charge façon « Trolls Darkspear de Warcraft III » sur les « SJW », vous savez, la « gauche Soja-Twitter », qui s'insurge jusqu'à s'arracher les cheveux si vous n'utilisez pas leur connerie d'écriture inclusive. Je vous conseille, chers lecteurs et amis, pour prendre conscience du calvaire qu'est cette invention à la graisse d'essieu, de lire un texte entier en écriture inclusive … Le tout en vous retenant, à chaque « iel » ou à chaque « auteurice », de dégobiller votre yaourt Yopla avec des vrais morceaux de nouilles entiers dedans ! Tout comme quand on prononce le mot « billevesées » ! Jean d'Ormesson, qui nous a hélas quitté, n'aurait jamais supporté de se voir opposer toute une génération de décérébrés moyens lui braillant les « préceptes » (car c'est une religion, voire une secte) de l'écriture inclusive prétendument à but « progressiste ». Nous le savons … et pas seulement à la lavande.

     

     

    Je pense que vous savez pertinemment, pour m'avoir lu assidûment, que je ne leur souhaite que la « mort virtuelle », à savoir … une bonne grosse coupure d'Internet de trois mois. Histoire qu' « iels » constatent que la vie réelle existe dehors, et pour qu'ils comprennent que leurs comportements sur les réseaux sociaux (dont ils ont fait leur « chasse gardée ») pourraient les faire tomber sur un os, voire sur un régiment de vrais Trolls en chair et en os, si jamais leur attitude ne change pas du tout au tout.

     

     

    Idem pour la « bienveillance ». Ah, sacro-saint précepte et cache-misère de tous les névrosés et autres récupérateurs de dictons frappés du tampon dégoulinant de mièvrerie « 100% développement personnel » ! C'est à croire qu'ils (et elles) n'ont jamais travaillé dans un environnement professionnel peuplé de milliers de personnes jouant avec la légalité et les réglementations de sécurité, jonglant avec la vie des ouvriers, en plus d'avoir une mentalité pourrie, vérolée et n'acceptant que la rentabilité … le transport routier de marchandises, par exemple. J'ai été camionneur plusieurs années, donc je sais très bien de quoi je parle, pour l'avoir vécu. Si je ne jette pas l'opprobre sur toutes les entreprises de ce secteur, car les mentalités évoluent, force est de constater que les injonctions des neuneus porte-étendards de la « bienveillance », dans ce genre d'environnements de travail, seraient récompensées par une sentence du genre : « LA PORTE, CONNARD !!! » J'ai pensé qu'il fallait que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle.

     

     

    Continuons d'élever le débat … car nous stagnons, Dieu me tripote (… merci mon Dieu.)

     

     

    Et que dire, alors, du « développement durable » … Escroquerie de la pensée qui n'est pas récente, mais qui rapporte des bennes entières de biffetons ! Depuis des années (je crois que c’est apparu en 2005 …), on peut voir, en bandeau sous les pubs concernant les entreprises et services de fourniture d’énergie, la mention suivante, je cite, « L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Par volonté de ne pas être trop troll, je m’abstiendrais aujourd'hui de tout parallèle avec nos voisins Danois, Norvégiens, Suédois ou Finlandais, sinon pour dire que, contrairement à eux, nous avons en France nos bons millions d’abrutis confirmés qui font tout pour justement, ne pas économiser l’énergie.

     

     

    Et ça, on le constate sans trop d’efforts : il suffit de voir les propriétaires de certains genres de véhicules, toujours prompts à bien laisser tourner leur moteur pendant 20 minutes avant de l’arrêter une fois garés, ou de rouler. Vous aurez compris que je ne parle pas dans ces lignes des heureux possesseurs de Ford Transit camping-car modèle 1980, de VW Coccinelle (les originales !), de Citroën 2CV, de Renault 4L, de Peugeot 505, de Land Rover Series III ou encore de Volvo 240 break modèle 1984. Non, car quand on roule avec cette génération de véhicules au quotidien, on consomme suffisamment de carburant pour savoir quand il est nécessaire de couper le contact ! Ayant été propriétaire d’un Bedford CF230 de 1978 … j’ai connu ça bien comme il faut.

     


    Mais, ceux que je veux pourfendre ici ont le cul bien vissé dans la « norme » (je ne m'en lasse pas …), c’est à dire les « propriétaires » (… et les crédits ?!) de gros monospaces « familiaux », de SUV « grimpe-trottoirs », de « ludospaces » en mode « parce que la famille s’agrandit », flambants neufs ou presque tous les 3 à 5 ans. Il est vrai que le carburant est réellement peu cher à la pompe ces temps-ci, me dis-je avec cynisme … Mais attendez, ce n’étaient pas les mêmes qui, pendant deux ans, ont mis un gilet jaune sur leur pare-brise, ou bien de part et d’autre de la bouillie qui leur sert de cerveau et / ou de réceptacle à merguez, à poujadisme crasseux et à mauvaise bière ?
    Ah, Dieu m'écartèle … si possible sous anesthésie générale !

     

     

    Le « développement durable », c’est quoi au juste ? Eh bien, ni plus ni moins l’idée absurde que la croissance économique infinie est réelle, par l’idée de l’incitation à la modération avec un ton propre à l'infantilisation des masses, assortie à la « condition du paiement vert », dans un monde aux ressources fossiles limitées. Et c’est là que ça devient intéressant : le « développement durable » permet non pas la prolifération des lapins de garenne (‘développement du râble’ …), mais bel et bien les actions absurdes, comme « replanter mille arbres à chaque grand prix de Formule 1 » (!), ou encore une « taxe carbone » pour les véhicules neufs les plus polluants (… et ne plus les commercialiser du tout, ça vous est passé par la pensée ?), ou bien un « timbre vert » pour la Poste (… je vous rappelle que 80% du courrier en France est transporté par camion, le reste par avion, et que le TGV Postal a été radié et ferraillé), voire des « zones à faible émission » avec vignettes de différentes couleurs ... Ce qui fait que, si on en a les moyens, on peut toujours se pavaner en Bentley ou en Ferrari au pied de l’Arc de Triomphe, mais plus du tout rouler au même endroit en Simca 1000 ou en Renault Estafette !

     

     

    En ce qui concerne le logement, c’est encore un autre bouzin. Pour les indéfinissables « pavillons bien comme il faut » comme pour les immeubles de l’habitat urbain (ça va, lâchez Urbain, il a vraiment mal …), c’est une surenchère de pubs vantant les « dernières techniques d’isolation de combles », les « rénovations à 1 € avec les aides du gouvernement » (… et mon cul, c’est de l’Elfe ? Non, c’est toujours et encore du Troll !), les superbes « fenêtres et baies vitrées double vitrage nouvelle génération », les tout nouveaux « poêles à granulé » qui coûtent un bras et une jambe parce que les chaudières au fioul neuves vont être bannies dans deux ans …

     

     

    Bizarrement, cette escroquerie accompagnée des parasites qui infestent l'espace publicitaire et les sociétés du BTP et du second œuvre, ne semble choquer personne. Ça ne heurte surtout pas la logique de celles et ceux qui, dans le même « esprit » que celui qui les « tient en laisse par la norme », maudissent et souhaitent la rue à tous les habitants de yourtes, de chalets, de mobilhomes, de tipis, de caravanes, de camions aménagés … par l’absurdité qui dicte que les habitats légers et alternatifs « dérangent » ! Attendez, les possesseurs d’habitats légers, mobiles et alternatifs ne font pas la queue pour prendre des crédits, et sont bien souvent dans des situations fiscales non imposables. C’est peut-être ça qui « dérange » le plus. Non ?

     

     

    Juste une réflexion personnelle : à quoi ça sert de mentir éhontément, pour ce qui concerne la « rénovation énergétique » des bâtiments, la pose de chaudières « nouvelle génération », les « normes énergétiques du bâtiment », si c’est pour devoir traiter avec des équipes d’ouvriers incompétents et négligents, bâclant leur boulot, employés par une entreprise qui disparaît « corps et biens » après avoir encaissé le « magot vert » … Tout en continuant à pourrir allègrement les habitants et défenseurs des habitats légers et alternatifs, avec option « survol par l’hélico de la gendarmerie ou les drones pour mieux vous surveiller » ?

     

     

    Vous tenez réellement à connaître un nouveau fiasco judiciaire et médiatique dans le style de « l'affaire de Tarnac », avec comme inculpés transférés à la DGSI, des habitants de yourtes … au seul motif qu'ils vivent dans des yourtes et que ça « dérange », voire que « ça fait peur » ? Mais quel genre de peuple êtes-vous !

     

     

    A quoi foutre, de payer des taxes indues sur le carburant automobile de consommation courante, alors qu'il a fallu attendre des décennies avant de simplement évoquer la taxation du kérosène pour les avions de ligne ? Surtout si ces taxes ne servent pas à entretenir, maintenir en service, rénover des lignes de trains régionales ou locales, très souvent au crépuscule de leur existence par la faute de ces putains de « décideurs » et leurs serviles bureaucrates, la soi-disant « classe dirigeante » de notre pays !

     

     

    A quoi ça sert de vouloir « verdir » tous les aspects de notre mode de vie actuel, y compris pour les produits alimentaires, quand on se rend compte par exemple que des pots de café instantané en grains vendus par la grande distribution sont emballés et expédiés … depuis la Pologne, par la route ? 

     

     

    A quoi ça sert de nous beurrer la raie avec le « développement durable », alors que la Chine et d’autres pays dits « émergents » produisent toujours 80% des vêtements, matériels électriques et électroniques, produits et composants informatiques (smartphones inclus), jeux et jouets, meubles, objets de décoration, et que les rares « initiatives Françaises » en la matière, sont totalement hors de prix ? Les répercussions logistiques de la pandémie ne vous ont décidément rien appris, pas plus que vos années dans les « grandes écoles » !

