• Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, j'aimerais, après mon article sur les Travellers, m'adresser au nouveau lecteur de ce blog. Toi qui, peut être, te demande pourquoi l'esprit trollesque des lieux est si revanchard envers la télévision ? Toi qui, vraisemblablement, regarde encore la télé, mais qui sent ton opinion changer sur ce média, et te pose des questions ? Voyons ça ensemble...

     

    Déjà, je dirais que je suis aussi remonté contre la télé, à cause d'une chose qui lui est intimement liée, voire qui est essentielle à sa survie : la pub. Vous n'avez jamais pesté contre le surplus de coulis publicitaire s'échappant de votre téléviseur, à toutes les heures, que ce soit pour une nouvelle voiture, un shampooing miracle, des céréales « favorisant le transit », un imprimeur de cartes de visite, ou une assurance qui se met en quatre pour vous ? Moi, si. Et c'est (entre autres !) pour cette raison que je n'ai plus cette lanterne à conneries chez moi depuis bientôt quatre ans... Depuis que je suis indépendant en fait, j'ai dû la regarder en tout et pour tout une vingtaine d'heures... en quatre années écoulées. Pas mal, non ? Pour tout vous dire, je la regarde juste quand elle est allumée, en général pour le journal une fois de temps en temps (chez mes parents...), puis je l'éteins. Il faudrait vous mettre dans la tête, peuple de France, que la TV ne sert qu'à une chose, et une seule : VENDRE. Je vais peut être paraître vulgaire (et là, je m'en excuse auprès du Geek qui finit ses nouilles coréennes en lisant ce pamphlet), mais si une pub télévisée proposait d'acheter de la m**de en boîte, croyez bien que des gens se précipiteraient pour aller en trouver au supermarché le plus proche ! C'est ça, le truc : les publicitaires qui ont investi la bande hertzienne depuis 40 ans, suivis par la horde moutonnière des traîne-savates de la norme (toujours elle), ont un pouvoir de persuasion impressionnant sur les masses... A la limite des méthodes d'une secte, d'ailleurs. Bizarrement, ce ne sont pas les grandes chaînes qui prennent cette accusation à la gueule, mais le plus souvent, les citoyens engagés qui ne font rien d'autre que de se soigner avec des plantes (le déchaînement contre l'homéopathie en est l'exemple le plus typique), cultiver leur jardin potager en permaculture, habiter dans une yourte ou une roulotte, ne se déplacer qu'à vélo... et tout ce qui sort du champ de compétences de la pub... Notamment la musique, et plus particulièrement (tadaaaaa) : LE METAL. Oui, car bizarrement, on a jamais vu d'émission télévisée de 55 minutes sur les dérives du rap... N'est ce pas M6 ?

     

    De fait, la transition est toute indiquée. Je vais maintenant vous parler du deuxième point qui ne m'incite pas à payer 135 € de redevance annuelle... A savoir la « culture » vendue par la télévision. On vous dit « vous avez le choix... » Oui, en fait, vous avez le choix, chers lecteurs et amis, entre la flaque crypto-bobo sur le service public, et la vomissure corrosive « fashion », à base de clips de Rap, de RNB et de musique toujours plus phallocrate, homophobe et communautariste sur les autres chaînes ! Les chaînes privées d'ailleurs, qui ajoutent une grande louche de télé-réalité, dans laquelle les victimes de la mode changeant d'une année sur l'autre se plaignent de leurs existences lamentables de pourris-gâtés (pas au niveau du cerveau en tout cas) en direct ou léger différé, sortent un disque, font la une des magazines « people »... Puis se suicident ! Bande de cons. Si vous saviez à quel point je vous exècre... Non seulement parce que j'abhorre tout ce que vous représentez, à savoir la beaufitude crasse, la norme physique, et l'inintelligence morbide au plus haut point, mais également parce que vous ne faites ni plus ni moins que du prosélytisme assumé pour votre pitoyable « mode de vie » ! Enfin, après votre « quart d'heure de vérité » sous les projecteurs, vous retournerez à votre vie, quelque part en terre de France, mais attention : toujours en vous pavanant à la moindre fête de camping puant la bière bon marché et la saucisse trop grasse, toujours en vous exhibant aux manifestations de « tuning », car vous savez combien il est constructif pour vous, pour les vôtres, de rouler en Audi A3 TDI, d'investir 200,000 € dans une maison « à la mode » avec piscine et, forcément, cuisine « design », de faire des rejetons qui soient, ô comble du sublime, aussi dégénérés que vous ! Alors évidemment, nous autres Metalleux, amateurs de Psytrance, de Rock et de Folk, de culture Gothique, de musique Médiévale... Nous ne pouvons lutter, et nous ne devrions que, selon vos dires, « fermer nos gueules » par dépit ? Comptez sur moi pour continuer à m'exprimer !

