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    Bonjour, chers lecteurs et amis !

     

    Je suis décidément plutôt productif ces jours ci, pensez donc, c'est le troisième texte que je vous concocte en l'espace d'une « journée » ! Cette fois, ce sera un texte plus ou moins « révolutionnaire », peut être un peu « libertaire », toujours est-il que je le vois ainsi, que cela pourra peut être devenir une réalité pour moi d'ici quelques années… et que je vous invite volontiers à faire de même, si vous le pouvez. Je parle ici de la meilleure façon de dire « NON » au Système, selon moi. Car, ni le travail, ni le système ne rendent « libre ».

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    Avertissement préliminaire : il va de soi que, dire NON au Système, cela n'a rien à voir avec le fait de distiller sa haine envers une certaine catégorie de personnes, je pense ici aux tristes sires « maîtres ou apprentis quenelleurs » qui passent leur temps à tenter de convaincre les naïfs d'entrer « en dissidence », de haïr les Juifs ou les homosexuels, de faire un geste controversé dans l'église d'Oradour-sur-Glane ou devant le mémorial de la Shoah à Berlin (authentique…) Non seulement ce genre de geste est condamnable en justice, mais de plus, il est réellement inutile et idiot. Ça ne changera rien, ça vous rendra juste cons.

     

    Je persiste à dire que la meilleure façon d'opposer une fin de non recevoir sans ambiguïté au système qui nous dirige depuis des décennies, c'est de mettre fin à sa dépendance personnelle envers lui. Et ça peut passer par différentes options. La meilleure, selon moi, est d'opter pour un habitat ancien, ou pourquoi pas léger et/ou mobile d'une part, et d'autre part, adopter un train de vie le plus simple possible (sans forcément vivre en autarcie), visant d'abord à réduire les déchets, la consommation de viande et de produits exotiques… Et aussi, la dépendance aux produits dont la fabrication nécessite beaucoup d'énergies fossiles. Sans oublier, la nécessaire dépendance aux médias grand public : à vous de voir, si vous souhaitez avoir la télé ou pas (j'imagine que non !)

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    En guise de commencement, si vous cherchez un ordinateur pas trop cher, pourquoi ne pas choisir un PC remis en fonction par une association d'insertion, quitte à passer en même temps du côté du Pingouin (Linux) ? Ainsi, vous supprimerez déjà la dépendance à Microsoft ! Si vous avez un téléphone portable (qui est, malgré les discours de certains pisse-froid de l'écologie radicale, bien utile parfois), ne prenez pas de smartphone, cela ne sert qu'à vous espionner pour mieux connaître vos goûts et vos habitudes de consommation. Prenez plutôt un bon vieux téléphone de chantier, voilà qui sera plus durable, surtout à la campagne (j'y viendrai).

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    Pour ce qui est des moyens de transport, il ne semble pas nécessaire ni judicieux d'investir 20,000 € dans une voiture flambant neuve, récente, donc à priori gavée d'électronique embarquée. Choisissez plutôt une voiture « increvable », une référence Allemande ou Japonaise des années 80/90, ou bien, si votre futur habitat se trouve au bout d'une piste de 3 kilomètres en pleine forêt, un bon vieux 4x4 genre Nissan Patrol ou Mitsu Pajero. Quitte à rouler à l'huile, pourquoi pas, vous ferez de belles économies l'été ! En tout cas, si vous connaissez un ami mécano, ou si vous avez des compétences en mécanique auto, vous pourrez l'entretenir à bon compte !

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    J'en viens maintenant à l'habitat en lui-même. Il est vrai que j'ai évoqué en début de post les habitats légers/mobiles/alternatifs. Le choix est plutôt « touffu » dans cette catégorie, entre la yourte, le zome, la roulotte habitable, le chalet en bois, le mobil-home… Le plus gros problème auquel faire face est, vous vous en doutez, le fait de l'installation même de votre nouvelle antre sur un terrain constructible dont vous avez fait l'acquisition. Il se trouve que la « norme » déteste les gens qui veulent se passer de ses règles et de sa morale, et le fond de pensée de beaucoup d'édiles campagnards est souvent basé sur ça (bah oui, si vous voulez habiter dans une yourte, c'est que vous n'avez pas beaucoup de moyens, que vous ne travaillez peut être pas, donc pour ce maire, vous êtes « un parasite ») Cf. l'affaire des Yourtes de Bussière-Boffy (leurs occupants ont fini, à force d'acharnement de la « justice », par les démonter et abandonner les lieux, quand bien même ils en étaient propriétaires). Après, il est bien sûr possible de ne pas arriver « comme un seigneur », et que ça se passe très bien avec le maire de la commune, qui pourra se montrer ravi d'avoir un, deux ou quatre habitants supplémentaires sur les terres communales !

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    Je vous conseille la simplicité, ni plus ni moins. Si vous cherchez une vieille baraque, pas de souci, selon les régions (je pense plutôt au centre France, au centre-ouest et à l'Auvergne en général, mais aussi aux Pyrénées et à une partie du Sud-ouest, le tout pour des raisons climatiques), c'est plutôt accessible, quand bien même avec de gros travaux à envisager. Courage, camarades ! Au boulot ! Au pire, vous pouvez toujours opter pour une vieille caravane ou un mobile-home, le temps d'avoir une chambre, une salle de bains et la cuisine prêtes à habiter ! C'est, il me semble, la solution posant le moins de problèmes légaux, en terme d'urbanisme. Tant il est vrai que, même si la loi semble avoir changé sur les yourtes, cela reste encore très flou, et bien souvent « au cas par cas »…

     

     

    Bon, maintenant que vous êtes installé(e)s dans votre chez vous, il faut penser au chauffage. Le meilleur plan, pour réduire votre dépendance à la société du pétrole, reste le bois, surtout si vos terres comptent quelques portions de forêt. Au pire, vous pourrez toujours demander un bon plan d'approvisionnement à votre voisin le plus proche ! L'insert classique chauffe plutôt bien (de toute façon, il vous faudra un chauffe-eau électrique pour la douche et la vaisselle). Il y a aussi la fameuse cuisinière à bois, ou encore la chaudière moderne fonctionnant aux granulés de bois, ou directement à la bûche coupée à la bonne taille. A vous de voir ce qui est le plus intéressant dans votre cas. En même temps, même l'hiver, vous n'êtes pas forcés de surchauffer, 20 degrés à l'intérieur suffisent ! Le solaire peut aussi être un bon plan, de même que la géothermie si vous habitez dans une région où il y a des sources chaudes.

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    Pour l'ameublement, je ne dirais qu'un mot : récupération ! A vous donc d'écumer les communautés Emmaüs ou Secours Pop' locales, pour vous meubler simplement. Vous pourrez y trouver des meubles intéressants (bon, peut être un peu vieux…) pour pas trop cher ! Profitez-en aussi pour la vaisselle, et peut être une machine à laver.

     

     

    Ça y est, tout est déballé, vous êtes bien chez vous… Maintenant, si par exemple vous ne travaillez plus, que faire pour vous occuper ? Tant il est vrai que c'est un peu bête de rester rivé au PC alors qu'il fait beau dehors ! Profitez-en pour découvrir les environs, éventuellement pour causer un peu à votre voisinage, repérez les commodités locales (commerce d'alimentation, tabac, pharmacie, médecin, poste ou boîte aux lettres…) Si vous avez du talent pour les services à la personne (ménage, garde d'enfants, bricolage, jardinage, assistance administrative ou informatique…), faites vous connaître, et vous pourrez avoir quelques heures de boulot par mois ! Vous pouvez aussi monter votre activité, en télétravail par exemple, ou bien une activité artisanale simple (travail du bois, du cuir, bijoux, …), ou encore même, si vous vous sentez le courage d'un José Bové, une activité agricole de petite taille ! Libre à vous en effet de devenir éleveur de biquettes (pour le lait, qui sera unanimement apprécié), apiculteur, petit maraîcher, cultivateur de plantes médicinales (ça a tendance à avoir le vent en poupe), éleveur de poules d'ornement... que sais-je ! Les possibilités sont infinies...Après, bien sûr, si vous avez délibérément fait le choix de ne plus bosser, ce paragraphe n'est pas pour vous !

     

     

    Les circonstances actuelles, dans notre pauvre pays de France comme ailleurs dans le monde, font que de plus en plus de gens, après une certaine période de réflexion… font comme vous, ou pensent à le faire. Et, il semble en tout cas que c'est une philosophie de vie, une sorte de projet qui semble plus viable (aux yeux des gens réalistes) que d'adhérer à la sacro-sainte formule ultra-consumériste du pavillon de style occitan, du monospace diesel, de la piscine et de l'écran plat immense, le tout à crédit, vous vous en doutez. Quand je me remets à penser au contraste inévitable entre tout ce que j'ai écrit et un mode de vie « à l'américaine », le malaise est forcément présent dans mon esprit. Et, vous savez quoi ? Ça ne m'empêchera pas, le jour venu, de réaliser enfin mon projet « Pass The Kingdom », car j'estime que, dans mon cas… c'est la seule issue valable, pour ne pas être condamné à moisir dans un HLM !

     

     

    Pour nos amis punks, anarchistes, hippies, il existe aussi une toute autre solution, à savoir le lieu de vie communautaire, bien souvent « autogéré » (à gestion horizontale, sans chef établi, mais avec quelques règles de base). Cela semble être pas mal si vous vous sentez en adéquation avec le mode de pensée du lieu en question et ses habitants, et ça peut vous permettre de « quitter » le système en opérant une transition maîtrisée, vers une vie ô combien plus simple, plus accomplie qu'une existence de consommateur forcené, une vie empreinte de musique, de camaraderie, de journées passées à créer ou rénover ce qui vous passe sous la main… Une vie à construire, un idéal à perpétuer, depuis la fin des années hippie ou la fin de la période punk. Après, il vous faudra sans doute adhérer à tout ou partie de la position politique/sociétale du lieu : vous vous en doutez, un émule de Dieudonné ou de Soral ne mettra pas longtemps avant d'être repéré (et viré) d'un tel lieu !