     

     

    Et que dire des « rengaines à messages » du même tonneau, alors même que l’on continue, sans que personne ne s’en insurge, à importer des haricots verts du Kenya ou de Chine ? Pourquoi ne pas les cultiver à Arpajon ou à Langres, bordel ?

     

     

    A quoi, alors, sert le « développement durable » au vu des faits réels et des comportements constatés définis plus haut ? A RIEN DU TOUT ! Sinon à générer des « taxes écologiques » dont on ne peut ni constater, ni contester l’utilité prétendue au nom du bien commun, parce que, avant de paraître « écolo », ça fait surtout des gros biffetons, avec lesquels ces enfoirés du patronat, du CAC40, des médias de masse et toutes ces râpes de milliardaires qui ont donné des millions pour une cathédrale victime d’un coup de chaleur (mais rien pour les gens à la rue …), peuvent bien se torcher le cul sans choper de furoncles. Même l’armée pourrait faire du « développement durable », au point où on en est, ça choquerait qui ?





    Car ce sont, il faut le dire, des biffetons « écolo ». Et c’est là même tout ce qui sert de leitmotiv au néo-libéralisme, et par voie de conséquence, à la « norme », dans ce que ce système a de plus détestable : son hypocrisie de première classe.

     

     

    « Eh dis donc, machin, paye donc, et voilà, tu seras écolo ! »

     

     

    « En voilà une idée qu’elle est à la con », comme le dirait si bien le regretté Coluche !

     

     

     

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    Et alors, face à tout ça, face à cette « société » totalement névrosée, totalement sclérosée, totalement abrutie, aux portes des abysses de la déchéance intellectuelle, culturelle et morale, où nous plaçons-nous, chers lecteurs et amis, Camarades Metalleux ? Eh bien, certainement pas dans ce qui sert de « lumière » à tous les autres. Nous vivons nos tourments dans notre coin, dans notre « monde », parfois dans des univers fantastiques ou utopiques qui nous ressemblent, qui nous correspondent, dont le mode d'existence nous colle à la peau comme un tee-shirt Darkthrone, nous durcit les sabots telle une bonne paire de Paraboots, nous rappelle notre direction et notre destinée comme un pendentif représentant le Veggvisir (compas Viking).

     

     

    Nous, Metalleux, Gothiques, Outsiders et Marginaux de tous les Symbolismes Obscurs et de toutes les Forêts Impénétrables, nous avons prouvé, décennie après décennie, que notre culture et tous les éléments qui y sont rattachés … ne se sont pas évaporés au tournant d'une année, d'un mois, d'une semaine, d'un jour, comme d'innombrables « tendances » ou « modes ». Notre musique adorée nous a marqués au fer noir, quoi que nous en pensions. Pour certains d'entre nous, cette musique a été la bouée de sauvetage, qui nous a permis de surnager en attendant d'être « repêchés » par un minimum acceptable d'espoir et de foi en sa propre vie et en son propre destin, alors que les fosses du Niflheim ou les portes du Valhalla se profilaient dans le lointain de notre vision … et de nos souffrances. Et j'en fais partie.

     

     

    Je pense que ce n'est plus à prouver, notre culture est notre « refuge dans l'obscurité », là où la « société » actuelle ne nous offrira jamais les perspectives, les accomplissements, les réussites auxquelles nous aspirons tant, de tous les pores de notre peau, du plus profond de nos cœurs noircis par la haine, la défiance, les diverses menaces, déprédations, humiliations, insultes, moqueries, quolibets … tous ces déchets dont les « serviteurs à la tête courbée » du conformisme se vêtissent comme autant d'oripeaux dégueulasses.

     

     

    Peut-être, finalement, que par notre allégeance totale à la musique et à la culture Metal, par notre refus de nous soumettre, par nos capacités à penser, à imaginer, à rire, à créer, à partager, à rester intègres, envers et contre tout, … nous sommes la pire menace, le pire péril, dont la « NORME » craigne le réveil brutal et bestial.

     

     

    Oui, nous sommes intègres, et intraitables sur cette question d'intégrité, parce que dans beaucoup d'esprits « faiblards », le fait que nous ne le soyons pas ouvrirait la porte à toutes les compromissions. Et, non, nous ne nous soumettrons jamais. En tout cas, pas de notre vivant ... après, si certains ont dans l'idée de s'initier à la nécromancie, ne le faites jamais sur la dépouille d'un amateur de Black Metal, vous aurez une foutue surprise !

     

     

    En fait, notre rapport à la « société » actuelle, et à tout ce qui peut être « socialement acceptable » pour « surtout ne pas faire de vagues », est carrément indéfinissable, tant ces questionnements de la pensée peuvent être capables de déclarer un état de guerre mentale larvée (dans mon esprit, en tout cas, et je ne pense pas être le seul à ressentir ce genre de sentiments extrêmement bruts).

     

     

    « Les gens de base » veulent tout et tout de suite, nous autres, sommes en quête d'immédiateté. Les beaufs de bas étage adorent, en plein été, aller se faire cuire le cul à la Grande Motte, nous nous contentons de vacances simples, hors des sentiers battus, ou bien carrément là où personne ne va.

     

     

    Ils ont tout le temps les yeux rivés, chez eux, à leurs écrans plats, ou à leurs smartphones quand ils marchent dans la rue, au boulot, en s'occupant de leurs enfants, en conduisant … alors que nous rêvons juste d'une nuit de pleine lune, sous la Voûte des Anciens Dieux, contemplant les étoiles sur fond de Eldamar ou de Lustre, à nous dire que peut-être, la vie existe quelque part dans ce vaste Univers.

     

     

    Ils prennent leur pied à se baquer dans une flotte sale à 28°C avec 3 de leurs semblables au mètre carré de surface de baignade, nous … rêvons d'une jolie cascade, d'un petit torrent où tremper les pieds, se rafraîchir simplement en se purifiant l'âme est un délice en savourant les flûtiots d'un album de Neofolk.

     

     

    Ils envahissent les centres commerciaux chauffés à blanc même au mois d'août par 35°C à l'ombre, en plein bitume et béton, « pack olfactif » compris, alors que nous, par ces chaleurs, raffolons de parcourir les forêts désertes du Berry, de Touraine, de Normandie, ou prenons notre voiture pour monter à 1200 mètres d'altitude, rien que pour respirer et déambuler pépouze dans Gresse-en-Vercors, Pailherols, ou Xonrupt-Longemer, en se prenant à rêver d'anciens temps de gloire sur fond de Aorlhac, Myrkgrav ou Nokturnal Mortum.

     

     

    Et manifestement, ils « vivent leur meilleure vie » à se faire déboîter le fondement sur 40 ans et deux générations, à grands coups de crédits, pour un pavillon d'une banalité triste, entouré par 50 ou 100 pavillons semblables en tous points, mais soit (au choix) au milieu de nulle part, sur d'anciennes terres agricoles, et surtout bien loin de la gare, de l'école primaire, du collège, du lycée, du supermarché, soit immédiatement aux portes d'une nouvelle zone commerciale identique à toutes les « verrues » de ce genre qui défigurent les terres de France.

     

     

    Alors que nous, en tant que Metalleux, avons somme toute des habitats adaptés aux ressources financières que nous pouvons leur consacrer, et si d'aventure une loi plus conciliante sur les habitats légers et alternatifs (chalets, tiny-house, maison de hobbit, tipi, yourtes, cave troglodyte, pénichette habitable, maison en conteneurs, …) arrivait pour soulager le mal-logement et les aberrations de beaucoup de situations, beaucoup d'entre nous (moi le premier) serions ravis de nous lancer dans de telles aventures, sur un fond de Forteresse, de Serment, de Hanternoz ou de Retour d'Est.

     

     

    Nous sommes des « parias culturels et idéologiques », certains d'entre nous vivant par et pour leur musique adorée, par et pour leurs créations artistiques, d'autres vivant dans différentes situations, mais … nous avons réussi à nous sortir d'un foutu « conditionnement » dans lequel on nous avait plongé la tête, jusqu'à l'étouffement par une substance pâteuse et dégoulinante, depuis l'enfance. Certes, nous consommons, nous votons (ou pas), nous nous indignons, nous nous insurgeons de tant d'injustices et d'irresponsabilités, et chaque soir, nous nous endormons avec l'espoir secret, inavouable, qu'enfin, ce système s'écroule.

     

     

    Porter tout cela sur le cœur m'a causé tant de souffrances de l'âme depuis des années, chers lecteurs et amis, chers Camarades, que je ne peux que remercier ici-même l'équipe du Webzine La Horde Noire, d'avoir bien voulu publier mes modestes pamphlets et mes réquisitoires Trollo-Desprogiens du Chaos.

     

     

    DONC, et la longueur de ce texte m'impressionne, Satan m'habite (… merci mon Cornu !), cette société, ces « nouvelles escroqueries de la pensée » et cette damnée « norme », sont condamnées à la réclusion obscure pour l'éternité après incinération, dans les bacs à lombricompost du conformisme, sous surveillance renforcée de deux bataillons de Bestioles du Chaos. Mais ce « système » vous en convaincra bien mieux que je n'ai su le faire !

     

     

    Force et Honneur à vous toutes et tous, chers Camarades. Que la « norme » crève, et son monde avec elle.

     

     

    "A l'aube d'une nouvelle ère, nous sommes en quête de l'immédiateté."