     

    Enfin, je tenais à aborder avec vous le dernier point, à savoir le traitement de l'information et la politique. Si vous me suivez sur Facebook pour certains, vous avez vu que j'ai partagé un lien du Nouvel Obs, sur un reportage de France 2... qui était ni plus ni moins une publicité bien déguisée pour les assurances-vie de Groupama ! En fait, les journalistes ont « suivi » un « vrai-faux » client, lequel était tout simplement... commercial pour cet assureur. Bizarre, non ? Et pourtant, cela arrive plus souvent que l'on pense ! De même, j'ai encore en mémoire le traitement de la mort de Michael Jackson, en 2009. Je me souviens avoir entendu l'annonce de sa mort à 2 heures du matin, sur France Info... Et là, je me suis dit « Bordel, les télés vont en parler pendant trois semaines... » La suite m'a donné raison. Pareil pour la politique : pourquoi donc croyez vous que l'on ne présente jamais des partis comme Debout la République, le Front de Gauche ou le NPA sous de meilleures lumières éditoriales ? Mais tout simplement (à mon sens) pour perpétuer la bipolarité politique bien Française, entre le PS bobo encanaillé et l'UMP des grands patrons ! Et ce même si, on le sait depuis 2012, plusieurs chaînes se sont fait la spécialité de faire « la pub » (!) du Front National... L'exemple le plus parlant est la chaîne BFM TV... Pas une journée sans un reportage ou une intervention sur ce sujet ! Et je ne parle pas du dérapage de la présentatrice d'une émission de Canal + ces derniers jours... Le problème, comme dirait Coluche, est que « on vous rabâche un truc à la télé, on vous le rabâche, vous finissez par l'acheter ! » Sauf que là, chers lecteurs et amis, il s'agit de voter. Pas d'acheter. Mais hélas, nous l'avons vu depuis des années... Certains sont prêts à tout pour acheter quelques voix. J'en viens à penser que la France est mûre pour être gouvernée par l'extrême-droite... Même si rien que l'idée me fait frissonner.

     

    Ainsi, vous aurez compris pourquoi j'ai tellement la rage contre la télévision moderne. Et je persiste à dire que les gens ont finalement la télévision qu'ils méritent. Jean-Luc Mélenchon le disait lui même à l'époque de Loft Story (2001) : « Si les gens ne réagissent pas rapidement, ils vont encore plus en bouffer, de la télé comme ça... » Les Dieux savent qu'il est visionnaire, si vous voyez ce que je veux dire... Pour ma part, je continuerai à m'informer autrement, notamment par la radio non commerciale. Je remercie d'ailleurs Radio France d'avoir des fréquences quasiment partout dans notre pays, et de proposer des programmes intéressants assez régulièrement.

     

    Bonne soirée à vous tous, chers lecteurs, et éteignez définitivement votre télé ! Je compte sur vous.

     

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis !

     

    Si je prends le clavier nuitamment comme j'aime tant le faire, ce n'est pas seulement parce que je n'arrive pas à dormir... C'est surtout pour vous faire part de mon ressenti quant à une culture underground. Vous savez, vous qui me lisez avec fidélité, que je me reconnais Metalleux, et amateur de Psytrance à mes heures. Il est maintenant temps pour moi de vous parler d'un autre de mes centres d'intérêt, à savoir la culture « Traveller ». C'est le qualificatif que s'attribuent ces jeunes et moins jeunes vivant sur la route, en camion aménagé ou camping-car... Alors en route, allons voir ailleurs si l'herbe est plus verte !

     

    A propos des Travellers...

     

    Tout d'abord, il faut faire la mise au point qui s'impose. A part le nomadisme inhérent à leur mode de vie, les Travellers que l'on connaît en France et dans d'autres pays d'Europe n'ont rien à voir avec les gens du voyage. Ni le goût pour les grosses caravanes et fourgons flambant neufs, ni la capacité à arnaquer et à voler quiconque se présente devant eux, encore moins celle d'ouvrir le feu sur les forces de l'ordre. Non, les travellers sont plutôt cools, un mix étrange entre culture Hippie, culture Tekno underground, avec une bonne dose de Mad Max pour ce qui est de l'univers culturel et de la customisation des véhicules... et, éventuellement (mais pas toujours), le recours aux substances psychotropes.

     

    A propos des Travellers...