     

     

    La meilleure façon de dire NON au Système.

     

     

    [Aparté] Et, c'est hélas confirmé : les laquais de Soral et autres de la complosphère ou de la fachosphère semblent prendre leurs dispositions pour commencer à créer des lieux de vie, avec des préceptes ressemblant à ceux des hippies ou des objecteurs de croissance… mais pas du tout les mêmes idées politiques. Ils se feraient même une spécialité d'inviter qui veut découvrir leur mode de vie, et surtout de les « convertir » à leur discours. Méfiance donc…. [Fin aparté]

     

     

    Enfin, dans le cas où vous avez choisi ce genre de vie… J'ai envie de vous dire bravo, bon courage et continuez comme ça ! Vous avez compris comment réduire votre dépendance au Système, ou à vous passer tout simplement de lui. Vous avez quitté la ville et sa rumeur, sa crasse, sa pollution, et les autres nuisances… Vous venez d'accéder à quelque chose devenant de plus en plus dur à obtenir, et de plus en plus onéreux aussi : la définition ultime de la liberté. Les Dieux savent à quel point je vous admire, avec un peu d'envie, mais aussi avec la persuasion dans mon cœur que j'y arriverai un jour !

     

     

    A bientôt, au plaisir de vous lire ! Et vive la liberté !

     

    - Troll

     

     

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis !

     

    Et voilà, un nouveau texte du Troll. Il est vrai que, ces temps ci, je ne vous laisse pas beaucoup de répit pour lire et apprécier chaque bafouille ! Mais, comme j'ai du temps à tuer, je me défoule sur mon clavier, et j'y prends un certain plaisir. Ce soir, je ne souhaite pas râler (comme je l'ai fait dernièrement), mais je vais plutôt vous parler d'une culture assez récente. Une culture à laquelle j'adhère pour certains aspects, mais pas pour d'autres. Alors, il va être question de la culture Geek, ce qu'elle représente, ce qu'elle est… et ce qu'elle n'est pas. Car, comme toujours, les associations d'idées et les préjugés vont bon train dans l'esprit de tant de gens !

     

    Alors, qu'est-ce que la culture Geek ? Le geek est une personne passionnée par certains domaines bien précis, que ce soit l'informatique, les sciences, les nouvelles technologies, la culture de l'imaginaire, et éventuellement les jeux vidéo. D'après l'étymologie, on estime que ce mot provient du moyen-bas allemand « geck » (le fou), ou du néerlandais « ik ben gek » (je suis fou). Mais d'autres pistes suggèrent une origine française, une tradition du nord de la France, dans laquelle le mot « gicque » évoquait un « bouffon » portant un certain type de chapeau lors des fêtes du Carnaval. Quoi qu'il en soit, et malgré certaines personnes qui usent (volontairement ou non) de la confusion, il ne faut pas confondre Geeks, Gamers, Nerds, et No-life. Les quatre termes sont liés à l'informatique, à une certaine culture, mais ne signifient pas la même chose. Le Nerd est un passionné, de sciences et de technologies : il cherche en permanence à en apprendre le plus possible. Le Gamer passe le plus clair de son temps à jouer, bien souvent (mais pas que) à des jeux en réseau. Quant au No-life, certains psychiatres assimilent son comportement à un trouble psychologique… dans le sens où le No-life ne fait rien d'autre que rester devant son ordinateur, au détriment de sa vie sociale, mais aussi de son hygiène, de son alimentation, et de ses études.

     

    Ainsi, on retrouve les Geeks dans plusieurs domaines : imaginaire fantastique, web-séries, univers littéraire (notamment la SF et la Fantasy), les bandes dessinées, les jeux de rôle, les jeux de société, éventuellement les mangas, la japanimation et les arts martiaux japonais (bien que ces trois derniers domaines soient la spécialité des Otakus). On les retrouve bien évidemment dans la plupart des conventions ou salons spécialisés, mais aussi sur les lieux de reconstitution historique ou GN (Jeu de rôle grandeur nature), ainsi ils ont « leur univers culturel ». Et les produits liés, de près ou de loin, à la culture Geek, tiennent bien souvent une place de choix dans les commerces spécialisés (Fnac, autres librairies, magasins de jeux vidéos, commerce sur Internet…) Les geeks se retrouvent aussi dans les réunions liées aux logiciels libres, notamment GNU/Linux, car beaucoup en sont des utilisateurs débutants, avertis ou expérimentés.

     

     

    Geek... Et alors ? De la pertinence de cette culture.

     

    Pour ma part, je me définis volontiers Geek depuis trois ans environ, c'est à dire depuis le temps que ma situation ne me permet plus de travailler. Cette culture est, disons, ma principale occupation, dans le sens où je passe littéralement mon temps disponible entre mon PC, ma musique et mes romans Fantasy et SF. Et, finalement, j'en suis plutôt fier, ça me va bien après tout. Certes, il m'arrive de passer parfois pour l'idiot du village, ou pour un fou furieux (quand les visiteurs de mon antre voient ma collection de romans Fantasy et SF)… Mais, dans le même temps, à chaque fois que l'on a un souci informatique, ou une question en rapport avec l'informatique, qui vient-on voir en premier ? Le Troll, eh oui, je dispense souvent mes quelques conseils en informatique aux gens qui en ont besoin.

     

    Geek... Et alors ? De la pertinence de cette culture.

     

    Vous vous en doutez, chers lecteurs et amis, je ne peux pas être considéré comme « Nolife ». Pour la simple et bonne raison que j'entretiens tout de même un semblant de vie sociale, et de vie hors de mon ordinateur ! Et je me sens bien ainsi. Il y a fort à parier que, une fois bien installé en Bretagne, je continuerai ainsi, peut être aurais-je plus de clients potentiels pour mon activité d'assistant informatique et internet ! En tout cas, je fais le ménage chez moi régulièrement, je me lave (c'est un minimum ^^ ) et je fais mes démarches en temps et en heure ! Qui plus est, je ne joue quasiment jamais à des jeux vidéo.

     

    J'adhère en partie à la culture Geek, je dis bien « en partie » seulement, car je n'ai hélas pas les moyens de m'acheter des livres, des gadgets ou du matériel informatique hors de prix : disons que je fais avec ce que j'ai, et ça va très bien. Cela dit, si j'avais un budget de fou chaque mois pour ma passion, est-ce que je carboniserai ma carte bleue à chaque passage dans une librairie ou un magasin d'informatique ? Rien n'est moins sûr ! En tout cas, dans le cas (peu probable) où je gagne au jeu, je ferai en sorte de changer mes deux ordinateurs par du matériel récent, et d'acheter quelques livres en plus, puis d'aller faire un tour dans une convention, pour voir à quoi ressemble réellement l'antre de la culture Geek !

     

    Pour ce qui est de mon surnom, « Troll », je pense que ça va assez bien avec ce microcosme culturel, dans le sens ou le Troll est une créature mythologique que l'on retrouve dans plusieurs sagas et « one-shot » de Fantasy, ainsi que dans plusieurs jeux vidéo de stratégie (notamment Warcraft III et WoW, mais pas que), et, d'une manière générale, dans les bases même de cette culture. Cependant, et j'ai dû insister sur ces deux points à plusieurs reprises : je ne suis pas réellement un Troll (même si je réponds « Comme un troll » à la question « Comment vas tu ? »), et je n'ai jamais « trollé » sur un Forum ou autres. Disons que, pour ce dernier aspect, j'ai tellement mieux à faire que de semer le bazar sur un forum, peu importe le thème abordé ! Alors, quand je prends un pseudo qui contient le mot « Troll », je le précise bien, et je n'ai jamais eu de souci. Pourvu que ça dure !

     

    Geek... Et alors ? De la pertinence de cette culture.

     

    La culture Geek n'est pas une culture marginale. Certes, elle a pu l'être, dans la considération globale que lui offraient les mentalités dans les années 70 ou 80, aux balbutiements de l'informatique. Mais aujourd'hui, elle est disons, « rentrée dans les mœurs ». Et après tout, c'est aussi une affaire d'argent, pour les éditeurs (de livres, de figurines, de jeux vidéo, de jeux de rôles ou de stratégie) voulant se lancer pour toucher les Geeks !

     

    Si ça se trouve, chers lecteurs et amis, vous êtes un peu Geek sans le savoir ! Et, honnêtement, je vous conseille de faire comme moi : laissez dire les malfaisants, pensez à vos vrais amis et à votre famille, et restez tels que vous êtes !

     

    Au plaisir de vous lire ! Bon week-end à vous tous.

     

    - Troll

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, j'aimerai tout particulièrement m'adresser à une catégorie bien distincte de mes amis, à savoir celles et ceux qui ont choisi d'adhérer à l'univers Gothique. Il s'agit d'une culture sombre, comme beaucoup, inspirée du mouvement Punk, prenant corps sur toute une philosophie de vie, et une mode vestimentaire à part. NI celle des metalleux, ni celle des punks, une sorte d'hybride sombre et urbain… Alors, évidemment, il existe plusieurs « sous-genres » de Gothiques, ça va du Goth Kawaï plutôt intéressé par l'univers Manga, au Goth « cyber », en passant par d'autres façons de s'habiller ou de voir le monde. Je ne dirais en aucun cas que les Gothiques sont dépressifs ou suicidaires, ce ne sont que des poncifs éculés distribués par les médias. Pour pouvoir les fréquenter, il faut les comprendre un minimum.

