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    Bonjour à vous tous, chers lecteurs et amis.

     

    En ces temps spirituellement troublés pour chacun d’entre nous, je vous propose un convoi de hallebardes typiquement païen, et ô combien trollesque. Vous en avez maintenant l’habitude, c’est devenu ma marque de fabrique, ma signature. Et, quand bien même, personne dans les  « médias grand public » ne donne la parole aux Païens dont vous et moi faisons partie, peu me chaut ! Franchement, je commence à en avoir ras le bol d’entendre des tirades de corrompus pétant dans le cuir (pardon, d’hommes politiques) expliquant que « la France est une terre aux racines judéo-chrétiennes », que « la France est chrétienne », et que le Français est « blanc et catholique » (merci à un certain maire du Sud de la France, dont j’ai déjà parlé, d’avoir pondu ce dernier étron verbal. Ou comment « nourrir le Troll »...)

     

    Eh non, bande de monothéistes aveuglés par votre domination dans les médias, dans la culture « grand public » comme dans la soumission à tant de lobbys religieux ou para-religieux qui « ne veulent que notre bien » (vous savez déjà de qui je veux parler…) Il serait bon ici de rappeler, que les origines de la France, comme celles de l’Europe (et même celles du monde entier) ne sont EN AUCUN CAS fondées sur un « livre sacré » (ni même sur deux autres ainsi définis) qui expliquait comment un charpentier changeait l’eau en vin, multipliait le pain, et guérissait les écrouelles par le « toucher divin » d’un roi. Je ne l’invente pas, une gravure de l’époque montre Saint Louis s’occupant des malades de la peste, avec la devise bien connue des historiens (en ancien Français) : « Le Roy te touche, Dieu te guérys ».

     

    Si vous avez un tant soit peu étudié les religions anciennes (pré-monothéistes) comme j’ai pu le faire par le passé, vous savez bien qu’un « Dieu unique » n’est qu’une invention de certains hommes… cherchant à dominer leurs semblables par la peur de la mort, par la peur du péché, par la peur du plaisir. Et j’en passe. J’en veux pour preuve non pas les écrits sacrés des Vikings, des Celtes ou des Slaves (hélas, les destructions de leurs écrits n’ont pas été une fiction…), mais bien la conversion de millions de Païens, notamment par le choix entre la conversion de force ou le fil de l’épée (pensez donc à la décapitation de 4500 Saxons par les armées de Charlemagne…), ou bien par la substitution d’édifices religieux… Par exemple en Scandinavie. C’est ainsi qu’on estime la fin de l’ère Viking lors de la destruction de l’ancien temple Asatrù de Gamla Uppsala (actuelle Suède) en 1150, qui actait la christianisation de la Scandinavie. Mais pas que : ici en Bretagne, où je réside, je pense fermement (et je ne suis pas le seul) que 75 % des églises, chapelles, calvaires actuels, ont été tout simplement « posés » sur d’anciens sites bien Païens (dolmens, menhirs, cromlechs, allées couvertes, nécropoles Gauloises ou plus anciennes…)

     

    Que croyez-vous, vous qui vous agenouillez pour « rendre grâce à votre Dieu » ? Qu’en dites-vous, vous qui vivez dans la crainte du « Jugement dernier »… ou dans la crainte de l’homosexualité, dans la conception d’une religion qui vous interdit le moindre plaisir, dans la lecture aveugle, rigoriste, et parfois extrémiste, d’un livre qui vous fait suivre, dans certains cas, le chemin du chaos, de la haine, de l’anéantissement de la vie ? Vous pensez que c’est l’unique voie à suivre, que c’est la seule possibilité que vous offre votre existence terrestre ? Vous pensez que votre religion est supérieure à toutes les autres (quand bien même elle est écrite sur les mêmes bases que les deux autres) ? Vous vous élevez en chevalier « templier » de la « sainte Église du bon du bien » (référence à Salut les Geeks…) ? Eh bien, désolé de vous le dire, mais vous trouverez toujours un ou une Païen/ne sur votre chemin. A commencer par moi, tout Troll blogueur que je suis. Pour autant, et ça, vous pouvez me croire, Odin m’en soit témoin : je ne suis pas du genre à attaquer une église, une mosquée, une synagogue, une procession religieuse, hache Viking à la main, hurlant et vociférant comme Ragnar Lothbrok. Tout d’abord parce que je sais pertinemment que je suis toujours surveillé (de près ou de loin) par les « santons en bleu » après mes malheureuses aventures avec certains « satanistes en carton » en 2008/2010… Et ensuite, parce que je pense fermement que, finalement, le but final des religions « abrahamiques » (monothéistes) est bel et bien de casser la gueule à l’autre, ou de le forcer à se convertir, quitte à entraîner le Monde entier à sa perte (bizarrement, ça ne vous rappelle pas l’actualité immédiate et/ou à venir ?) Alors, que faire ? Ni plus ni moins, continuer mon existence de Troll désabusé et cynique (et cynique pas, tant pis, dirait Desproges), réfugié dans mon lointain exil à l’Ouest d’un pays en pleine déliquescence, et regarder les « fous de Dieu » se foutre sur la gueule. Tant qu’ils ne viennent pas me chier dans les bottes, tout ira bien.