     

    Vous en avez peut être déjà croisé, au hasard de vos balades en voiture ou en moto, sans même le savoir. Ils vivent littéralement « dans leur camion », que ce soit un simple fourgon aménagé du genre Peugeot J9 ou Renault Master, ou un camping-car entre deux âges sur une base mécanique increvable... Pour certains, c'est un poids lourd avec une caisse convertie en logement, ou encore mieux, un authentique autocar de transport scolaire transformé en studio mobile ! Ils vivent en général de petits boulots, que ce soient les activités saisonnières comme la cueillette des fruits et légumes, la taille de la vigne et les vendanges, et les emplois disponibles en stations de ski. Mais pas tous : beaucoup ont des métiers à l'année. On compte ainsi dans leurs rangs pas mal de chauffeurs routiers, ambulanciers, caristes et magasiniers, cuisiniers, … Et, il faut le dire, une proportion non négligeable d'étudiants, tant les logements sont chers. Ils (et elles) arborent bien souvent un ou plusieurs piercings, des dreads dignes d'un rastaman, des tatouages, s'habillent soit de fripes Hippies, soit comme vous et moi... Et sont certainement bien plus propres que le premier « reliquat d'humanité » qui peste contre les étrangers à la sortie du Leclerc !

     

    C'est en fait, à l'instar du Metal, de la musique électronique, ou du Punk (avec lequel ils ont une parenté) ni plus ni moins qu'une culture sombre, un art de vivre, un mode de vie à part entière. Et je sais de quoi je parle : j'ai vécu plus ou moins comme eux quelques temps... avant de renoncer, bien malgré moi (à cause de ma maladie) à la vie de bohème. Le camping-car ci-dessous ? C'était le mien ^^

     

    A propos des Travellers...

     

    Même si ce mode de vie présente beaucoup d'avantages, notamment la mobilité évidente (pas besoin de déménagement onéreux : on range juste quelques affaires, on coupe le gaz du frigo, on démarre et en avant) et le simple fait de ne payer ni taxe d'habitation, ni taxe foncière, ni redevance télé... Il y a des inconvénients notables. En premier, je dirais le fait de vivre sans attaches. Cela peut être synonyme de liberté les premiers temps, mais gare aux formalités administratives ! Car, vous devez le savoir, chers lecteurs et amis : la « bonne société » n'apprécie pas plus que cela les nomades... Ensuite, je dirais l'espace disponible à l'intérieur du camion : cela peut très bien se passer si vous êtes seul, mais tourner vite au cauchemar avec une personne que vous ne supporterez plus au bout de trois jours ! Comme les camping-caristes qui ne sortent que l'été, il faut s'approvisionner régulièrement en eau, vider les eaux usées, et charger de temps à autre les batteries de la cellule. Et ce pour avoir toujours un frigo en état de marche ! Tant il est vrai qu'en plein hiver, il ne faut pas vous étonner de consommer une bouteille de gaz par semaine... rien que pour votre chauffage, du moins dans les régions où le climat est le plus continental.

     

    A propos des Travellers...

     

    Alors, vous vient peut être la question qui tue : « Mais d'où nous vient cette culture ? » Eh bien, tout a commencé en Angleterre, dans les années 80, avec le développement des rave parties. A l'époque, beaucoup de jeunes Anglais ont décidé de prendre la route, après s'être acheté un camion, et ce pour « fuir la société », ni plus ni moins. Il se trouve que la musique électronique était à l'époque en plein boom, et une concurrence sévère était de mise entre les partisans des boîtes de nuit conventionnelles et hors de prix, et les tenants d'une culture underground, plus libre, fondée sur la donation, la liberté ultime, et le respect de la Nature. C'est ainsi que plusieurs festivals ont eu lieu, notamment à Stonehenge, au pied des célèbres mégalithes... Festivals bien souvent réprimés brutalement par la police anglaise, avec force matraques et gaz lacrymogènes.

     

    De fait, la presse « grand public » s'y intéressa de très près, et l'opinion publique aidant, le gouvernement d'alors pondit une série de lois criminalisant, ni plus ni moins, les rave parties, et les travellers. Alors, ces derniers traversèrent la Manche, et essaimèrent un peu partout en Europe... C'est grâce à eux qu'aujourd'hui en France, et un peu partout sur le continent, nous avons encore des « teufs », ou « free-parties »... Fêtes organisées la plupart du temps par ce qu'on appelle un « sound system », littéralement des camions chargés de matériel sono (platines, amplis, enceintes, systèmes d'éclairage), qui arrive à créer une « zone d'autonomie temporaire » (le principe de Hakim Bey) où l'essentiel est de faire la fête... Sur fond de musique composée de toutes pièces.

     

    A propos des Travellers...

     

    Néanmoins, tous les Travellers ne participent pas aux free-parties, pour différentes raisons. Certains préfèrent les soirées « organisées » dans une salle, d'autres les festivals de Psytrance, de Rock... ou de Metal ! Oui, car il y a quelques metalleux parmi les Travellers.