     

     

    A mes amis Gothiques...

     

    Surtout parce que, c'est une sorte de « renoncement » à certaines valeurs du monde établi, de l'establishment, de la mode et de la culture « grand public ». Il est vrai que je n'ai pas connu beaucoup de Goths (filles ou mecs) passant leur temps devant la télévision, à regarder des programmes qui présentent tout ce qu'ils détestent. Je pourrai parler de ce point précis à loisir, mais vous avez sans doute vu mes derniers textes où je ne me gêne pas. Alors, concentrons-nous sur les Gothiques et leur culture. Bien souvent, ils peuvent être romantiques (c'est d'ailleurs une valeur prenant beaucoup de place dans la culture), désabusés quant à l'état du Monde actuel (comme on les comprend), très cultivés (beaucoup adorent lire les classiques relatifs à leur façon de penser), et créateurs d'art, aimant la nouveauté. Et c'est pour cela notamment que j'aime bien discuter avec eux.

     

    D'où nous vient ce microcosme ? Les spécialistes s'accordent à dire que le mouvement Goth est né à la fin des années 70, en Angleterre. L'événement déclencheur a été, pour certains artistes, d'envisager de créer une musique plus sombre que le hard rock d'alors, et différente du punk qui avait alors un grand succès. Les couleurs dominantes du mouvement sont bien sûr le noir, couleur évoquant une certaine mélancolie, une forme de liberté personnelle, ainsi un des symboles Goth les plus reconnus est le corbeau. On retrouve aussi des symboles du Moyen Âge, de l'époque victorienne ou de l'imaginaire fantastique. D'une manière générale, les Goths ont un imaginaire plus développé que le commun des mortels, ce qui décuple leurs capacités de création personnelle (écriture, musique, photo, création artisanale…)

     

     

    A mes amis Gothiques...

     

    En ce qui concerne les goûts littéraires, les auteurs les plus appréciés sont bien souvent les plus sombres et/ou les plus controversés pour leurs écrits. Ainsi, on retrouve parmi les références : Antonin Artaud, Guy de Maupassant, Edgar Allan Poe, le Marquis de Sade, ou H. P. Lovecraft. Pour la musique, elle a beaucoup évolué en l'espace de trois décennies : si au départ, c'était plutôt du rock sombre, actuellement, la musique Goth compte de plus en plus de groupes faisant une musique qui se rapproche des scènes Électronique ou Industrielle… Ainsi, beaucoup de Goths actuels (mais pas tous) écoutent volontiers de l'EBM, ou de la musique plus Industrielle.

     

    Attention, ne croyez pas ce que les médias vous rabâchent, chers amis lecteurs : les Gothiques ne sont pas Satanistes. Une poignée de Goths l'est peut être, mais pas le mouvement en général. Disons que les Goths en général ont une certaine défiance envers les religions monothéistes, ce qui inclut le Satanisme, car pour croire en Satan, il faut croire en Dieu, ce n'est qu'une inversion des symboles et des préceptes. En tout cas, sachez qu'une bande de petits cons qui profane un cimetière n'a rien de l'attitude « normale » de la plupart des Goths. Certes, beaucoup d'entre eux aiment se balader dans un cimetière, rien que pour la solitude, et la beauté de certains monuments funéraires… Mais seule une minorité a des mauvaises intentions.

     

     

    A mes amis Gothiques...

     

    Pourquoi est-ce que j'apprécie tant que cela les Goths, même si, pas grand-chose dans mes références culturelles du moment s'en rapproche ? Eh bien, pour leur liberté personnelle, pour leur goûts en matière d'habillement, pour certains points de leur vision de la vie, et aussi : pour avoir été Metalleux pendant des années, et avoir compté des Goths parmi mes amis. Certes, à Guéret, ce n'est pas le style que l'on rencontre tous les jours dans la rue, vous vous en doutez, il y en a bien plus dans les grandes villes, Lyon et Paris en tête. Je les apprécie enfin, parce qu'ils ont pour beaucoup une grande capacité d'acceptation de l'autre tel qu'il est, témoin Stellaluna, une de mes meilleures amies.

     

    Je les apprécie car, un peu comme eux, je me sens plus ou moins « outsider » dans cette société, et d'une certaine façon, même si je ne m'habille pas comme eux faute de vêtements à ma taille, j'ai adopté un ou deux aspects de leur culture. Je pourrai même avoir une copine Goth, ce serait pas mal ! Quand bien même, il faudrait que j'en trouve une qui supporte mon tempérament de Troll mal léché ^^

     

    Et surtout, j'ai besoin de le dire : je les respecte, mes amis Gothiques. Je les respecte, parce que chaque jour, ils doivent affronter le regard des autres, les moqueries, les quolibets, la réglementation de la norme, qui les poussent parfois à abandonner le look auquel ils tenaient tant. Je les respecte, car pour la majorité, ce sont des gens d'une grande culture personnelle, d'une curiosité toute naturelle, et capables d'entrer en introspection profonde, pour réfléchir sur ce qu'ils sont, ce qu'ils peuvent faire, leur avenir et celui du monde entier.

     

     

     

     

    Alors, quand je vois un Goth passer, je tente un petit signe sympa, peut être une amorce de discussion, histoire de lui dire « Je pense un peu comme toi, je me sens marginal comme toi, je te respecte ». Ni plus, ni moins !

     

    Pour mes amis Gothiques : continuez tels que vous êtes, ne vous laissez pas bouffer par la norme, gardez votre jardin secret… Et, si un jour vous croisez un Troll portant un béret, un Harrington et des rangers, n'hésitez pas à venir lui parler !

     

    A très bientôt, bonne soirée à vous tous… que vous soyez Gothique ou pas !

     

    - Antonin "Troll".

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    Chers lecteurs et amis,

     

    Ce soir, j'ai envie de pousser le champ de la rage trollesque plus loin, si c'est possible, que de gueuler aveuglément sur la populace Guérétoise de base délibérément contaminée par les idéologies de la télé-réalité, du pinard trop rance, de la consanguinité et du crédit roi. J'ai bien envie de pousser une superbe colère sur celles et ceux qui se foutent ouvertement de nous, les marginaux que nous sommes. Mais aussi, sur celles et ceux qui profitent bien de notre sympathie, quand l'envie leur prend, sans retour évidemment. Et ce, que nous soyons Metalleux, Goths, Babas, Rastas, Médiévalistes, Artistes en tous genres, Fans de BD et/ou de culture Geek. J'ai envie de dire : ni ce monde, ni les disciples du temple de la normopathie, ne nous feront renoncer à ce que nous sommes, ou à ce que nous voulons être.

     

    Depuis des mois, je me sens en pleine période de recherche personnelle (culturelle comme spirituelle), car, disons le tout net, c'est le bordel dans mon esprit. Cependant, je n'ai fait que revendre la quasi-totalité de mes CD de Metal, peut être par envie de changement. Il m'arrive encore d'en écouter un morceau, quand je me sens partir loin de cette réalité qui pue. Le reste du temps, je me mets de la musique Électronique en perfusion auditive (et les Dieux savent combien Internet regorge de trucs à découvrir) ou des musiques du monde. Et, vous savez quoi ? C'est très bien, ça me va comme ça, je suis heureux dans ma solitude… Solitude régulièrement mise en pause par l'appel ou le message d'un ami de confiance. Quand bien même je suis en train de passer doucement des Paganismes européens à une tentative d'adhésion à la sagesse Amérindienne, je garde toujours certains réflexes, certaines idées sur la spiritualité. Et surtout sur le fait qu'elle ne doit en aucun cas être mélangée à quelconque politique. De gauche, de droite, des extrêmes comme de Montluçon-Chantiers.

     

     

    Oui, car comme vous le savez peut être, les tristes chemises brunes ont peu à peu investi la tentative de retour sur le devant de la scène des croyances Païennes. Cela me désole au plus haut point, pour la raison suivante : comment, vu la situation, présenter une once de crédibilité à ceux qui s'interrogent sur la question du Paganisme ? En tout cas, je n'y crois plus. Et, par la même, j'avoue être assez dégoûté, non pas du Paganisme en général, mais bel et bien de certaines personnes qu'on retrouve dans ce milieu. Vous vous en doutez, chers lecteurs et amis : dans toute chose qui devient soudainement « à la mode », se retrouvent les enfoirés de profiteurs qui vous prennent pour un taxi ou un distributeur de cigarettes, les inénarrables apprentis nationalistes ou quenello-nationalistes, et une bonne fraction de futurs gourous en puissance. J'ai honte de ce que j'ai pu parfois voir dans ce milieu, et c'est pour cela que maintenant, je ne me définirai plus « païen ». En tout cas, pas au sens où ils l'entendent. Je ne veux pas avoir à choisir entre des Wiccans new-age, carrément bobos ou des Asatrùars au crâne chauve, carrément fachos. Aux uns comme aux autres, je vous désapprouve, et je vous déteste, pour l'image bipolaire lamentable que vous renvoyez d'un si bel ensemble de croyances. Et de fait, je me dirige vers la voie de la Sagesse Amérindienne.