     

     

    - Le Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre, représentant de l'Accusation et des CRÔM (Comités de Rassemblement des Outsiders et Marginaux) … alias Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr.

     

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  • Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     

     

    Résonne dans la Forêt, à l'aube irréelle de cette année nouvelle, derrière les Mégalithes, un hurlement trollesque dans la noirceur et les brumes.

     


    Chers amis, lecteurs et soutiens de "Dernier Bastion", chers Camarades de Cultures, de Marginalités et d'Idéaux, Amis Bestioles du Chaos,

     


    Il ne sera pas question de « positivisme » ou de « bons vœux » dans ce premier « édito trollesque du Chaos » pour l'An de Crasse 2022. Je sais que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, tout comme je suis intimement convaincu que vous ne prendrez pas pour vous mes hallebardes acérées (qui ne vous sont aucunement destinées).

     


    Mon esprit, littéralement prisonnier dans d'éternelles volutes sombres, ne peut pas « être positif » … je n'ai de toute façon pas envie de l'être (au COVID-19). Il ne sera pas question de « bonnes résolutions » (non, je garde la même pour mon écran de PC, 1920*1080). Ce sera, en réalité, un long hurlement trollesque, rocailleux comme mes montagnes natales, sourd comme le flot impétueux d'une cascade, et déchirant mes entrailles de 'Bestiole du Chaos', supportant depuis bien trop d'années le monde fade et « bien sous tous rapports » des « gens ».

     

    Que souhaiter, à part vouloir pour soi-même et pour ses proches, rien d'autre que « se maintenir à flots », échapper à la soi-disant « lumière », et surnager hors de cette mélasse innommable qui nous englue tous depuis février 2020 ? Même l'espoir le plus sombre qui m'habite (sous le bras), à savoir que la « norme » crève, n'est plus la priorité absolue dans ma pensée au quotidien. 

     


    Oh, bien évidemment, on peut tout de même se fendre la gueule sur la dernière connerie du promoteur en « chanson au kilomètre » saturée d’Auto-tune, à savoir « Gims », lequel a déclaré, à propos des fêtes de Noël et de fin d'année dont il ne veut plus entendre parler : « Les muslims, on a la même conviction, arrêtez avec cela. Les frères, ne faites pas ça. Venez, on se concentre sur nos trucs à nous. Restons forts sur nos valeurs. » 

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Je me demande sérieusement, jusqu'à me saturer le cerveau de questionnements tournant dans tous les sens, de quel droit cette espèce de pantin du marketing, de vedette éphémère, non content d'être homophobe, rétrograde, phallocrate, bigot revendiqué et décomplexé, en plus d'être le nouvel idiot utile de la droite rance … pardon, « soutien providentiel de Valérie Pécresse » (ça m'a échappé), se voit-il maintenant comme « leader d'opinion » ou « personne d'influence » ? DE QUEL DROIT, BORDEL ? 

     


    Eh bien, bande de normopathes à crédits, VOUS qui avez applaudi connement aux fenêtres à 20 heures parce que Hanouna vous avait demandé de le faire, VOUS qui continuez à vous enfoncer dans la fange d'un « mode de vie vendu sur plans », ni viable ni soutenable sur l'avenir, vous êtes donc prêts à mettre votre destin (ainsi que le destin du pays tout entier, et les existences de tous ceux qui ne l'auront pas choisi, mais peu vous chaut) entre les mains d'un tel personnage (ou d'un de ses semblables), en cas de victoire électorale d'un véritable phénomène de foire de la « culture de masse » devenu « présidentiable » ? 

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Vous voyez sérieusement, et sans vous gratter la tête deux minutes, un tel hurluberlu disposant de la force de frappe nucléaire, du commandement des Armées, de la fonction de Président de la République, ailleurs que dans vos fantasmes de désœuvrés notoires et de déshérités culturels ? 

     


    Vous avez renoncé, sans le dire ni l'assumer (car la malhonnêteté est votre fond de commerce) à la culture générale, aux différences, à des loisirs simples, à la capacité de débattre, à toutes les aspérités, à tout ce qu'on peut décemment qualifier de rêve ou d'idéal, à un mode de vie ne nécessitant pas le recours aux crédits, pour « ne pas faire de vagues », pour « vous fondre dans la masse » … Et, dans votre « logique », vous conspuez, moquez, harcelez celles et ceux qui ne veulent pas vous suivre aveuglément ? 

     

    Mais quel genre de « peuple » êtes-vous donc … à part un peuple qui a paraphé sa propre soumission ! Vous n'êtes ni plus ni moins que vos propres « porteurs de cercueils » ! Et je ne peux plus, définitivement, me considérer des vôtres, ni même penser « avoir fait partie de votre monde ».

     


    A propos du « rappeur » cité ci-dessus, je me permets d'ajouter que JAMAIS, à ma connaissance, un musicien d'un groupe de Metal, n'a fait de telle déclaration sur Noël ou sur les fêtes de fin d'année en général dans les médias, en lien avec ses croyances religieuses personnelles ou le fait qu'il soit athée, et en AUCUN CAS, cela n'a fait la « une » des manchettes, encore moins le « buzz ». 

     


    Eh non, nous autres Metalleux, on a un minimum de décence, et on préfère largement que 80 % des débiles ruraux arriérés nous imaginent dormant dans des cercueils, procédant à des rituels nus aux Mégalithes avec un crâne de bouc sur l'entrejambe, et célébrant les solstices en sacrifiant des ratons-laveurs dans nos baignoires. Au moins, on renouvelle notre stock de vannes comme on peut. Laissez-nous être individualistes … ça vaut mieux pour vous, vous en feriez des cauchemars. Vous ne comprendrez jamais, alors laissez tomber avant de prendre peur pour des clous.

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     

     


    Mais je m'égare … Et pas seulement d'Austerlitz, qui nous permet d'aller nous planquer dans la forêt de Tronçais ou dans les Combrailles si nécessaire, correspondance pour Montluçon voie 5, correspondance par car pour Laqueuille travée 3. 

     

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     

     


    [Continuons d'élever le débat … car nous stagnons, Dieu me tripote, merci mon Dieu.]

     


    Un de mes textes de 2021, « L'exil ou le maquis », prend là tout son sens, chers lecteurs et amis. Oui, car évidemment, je vais parler de l'arrivée des « érections pestilentielles », une des raisons qui pourraient me pousser à une décision critique dans le but d'assurer mon avenir et celui de quelques amis, pour m'installer dans le cadre d'un environnement encore préservé, loin des nuisances de toutes sortes.

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Ne vous faites pas de bile, dans mes pamphlets, « tout le monde en prend pour son matricule » ! Alors, comme ça, Jupiter 1er, Méprisant de la Ripouxblique, entretient le suspense sur sa candidature ? Il faut plutôt dire qu'il nous annonce sa « bonne réélection présidentielle pour 2022 », comme l'a sublimement parodié Groland il y a quelques jours ! Je ne vois pas les choses autrement. Cela dit, pas plus qu'un sachet de thé, je ne prétends avoir la science infuse (car le thé infuse … Satan m'habite, merci mon Cornu !).

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Après « ceux qui ne sont rien », « paye-toi un costard », « ceux qui foutent le bordel au lieu de chercher du boulot », « va traverser la rue pour trouver du travail », « les kwassa-kwassa », « le Président va réparer la clim' », « c'est pas une commune autogérée », « il faut chevaucher le tigre » (*), « je ne prendrais pas ça comme un échec … ça n'a pas marché », la dernière phrase fétiche, maintenant nouveau et peut-être ultime leitmotiv du Premier Fayot en Royaume de France, est donc « d'emmerder un maximum les non-vaccinés ». 

     


    OH PUTAIN, celle-là, je ne l'ai même pas venu venir ! Kernunnos et Ymir m'en sont témoins, chers camarades : je m'attendais à tout sauf à ça.

     


    (*) « Chevaucher le tigre » : titre d'un livre de Julius EVOLA, écrivain Italien, notamment connu pour ses positions traditionalistes intégrales et contre-révolutionnaires, c'est à dire opposées au libéralisme, à la philosophie des Lumières, à la république de Weimar … Et n'en déduisez pas trop vite que Macron est un 'anarchiste de droite' ou un 'national-bolchevique', la vérité est qu'il ne sait pas lui-même de qui il s'inspire ni ce qu'il cite !

     


    Alors, certains, n'ayant jamais lu mes textes (ou alors en diagonale), me reprocheront sans doute de plâtrer joyeusement de cynisme, d'ironie, d'humour noir et de rage non contenues tous mes pamphlets. Oui, et j'assume totalement. Car, quand bien même je déverse tous mes sentiments les plus mélancoliques, les plus défaitistes, les plus outrageants et les plus dégradants à l'adresse de tout ce que je hais et de tous ceux dont la parodie d'existence me révulse, ça reste un édito, un pamphlet, une sorte de « thérapie », une « soupape de sécurité ». Pour conjurer les cendres d'une ancienne malédiction, et alimenter la flamme de la liberté et de la tradition. 

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Parce qu'il n'y a pas que de la noirceur qui palpite, sous l'austère camouflage Centre Europe du treillis porté par le Metalleux forestier et ouvertement païen que je suis, quoi que vous en pensiez.

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Comme tant d'autres en ce pays de France, je me sens de plus en plus « hors du temps », voire « d'un autre temps ». Chaque soir, je rêve que, dans la prochaine décennie, tout ce système s'effondre, pour que nous puissions prendre notre revanche sur une « NORME » dont l'hégémonie sera à jamais partie en fumée. A chaque lecture des poésies d’Émile NELLIGAN, je me prends à m'imaginer dans le Québec de l'Ancien Temps, à mener une vie de « coureur des bois », pour commercer les peaux de bêtes avec les tribus Micmacs. A chaque lecture d'un roman de Fantasy, je m'imagine prenant l'existence d'un véritable Troll du Chaos, enraciné à sa demeure et aux éléments, défendant son territoire de forêts impénétrables et hostiles, de torrents déchaînés, de montagnes glaciales et pelées par tous les vents de la Terre.