     

    Après quelques années d'errance sur les routes de France ou d'ailleurs, que deviennent les travellers ? La plupart rentrent dans le rang, redeviennent sédentaires, et revendent leur camion. Quelques uns partent à l'étranger, d'autres investissent dans une yourte ou un chalet, d'autres encore se trouvent une maison et construisent une famille. Car, il faut bien le dire : une telle vie est usante. Pour les nerfs, pour l'entourage comme pour la santé. Et ce même en s'abstenant de toucher à la drogue ! Hélas, tant de jeunes sont morts sur le bord du chemin, pour une raison ou pour une autre... Alors, vient le temps de renoncer à la route... Mais la passion du voyage est toujours là. C'est ainsi que certains, désireux d'avoir une adresse mais de garder leur indépendance vis à vis du système... achètent une vieille grange, pour ranger leur camion l'hiver, et recevoir leur courrier dans une boîte aux lettres. La vie dont je rêve ! Pourrais-je le faire un jour ? Tiens, je demanderai à l'occasion à mon psychiatre.

     

    A propos des Travellers...

     

    En attendant, chers lecteurs et amis, je vous souhaite ce qu'il y a de meilleur pour tous vos projets. Et, si vous vous apprêtez à prendre la route... Je vous tire mon chapeau ! Vous allez mener une vie passionnante, pleine de délires, avec quelques galères... Mais vous vous construirez une sacrée personnalité. Bonne route ! Et à bientôt sur les routes de la liberté.

     

    - Troll

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, un texte volontairement « coup de gueule », qui va remettre en cause beaucoup de mes prises de positions politiques, ou au niveau des engagements que je soutenais jusqu'à maintenant. Je parle ici de l'écologie, de la décroissance, des alternatives à la société de consommation, et de la mode « bio ».

     

    Si je vous écris cette bafouille trollesque aux allures de règlement de compte personnel et généralisé, c'est, vous vous en doutez, car j'ai abandonné plus rapidement que prévu le projet de volontariat à la ferme bio... après m'être rendu compte que les fermiers qui m'accueillaient voulaient me faire travailler plus que 5 heures par jour, plus vite si c'était possible, et surtout, travailler le week-end, ce qui n'est pas du tout en accord avec les statuts prédéfinis du WWOOFING.

     

    Surtout, ils ne semblaient pas avoir réalisé les difficultés physiques qui m'empêchent de suivre leur rythme de malades, et les contraintes psychiques inhérentes à mon ancienne souffrance... Et pourtant, l'animatrice du FJT m'avait prévenu. Donc, retour à la case départ, c'est à dire au FJT de Guéret, qui m'accueille toujours en son sein. Et tant mieux, parce que sinon c'était retour chez mes parents... Or, je ne peux pas le permettre, pas à 29, bientôt 30 balais. Cela me ferait trop mal, et réduirait en cendres la motivation que j'avais réussi à accumuler pour mon projet de vie.

     

    Ah, ils ont beau jeu de faire venir à eux des jeunes en mal de nature et d'écologie pratique, dans le but de les faire travailler, sous couvert de "retour aux racines", de "mieux-vivre"... En fait, ce qui les arrange, c'est surtout une main d'oeuvre jeune, parfaitement valide, peu exigeante quant au logement, et, il faut le préciser... corvéable à merci et à toute heure du jour. Pour des clous, ça reste du bénévolat. Pour moi, ce n'est ni plus ni moins que de l'exploitation.

     

    Autrement, je me rends compte que l'écologie appliquée à la société Française est une belle arnaque politique, qui a réussi... dans le sens où il suffit de fréquenter les caciques du parti EELV pour s'apercevoir qu'ils ne défendent aucunement la nature. Mais, vous vous en doutez, seulement leurs petits intérêts de politocards. Témoins les deux cadres dirigeants qui ont démissionné du parti récemment. Vu leurs dégaines et le recours systématique à la tenue qui caractérise parfaitement le bobo parisien type, on comprend facilement qu'ils n'ont jamais travaillé la terre, mis les mains dans le cambouis, trait une chèvre, ou encore pataugé allègrement dans le bouzin. Alors, pourquoi un parti écologiste ? Pour transformer leurs délires naturo-écolo-bio-bobo en réussite électorale ? Imaginez que je fasse la même chose, et que je crée un parti « Camping-cars anciens, Metal extrême et Nouilles chinoises » ! Irréalisable, il n'y aurait dans ce parti que des Metalleux en treillis, rangers et tee-shirt crade, avec un bide à bière, roulant en antiquités sur roues... J'allais oublier de lancer une sévère hallebarde au maire de Grenoble, ma ville d'origine... Lequel, au nom de l'écologie politique, n'a rien trouvé de mieux que d'installer des colonnes à affichage électronique pour la publicité en remplacement des antiques et magnifiques colonnes Morris du centre ville, ou encore de racheter quelques maisons à l'abandon pour loger des Roms !