     

    La partie sur la Culture arrivera d'ici quelques lignes, avant toute chose je voudrais pousser une gueulante personnelle sur les inévitables profiteurs, qui ne sont motivés que par le fait de soit se faire prêter de l'argent, soit se faire emmener quelque part (et retour évidemment), soit taxer un téléphone, ou un ordinateur pour accéder à on ne sait quoi… J'ai la rage contre vous. Vous êtes la plaie humaine, je n'ai pas honte de le dire, de cette région Limousin à l'état de mort cérébrale. Votre cerveau, qui ne dégage comme trace d'activité que l'encéphalogramme de la grenouille, ne vous rend même pas honteux d'abuser sans limite de la générosité de l'autre ! Tout ça pour quoi ? Pour aller vadrouiller connement en ville à l'heure où il serait temps de se coucher ? Pour faire faire 80 kilomètres à un de vos braves « serviteurs » (dont vous ne cessez de cirer les pompes d'ailleurs, tout en lui demandant la pitié) ? Mais au fait, vous êtes pour la plupart majeurs. Alors bougez vous le trèfle, passez donc votre permis de conduire, et trouvez-vous une petite voiture. Vous verrez, on se sent plus libre. Ou sinon, faites du stop, si vous avez trouvé le moyen de ne pas rater bêtement votre bus (le dernier de la journée…) J'en ai ras le bol, de me faire HARCELER, que ce soit dans la résidence où je vis, ou encore en ville. Bah oui, je suis un étranger, j'ai une Ford Fusion, je touche 800 € par mois parce qu'on m'interdit de travailler, alors c'est évident, je suis un putain de bourgeois qui a de l'argent à jeter par les fenêtres. Vous me faites HONTE, vous me débectez avec vos pleurnicheries sans fondement, pour tout dire, vous me faites chier. Et qui s'étonnera encore, après tout ça, que je ne participe presque plus à rien ici bas ? En tout cas, quitte à pousser une vraie bonne gueulante IRL un de ces jours… Autant le faire bien, en préparant le terrain.

     

     

    J'en viens donc au passage promis, que vous devez languir, la Culture. C'est bien simple, et, les mois passant, ça n'a pas changé d'un iota dans mon esprit. Je me sens toujours autant hors de ce monde, hors de cette société du « buzz » et de l' « access prime time ». Il est vrai que, sans avoir en ma possession un poste de télévision, je n'en vois pas grand-chose. Mais ce que je vois dans ma timeline Facebook me conforte dans la pensée que tout ça n'est pas pour moi (et peut être pensez-vous ainsi, chers amis lecteurs). De toute façon, comment avoir encore une once de foi en l'humain, en l'humanité je dirais, en constatant la terrible débilité de tant de « moutons », notamment en ce qui concerne les irrécupérables programmes de la TNT ? Sérieusement, le gouvernement vous verse une prime pour continuer à regarder ces conneries ? Vous n'avez donc aucune honte, ni aucune nausée (ce que j'éprouve devant certains programmes) à vous vautrer de façon lamentable dans un canapé à crédit, une boisson dégueulasse au sang de taureau posée négligemment sur la table, les yeux exorbités et virant au rouge, à force de voir tant d'immondices télévisés ?

     

    Quant à moi, je vous rassure… Même lors de ma future installation dans un logement plus grand, je ne prendrai pas la télé. Jamais. Je tiens à ma tranquillité, et je préfère nettement, lors d'un long moment d'inactivité, naviguer entre le PC et un bon bouquin. Il est clair que le nombre de romans poche dans ma Trollothèque (environ 50) pousse souvent l'intrus arrivant dans mon antre à adopter un ricanement imbécile, comme pour dire « Mais à quoi ça te sert ? » Bande de moutons saturés de consumérisme. Bande de tristes sires de la nullité mondialisée. Ça me sert avant toute chose à me cultiver personnellement, c'est sans doute pour cela que mon imaginaire est ô combien plus développé que le vôtre. Ça me sert aussi à penser à autre chose, surtout quand j'ai eu le malheur de laisser de la musique de… piètre qualité, pénétrer dans mes tympans, au hasard d'une soirée où la normopathie est de rigueur. Ne vous étonnez donc pas de ne plus me voir dès que votre « musique » devient la seule chose que vous acceptez de diffuser. Je dirais même que, malgré vous (ou pas), vous faites rien de moins que le prosélytisme culturel de ces daubes. « Écoute la même *** que moi, tu auras des amis », voilà votre seul fond de pensée. Et ça me désole. Je ne vous ai jamais imposé le Metal, ni la Trance (vocale ou psychédélique), ni le Punk Rock US, ni les musiques du monde que j'adore. Et vous, bien perchés sur vos icônes de la tendance actuelle, qui seront irrémédiablement ringardisées dans cinq ans, vous ne vous gênez pas pour conchier MA culture. Alors, eh bien, je n'ai pas besoin de vos avis.

     

    Enfin, la liberté. J'en parle souvent sur mon blog, c'est quelque chose d'essentiel pour moi. Liberté de pensée, de choix politiques, culturels, spirituels… Et, bien sûr, liberté de choisir mes amis, et d'envoyer les autres « caguer à la vigne ». Tant il est vrai que, si je fais totale confiance à mes quelques amis authentiques (le Jay, Marjo la Korrigane, Orèl et son compagnon, Jocelyn, Saurus, Salad', Hepha, Myriam, Olivier…), eh bien, je ne me gêne pas pour me méfier confortablement de tous les autres. Sachez-le : la maladie que j'ai vécu m'a profondément changé. J'ai perdu ce côté écorché vif que j'avais jusqu'à juin 2010, mais j'ai semble-t-il gagné une qualité qui a son importance. A savoir être extrêmement méfiant vis-à-vis des témoignages de sympathie ou d'amitié venant de personnes que je ne connais que de vue. Pourquoi cela, me direz-vous ? Une simple histoire de sélection, quand je ne le sens pas, ce n'est pas la peine d'aller plus loin. Et aussi, pour éviter de tomber encore sur un profiteur, ou pire, sur un vampire psychique qui me raconte ses malheurs et sa vie de famille (dont je n'ai absolument rien à treuf'). Et, croyez-moi, ce genre de situation m'est arrivé plus d'une fois… Liberté également de faire ce que je veux de mes journées, dans le sens où je ne travaille plus depuis mars 2012. Quand bien même la semaine semble un peu longue, je fais en sorte de m'occuper le plus posément possible. En lisant, en allant sur Internet, en vous écrivant une bafouille suintant la colère comme actuellement, en faisant des rêves et des projets pour l'avenir… Il m'arrive aussi parfois d'aller faire une balade en forêt, surtout quand j'ai réellement besoin de changer d'air. Et je dois dire que la forêt me fait un bien fou.

     

    Liberté, également, et je ne le dirai jamais assez, d'avoir opté pour les logiciels libres en octobre dernier. Cela fait de moi un outsider absolu. Mais bon, de l'autre côté, je ne me voyais pas hypothéquer ma brave voiture pour me payer une licence de Windows 7, c'était tout à fait hors de propos. En tout cas, et je m'en rends compte chaque jour qui passe : avoir Linux sur mes deux PC me rend non seulement plus libre, mais plus indépendant, pour obtenir des conseils ou des infos. Il est vrai que la communauté des fans de Linux est disponible toute la journée, et que l'aide en ligne répond à toutes les questions ou presque. Pour parler franchement, je dirais avec raison que les gens d'ici ont peur de la nouveauté et de la différence. Je l'ai bien vu, en parlant de ce sujet avec différentes personnes : tout le monde reste crispé sur Windows, quitte à se faire espionner (j'en ai déjà parlé), quitte à choper toutes sortes de malwares tournant sur le Net (ils ont beau jeu de cliquer à tort et à travers), quitte à banquer 90 € pour une suite bureautique, alors que LibreOffice ou OpenOffice sont gratuits et libres, et sont très bien conçus. Libre à vous tous de me suivre, ou de jouer les moutons TINA « There Is No Alternative ».

     

     

    Enfin, et ce sera le point final de tout ça, liberté de choix politique. Je me sens tellement dégoûté, honteux, écœuré d'avoir voté PS en 2012, que je ne peux même plus me définir « de gauche ». Ce n'est pas ça, la gauche. Bon, encore moins de droite, faut pas déconner… L'extrême-gauche est réduite à sa plus simple expression depuis des années, le centre s'allie avec les « Républicains », et le FN monte chaque mois un peu plus. Eh bien, je n'ai pas à m'excuser de rester quelques temps « apolitique idéaliste ». Apolitique, dans le sens où je ne fais plus vraiment confiance à personne, malgré quelques idées qui me plaisent chez l'un ou chez l'autre. Idéaliste, car je pense que le mouvement actuel « Nuit Debout » peut se transformer en une dynamique entraînant de plus en plus de gens dans sa suite. Et pourquoi pas… Après, je ne rêve pas forcément non plus à une révolution, à un grand coup de balai dans la politique actuelle, mais enfin, sait-on jamais. Toujours est-il qu'il faut que cela change en profondeur. Notamment pour remettre en cause la mainmise du patronat, des grandes fortunes et de l'oligarchie sur le peuple dont nous faisons partie. Pour que nous, le peuple, disposions enfin du pouvoir pour mener nos vies sans recevoir d'ordres ou de leçons de morale de quiconque. Ras le bol de leurs discours de parvenus pétant dans le cuir. Ils ignorent tout de notre réalité, de notre souffrance au travail comme à la chôme. Ils dînent dans les grands salons dorés, et décident de la pauvreté en petit comité. Ils usent du clientélisme dans leurs circonscriptions respectives, le tout pour arroser grassement leurs amis de la construction, du grand commerce, de l'industrie ou de la finance. Or, nous pouvons mener nos vies sans eux. Je pense que la solution est en nous, qu'on le veuille ou non. Et ce pour tous les aspects de la liberté. Après ça, le reste du troupeau, débarrassé des moutons noirs que nous sommes, a évidemment le droit d'aller bêler de concert avec les roses, les bleus ou les marrons. Ils ne veulent (inconsciemment) que la perpétuation de leur système politique. Eh oui, pour eux, « il n'y a pas d'alternative »…

     

    Merci de m'avoir lu. Ceci était la réflexion de toute une journée, de la part d'un esprit trollesque qui se sent bien seul ici… mais tellement proche dans le cœur, de celles et ceux qui pensent comme lui.