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Mon imaginaire, mes loisirs simples, comme ma capacité à écrire, sont autant de « soupapes de sécurité », quand les absurdités, les nuisances et le flot de débilités de ce monde actuel me font tourner la tête ou me désespèrent. Bien évidemment, le Métal Noir fait partie de cet « univers parallèle », cette « bulle » dans laquelle j'aime tant à m'enfermer dès que le besoin devient obsession. Et, que j'aime, dans ces moments, écouter Serment, Eldamar, Lustre, Sanctuaire, Forteresse, Xasthur, Darkthrone, Veldes, Midnight Odyssey, et tant d'autres … Que ce soit après avoir bien malgré moi écouté de la « musique de la norme », ou bien en conduisant, ou encore en vous écrivant un de ces pamphlets frappés du sceau sanglant, impitoyable et froid de nos ténèbres !

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    Parfois, même l'imaginaire ne suffit pas, alors je manque de perdre pied, de flancher, de craquer, n'ayons pas peur des mots. Alors, je m'imagine, vivant dans une vieille bergerie de montagne rendue habitable, loin de tout, loin des hommes, loin des médias, loin de tout bruit à part les sonorités réconfortantes de la Nature, absolument en phase avec elle, contemplatif sous la Voûte des Anciens Dieux, appréciant la rotation immuable des saisons et des nuances de couleurs que m'offrent la Nature et la Solitude. Et je suis, dans cette projection mentale, en paix avec mon passé, vivant de peu, possédant peu, n'ayant à défendre que mon petit territoire, ma bauge, et mon honneur. Ça, ce sont des sentiments et des images qui me parlent, qui me font croire à quelque chose de plus grand, de beau, de pur, de rustique … dans les ténèbres rassurantes.

     


    En tout état de cause, je suis satisfait de pouvoir m'exprimer en de tels termes sur mon blog. C'est un des rares espoirs qu'il me reste, « faire passer des idées » par l'écrit. Pourquoi donc ? Ce n'est pas un hasard.

     


    Il ne me reste que peu d'espoir à placer dans ce pays de France, autrefois fière et indomptable puissance, maintenant territoire malmené où l'idiotie banale, le « ne pas faire de vagues », le conformisme à outrance, l'hypocrisie urticante, le désormais sinistre « ne pas se prendre la tête », sont érigées en PUTAINS DE COLONNES DE VALEURS MORALES !

     


    Il ne reste que peu d'espoir à placer dans ce pays pour moi comme pour les nôtres, Marginaux Culturels et Idéologiques, Mécréants de tous les Cromlechs et de tous les Pentacles, cultivés et doués de raison, pratiquants de loisirs simples et toujours bien vivants, que toutes les « gambas en jogging », « porte-flingues » de tout ce qui est « socialement acceptable », définissent comme des « trucs de boloss » …  


    En ce pays de France où, « au nom de la NORME » (toujours elle), personne n'ose reconnaître dans le monde du travail les différences psychiques et psychologiques comme des atouts (et non comme des « tares »), personne n'ose concevoir sans moqueries crétines que des hommes et femmes de ma génération pratiquent d'autres loisirs et hobbies que ceux « bien normaux et vendus sur un plateau », personne n'accepte de FOUTRE LA PAIX aux défenseurs et porte-étendards des cultures underground, comme aux propriétaires et habitants de formes d'habitat alternatifs et légers, il n'y a que peu d'espoir. A moins de mettre le plus de distance possible avec ce qui est nommé la « civilisation ».

     

    Les porteurs de cercueils se prétendent de la Lumière … Et nous autres, restons les authentiques Serviteurs des Ténèbres.

     


    VOUS VOULEZ TOUJOURS LA GUERRE ? VOUS CHERCHEZ TOUJOURS LE TROLL ?

     


    Eh bien … au risque de vous surprendre, voire de vous décevoir, vous n'aurez pas la guerre. Et vous ne m'aurez pas. Parce que si j'étais réellement un sociopathe … vous vous en seriez déjà rendus compte, douloureusement. Et c'est très loin d'être le cas.

     


    Dans un avenir proche … Je resterai tranquillement dans ma tanière, peu importe où je choisirai de vivre après avoir quitté la Bretagne, avec ma musique obscure et mes bouquins ténébreux, avec mes petits trains miniatures et mes timbres des années '70, et quand je veux, je prendrais toujours ma voiture, et je m'éloignerais de « votre » monde. Parce que ce sont là mes échappatoires, mes « béquilles » pour rester malgré tout les pieds sur terre avec la tension artérielle à 12/8. 

     


    Parce que je ne vous demande pas l'autorisation de vivre, ni la permission d'être tel que je suis, tel que je l'ai toujours été, tel que je le serais, droit dans mes putains de Paraboots, jusqu'à ce que les Anciens Dieux me rappellent auprès d'eux. Parce que c'est MON EXISTENCE et pas la vôtre. Et parce que beaucoup d'autres raisonnent et agissent comme moi.

     


    Parce que je sais, sans doute mieux que personne là où je réside actuellement, quel est le futur réservé à la « norme », au « mode de vie pavillonnaire », à la domination en papier mâché de votre apparat de pleutres et de décérébrés minables, à la soi-disant valeur de votre « échelle de jugement d'une vie sur les seuls critères matériels ». Ne vous pointez pas devant moi, le jour où vous comprendrez que si les supermarchés sont vides, les crédits ne se mangent pas.

     


    Parce que même si les soumis de la « norme » sont des millions, même s'ils sont les plus bruyants, les plus visibles, … ce n'est maintenant qu'une question de temps avant que leur monde tombe en ruine, et que les anciennes pierres des Forêts se réveillent.

     


    Vous comprenez maintenant, chers lecteurs et amis, chers Camarades, pourquoi je ne peux pas vous souhaiter mes « bons vœux » pour 2022. 

     


    Cependant, et du fond de mon cœur, bon courage à vous toutes et tous, dans l'honneur, la liberté, la droiture, l'accomplissement de vos propres existences, selon votre volonté et vos seuls choix personnels.

     


    Que la « norme » CRÈVE, son monde avec elle, et « bonne année mes couilles ».
     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll en exil …

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    • Chronique hivernale de la détermination trollesque, car faire un choix critique va devenir nécessaire.

     

     

    Chers amis, chers Camarades,

     

     

    Comme disait si bien le regretté Pierre Bénichou, « Assez parlé de moi, parlons de mon œuvre ». Eh oui, car j'estime que vous en savez maintenant beaucoup sur ma sombre carcasse de Bestiole du Chaos égarée dans le monde des « humains », alors, face à l'infini des « réseaux sociaux », hache à double tranchant levée contre l’infamante « NORME », autant déclamer les doutes, turpitudes et interrogations anxieuses qui cette nuit m'habitent, Dieu me tripote (merci mon Dieu).

     

     

    Il y a de ces moments où je me dis, « Je n'en peux plus ». Mais de quoi, exactement ? Pas de l'existence en elle-même : j'aime la vie, et je respecte les Anciens Dieux des panthéons Païens auxquels j'ai prêté allégeance pour savoir ce qui m'attend après mon passage « vers l'Autre Rive ». Pas non plus de moi-même, de ce que je suis personnellement en tant que moi … « j'arrête là, sinon je vais devenir vraiment égocentrique – quoique, quand je ne pense pas à moi, c'est affreux, j'ai l'impression que je n'existe plus », aurait dit Pierre Desproges.

     

     

    Mais quand je dis « je n'en peux plus », c'est un ras-le-bol général, de cette lamentable mentalité d'irresponsables, de profanateurs du bon sens, de renégats, de traîtres et de lâches qui caractérise finalement une grande majorité de l'entité abstraite, mouvante et malheureusement dominante par le nombre, entité nommée « les gens ».

     

     

    « Les gens sont des cons », nous le savons, et pas seulement de Marseille. Au risque de me répéter, il faut que vous tous le sachiez, et pas seulement dans la colle.

     

     

    Je ne peux plus décemment entretenir la moindre fierté d'être né et d'avoir grandi dans une des premières puissances économiques mondiales, quand, lorsqu'un service est défaillant, inaccessible ou juste dépassé techniquement, j'entends la réponse passe-partout « Désolé ». Cette réponse me devient insupportable dès la première syllabe, alors qu'un peu d'huile de coude, une caisse à outils basique, un minimum de conscience professionnelle font partie du « seuil minimum acceptable » de responsabilité, fût-ce pour simplement remettre en état de marche une banale borne de services pour camping-cars. Alors imaginez donc ce que je pense de l'administration …

     

     

    Puisqu'on parle des cons, on ne va pas parler de l'administration sans évoquer les politiques. Si, vous savez bien, celles et ceux qui ont voté deux fois de suite contre la mesure de déconjugalisation de l'AAH, à l'Assemblée Nationale puis au Sénat.

     

     

    Naturellement, on comprend bien que ces messieurs-dames les grands bourgeois, élus démocratiquement dans le but d'être payés 5,500 € par mois (plus les notes de frais et les pâtes aux truffes à la cantine, en remplacement du homard suite à la 'jurisprudence De Rugy') avec comme « mission », au choix, de lire le journal en séance, de dormir en commissions d'enquête, ou de faire de l'absentéisme volontaire … se contrefoutent dans la plus grande décontraction des personnes en situation de handicap, et de toutes les personnes en situation de précarité réelle, voire extrême.