     

    Je pense exactement la même chose de la décroissance, ce splendide concept extrémiste (ni plus ni moins) qui consiste à crier sur tous les toits (avec des méthodes de recrutement et d'embrigadement digne de... qui vous savez) que nous devrions tous habiter les grottes de Lascaux ou de Saumur, nous habiller en haillons et peaux de bêtes, nous chauffer au feu de bois, nous éclairer à la bougie, nous torcher le « gro » au moyen de feuilles mortes... Sous prétexte que l'épuisement des ressources naturelles de la Terre est imminent, entre autres. Allez donc dire ça aux Chinois, aux Indiens, aux Brésiliens qui ne rêvent que d'accéder à notre mode de vie occidental ! Inutile de parler à ces braves gens (les « objecteurs de croissance », comme ils se nomment) de musique Metal, de téléphone portable, de voiture individuelle, ou de tant d'autres choses. Ce qui ne les empêche pas, malgré tout, de dépendre carrément du système qu'ils prétendent combattre... oui, car beaucoup touchent allègrement les aides sociales. Peut être pour garder « leur dignité humaine », qu'ils ont dû perdre intérieurement en caguant dans la sciure ou en abusant des crudités bio... Je vous rappelle à l'occasion que je déteste cordialement ces mêmes personnes, depuis les aventures qui me sont arrivées en Creuse, à l'automne 2009... Cf Chemin de Haine. Eh oui, parce que même s'ils consommaient des glaces « Ben & Jerry's » à l'huile de palme, ils ont littéralement foutu à la porte le chauffeur routier amateur de Metal et roulant en camping-car que j'étais à l'époque...

     

    Pour ce qui est des alternatives à la société de consommation, je n'en dirai pas grand chose... A part que je refuserai dès à présent de m'engager à nouveau dans cette voie. Et ce pour ne pas rencontrer des gens aussi obtus, imbus d'eux-mêmes, et fermés d'esprit rapport à tout ce qui ne leur revient pas. Je préfère encore, et les Dieux savent que j'ai raison, aller dans un bon vieux concert Metal, ou partager des expériences de route avec un couple de camping-caristes passionnés ou un traveller sympa au volant d'un rutilant J9.

     

    Enfin, je parlerai volontiers de la mode du bio... Vu mon expérience récente, je ne sais plus comment je peux me permettre de voir ça. Néanmoins, je reste indépendant d'idées et d'esprit, et comme vous le savez, chers lecteurs et amis, je n'ai pas mon clavier dans ma poche. Je dirais volontiers que c'est rien de moins qu'une connerie à roulettes. Dans le sens où beaucoup de gens qui ne mangent que du bio, de l'équitable ou du raisonné ont quand même une voiture, un téléphone portable, voire fument et boivent régulièrement de l'alcool. Tout ça sous couvert des arguments (à mon sens infondés) que l'on ne sait pas ce que l'on mange, ou que les pesticides donnent le cancer... Qui plus est, il faut avoir les moyens de manger 100% bio. Eh oui, car il est prouvé qu'à produit similaire, le bio coûte bien plus cher... Je vous parlais d'arnaque, je dirais même « arnaque légale ». Et même si je me retrouvais riche du jour au lendemain, je ne changerai plus mes habitudes alimentaires. Ni pour eux, ni pour personne. Après tout, libre à eux de ne manger que des pousses de soja, des chips de betteraves, des œufs produits à la ferme, des fruits et légumes de saison, le tout bio évidemment. Cela ne les empêchera pas de mourir bêtement d'un AVC ou d'une crise cardiaque dans quelques années, ce genre de problème de santé menace tout le monde, pas que les fumeurs ou les grands buveurs et mangeurs passionnés... Même moi.

     

    Je crois, et je l'ai toujours cru, que si la richesse me tombe dessus un jour... Je ne bouleverserai pas mon mode de vie pour autant. Non, je continuerai à mener une vie simple, sans télé bien sûr, sans lecteur DVD, sans bouquet de 220 chaînes à la con, sans crédits forcément... Avec comme base, une vieille maison de pays disposant d'une grange et d'un bout de terrain, un vieux camping-car ou fourgon aménagé comme instrument de mouvance, et bien sûr, vous me connaissez bien maintenant, mon ordinateur, ma chaîne Hifi et mes CD, mes bouquins... Le tout en invitant autant que possible ma famille et mes derniers amis à partager quelques jours trollesques avec moi.