     

    Mort aux cons. Vive la liberté, la vraie.

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonjour, chers lecteurs et amis.

     

    Aujourd'hui encore, vous aurez droit à une formidable saillie trollesque venant de mon clavier, et, encore une fois, il s'agit d'un texte à visée plus ou moins politique et/ou sociétale. Je pense que vous allez vite comprendre mon point de vue, et que vous prendrez pourquoi pas quelques minutes pour donner votre avis. Après tout, ce blog vit aussi de par vos lectures, vos commentaires, vos questions ! Alors en avant.

     

    Je ne sais pas si vous l'avez appris comme moi (sur Internet), mais il se trouve que nos politiciens actuels, dans un sursaut de mobilisation (ou pas), ont trouvé une nouvelle parade pour mettre le peuple au pas, je n'ai pas d'autre mot, et surtout pour pouvoir perpétuer leur alternance de RIEN. Alternance entre les trois plus grands partis politiques Français, à savoir les Républicains, le PS et le FN (qui tient à sa troisième place). Pour tout vous dire, il est question de redéfinir le temps de parole de chaque parti dans les médias, durant la prochaine campagne présidentielle (2017, donc), à l'avantage exclusif des partis ayant déjà la plus grande place dans les médias, et en oubliant les autres. Problème : c'est absolument antidémocratique. Eh oui, car si le PS, le FN et les Républicains dominent la parole politique dans les médias, il est clair que cette loi (qui a déjà été adoptée) va aggraver la situation. Dans le sens où les plus petits partis (tels Debout la France, le Front de Gauche, LO, la LCR et quelques autres) seront purement éclipsés du débat. Tout cela n'est pas moins qu'un cercle vicieux et pervers.

     

    Pour expliquer plus clairement : les plus petits mouvements n'auront pas le droit à un temps de parole égal à celui des partis dominants, vu que leurs idées sont inconnues du grand public, et que pour faire connaître ces idées, il faudrait les inviter sur les plateaux de télévision… ce qui ne sera pas le cas, parce que leurs idées sont inconnues. Ça y est, vous y êtes ? Je ne crois pas qu'il puisse exister un tel exemple de verrouillage du débat politique, en remontant dans notre histoire, depuis la Révolution. Révolution qui, bien sûr, n'a jamais éliminé la misère ni l'exploitation (référence à Renaud, chanson « Hexagone »). Pour sûr, la classe politique actuellement aux manettes n'est pas la seule responsable. Il y a bien sûr les chiens de garde et les censeurs présents dans les télévisions, les radios, la presse écrite. Et, croyez moi, leurs intérêts financiers, de pouvoir et de ronds de cuir, ne permettront jamais qu'un mouvement politique catalogué comme « marginal » n'arrive au pouvoir un jour. Bah non, car des deux côtés de l'échiquier politique, les idées réellement novatrices, révolutionnaires, « rentre-dedans » et proposant un bon coup de balai dans l'appareil politique font peur à la bourgeoisie et aux amis de l'oligarchie représentant, après tout, 80 % des médias nationaux.

     

    Maintenant, vous devrez vous faire à l'idée, chers lecteurs et amis, que c'est dans les grands salons dorés que l'on décide non seulement de la misère qui peut vous frapper… mais aussi, et surtout, de la soumission du peuple par les élites politiciennes. Deux faits deviennent évidents ces temps ci. Tout d'abord, la prochaine élection présidentielle ne remettra pas en question l'alternance entre deux bords, dont l'inutilité une fois aux commandes est prouvée depuis 40 ans. D'autre part, toutes les tentatives de débat public concernant des idées alternatives, novatrices, allant dans le bon sens pour le redressement de la France, écologistes, eh bien, ces tentatives de débat seront au mieux décrédibilisées par l'appareil politique en place, et au pire, réprimées avec force par l’État, lequel prendra peur d'une certaine forme de mobilisation populaire. Tiens, une info comme une autre : savez-vous que les pompiers ont reçu l'ordre formel « d'en haut » de ne pas soigner les blessés lors d'une manifestation ? Comme c'est bizarre… Finalement, le PS fait encore plus de conneries que l'UMP, le peuple est tellement anesthésié par la culture « grand public » que personne ne s'en indigne, les médias ne cessent de nous ressortir la même soupe, et quelques uns agitent le chiffon rouge du FN, pour nous rappeler qu'il faut voter « utile », et dans le pire des cas, faire un « front républicain ». Sauf que… eh bien, sauf que ça ne servira à rien en 2017. Pourquoi ?

     

    Parce que la manipulation médiatique en faveur du FN est telle que son aura augmente, que de plus en plus de gens (pas forcément pourvus de réflexion ni d'esprit critique) se décident à « penser comme Marine », que la haine de l'autre augmente sans arrêt, et se manifeste notamment par des décisions contestables dans les mairies tenues par ce parti. Je ne comprendrai jamais ce qui pousse les Français (en général) à être autant écervelés, en matière de politique et/ou de réflexion personnelle sur la société, et ce qui pousse les gens à se jeter dans les bras du FN. Sachez-le, et je l'ai souvent dit ici : le FN est un parti « dominant » comme les autres, et, tout comme le PS ou les Républicains, il a des casseroles au cul. Abus de biens sociaux, recel, montages financiers douteux (on ne va pas tarder à voir des noms apparaître dans l'affaire des « Panama Papers »), copinage éhonté avec des groupuscules fascistes tels que le GUD et autres… En tout cas, je vous aurai assez prévenu sur la question. Qui plus est, personne ne peut dire que les immigrés sont responsables de tous les malheurs qui accablent notre pays (et l'Europe par la même occasion). Personne ne peut remettre en cause le droit à l'IVG, le droit de consulter le Planning Familial, le droit d'accéder à la contraception. J'en profite pour dire que, si cela arrive, le retour de la peine de mort n'arrangera rien.

     

    Je vais vous dire qui sont les vrais responsables. Ce ne sont ni les immigrés, ni les Juifs, ni les homosexuels, ni ceux que vous nommez « gauchistes ». Les vrais responsables sont les européistes convaincus, ceux qui ont vendu la France à Bruxelles, qui contrôlent tout et n'importe quoi, qui font pratiquer pire encore que la concurrence déloyale (notamment en ce qui concerne les produits agricoles), qui définissent des normes impossibles à appliquer par les artisans, par les entreprises, et par les paysans Français. Et je pense que tout cela est proche de la fin… En tout cas, le projet initial d'Europe est mort il y a longtemps, maintenant, seuls triomphent l'ultra-libéralisme, la soumission de nos modes de vie et de consommation aux USA et à Bruxelles, la mondialisation à marche forcée. Et, je pense de plus en plus qu'il faudrait mettre à bas tout cela.

     

    Pour l'instant, ce n'est plus la France éternelle. C'est la France au bout du couloir à droite.

     

    Une révolution populaire, un grand coup de balai, seraient les bienvenus en ces temps de misère politique, et de soumission au monde libéral. Mais ne rêvons pas trop, vu l'abrutissement congénital de tant de gens… ce n'est pas près d'arriver. Malgré tout, j'ose garder une part d'espoir sur la question. Et vous ?

     

    Vive la liberté. Merci de m'avoir lu.

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonjour, chers lecteurs et amis !

     

     

    Je viens à vous aujourd'hui pour vous faire part d'un ressenti, d'une idée, d'un coup de cœur il faut le dire, de plus en plus présent dans mon esprit. Vous allez voir, cela peut vous concerner globalement, dans le sens où c'est plutôt facile à mettre en œuvre. Vous pourrez en parler avec d'autres, sur votre lieu de travail, sur Internet évidemment, à vos amis, ou même participer directement à des ateliers et animations en rapport avec ça !

     

     

    Plaidoyer pour les logiciels libres !

     

     

    Je parle ici des logiciels libres, notamment de l'univers GNU/Linux. Ces jours ci, Linus TORVALDS célèbre les 25 ans d'existence de ce qui était au départ une création « par curiosité ». Aujourd'hui, la situation est telle que la quasi-totalité de nos petits appareils électroniques (ça va du GPS au lecteur DVD, en passant par votre smartphone, si vous êtes sous Android) tournent avec un noyau GNU/Linux. De même pour la quasi-totalité des serveurs Internet, dans le monde entier. Cependant, la proportion d'utilisateurs de l'informatique domestique utilisant un système d'exploitation GNU/Linux est encore marginale, après Microsoft Windows et Apple Mac OS X. Tiens, à titre d'anecdote : saviez-vous par exemple que la Gendarmerie Nationale (en France, oui oui) a fait plusieurs millions d'Euros d'économies réelles, simplement en remplaçant les licences Windows et Office par une distribution Ubuntu (contenant OpenOffice) adaptée à leur usage de l'informatique ? Je pense qu'il s'agit bel et bien du meilleur exemple, chez nous, de « migration » vers les logiciels libres.

     

     

     

    Plaidoyer pour les logiciels libres !

     

     

    L'hégémonie de Microsoft est telle que, par exemple, un accord serait en préparation afin de transposer le « bash » (le Terminal) bien connu des Linuxiens… sous Windows 10 ? J'ose espérer qu'il reste chez Canonical (éditeur d'Ubuntu) des personnes s'y opposant fermement. Pour la simple et bonne raison que l'on ne mélange pas le grand cru et le vinaigre. Et, amis Linuxiens, imaginez un peu que l'inverse se produise, que Canonical se fasse absorber à bon compte par Microsoft ? Cela risque de nous poser problème, si par exemple Microsoft souhaite imposer sa manière de faire, en nous faisant payer l'utilisation d'Ubuntu et dérivés ! Ou, encore pire, en infestant ces OS de logiciels espions et/ou de verrous ? Quelle infamie !