     

     

    Donc, implicitement, je suis déjà « interdit de travailler » - à la suite d'une erreur de diagnostic sur 7 années, autisme d'Asperger au lieu de schizophrénie paranoïde … et rien qu'un dixième de ça, « ça fait peur aux gens » -, dans l'incapacité quasi-certaine de trouver un appartement dans le parc privé (parce que quand ces grosses râpes de propriétaires entendent l'acronyme « AAH », ils pensent tout de suite « fauteuil roulant », « béquilles », « aménagement de l'appartement », bref, ils ont toujours une raison pourrie pour me raccrocher à la gueule), et je suis, de facto, toujours dans l'impossibilité d'aimer quelqu'un et de vivre en couple.

     

     

    Convenons-en, cela doit être jubilatoire de glousser, en se figurant la situation dans laquelle on vivrait RÉELLEMENT aux crochets de son conjoint, parce que ces abrutis bornés d'administratifs vous ont niqué 75% des 903,52 € qui vous servent de SEUL REVENU DEPUIS 10 ans, au motif que votre conjoint travaille et gagne 1020 € nets par mois ou plus ! Mais quelle foire à la rigolade ! On se bidonne sévèrement, pour le coup, avec le cynisme et l'ironie en bandoulière !

     

     

    Dans une situation comme la mienne, se voir répondre « Je suis désolé » à l'énonciation de propos évoquant la vie quotidienne dans ces conditions, apparaît comme ni plus ni moins qu'un AFFRONT. Et, vous devez vous en douter, au vu et au su des « caractéristiques idéologiques et culturelles » du Troll du Chaos que je suis … un affront ne peut pas être oublié, encore moins pardonné. Quant à savoir comment il se règle … « La hache à double tranchant », diront les médiévistes et les amateurs de Fantasy ?

     

     

    Non. L'attente, car cela viendra, que ces pourritures de bureaucrates, cette infection de « NORME » qui les suit partout, et que leur système, s'effondrent, dans un magnifique ensemble apocalyptique. Pour que moi et les miens, comme ceux des nôtres qui suivront, partout en ce monde, rebâtissent à leur façon sur les ruines, et sèment de nouvelles futures récoltes, avec comme engrais les cendres et le lombricompost du « monde d'autrefois ».

     

     

    Puisqu'on parle de la « NORME », comptez sur moi, chers lecteurs et amis, pour continuer à la flétrir de façon totalement assumée. Celles et ceux qui m'ont trahi, d'une façon ou d'une autre, avec ou sans raison, en font tous partie. Il est vrai que j'assume toutes mes idées, ainsi que mes références culturelles, spirituelles, sans parler de mes modestes loisirs bien sûr, ces choses qui me « maintiennent les pieds sur terre et la tension artérielle à 12/8 ».

     

     

    Il y a presque un an maintenant, j'ai quitté un des serveurs « Discord » dont j'étais membre. Pourquoi donc ? En vocal, un soir, trois personnes de ce serveur m'ont pris à part, dans le but de me donner une « leçon de vie et de morale » que je n'oublierai jamais, tellement c'était bas, pour tout dire, creux d'une façon invraisemblable, à tel point que seuls des reproches sans fondement pouvaient remplir le vide ainsi créé.

     

     

    Tout ce qui constitue mon identité et ma pensée fait que NON, je ne suis pas « vegan » (pour rappel, « Un Troll vegan, ça n'existe pas, ou alors ça s'appelle 'un Elfe' »), NON, je ne suis pas « bienveillant » (… pour ceusses qui auraient encore un doute), que je suis totalement indépendant de toute influence politique, et que ma volonté de pouvoir ne s'exerce que sur mon existence personnelle, et sur ce qui y est lié de manière stratégique.

     

     

    Car ces personnes, ayant les deux pieds dans une sorte de paganisme très mâtiné de « New Age » et de « bienveillance », en plus de pratiquer la brasse coulée dans leur dépendance aux jeux vidéos en réseau et aux « sessions de stream » en direct, m'ont littéralement reproché … « de vouloir imposer mon idéologie, de vouloir convertir ou recruter des gens pour mon idéologie, de ne pas être bienveillant et de trop critiquer les 'vegan' ». J'ai pris ça en plein dans la gueule, avec la sensation détestable de m'être fait qualifier de « gourou potentiel ». Voyons donc !

     

     

    Finalement, j'ai quitté ce serveur sans me retourner, car si j'y étais resté, j'aurais dû « être plus conciliant », « moins idéologue », « plus bienveillant ». Je ne suis pas du genre à bouffer du cirage pour « briller en société ». Et, tout récemment, en discutant avec un VRAI ami proche (qui a eu connu les mêmes personnes), on a évoqué ce sujet. Lui m'a dit, et je l'en remercie : « Troll, en fait, ces gens te reprochaient un tort : celui d'avoir un projet de vie, alors qu'eux suivent la norme, et même s'ils ne l'admettent pas, ils sont en plein dedans ». Et j'ai acquiescé, parce qu'en y repensant, c'était tout à fait de ce tonneau.

     

     

    J'ai un projet de vie, j'en parle, c'est vrai, mais je ne force PERSONNE à faire comme moi. J'ai mes idées, ma spiritualité, mes références culturelles, j'en parle également, mais je ne les impose à PERSONNE. Et je n'ai de comptes à rendre à PERSONNE sur ces questions.

     

     

    La MIVILUDES ne s'intéresse pas à moi, et pour une excellente raison : je n'ai jamais eu la moindre intention de devenir « chef de meute » d'une « dérive sectaire » fondée sur les « valeurs troll », et obscurément opposée, par le combat violent s'il le fallait, à la « NORME ». Et personne n'est en mesure de prouver le contraire.

     

     

    Malheureusement, plusieurs représentants parmi les milieux autorisés  du « camp des bienveillants » ne semblent même pas s'être rendus compte de leurs propres contradictions, et m'ont reproché d'avoir été trop absolu dans mes idées, et trop … volubile, peut-être ? Affaire classée, mais ni oubliée ni pardonnée. En aucun cas, sinon c'est la porte ouverte à tout …

     

     

    Oh, ce n'est qu'un exemple parmi d'autres trahisons que j'ai vécu, dans ma jeune existence. Cela dit, l'idée de me faire accuser, sur les « réseaux sociaux », de tout et de n'importe quoi par des personnes peu enclines à remarquer et à dénoncer les profanations du bon sens, dans la vie réelle s'entend, me révulse. Je n'ai aucun plaisir masochiste à me prendre des noms d'oiseaux dans la gueule, ou des « leçons de vie et de morale », de la part de personnes qui n'ont pas de projet à part celui d' « apparaître marginal pour tenter d'attirer l'attention », et qui d'une certaine façon, sont encore plus déconnectées de la réalité que je ne le suis des « modes » et autres oripeaux de « tendances » (actuelles ou passées).

     

     

    Donc, et c'est là que mon texte trouve tout son sens : mon avenir, ce sera l'exil, ou le maquis, et cela pour mettre le plus de distance possible entre moi et « les gens ».

     

     

    L'exil, ça ne veut pas dire « quitter la Bretagne » ou « quitter un nid de guêpes pour un nid de frelons » (ce qui apparaît comme hélas probable même en changeant de région et de logement HLM). Ça veut dire « quitter la France ». J'ai appris l'Anglais et l'Allemand au collège et au lycée durant des années, et j'ai entendu récemment sur Radio Prague International que la République Tchèque manquait cruellement … de main d’œuvre. Pour des emplois qualifiés comme non qualifiés. 380.000 postes à pourvoir en tout.

     

     

    Et si l'administration, bien coincée comme la châtaigne dans le cul d'une dinde (*), continue à m'interdire littéralement et implicitement de travailler, de mener une vie décente, de payer des impôts (oui, ça voudrait dire que je travaille, hallebarde à l'intention des piliers de bistrot autoproclamés « experts de l'assistanat » !), et d'être en couple avec une personne que j'aime, ma foi …

     

     

    Je peux très bien choisir de prendre 6 à 8 mois de cours du soir de langue Tchèque, et ce sera un exil sans retour, fût-ce pour reprendre mon ancien emploi de chauffeur routier, ou même un poste d'opérateur de manœuvres ferroviaires dans une compagnie privée de transport de marchandises par rail … mais en Tchéquie !

     

     

    (*) Oui je sais, la référence ci-dessus est absolument de mauvais goût, voire carrément ordurière, aussi je prie les établissements Clément Faugier et le fan club de Zahia de bien vouloir m'excuser platement.

     

     

    A ce moment-là, si cela se déroule ainsi, j'aurais toutes mes raisons de hurler d'un rire dément face à tous les petits santons de la « norme », conformistes et autres pourfendeurs des libertés ultimes :

     

    « Restez donc dans votre fange si vous y tenez tant, c'est ce que vous avez choisi ! Je me barre, je vous laisse bien entre vous, parce que JE PASSE A L'EST ! »

     

    Oh que c'est jouissif, de simplement y penser. Alors le faire pour de bon … Il ne me manque que les capacités financières et quelques informations quant à l'accueil des travailleurs citoyens de l'EU en République Tchèque.

     

     

    Ah, et si jamais un fonctionnaire zélé veut « faire un charter » pour un Troll, le container 40 pieds pour mes meubles sur un wagon, et l'exil avec lettre cachetée à la cire pour l'ambassade de République Tchèque, en comptant le logement et l'emploi sur place, ce sera A VOS FRAIS. Parce que j'ai assez payé pour vos conneries, c'est à vous maintenant de tenter de réparer vos errements, vos incompétences, vos irresponsabilités et vos négligences. Assumez donc, parce que la liste est longue … et les personnes visées se reconnaîtront d'elles-mêmes si jamais elles lisent cette chronique.