     

    Voilà, je crois que je vous ai tout dit. Comme d'habitude, je vous invite à réagir par commentaires interposés ou formulaire de contact, et je peux comprendre parfaitement que ce revirement idéologique de ma part puisse vous chambouler ou vous intriguer...

     

    Néanmoins, je claque la porte de tout ce microcosme « alternatif » et « écolo-bobo » sans regret aucun. Il est temps pour moi d'aller de l'avant, d'écrire une nouvelle page de mon existence... et surtout, de quitter la Creuse, où visiblement, tout le monde me fait comprendre à mots couverts ou à grandes engueulades que je n'y ai pas ma place. Même en tant que citoyen Français jouissant de tous ses droits civiques.

     

    Bonne fin de semaine à toutes et à tous, chers lecteurs et amis. Puissent les Dieux veiller sur vous.

     

    - Troll

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  • Bonjour, chers lecteurs et amis.

     

    Si je prends mon clavier ce matin, assez tôt je l'avoue par rapport à mes habitudes, c'est pour vous faire part de mon sentiment actuel sur la société, sur mon avenir, sur mon projet. C'est pour vous dire, ni plus ni moins, que j'ai envie de partir, de « quitter ce système » de la meilleure façon possible... Comment ? J'y viens.

     

    Actuellement, et comme depuis plus d'un an et demi, je survis en foyer de jeunes travailleurs avec 800 € par mois, et une grosse partie du loyer payée par le contribuable (via les APL). J'attends, depuis avril 2012, que le Pôle Emploi, l'AFPA, et maintenant Cap Emploi me trouvent quelque chose, pour que je puisse tout simplement travailler à nouveau. Et, autant vous dire qu'à part l'ordinateur, les bouquins, la musique, je ne fais pas grand chose de mes journées... J'en ai marre, plus que marre même, et j'ai envie que ça change pour de bon.

     

    J'ai donc remis mes neurones en fonction, pour déterrer un vieux projet, à savoir partir faire du volontariat dans une ferme bio ou un écolieu, quelque part en France (en tout cas, en Limousin pour le moment)... en attendant de pouvoir aller en Bretagne ou Pays de la Loire évidemment. Convaincu de l'aberration de ce système, de cette société de consommation qui nous pousse à faire des crédits pour un écran plat, un monospace diesel, une maison hideuse pour « faire comme tout le monde », c'est à dire respecter la norme (toujours elle), je n'en peux plus. Et j'ai décidé de rompre, peu à peu, avec tout cela. Tout en continuant à toucher l'allocation à laquelle j'ai droit, tant qu'elle me sera accordée (j'espère, le plus longtemps possible, étant donné que les séquelles de la maladie semblent irréversibles...)

     

    J'en suis convaincu également, la société du pétrole bon marché n'a plus que quelques décennies d'espérance de vie devant elle... Et, dans une situation où le baril de pétrole coûtera 300 € sur les marchés financiers, croyez le bien, il faudra mieux être en pleine campagne qu'à la ville. Et ce pour tout, en premier lieu l'approvisionnement en nourriture et en eau. Car sans pétrole, plus de voitures évidemment, mais plus de camions également. Et plus de production de biens manufacturés, arrêt progressif de la production d'électricité (les régulateurs des centrales et barrages ne pouvant plus venir sur leur lieu de travail)... Alors, bienheureux seront les propriétaires d'éoliennes ou panneaux solaires, d'un simple vélo, d'un hectare de terre pour faire des plantations. En fait, depuis 2006 et mes rencontres avec des objecteurs de croissance, j'en suis convaincu, de toutes ces réalités que nous cachent les médias. Je ne trouvais juste pas le moyen ou le courage d'appliquer ça à mon existence. Quand bien même, cela ne m'a pas empêché de mener une courte carrière de conducteur routier ou d'avoir une voiture.

     

    Je me rends compte également, avec un peu de tristesse mais certes un grand soulagement, que je ne semble plus avoir « ma place » dans ce système... sinon en tant qu'aspirant cas social, ou un jour, marginal allant progressivement à la rue... Alors, que vais-je faire ? Eh bien, tout simplement, j'ai déjà contacté deux écolieux (une ferme bio et un genre de communauté) quelque part, ici en Limousin, j'attends leur réponse. Je compte bien m'y rendre pour quelques temps, peut être deux ou trois semaines, peut être un peu plus, ça dépendra de l'ambiance sur place. Ensuite, je ferai en sorte de m'y installer, soit dans une simple chambre, ou encore dans un logement léger, de type caravane, mobil-home, yourte, zome, maison en bois, chalet... Que sais-je, je suis ouvert à tout ! Tant que je consulte régulièrement un psychiatre et que je prends mes médicaments matin et soir, tout ira bien. Et surtout, tant que je m'interdis formellement toute substance illicite ! Quoique, je doute que l'on en trouve dans ce genre de lieux... Étant donné que beaucoup mettent déjà une restriction à l'excès d'alcool, ce qui n'est pas plus mal ... Vous en tirerez une conclusion par vous-même, chers lecteurs et amis.