     

     

    Alors évidemment, dans le cas où cela se concrétiserait, il ne nous resterait plus qu'à migrer en masse vers des distributions saines, comme Debian, AntiX, ArchLinux, Slackware, Fedora, OpenSUSE, et tous leurs dérivés. J'en perds mon latin, car je ne suis qu'un débutant sous GNU/Linux, et je ne comprends pas pourquoi certains chez Canonical acceptent littéralement de baisser leur froc devant Microsoft.

     

     

    Toujours est-il que l'on peut, l'on doit, faire évoluer les mentalités (surtout en France), et surtout, faire sauter les verrous de conscience, qui nous décrédibilisent à chaque fois que l'on voudrait conseiller un OS libre et gratuit à quiconque ! Libre à chacun de rejoindre le Pingouin, et les autres peuvent très bien continuer à raquer 130 € pour un Windows ouvert à toutes les cochonneries circulant sur le Net. Ou encore, ils peuvent très bien renouveler chaque année leur licence MS Office, 90 € par an, « il n'y a pas d'alternative » selon eux. J'ai déjà évoqué ces gens-là et leur caractère de mouton, je n'y reviendrai pas, mais ce n'est pas l'envie qui me manque…

     

     

    En tant que fan de Linux depuis près de 6 mois, je ne comprends plus les « intégristes » de Windows. Disons que je les laisse à leur place, à se plaindre au moindre écran bleu, ou à chaque fois qu'ils ont un virus. Virus qui, il faut le dire, vient à eux à force de cliquer à tort et à travers sur toutes les bannières publicitaires (bah quoi, la pub c'est bien, disent-ils)… Et pourtant, les Dieux savent que je ne suis pas prosélyte sur la question. Ma pensée se résume à la phrase suivante : on peut très bien faire sous Linux tout ce que l'on fait sous Windows, et de façon bien plus sûre. J'en vois la démonstration et la preuve à chaque dépannage informatique que je pratique. Surtout vu le nombre de malwares et de scripts malveillants que je dois trouver et éliminer.

     

     

    Souvent, on me pose des questions sur Windows 10, on me demande si les rumeurs d'espionnage et de revente des données personnelles par Microsoft sont vraies. Et à chaque fois, je dis que c'est effectivement le cas, et que cette firme (qui n'a honte de rien) travaille main dans la main avec les services secrets Américains, et avec ceux de plusieurs pays d'Europe et d'Asie. Le tout pour « garantir notre sécurité et avertir une autorité des possibles crimes et délits à venir » ? Non, bien sûr. Le tout pour vous surveiller 24h/24, pour connaître vos goûts, pour avoir votre historique de navigation (au cas où vous iriez sur des sites considérés comme dangereux), pour vous proposer des publicités « ciblées », pour voir ce que vous écrivez sur votre traitement de texte préféré. Entre autres, évidemment.

     

     

    Plaidoyer pour les logiciels libres !

     

    Et à votre avis, pensez-vous qu'un seul OS du monde libre procède comme cela ? Non, bien évidemment ! C'est même tout le contraire. Là où Microsoft vous demande vos renseignements d'identité, votre localisation et votre adresse mail pour utiliser Windows (7, 8 ou 10), le programme d'installation de Linux se contrefout de votre identité ! Et c'est au final une des raisons (après m'être renseigné) qui m'a poussé à virer Windows de mes deux ordinateurs, pour y installer Ubuntu, et ainsi être tranquille.

     

     

     

    Plaidoyer pour les logiciels libres !

     

    Je ne parle évidemment pas de ce qu'on appelle « la vente forcée » en informatique, c'est à dire le fait que 95 % des PC vendus en France, le sont avec Microsoft Windows préinstallé. C'est illégal, c'est une forme de léchage de bottes envers Microsoft. Et, pire encore : il semblerait que Microsoft ait passé des accords avec AMD et Intel (les deux grands fabricants de microprocesseurs), pour que leurs prochains produits n'acceptent QUE Windows en terme d'OS compatible avec leur architecture ! Alors, j'ai bien envie de vous dire, amis Geeks : n'allez plus acheter un PC chez Darty, chez la Fnac, à Carrefour, à Leclerc, chez Boulanger, chez But, … Mais au contraire, trouvez-vous un PC d'occasion (même un peu passé), et, si vous n'êtes pas plus que cela attachés à Windows… Rendez-vous chez les fous ! On est tellement bien quand on est libre.

     

     

    En fait, pourquoi ce plaidoyer en faveur des logiciels libres et gratuits ? Tout simplement pour diminuer notre soumission à Microsoft (ou à Apple), pour vivre l'informatique autrement, pour ne plus avoir à sortir la CB lors d'un renouvellement de licence, également pour ne plus être concerné par les virus ! Alors, à vous de voir, pour moi c'est déjà fait.

     

     

    Bon après midi à vous tous, à bientôt !

     

     

    - Troll

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis !

     

     

     

    Comme vous l'avez vu, j'ai bel et bien repris l'actualisation de Dernier Bastion. J'espère que mes futurs textes vous plairont, autant que les précédents, et pourront vous aider à « penser par vous-même ». Dans le sens où, s'il est vrai que j'expose régulièrement mes idées à la face de l'Internet 2.0, je ne fais pas de racolage, de publicité ou d'appel du pied pour une chapelle politique ou une autre. Et ce que cela soit à gauche, à droite, ou aux extrêmes de l'échiquier politique. Maintenant, il me vient en tête de vous faire partager ce que je ressens ici, à propos du pouvoir (national comme local), de sa façon de gérer nos vies, de ses dérives… Alors ça va peut être piquer un peu pour certains, mais je n'en ai pas honte.

     

     

     

    Vous qui baladez parfois votre pointeur de souris sur des sites alternatifs aux médias grand public, ou qui lisez des livres « rouges », « noirs » ou « verts » (selon la couleur politique), vous avez sans doute vu ce mot, « oligarchie ». Mot à mot, c'est un régime politique dans lequel le pouvoir est réservé à une certaine élite et à leurs laquais. Nous y sommes, en plein dedans ! Car, honnêtement, croyez-vous encore que nous soyons en démocratie ? Croyez-vous sincèrement que le retour de la droite en 2017 va, d'un coup de baguette magique, régler tous les problèmes de la France et s'intéresser réellement au peuple dont vous faites partie, chers amis lecteurs ? C'est valable pour « les Républicains », c'est ô combien valable pour le PS (qui n'a plus rien de socialiste), le Front de Gauche et ses alliés se comporteraient de la même façon au pouvoir (si ils y arrivent un jour)… Quant au Front national, vous connaissez déjà la réponse, et à priori mon avis sur la question. Tous ces partis (et leurs alliés) comptent parmi leurs rangs plusieurs représentants de l'oligarchie, assumant ou niant leur position et leurs méthodes. C'est marrant, quand même… C'est marrant, la propension du pouvoir d'inviter à sa table les grands patrons (les exemples ne manquent pas), les personnalités les plus influentes, mais aussi les dirigeants contestés de certains pays (on l'a bien vu avec Kadhafi et El-Assad, quand Sarkozy était au pouvoir, et même des années avant), témoin la remise de la légion d'honneur au prince héritier Saoudien il y a quelques temps !

     

     

     

    Je ne vois pas quelle raison, quelle motivation il peut y avoir à décerner la plus haute distinction de l’État au dirigeant théocratique d'un pays mis à l'index des Nations Unies… à cause du non-respect fondamental des droits de l'homme (liberté d'expression et de culte bafouées, emprisonnement des contestataires, peine de mort par décapitation, soutien financier à Daech…) Mais bon, il ne faut pas s'inquiéter pour autant (cynisme activé) car après tout, ils nous vendent leur pétrole/leur gaz, en échange de contrats monumentaux qu'ils nous signent (avions de chasse, armement, investissements massifs en France). Il paraît que c'est cela, le monde actuel, le capitalisme, la mondialisation (cynisme désactivé). Et pourtant, même à la publication de cette remise de décoration dans la presse, qui s'en est indigné, ému, qui a contesté ? Pensez donc, tant que des milliards d'Euros sont en jeu, personne n'a mot à dire ! Ah tiens, si, quelques politiques tout de même. Notamment Nicolas DUPONT-AIGNAN (Debout la France), François ASSELINEAU (UPR), et quelques ONG de défense des droits de l'homme. Je crois en fait que Nicolas DUPONT-AIGNAN et François ASSELINEAU ne soient les seuls, accompagnés de leurs soutiens, à réaliser l'état déplorable de la France, de ses institutions, de ses valeurs, et surtout de la "confiance" (ou pas, surtout ou pas) que l'on peut accorder au pouvoir en place actuellement ! Et dire qu'on a voté en masse pour eux en 2012... Ça a bien failli me rendre malade.