     

     

    Et, tant qu'à faire, estimez-vous heureux que je trouve le moyen de canaliser ma rage, ma colère, mon désespoir occasionnel et les brumes de noirceur qui étreignent mon cœur en écrivant, en écoutant du Black Metal Atmosphérique en méditant sur mon lit, ou en allant me balader en forêt. D'autres que moi, souffrant et ayant souffert de vos conneries, en viennent à décompenser et à … ce que les médias appellent « une action commise par un déséquilibré ».

     

     

    Vous m'avez parfaitement compris, ne faites donc pas les ignorants et les apeurés : ce n'était pas « une menace », juste « une remise en perspective des choses ».

     

     

    Le maquis, dans ma vision des choses (… ou dans ma « Weltanschauung », toi le CONNARD DE SJW qui veut me trouver un 'Point Godwin' à tout prix !), c'est ni plus ni moins que « partir m'isoler avec un ou deux potes, comme moi cultistes du Métal Noir, fiables, sérieux et répondant de leur attitude sur l'honneur du groupe et du projet tout entier, pour finir ma vie dans mes montagnes natales, quand les Anciens Dieux en auront décidé ainsi ».

     

     

    Ça pourrait très bien être dans une bergerie de haute montagne des Alpes, à 1900 mètres d'altitude, en fond de vallée, « ravitaillée par les vautours », tant qu'on peut vivre à l'écart des nuisances de la « société », cuisiner, conserver nos affaires et pratiquer nos loisirs, célébrer les grands événements, aimer, créer, débattre … Et à la toute fin, comme au grand théâtre avant le baisser de rideau, pouvoir observer l'embrasement de ce Monde, une bière à la main, et le plateau de charcuterie, de fromage et de pain rustique à portée. Naturellement, sans avoir comme voisinage rien d'autre que des choucas des tours, des rapaces, des marmottes, une rivière poissonneuse, et les troupeaux de moutons ou de biquettes.

     

     

    N'oubliez jamais cela : si la Nature a des forces et des faiblesses, son principal avantage est qu'elle ne nous espionne pas.

     

     

    Alors je me doute bien, qu'après la lecture de cet énième pamphlet de catégorie « lutino-trollesque du chaos », certains me reprocheront d'être « individualiste », voire d'être un « lâcheur », de « ne pas être patriote » (!), de vouloir « me planquer » au cas où la situation en France (pour l'exil), ou dans les villes (pour le choix du « maquis ») en viendrait à dégénérer sérieusement.

     

     

    Et … que pourrais-je donc faire si le peu qu'il reste à ce pays part soudainement en lambeaux, sans aucune forme d'avertissement ? Politiquement, socialement, économiquement ? RIEN.

     

     

    Figurez-vous que penser aux autres, vouloir rendre service, aider, écouter, soutenir, a déjà provoqué son lot de trahisons, de déceptions, de désillusions chez moi. Jusqu'à occasionner deux hospitalisations en psychiatrie « pour solde de tout compte ».

     

     

    Quant à cette entité qui se nomme « société », lâché seul face à des millions d'irresponsables patentés, de beaufs, d'extrémistes de tous bords, de mous du bulbe, et dans un système s'effondrant d'un coup, je ne peux rien faire hormis me défendre jusqu'à mon dernier souffle, en lieu et place d'attendre de me faire réduire en chair à pâtée « saveur troll » au cas où me viendrait une « crise de bienveillance » subite.

     

     

    Bon courage à vous toutes et tous, chers amis, chers Camarades Marginaux, Frères et Sœurs de Culture et d'Idéaux.

     

     

    QUE LA « NORME » CRÈVE, ET SON MONDE AVEC ELLE.

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, Troll du Chaos en exil, l'âme transpercée de volutes de noirceur …

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  • - Nouveau Réquisitoire de votre Procureur-Troll préféré !

     

     

    Présidente-Lutine : « Bien, l'audience est reprise. Dans l'affaire opposant l'Alliance Sombre des Marginalités, des Cultures Underground, et les Comités de Rassemblement des Outsiders et Marginaux (CRÔM), à cet été 2021 décidément mort-né ainsi qu'à tous les non-événements qui se sont produits ces derniers mois, la sentence risque d'être très lourde … Et maintenant, va tonner puissamment sur cette Cour, la voix, que dis-je, l'organe relativement ignoble, quoique toujours farceur, ironique et cynique, du Représentant de l'Accusation, le Procureur-Troll Général de l'Alliance Sombre.

     

     

    Monsieur le Procureur-Troll Général, vous avez la parole, pour votre réquisitoire. »


    « Merci Madame la Présidente-Lutine. Mais je tiens à vous rappeler, et à notifier à toute la Cour ainsi qu'aux jurés et à l'accusé ici présent, que j'ai été récemment élevé en rang et en grade pour services éminents rendus aux Cultures Sombres, ainsi je suis maintenant Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre. »

     

     

    Présidente-Lutine : « Ah oui, c'est exact, vous avez raison, Monsieur le Procureur-Troll Maréchal, j'avais totalement oublié de consigner cela dans le procès-verbal de la Cour ... »

     

     

    « Merci Madame la Présidente. D'humeur plus que festive en ce jour, je ne peux m'empêcher de célébrer joyeusement et bruyamment cette dite promotion en chanson. 'Maréchaaaaaaal, Nous Voilàààààà ...' »

     

     

    Présidente-Lutine : « NON ! Un peu de tenue ! Sinon je vous fais suspendre, voire rétrograder ! »

     

     

    Pouf-pouf. Françaises, Français, Belges, Belges, Macronistes … ah non, au singulier, il n'en reste plus qu'un, Socialistes … euh, idem, au singulier, Gifleurs, Gifleuses, Entartés, Tartemolles et autres Mous du Bulbe, Désespérants Normopathes, Normoriz, Normoboulgours et Normotofu, vous qui vivez encore dans l'illusion de la perpétuation de « l'aspiration au bonheur par le matérialisme crétin », Irrémissibles Parasites du PAF, VOUS qui aspergez les écrans plats, les radios comme les cerveaux, de bouillasse propagandiste ouvertement hostile à tous les idéaux simples et rustiques, Inamovibles rustines de ce Monde qui est déjà en train de crever, nom de Dieu de Bordel de Merde que je vous déteste !

     

     

    J'en rage, j'en désespoir, j'en vieillesse ennemie … Mais quel ramassis d'incultes notoires se manifesterait donc pour me reprocher mes trolleries ?

     

     

    Mais de l'autre côté … Très chers Lecteurs et Amis de Dernier Bastion, Vous toutes et tous, Metalleuses, Metalleux, Gothiques, Gothiques, Frères et Sœurs Bestioles du Chaos ayant comme moi refusé de se laisser faire biberonner aux tétines grassouillettes de l'infamante « NORME », Camarades de Culture, de Rêves Infinis et d'Idéaux, Madame la Présidente-Lutine au Sarouel bariolé, Monsieur l'Avocat de la Défense Passive, Mesdames et Messieurs les Jurés sous Serment de Rillettes, de Saint-Joseph, de Pain Rustique et de Chaource, Lectorat Chéri, Mon Putain d'Amour !!!

     

     

    Bonjour ma rage ! Je te salue ma colère, Merci à ma Trollitude, et mon courroux … COUCOU !

     

     

    Cela devait être un 8 juin comme les autres, ou presque, pensais-je au tout début de l'été. Ayant relu la nuit précédente les œuvres de grands chroniqueurs de la Rome Antique, je repensais au vil et innommable Néron, qui aimait tant pérorer quand il aidait à descendre Agrippine de cheval. Nenni ! « Car le cheval n'hennit … » C'était le jour de la « gifle à Macron ». Comme vous avez pu le voir, le revoir, le revoir encore et encore, avec ralenti vidéo et arbitrage comme au football, il s'est pris une tarte … à Tain-l'Hermitage.

     

     

    Une « Tarte à Tain », « Tarte Tatin ». Je vous vois bien sourciller alors que vous vous questionnez, Madame la Présidente-Lutine, Mesdames et Messieurs les Jurés, ce jeu de mots n'est pas de moi. Il m'a été soufflé par la seule de mes semblables ici en Bretagne côtière, à savoir une charmante Lutine du Chaos, cultivée et adorable, qui comme moi a beaucoup d'humour et adore les plaisanteries de derrière les chardons.

     

     

    Et à propos de « Tarte Tatin », l'esprit de Jacques CHIRAC, qui est monté au ciel sans même changer à Réaumur-Sébastopol, s'est exclamé joyeusement « Mangez des Pommes !» en apprenant la nouvelle, par les voies du Seigneur, qui sont impénétrables (de lapin) …

     

     

    Je ne vais pas épiloguer sur l'empressement des médias à décrire les opinions politiques (réelles ou supposées) du jeune homme qui a quelque peu chamboulé le « match à l'extérieur » du « méprisant de la République », ni les déclarations de ses proches et connaissances. Néanmoins, et ça ne m'aura décidément pas échappé, sur une photo datant d'il y a quelques temps, ce jeune homme portait un tee-shirt … aux couleurs et au logo d'un groupe de Pagan Metal. Eh oui. Comme quoi, il ne faut pas nous sous-estimer, parce qu'on peut aussi ouvrir la « boîte à baffes ».