     

    Donc oui, j'ai envie de changer de vie. Et je l'assume parfaitement. Cela fait trois ans que je n'ai pas regardé la télé, cela fait trois ans que j'écoute France Inter, cela fait des années que j'achète des journaux comme CQFD ou Alternative Libertaire ... Il est maintenant temps de mettre tout ça en pratique. Je suis convaincu que je vivrai mieux, psychiquement, physiquement comme financièrement, à la campagne, dans une ferme bio, à travailler 4 à 6 heures par jour de façon libre... Plutôt qu'en survivant en ville, sans rien faire de mes journées à part vous pondre des textes plus ébouriffants les uns que les autres (!), écouter de la musique, lire des livres, et rêver sans jamais concrétiser.

     

    Alors, en vivant comme ça, je serai certes un marginal, un baba un peu barré, toujours d'humeur trollesque ... Mais au moins, je serai heureux. Je quitterai un jour ce monde, mais libre. Et ça n'a pas de prix !

     

    Bon week-end à vous, chers lecteurs et amis, au plaisir de vous lire.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis !

     

    Ce soir, j'aimerai vous faire partager ma réflexion du moment. Ce texte est en fait destiné à plusieurs personnes, pour être tout à fait franc, plusieurs catégories de personnes, que j'ai pu connaître au hasard de mes pérégrinations en France, dans différents milieux politiques, culturels, ou relationnels. Voici la raison d'être de ce texte...

     

    Je n'ai jamais été un extrémiste. Ni à propos du Metal, ni en politique, encore moins en terme de mode de vie. Tout au plus dirais-je que j'ai été un jeune con, puis un idéaliste. Mais cette dernière phase est en train de s'estomper, et parfois, il faut bien tirer un trait sur ses engagements passés que l'on trouve ridicules ou infondés, pour avancer un peu. Et commencer par avoir la volonté de changer sa propre existence quotidienne ... puis le faire concrètement. Ce qui commence à être mon cas !

     

    Tout d'abord, j'aimerai envoyer une sévère hallebarde (je ne dis pas « quenelle », je ne suis pas « anti-système » !) aux extrémistes du végétarisme, ou à certains vegans, et par extension aux protecteurs des animaux qui se la jouent un peu trop « révolutionnaires »... mais qui sont en fait surtout dogmatiques. Je m'explique. Sur Facebook, cette magnifique invention du cerveau humain (ou pas), on peut trouver toute sorte de contenus, du plus utile au plus navrant. Et ce en fonction de ce qu'aiment, partagent, publient ou commentent vos amis.

     

    J'avais un contact végétarien, opposé à la corrida, c'est une chose. Mais il s'est révélé être plus qu'acharné dans son délire imprégné d'un fort antisionisme (ça devenait confus et troublant ...), et commençait même à insulter publiquement le pouvoir en place, nommément, prenant pour cible le Premier ministre et le Président de la République. Rien que ça ... Certes, j'admets que la corrida est une torture d'animaux innocents et sans défense, qui ne devrait pas avoir lieu dans notre pays, et que la surconsommation de viande de bœuf notamment est un danger pour la Nature. De même que les fameuses « fermes-usines », dont celle des Mille Vaches. Mais de là à insulter le pouvoir en place, sur Facebook (peut être la tranche d'Internet la plus surveillée par les autorités !), je me dis que ça en montre beaucoup sur une personnalité ...

     

    Que dire, s'il fallait en rajouter, de ce regrettable article du mouvement PETA, comparant les animaux d'élevage aux handicapés mentaux ! Ils peuvent bien s'excuser d'avoir commis « une maladresse », ils en restent un mouvement écouté par de nombreuses personnes, et une porte d'entrée dans le militantisme écologiste. Donc, ils n'ont aucune excuse ! Pareil pour les végétariens prosélytes, avec leurs méthodes de persuasion dignes de certaines sectes ... Jamais je ne soutiendrai des gens aussi bas de plafond, pour qui les mangeurs de viande que nous sommes en majorité, chers lecteurs et amis, ne sont rien de moins que, je cite, « des connards irresponsables mangeurs de cadavre » ...