     

     

     

    Savez-vous, vous qui me lisez, qu'en France, sur 67 millions d'habitants (environ)… 20 millions ne votent jamais, et 5 millions ne sont tout simplement pas inscrits sur les listes électorales ! Je crois que c'est la démonstration la plus formidable, la plus explicite, que ce système politique tout entier est vérolé. Vérolé par l'appétit de pouvoir et de richesses d'une minorité (quitte à faire un peu de corruption à bon compte), vérolé par les inévitables bien-pensants qui n'admettent pas leur comportement de parfait mouton, et enfin, vérolé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale par un verrouillage surréaliste de la sphère politique. Pourquoi croyez-vous que la gauche (le PS) et la droite (LR) soient les seuls partis à littéralement se remplacer l'un et l'autre dans les trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) ? Croyez-vous qu'un parti de type « poil à gratter » (ça peut être un mouvement type Les Indignés, ou encore un truc vraiment révolutionnaire et novateur) ait sa chance de gravir les marches du pouvoir, un beau jour ? On l'a d'ores et déjà vu en Islande, et ça a bien pris forme en Espagne, avec le mouvement « Podemos ». Mais en France… Il y a bien des idées intéressantes chez certains, des propositions de remettre à plat la société et de la reconstruire plus égalitaire, écologiste et en prenant en compte les aspirations de tous. Hélas, comme je vous l'ai dit, le verrou du pouvoir est difficile à faire tomber… Qui plus est, et je m'en rends compte à chaque discussion « politique » : les gens, en majorité, ont peur d'une société pratiquant la redistribution des richesses, d'une société proposant une culture digne de ce nom, d'une société pouvant réduire peu à peu notre influence sur le climat par une vraie transition énergétique et alimentaire, d'une société dans laquelle l'égalité n'est pas un vain mot ou une insulte. C'est en fait, et j'aurais dû l'écrire plus haut, un verrou des consciences et des mentalités, chez nous. Il devient alors évident que l'idiot qui veut à tout prix perdre à un jeu, n'a qu'à jouer avec celui qui en a inventé la règle. Et ce jeu, ainsi que les descendants de celui qui a inventé la règle, deviennentt alors indéboulonnables.

     

     

     

    Une des caractéristiques de l'oligarchie est qu'elle est protéiforme. Certaines personnes, bien qu'elles soient très minoritaires en France (environ 50,000 individus), n'hésitent pas à se réunir dans un lieu bien souvent discret, pour « refaire le monde », mais pas à la façon des libertaires ou des communistes. Non, à leur image, à leurs valeurs bien souvent bourgeoises et prétentieuses, à leur dévotion au « Grand Architecte de l'Univers ». Étrangement, et pour voir la façon dont ils tiennent le Limousin sous leur coupelle, je n'ai absolument pas confiance en eux. Je sais qu'ils sont friands de pouvoir, d'influence, de richesses et de petits nouveaux rejoignant leurs rangs, et, quand je vois deux personnes faire une accolade à trois mouvements, ou qu'ils évoquent publiquement les termes « apprentis » ou « compagnons », je sens mes cheveux se dresser sur ma tête. Le second problème, mis à part l'influence qu'ils peuvent avoir dans la vie publique ou politique, c'est bel et bien leur capacité à ne faire que des réunions, réunions quasiment sous le sceau du secret. Ah, alors on change la société par de simples réunions dont personne ne parle ? En tout cas, non seulement ils ne m'auront pas dans leur « grande famille », mais en plus, je n'attends qu'une chose, leur évanouissement et la fin de leurs discours visant à déterminer ce qui est bon ou pas pour nous. Notamment pour la jeunesse. Nous sommes les seuls à pouvoir juger ce qui est bon, neutre ou mauvais pour nous, une fois la majorité atteinte. Nous voulons être libres, indépendants de toute influence (ou cercle d'influence), et ne pas nous laisser dicter notre conduite. Que ce soit en terme spirituel, en terme culturel, sociétal ou en terme de rêve et/ou projet personnel d'existence.

     

     

     

    Malgré tout, et vous l'avez peut être déjà pensé comme moi, il y a ce qui va dans le sens de l'oligarchie, et ce qui la dérange au plus haut point. Dans la catégorie de ce qui l'arrange, il y a bien évidemment la léthargie quasi-unanime du peuple Français, la culture du « prêt à consommer » qui n'invite pas à la réflexion et aux idées révolutionnaires, la société du paraître, de l'apparat, de la puissance magnifiée par la grosse voiture et le pavillon Mikit (à crédit pour le tout évidemment, sinon c'est moins drôle), les médias qui travestissent la réalité ou font du fayotage à l'adresse des hommes politiques (à part les médias réellement indépendants, mais c'est une minorité encore une fois), … La liste est sans fin, et je ne vous ai donné que l'essentiel, selon moi.

     

     

     

    Mais dans la catégorie de ce qui dérange l'oligarchie en place… Il y a bien évidemment les personnes qui n'ont pas peur de l'ouvrir (comme votre serviteur), tous les sites Internet permettant d'avoir un autre regard sur l'actualité (ou encore, des infos dont personne d'autre ne parle), une chose très simple qui s'appelle la simplicité. Je vous en ai déjà parlé, c’est-à-dire la vie sans gadgets, sans télé, sans crédit, se déplacer à vélo ou en bus, habiter dans une petite maison à l'ancienne pour quelques billets, dans une yourte, un chalet, un camping-car…) Pour aller encore plus loin, il y a quelque chose d'autre qui n'est hélas pas à la portée de tout le monde, et qui s'appelle l'indépendance de pensée. L'indépendance, la liberté, la simplicité, le DIY (fais le toi même), le bricolage, la permaculture, les remèdes naturels, la récupe… sont autant de choses dont l'oligarchie a peur. Peur que ces idées aillent croissant, peur que ces idées mettent en péril les intérêts financiers de l'oligarchie, peur que ces idées mobilisent des foules entières, peur que la société plus égalitaire dont je vous ai parlé tout à l'heure se concrétise un jour, sur les cendres fumantes de l'oligarchie.

     

     

     

    En ce moment, la nouvelle loi travail fait bouillonner les mouvements alternatifs. Régulièrement, il y a une manifestation dans beaucoup de villes, un blocage de lycée ou de fac, des actions pour interpeller l'opinion publique… J'avoue que je suis cela d'un œil, sans trop comprendre pourquoi les lycéens préfèrent sécher les cours pour aller manifester contre une loi qui ne les concerne pas encore, sans trop comprendre non plus pourquoi les forces de l'ordre s'acharnent, à 6 contre un, sur un lycéen qui ne faisait que défiler comme ses camarades. Mais, attendez une minute : nous sommes toujours sous l'état d'urgence, donc à priori, la contestation est interdite, officiellement pour « protéger la population contre un éventuel attentat lors d'un rassemblement de foule ». Je pense que l'excuse est d'une certaine inutilité. Parce que les gens qui veulent réellement manifester trouveront toujours un moyen pour le faire. Ceci dit, j'attends et j'espère une ébauche de « convergence des luttes », notamment avec les militants opposés au gaz de schiste, à l'aéroport de Notre Dame des Landes, à plusieurs projets inutiles et imposés, et aux militants réclamant un logement pour tous. Je ne pense pas que je prendrai part à cet ensemble de mobilisations, vu le faible retentissement que cela provoque ici à Guéret. Et, je ne vous l'ai pas dit au début de ce paragraphe, mais la loi travail est aussi une création de l'oligarchie. Une création dans son intérêt le plus abouti, qui est de démolir un peu plus le code du travail et la protection due au salarié. Il faut bien plaire au patronat. Nous sommes quand même parmi les pays du monde taxant le plus l'activité d'une entreprise (agricole, manufacturière ou tertiaire), et compliquant le plus les démarches pour la création/la reprise d'un commerce, d'une activité artisanale ou autre. A ce moment là, je ne m'étonne plus du nombre d'annonces de fermetures d'usine (avec option délocalisation) chaque année qui passe. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

     

     

     

    Pour finir, je dirais que voter ne sert globalement plus à rien (même contre le FN, c'est le principal chiffon rouge des politiques, alors que les médias ne cessent pas d'en faire la promotion et la dédiabolisation). Parce que voter, c'est accepter la soumission au pouvoir, et la soumission au mode de fonctionnement du troupeau. Soyez donc le mouton noir. Je le fais d'ores et déjà, car ce n'est pas la politique, ou un obscur « groupe de réflexion » bien propret qui changera ma vie.

     

     

     

    Je dirais aussi qu'il vous faut absolument, chers amis, garder votre indépendance de réflexion, votre culture (que vous soyez Metalleux, Goth, Punk, Skin, Baba, Rasta, Geek, Otaku…), vos projets et rêves de vie peut être qualifiés de "marginaux" par les cravatés en tous genres, et de ne jamais vous laisser recruter par qui que ce soit. Tout simplement parce que le pouvoir, ça rend ambitieux, et dangereux. Par contre… vous pouvez toujours "envoyer caguer à la vigne" ceux qui vous empêchent de vivre, notamment en simplifiant votre mode de vie, en changeant vos habitudes, vos lectures, en quelque sorte, vivre comme vous l'avez toujours voulu. Et vous verrez, le bonheur tient souvent à cela. La liberté aussi !

     

     

     

    Petite hallebarde personnelle : les inénarrables « anti-système » obsédés par la haine du Juif sont déjà les idiots utiles de Dieudonné, Chouard, Meyssan et Soral. Ils ne sont en rien indépendants, ni libres, encore moins fréquentables, et surtout pas détenteurs de l'idéologie nouvelle (l'antisémitisme date de la nuit des temps). Si tout ce que je vous ai écrit ce soir n'est en rien illégal, l'idéologie des « anti-système » et autres « dissidents » et leurs propos sont condamnables en justice. Il y a une nette différence entre envoyer le système "caguer à la vigne" et être antisémite.

     

     

     

    Bonne soirée à vous tous !

     

     

     

    - Troll

     

     

     

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    Bonsoir à vous tous , chers lecteurs et amis.