     

     

    Malgré tout, le jeune homme auteur de la gifle a été décrit comme « militant royaliste ». Quelle pilule amère à digérer cela a du être pour Jupiter 1er, lui-même « plus royaliste que le Roi », de constater que même les royalistes en arrivent à 'se radicaliser', pour ainsi dire ! Ah, les choses de la vie …

     

     

    Tout en essayant maladroitement de ne pas rire, ce qui pourrait laisser penser que je cautionnerais un tel acte (finalement bien insignifiant face au nombre effarant de victimes d'une pandémie à laquelle ni ce gouvernement, ni ce président, n'étaient préparés, sans compter toutes les conséquences sur nos vies), je tiens à rappeler que Macron lui-même avait déclaré lors d'une conférence de presse, « S'ils veulent un responsable, qu'ils viennent me chercher ! » Voilà un compte qui est donc soldé. 1-1, balle au centre.

     

     

    Inutile pour moi, chers amis Metalleux, chers Camarades d'Arts Sombres, Mécréants de tous les Cromlechs et de tous les Mégalithes, d'épiloguer longuement sur un autre non-événement survenu au printemps 2021 … à savoir la regrettable venue des Youtubeurs soi-disant à la mode, « BigMac et Pablito », au palais de l'Elysée, et la participation plus que contestable du groupe « Ultra Vomit » à ce qui est une pure opération de com' auprès des jeunes en vue de 2022.

     

     

    Ne dites surtout pas que cela tient du hasard. Avant cela, j'appréciais Ultra Vomit, sans être fan incontesté, mais depuis ce lamentable « buzz » … Bon. Laissons donc à ceusses qui iront au « Gros 4 » la charge accablante de montrer leur carte d'adhérent LREM à l'entrée de la salle de concert !

     

     

    Quant à cet été … Il m'a semblé tellement maussade, tellement chiant, plus encore que les précédents ici en Finistère Sud, telle une immense cloche de plomb chauffée à blanc par le contexte politique, social, économique, par les manifestations « anti passe sanitaire » ou « anti-vaccins », que j'estime qu'il a été mort-né, et comme dirait mon maître à penser, le grand Pierre DESPROGES, « ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver ».

     

     

    Alors, OUI, je vois déjà les inénarrables langues râpeuses de la croyance absolue et illimitée en la « ré-information », me traiter de « lâche », voire de « collabo » (!) parce que … je me suis fait vacciner, et parce que je m'accommode du passe sanitaire. Et, vous savez quoi, si jamais vous vous sentez concernés ? J'assume ma position, comme j'assume toutes les autres, Dieu me tripote (merci mon Dieu). Par la même occasion, je vous exècre de toutes mes forces, en ricanant de façon spasmodique et incontrôlable comme le gros Troll que je n'ai jamais cessé d'être. Eh non, les deux doses de vaccin ne m'ont pas transformé en pangolin, ni en antenne 5G !

     

     

    Si seulement vous assumiez en place publique votre propre statut, plutôt honteux, de « vrai-faux infectiologue et journaliste en free-lance », cela se serait remarqué. Mais non, il faut vraiment que j'arrête d'être idéaliste à ce point. On est en France … rien ne changera. Ou alors brutalement, et pour cela, je vous laisse vous reporter à la lecture de mes trois pamphlets sur l'Effondrement à venir et notre rôle en tant que Marginaux Culturels et Idéologiques.

     

     

    Parce que … Tout comme les « gilets jaunes » dont beaucoup ont finalement fait « pot-au-feu indigeste » avec ce qui vous sert d'idées, vous prétendez agir et manifester au nom de la « liberté ». Mais ce serait oublier un peu trop vite que les « gilets jaunes » ne se sont jamais privés d'empêcher celles et ceux ne partageant pas leur « bouillie poujadiste sauce rond-point » … de circuler librement, justement. Ah, irresponsabilité et indignité intellectuelle élevées au rang d'art de vivre, la voilà donc, la belle France « bien comme il faut » !

     

     

    Vous êtes débiles, ou vous avez la mémoire courte ? Dans le deuxième cas, une bonne cure d'huile de foie de morue suffit, en plus de manger du poisson deux fois par semaine. Dans le premier cas, je ne peux strictement rien pour vous.

     

     

    Mais, comme je l'assume si bien (en public, et à haute voix), vous vous êtes après tout choisi votre destin, soit en connaissance de cause, soit par défaut ou par manque d'honnêteté intellectuelle. Ce n'est donc pas de mon fait. Vous avez choisi, pour nombre d'entre vous, de suivre aveuglément comme leader Francis LALANNE, lequel, après une manifestation anti-passe sanitaire en Haute-Loire, a visité un musée, et a dû montrer à l'entrée … un passe sanitaire.

     

     

    « Pas besoin de faire de vannes ! »

     

     

    Et quant à ceux qui osent s'approprier le terme de « résistance » dans leur lutte contre une mesure déjà entérinée et appliquée de toute façon depuis plusieurs mois, je rappelle sans trembler que beaucoup d'autres ont résisté, il y a 80 ans maintenant … mais ni contre un vaccin, ni contre un QR-code.

     

     

    Non. Des milliers de Français se battaient contre une VRAIE tyrannie, qui arpentait les rues des villages et des villes de France en rangs serrés, mitraillette au poing, prête à bondir, et qui traînait en prison, puis bien souvent vers la déportation ou devant un peloton d'exécution, toutes celles et tous ceux qui s'opposaient au nazisme et au régime de Vichy, en plus d'envoyer à la mort toutes celles et tous ceux qui étaient réellement devenus des indésirables aux yeux de l'occupant et de ses supplétifs. Les âmes hurlantes des Juifs, Homosexuels, Tziganes, Républicains Espagnols, et de tous les autres, vous crient par-delà les décennies et depuis les ténèbres qui les ont englouties, que vous leur faites HONTE. Que vous devriez VOUS TAIRE.

     

     

    EUX résistaient pour la grandeur de l'homme, pour la vraie liberté de l'homme, pour participer à la libération de la France, pour que la France partage la table des vainqueurs en 1945, après avoir anéanti la terreur nazie. J'espère que les personnes concernées auront réussi à assimiler ça, sinon j'arrive moi-même avec des écouvillons pour leur foutre l'idée profondément dans les sinus. Afin qu'ils comprennent leur douleur, d'avoir honteusement et délibérément profané et sali la mémoire de tous les déportés, résistants, maquisards, en portant l'étoile jaune affublée de l'inscription « Non vacciné(e) » !

     

     

    Si j'ai effectivement placé un jeu de mots complètement capillotracté au tout début de mon Réquisitoire « Trollo-Desprogien », jeu de mots qui peut paraître d'extrêmement mauvais goût vu ce que j'ai écrit ci-dessus, c'est précisément dans le but de faire passer les personnes ayant bien peu de jugeote en « écran bleu », à la façon des vieux PC sous Windows 2000. En aucun cas pour faire l'apologie du régime de Vichy ou du nazisme. Tenez-vous le pour dit … pour peu que vous puissiez être apte à raisonner, ce dont je n'ai pas fini de douter.

     

     

    De transition il n'y a pas, car je continue à parler des nauséabonds et de leurs putains de semblables. Ainsi donc, depuis l'été, nous pouvons voir l'hypothèse d'une candidature à la présidentielle se dessiner de plus en plus clairement … je parle bien évidemment de l'emballement médiatico-trouducutal autour du sinistre personnage au profil évoquant un croisement foiré et foireux entre le corps de Gollum et l'esprit de Philippe Henriot.

     

     

    Je n'ai pas de mots assez forts pour le flétrir, ni de marqueur noir pour, comme Charline Vanhoenacker (que j'adore), faire un pastiche (qui a fini en « Zobgate », Dieu me tripote … merci mon Dieu), je n'ai à vrai dire jamais regardé le déversoir à merde qui lui servait de tribune, pas même sous la contrainte, et le CSA s'est décidé à décompter son temps de parole pour que ses patrons s'en séparent. Donc je me contenterai de dire que, s'il est effectivement candidat, il se contentera de pomper des voix à LR et au RN, et par effet de fosses septiques communicantes, on en reprendra pour 5 ans de Son Altesse Sérénissime Jupiter 1er. A moins d'une grosse surprise quelques semaines avant les élections, mais nous n'en sommes pas encore là, qu'envisager comme autre scénario ?

     

     

    Beaucoup, au sein du peuple de France, parmi cette entité abstraite et flottante que je nomme « les gens », doivent avoir de sérieux penchants pour le sadomasochisme extrême. Cela me paraît finalement assez concevable, vu le niveau moyen des bas de plafond, tout autant qu'un détenu condamné à 10 ans de prison pourrait dire au bout de 8 ans : « Ah, je suis bien dans cette merde, j'en ferais bien 25 ans de plus ! »

     

     

    A vrai dire, Chers Lecteurs et Amis, chers Camarades, j'observe depuis le milieu de l'été, depuis fin Juillet dernier en fait, une indifférence calculée vis-à-vis de l'actualité purement franchouillarde. Les préliminaires des « érections pestilentielles » apparaissent, aux yeux de tous les médias, comme étant bien plus « stratégiques » que la chute de l'Afghanistan dans les bras d'une tyrannie théocratique, bien plus « vitales » que la situation des droits des femmes dans le monde entier, bien plus « importantes » que la vie des opposants Biélorusses dans la dernière dictature proto-stalinienne d'Europe. Entre autres, cela va de soit.

     

     

    Mais justement, cela me fournit l'occasion, en modeste « anarchiste de droite » que je suis, de ressortir ce slogan libertaire : « L'ordre mon cul, la liberté m'habite ! » Car figurez-vous que la vie quotidienne de votre modeste serviteur trollesque a bien changé depuis le 6 août 2021. J'ai revendu ma voiture pour acheter … Un camping-car ancien, des années '90, avec quelques travaux « cosmétiques » à faire, mais bien roulant, peu kilométré, et très bien équipé. Pourquoi ?