     

    Pour parler en second lieu d'une autre catégorie de personnes, j'évoquerai bien les regrettables « idiots utiles » de l'écologie (profonde ou pas, cf. mon post sur la décroissance en 2011). Du genre de ceux qui vous bassinent avec le Nutella et ses semblables sans marque, au motif que l'on tuerait les orangs-outans pour produire toujours plus d'huile de palme ! Franchement, Ferrero produit cette pâte à tartiner depuis 1964. Et on ne se rend compte de ce qu'implique l'utilisation d'huile de palme seulement depuis deux ans ? Mais vous vous foutez de qui ? Avant d'emmerder le travailleur qui trouve du réconfort à manger un peu de Nutella sur du pain, accompagné d'un café ou d'un thé le matin, ou à tout autre moment de la journée, si vous pensiez à revendre votre voiture (voire vos deux voitures...), votre téléviseur écran plat, votre tablette tactile ... Lesquels ont demandé bien plus d'énergie fossile, de sacrifices humains et environnementaux, et de pollution émise, pour être produits à l'autre bout du monde, puis fonctionner correctement chez vous, qu'un malheureux pot de Nutella ?

     

    Bordel, laissez-nous décider de quelle façon on va mourir ! Ce genre de débats stériles me fait penser à celui sur le tabagisme. Je sais bien que le tabagisme passif existe, ça a toujours existé, et ça existera toujours. Et il y a chaque année des dizaines de milliers de victimes du tabac en France. Mais, un fumeur qui s'en grille une sur un banc, seul, loin de tout le monde, ne s'intoxique que lui et lui seul ! Tant qu'il ne jette pas son mégot en pleine nature mais dans la poubelle, il respecte l'environnement et l'humain. Manger du Nutella occasionnellement n'apporte pas de fâcheuses conséquences sur ses congénères humains ! La viande donne le cancer, le tabac aussi, l'alcool pareil, le Nutella et le Cola amènent le diabète et la prise de poids... Mais on oublie de dire que la pollution de l'air tue 10,000 personnes rien qu'en France, chaque année. On oublie de prendre ses seuls jambes pour aller chercher le pain ou un livre à la bibliothèque toute proche, alors on y va en voiture ! La vie tue, tenez-vous le pour dit !

     

    En dernier lieu, j'évoquerai celles et ceux que j'appellerai les « TINA ». Pour « There Is No Alternative », « il n'y a aucune alternative » en Français. Selon ces braves gens, il n'y a donc aucune alternative à la crise économique, aux médias grand public, à la culture de type « soupe pré-digérée » (pour ne pas dire autre chose), pareil en terme de pensée (dans le sens où ces gens pensent comme le troupeau, ce qui n'est évidemment pas le cas de votre serviteur trollesque), et surtout, aucune alternative à la société de la voiture reine. Eh bien, chers moutons bornés et ignorants ... C'est à croire que vous n'avez jamais entendu parler des monnaies alternatives en plein boom, des journaux comme CQFD, Alternative Libertaire, le Monde Diplomatique, Article 11, de beaucoup de journaux locaux rouges, noirs ou verts ... Ça me pousse à envisager que vous n'ayez jamais écouté autre chose que ce qui passe à la radio commerciale ou sur NRJ12, que vous n'ayez jamais débattu de sujets de société avec quelqu'un d'intéressant, et que vous n'ayez jamais été au travail ou faire les courses à vélo ou en tramway !

     

    Oui, il existe des alternatives à tout ce que la société de la norme vous propose de suivre en bêlant de concert et d'adopter sans discuter. Encore heureux ! Sinon, quelle serait la raison d'être de tant de sites Internet dédiés à d'autres façons de voir les choses, de tant de disquaires underground, de tant d’info-kiosques engagés, de tant de fêtes écologistes... Et de tant d'associations de promotion et de défense des cyclistes en milieu urbain, lesquels proposent bien souvent des ateliers de réparation, quand ce ne sont pas des vélos d'occase à moindre prix !

     

    Je rêve souvent d'un monde meilleur, plus humain, plus fraternel ... Mais évidemment, ce n'est pas avec des vegans dogmatiques, avec des extrémistes bornés ou avec des moutons « TINA » que nous y arriverons. Juste en passant par une phase de transition vers une société de modération collective et de liberté d'un choix de vie différent, par une vraie démarche d'éducation populaire et d'implication des citoyens, par la mise à sac des images préconçues de la norme et du pouvoir par la possession, par la négation de ceux qui propagent ces mêmes valeurs... à savoir les médias dominants, pourtant si écoutés et vénérés depuis longtemps. J'ai envie que ça change ! Et vous ? N'hésitez pas !

     

    A très bientôt, chers lecteurs.

     

    - Antonin "Troll".

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