     

    Il se trouve que votre Troll préféré a décidé de reprendre son clavier et de se déchaîner dessus pour envoyer ses hallebardes. Eh oui, je suis toujours là, un pied dans mon monde virtuel, et un pied qui essaie de se poser quelque part dans cette société. Vous l'aurez compris, je suis toujours sur Guéret, dans la Creuse. Le moral est plutôt bon, la santé va pas trop mal, et je n'ai pas rechuté. Je compte les jours, les semaines me séparant d'un déménagement salvateur en direction de la Bretagne. Pour ça, je n'ai pas changé de projet personnel, je m'y tiendrai quoi qu'il arrive.

     

    Hors de question en effet, vu mon tempérament d'idéaliste forcené, vu la liberté de penser, de choix et de culture que je ne me gêne pas d'afficher, hors de question donc de rester dans ce trou perdu. Quand bien même il y a 85 % de chances pour que je ne travaille plus jamais en tant que salarié, je ne veux pas finir ma vie ici. Parce que, je n'ai pas honte de le dire, lors d'une discussion élaborée avec une personne que j'apprécie, je me sens étranger ici (et je sais que certains Guérétois de base me le font comprendre, ils n'aiment pas les « envahisseurs », même si j'ai la même nationalité qu'eux). Il est bien évident, aux yeux de ces bouseux n'ayant jamais quitté leur département, que je me marginalise moi-même, en lisant autant de romans et de livres divers que je le peux, en ayant converti mes deux ordinateurs à Linux, en collectionnant les couteaux suisses, en refusant d'avoir la TV chez moi, et en me déplaçant dans ma vaillante Ford. Tant il est vrai que la norme sociale admise ici, pardon, les deux aspects de la norme en vigueur ici, comportent d'un côté l'apparat, la possession, l'adhésion au clientélisme local, un zeste de bourgeoisie que l'on croirait sortie du XVIème arrondissement de Paris, accompagnés par une ouverture d'esprit équivalente à celle du leader Nord-coréen, une voiture neuve tous les trois ans… Et de l'autre côté de l'échelle sociale, « l'ascenseur social » tant vanté par les élites est en panne à la cave, et il pue la pisse. Ainsi dominent la crasse absolue, la gale, la dégaine de putain de sac à patates pour aller voir son banquier, et naturellement, comble de la réussite du populo magnifiée par la culture « grand public », l'Audi A3 TDI pour aller jouer les beaufs en famille à Leclerc.

     

    Dans ma pensée ce soir nimbée de brume à la caféine, je tente de me convaincre chaque heure qui passe, que je ne suis pas un marginal. J'ai ma culture, qui oscille périodiquement entre les vieilles BD de Gotlib, les romans Fantasy ou SF, la Trance ou Psytrance, parfois l'EBM, un peu de musiques du monde, et c'est déjà pas mal. Vous avez dû le comprendre, durant mon absence, ou à chaque billet d'humeur posté ici même : je suis tel que je suis, j'ai mes idées et ma façon de voir le monde, je ne les impose pas. Et mes oreilles surchauffent de devoir à chaque fois me justifier sur ceci ou cela. Idem, mon fond d'espoir en l'humanité est pulvérisé à chaque fois que l'on m'invite à une soirée… Soirée évidemment placée sous le double postulat de la normopathie obligatoire et de la débauche de conneries. Inutile de préciser qu'ils passent « leur » musique. Bah oui, il faut bien que « ça plaise à tout le monde ». Hélas, ça ne me plaît pas. Or mes goûts, je ne les impose à personne. Eux ne font que ça, raisonnent comme ça, et caguent violemment sur tout ce qui ne leur ressemble pas.

     

    Je n'en peux plus, je suis au bout du rouleau, de devoir lutter pour ma culture, de devoir me retenir de pourrir copieusement quiconque me pond une moquerie là dessus, ou me regarde de pied en cap comme si je n'étais qu'une bête de foire. Alors, et cela étonne évidemment tout le monde ici (ou presque), lors des animations qui ne m'intéressent pas, je me retranche volontairement dans la solitude que j'aime tant, interrompue parfois par un message d'un de mes amis authentiques sur Skype ou Facebook. Oui, car vous vous en doutez, il est maintenant inutile et fatigant pour moi de « me faire des amis » dans cette ville-dortoir aux allures de Sarcelles en Limousin. Hélas, les quelques occasions que j'ai eu de ce côté là se sont vite transformées en supplications de faire le taxi, de dépanner en ceci ou en cela, et tant d'autres choses, sans contrepartie financière évidemment. Après, qui ose me qualifie de profiteur… A ces derniers abrutis patentés, je suggère la chose suivante : puisque tu me dénigres, prends donc ma maladie, le traitement que je dois absorber matin et soir, ses effets secondaires, et mon incapacité à travailler. On va voir comment tu t'en sortiras au bout de 6 ans ! Bizarrement, plus de réponse, dans ce cas, leur répartie est d'un niveau insuffisant. Les Guérétois de base (pléonasme), je les appelle maintenant « les alligators ». Il est vrai que le promeneur ne croise pas ces charmantes bestioles à l'étang des Landes, mais le surnom est purement un point commun imagé entre les dimensions du corps de l'animal et le niveau de courage des beaufs (ou des petits bourgeois) locaux. « Grande gueule, petite queue ». C'est ainsi que jamais je ne me suis fait agresser par ce genre de personnes…. Peut être que ma carrure de rugbyman défroqué, mon Harrington, mes Rangers et mon béret font leur petit effet.

     

    Malgré tout, et c'est là l'aspect positif de mes différents projets, j'arrive à m'occuper sans trouver le temps long. Je vends toujours mes services en tant qu'Assistant Informatique et Internet à Domicile, aux particuliers qui en font la demande. Et, forcé de constater que la méconnaissance de l'informatique et de ses dangers par les Creusois (en général) m'apporte un certain nombre de demandes de déplacement à domicile. Alors, je le fais. Pour rendre service, pour tenter de rencontrer des personnes agréables (ça a été le cas jusqu'à maintenant, espérons que cela dure), pour sortir un peu de chez moi bien sûr, et pour gagner un peu d'argent. Cela marche pas trop mal jusqu'à maintenant, une bonne dizaine de clients depuis le mois de Novembre, j'ai environ un ou deux appels par semaine. Du tout bon, donc. Les retours sont en général positifs, j'ai par exemple eu un appel d'un ancien client, pour qui j'ai installé Ubuntu sur deux PC de bureau. Il était comblé, et comme il me disait « Mes PC tournent rapidement, ils n'ont jamais fonctionné aussi bien sous Windows ! » Qui plus est, il trouvait que j'avais réellement la « fibre commerciale » (ça alors, je ne m'y attendais pas du tout) et que je devrais passer en auto-entrepreneur. Et pourtant, je ne m'en sens pas le courage. Pour plusieurs raisons. Déjà, la paperasse et les charges (à la première année d'exercice, on vous assomme). Ensuite, je ne suis pas sûr que l'activité  me rapporte assez pour que cela soit réellement intéressant sous ce statut. Enfin, une micro-entreprise est un truc sérieux, stressant et épuisant, d'autant plus en cas de maladie psychique. De fait, je resterai rémunéré en CESU, ça ira bien.

     

    Pour le reste, je ne fais qu'expédier les affaires courantes : rendez-vous chez mon psychiatre, un peu de rangement ou de ménage, quelques courses, relever le courrier, et c'est déjà pas mal. J'ai fait ma demande de HLM en Bretagne il y a maintenant trois mois, j'attends patiemment la réponse. En tout cas, je suis sûr de deux choses. Je vais obtenir un HLM en Bretagne, que ce soit sur Brest, Quimper ou dans une autre bourgade bien plus vivable (et vivante) que Guéret… Et je continuerais ma nouvelle activité une fois installé à la pointe. Mieux encore, j'ai eu récemment une excellente idée pour rendre encore plus service aux gens. Il s'agit de proposer de petits ateliers informatique, sur une ou deux heures, sur plusieurs thèmes distincts, mais reliés entre eux par un fil conducteur. Ce fil conducteur, c'est la sécurité sur Internet et les réseaux sociaux, tant il est vrai que beaucoup de nouveaux internautes (surtout les retraités) n'ont pas vraiment été informés des risques qu'ils peuvent prendre… Reste à trouver un centre social ou une salle disponible (ici ou en Bretagne), un peu de matériel, et surtout des participants. En tout cas, je pense que l'idée sera plutôt bien accueillie. Et si en plus, je peux faire un peu de « retape » pour Linux, en espérant convaincre quelques personnes, j'en serai ravi.

     

    Je ne vois pas quoi dire d'autre, à part ceci : je ne baisserai jamais les       bras dans la réalisation de mes projets. Je ne me laisserai pas insulter, moquer, regarder comme un quartier de viande sans répondre immédiatement, sans ambiguïté quant à mon humeur. Vu la situation, impossible de combattre par la force physique, alors je me contenterai de me défouler dans une répartie impeccable et lapidaire à l'encontre du prochain reliquat d'humanité qui osera essayer de me pourrir la journée. J'ai trop vécu d'humiliations personnelles, de dévalorisation, de moqueries durant mes jeunes années, pour continuer à les accepter benoîtement. Sans prétention aucune, mais avec un zeste de réalisme, je dirais que je vaux mieux que ça. Je n'ai pas remporté mon combat contre une maladie qui m'a affaibli pour continuer à encaisser sans répondre. Et ne croyez pas que je sois misanthrope : je suis juste sélectif.

     

    La liberté est à ce prix. MA liberté. Merci à ma famille que j'aime, merci à mes amis toujours présents en cas de besoin. Les autres ? Je les oublierai rapidement une fois que j'aurai foutu le camp d'une ville, d'une région en état de mort cérébrale.

     

    Mort aux cons.

     

    - Antonin "Troll".

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