     

     

    La situation était la suivante : mes parents m'avaient offert une « avance sur héritage », autrement dit une donation pour acquérir un bien immobilier. Au tout départ, incorrigible rêveur solitaire que je suis, je pensais acheter un bout de terrain constructible, viabilisé et relié aux réseaux, pour y faire poser un chalet habitable à l'année, une roulotte, ou une construction en bois. Mais … la France est, plus que tout, le pays de la « NORME », le pays DES normes, autrement dit, pour ce qui est de l'habitat léger / alternatif, c'est littéralement le parcours du combattant sur le plan administratif. Avec le paquet complet d'emmerdes, comprenant les bureaucrates les plus imbéciles prêts à vous coller 500 jours-amende à 80 €, jusqu'à ce que vous démontiez votre habitat, y compris sur un terrain qui vous appartient de plein droit … juste parce que ce n'est pas dans la « NORME », et que par conséquent, cela ne leur plaît pas, au point de vous foutre à la rue. Et peu leur importe, vous n'êtes qu'une statistique pour ces pauvres ratés en état de « demi-molle exploitable » devant le petit pouvoir qui est le leur !

     

     

    Ne voulant pas reproduire le scénario et le calvaire juridique des anciens habitants des yourtes de Bussière-Boffy (et il n'y a pas eu qu'eux ces dernières années), je me renseignais pour l'achat d'une petite maison, sans travaux, dans la zone qui m'aurait convenu (donc le nord du Loir-et-Cher, l'ouest de la Sarthe, le sud de l'Orne). J'aurais pu, mais je ne l'ai finalement pas fait … parce qu'avec 60.000 €, même si c'est une belle somme, eh bien en acquérant une maison ancienne à 45.000 €, des travaux sur 10 ans font davantage mal au portefeuille qu'à la fierté personnelle. Sans parler du cauchemar d'une éventuelle revente trois ans après …

     

     

    Pour garder un instrument de mouvance, capable de parcourir des centaines de kilomètres, et de me procurer le confort nécessaire à des pérégrinations de gros Troll du Chaos, en plus de continuer à être en location (… pour avoir une adresse fixe, et une « base de repos », en payant le moins possible de charges), j'ai donc choisi, en accord avec mes parents, l'option du camping-car. Le «PROJEEEEEEEEEEEET» a donc changé, mais les convictions restent intactes, inamovibles, irrédentistes, et inaliénables.

     

     

    Et j'en profite pour répéter ici que j'emmerde bien comme il faut, non seulement les petits inutiles de la « NORME », de tous âges et de toutes les indignités, qui me regardent en biais à chaque fois que je traverse un patelin où « on préserve les gens d'ici » (propos qu'il faut avoir entendu soi-même alors qu'on était en vacances dans l'Allier, pour y croire …), mais aussi tous les « statutaires », tous ces suivistes patentés en véhicules augurant non pas de leur richesse mais des largesses des établissements de crédits promettant encore et toujours un avenir radieux.

     

     

    Je conchie avec la même hargne tous les fossoyeurs des dernières libertés, des derniers idéaux purs, des ultimes marginalités et des cultures Underground, lesquelles n'ont, malgré toutes les attaques et la pandémie de COVID-19, jamais plié l'échine. Ne comptez pas sur moi pour commencer à me recroqueviller, encore moins pour me soumettre !

     

     

    Pourquoi tant de véhémence dans mes propos ? Parce que j'estime en avoir le droit moral. Alors que mon existence toute entière est un combat que je déroule à longueur de pamphlets, quelques neuneus bien mal renseignés auraient souhaité de la « bienveillance » de ma part ? Mais touchez-moi les valseuses et appelez-moi Skippy le Kangourou !

     

     

    Mes convictions ne changent pas ; et il en sera ainsi jusqu'à ce que les Anciens Dieux me rappellent à eux sur l'Autre Rive. Aussi, je ne peux décemment pas supporter de me laisser me faire regarder comme la dernière des merdes, sans répliquer coup pour coup, parce que je suis Metalleux, Païen, habillé comme tel chaque jour que font les Anciens Dieux, que je roule en vieux camping-car au quotidien, que je porte haut mes idées et mes idéaux, ma culture … et SURTOUT, parce que je n'impose tout cela à PERSONNE.

     

     

    A mon sens, c'est une forme de résistance concrète. En paroles comme en actes, face à la « NORME » honnie. Bien loin des indignations sélectives du populo en plein repas de famille, bien calés devant l'écran plat, entre la tarte aux pommes sortie du four (à crédit) et la machine à capsules pour le café. A mille lieues de tous les putains de discours de « réinformation », sur quelque thème que ce soit. Aux antipodes d'un vote RN dans un patelin de 350 habitants de l'Orne, là où les derniers envahisseurs réels qui remplaçaient la population (à coups de hache) ont été les Vikings. Ai-je été suffisamment clair et précis ?

     

     

    Depuis le 23 août 2021, quand je suis parti de « Blaireauville-sur-Mer » pour une grande virée, j'ai parcouru pas moins de 4,000 kilomètres au volant de mon camping-car, que j'ai choisi de baptiser « Exil de Trolloria ». J'ai traversé la Bretagne, d'ouest en est, puis le sud de la Normandie, ensuite les étendues infinies de champs de betteraves de Picardie, les anciens bastions industriels du Pas-de-Calais …

     

     

    Il y a eu une incursion en Belgique, à Ypres, puis la visite du mémorial Canadien de Vimy, sur les 15 jours passés en compagnie de mes parents dans le Pas-de-Calais, la participation en tant qu'exposant à une exposition de modélisme ferroviaire, puis je suis redescendu via la Somme, l'Aisne, la Champagne, l'Aube, la Bourgogne, jusque dans l'Allier, où j'ai séjourné 15 jours chez un ami …

     

     

    Ensuite de quoi je suis reparti vers le nord-ouest, vers le Loir-et-Cher, via le Berry et l'ouest de la Touraine, où j'ai fait escale chez un autre ami, avant de rentrer début Octobre, avec plusieurs belles étapes au milieu de RIEN, littéralement. Sans les nuisances de voisinage des « gens », que je suis bien obligé de supporter en appartement, sous prétexte de « vie en société », ou plutôt de négation de toutes les responsabilités basiques …

     

     

    J'ai profité à 100% de ce voyage, ma première vraie belle expérience en camping-car depuis les glorieux temps du Bedford CF230 que j'ai possédé pendant un an entre 2009 et 2010. Au volant, dans mes pensées, j'ai laissé tous les minables de ce pays, tous les poujadistes à la manque, tous les « Jean-Daniel Camping-cariste Expert depuis 27 ans », bien englués dans le PUTAIN DE MARASME qui leur sert de triste et sordide réalité quotidienne. Je ne pensais qu'au moment présent. Et ce n'est pas fini.

     

     

    D'humeur guerrière, j'étais ravi au volant de mon « bouzin », en écoutant Finntroll, Eluveitie, Woodtemple, Forteresse ou Manegarm. Quand la nuit venait, je me calais quelque part en pleine nature, ou en bordure d'un village, en savourant le clair de lune sur fond de Lustre, Eldamar, Serment ou Crown of Asteria. Et, dans les quelques moments difficiles, je versais une larme sur un morceau de Iron Maiden, Edguy ou Dragonforce. Oui, ça n'a pas été de tout repos. Mais c'était tellement bon … qu'en revenant ici en Finistère, je n'ai eu qu'une envie : repartir.

     

     

    La prochaine fois que je partirai longuement sur la route, ce sera pour quitter la Bretagne. Définitivement, sans me retourner, sans jamais y remettre les pieds. Et pourquoi ne pas quitter la France ? … Je me pose de plus en plus la question, surtout vis-à-vis de ma situation de « variable d'ajustement » du monde du travail, et de mes modestes capacités personnelles de moi-même, Dieu me bascule. Si cela se fait ainsi, ce sera sans doute un exil pour la République Tchèque, la Slovaquie, ou en tout cas, un pays d'Europe où on me laissera travailler à nouveau, sans entraves, pour peu que j'apprenne la langue nationale en 6 mois, et que … je m'y sente BIEN. C'est à dire « à ma place », culturellement, idéologiquement, au niveau des loisirs et du mode de vie. Ça peut se négocier … surtout si rien de concret ne me retient ici.

     

     

    Je ne dirais pas « la boucle est bouclée », mais « le nœud infini », symbole de l'éternel renouveau dans la cosmogonie Celte, est toujours en lente rotation. Et, alors que les jours défilent, que la nuit vient de plus en plus tôt et que les premières froideurs font bien timidement leur apparition, il est plus que temps d'oublier pour de bon l'été dernier.

     

     

    DONC … Et la pertinence de mon réquisitoire m'étonne moi-même, par les deux corbeaux Hugin et Munin, messagers de Odin Allfader : cet été mort-né et tous les non-événements qui se sont produits ces derniers mois sont reconnus coupables d'avoir existé, et sont de fait passibles de la réclusion pour l'éternité dans les lugubres oubliettes destinées au stockage des déchets de la « NORME », sous surveillance armée et permanente des contingents de toutes les Marginalités. Mais l'avocat de la défense vous en convaincra mieux que moi.

     

     

    - Le Procureur-Troll Maréchal de l'Alliance Sombre, représentant de l'Accusation et des CRÔM (Comités de Rassemblement des Outsiders et Marginaux) … alias Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr.

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