     

    De toute façon, et ça, chers lecteurs et amis, vous me connaissez assez pour le savoir : je ne cache pas mon adhésion sans faille à la tradition Viking. Ni même mon intérêt appuyé pour la religion des anciens Celtes. Encore moins ma défiance intacte contre une frange de l’élite bourgeoise qui, dans les « salons dorés », décide en petit comité de la pauvreté à appliquer sur la tête de plus en plus de personnes (qu’ils appellent, à mots couverts, les « sans dents ». Désolé, mais je n’ai jamais eu de caries ni de bridge, et… vous savez la suite). A vrai dire, avant de séjourner 30 mois en Limousin, j’ignorais tout de ce genre de personnes. Finalement, je me suis bel et bien rendu compte de l’influence délétère qu’ils instillaient, de leur capacité à détruire une réputation personnelle, de leur culte du secret, de leur réalité qui est la suivante : ils tiennent littéralement cette région (et sans doute, quelques autres) entre leurs griffes, tels des rapaces. Pas de nom, hein, mais vous les avez reconnus. Et surtout, que personne ne m’approche en me proposant « un cercle de réflexion philosophique et sociologique, dans le but de servir le Grand Architecte de l’Univers ». NON. C’est tout de même bizarre, dans une République « laïque », de laisser autant de pouvoir à des gens pareils… En fait, je ne m’en étonne même plus.

     

    Du point de vue de l’évolution, si l’on regarde bien (et que l’on compare les groupes de religion « abrahamiques » aux croyances « païennes reconstruites » ou même aux croyances des natifs Américains, ou encore celles des Japonais avec le Shinto), lesquels sont les plus progressistes, les plus ouverts sur le Monde extérieur, les plus respectueux de la Nature et des animaux, les plus au fait de l’évolution sociétale (LGBT, IVG, liberté de disposer de son corps…) ? La réponse vous surprendrait, moi, pas le moins du monde. Je vais vous dire, longtemps, j’ai eu envie de prendre le chemin de l’exil… vers un pays de ce Monde où les religions Païennes sont reconnues par l’État (l’Islande, la Norvège, le Canada…) Mais hélas, c’est impossible. Puis, tout Troll que je suis, j’ai eu envie de mener littéralement une vie de Païen, sur mes terres, aux portes de la Forêt, en pleine cambrousse. Ce n’est pas encore le cas, faute de moyens et de force physique, mais je suis convaincu que ça viendra en son temps. Et, au fait, qui m’en empêche ? Qui me l’interdit ?

     

    Contrairement à tant d’autres gens (que l’on peut bien sûr croiser ici en Bretagne), je n’ai jamais eu peur d’une forêt obscure, d’une nuit de pleine lune, d’un alignement mégalithique, d’un lieu « imprégné de légendes », ni même de Halloween (je n’ai d’ailleurs jamais fait le tour des quartiers où j’habitais sur Grenoble pour ramasser des bonbons, de toute façon, à 10 ou 13 ans, j’étais au lit à 21h, y compris le 31 Octobre.) Entre nous soit dit : si les gamins qui fêtent Halloween (sans connaître la signification de cette fête) étaient au courant qu’en fait, c’est une nuit fondamentale dans tout calendrier Païen (sans compter les récupérations par certains Satanistes, au nom de la « nuit de Walpurgis »)… Je suis convaincu que, tout bons monothéistes qu’ils sont, ils suivraient la voie parentale, effrayés par la possibilité de croiser des Korrigans ou des Lutins farceurs (et pourquoi pas des Trolls ?) cette nuit-là… Eh oui, hélas pour vous, mais Halloween n’est que l’adaptation (à but commercial, on est d’accord) d’une ancienne fête Celte (Samhain, l’ouverture de la frontière entre le monde des Vivants et celui des Morts). D’ailleurs, on ne compte plus les légendes locales imprégnées de Paganisme et de reliquats de Sorcellerie Européenne, racontant à qui veut l’entendre qu’il ne faut surtout pas s’aventurer près des Mégalithes cette nuit-là… sous peine d’être « happé » par une danse de Korrigans, et de finir dans l’Autre Monde !

     

    Malgré tout cela… Eh non, je ne suis toujours pas passé dans les rangs des « Europaïens »… Pourquoi donc, me direz-vous ? Parce que j’incarne tout ce qu’ils détestent ! Je suis ouvertement « de la Sarthe », plus ou moins « libertaire » (surtout en ce qui concerne les choix culturels, sociétaux, vestimentaires, vous le savez), et surtout, formellement opposé à toute récupération idéologique du Paganisme en général, et de l’Asatrù en particulier, par des nervis d’extrême-droite, par les identitaires, par des groupuscules de moins de 100 militants dirigés par un ancien du FN (pas de nom…), et encore plus, opposé à l’assimilation du Paganisme en général aux théories antisémites, homophobes, criminelles et conspirationnistes d’un certain « néo-nazi Norvégien installé en France »… (toujours pas de nom, l’aide juridictionnelle d’État ne pourra pas assumer un procès en diffamation qui me serait intenté…) Bref, je les emmerde, autant que j’emmerde les grenouilles de bénitier qui écarquillent les mirettes à la vue de mon Valknut ou de mes bracelets en cuir (mais qui ne s’offusquent jamais des scandales de pédophilie dans leur pré carré…), autant que j’emmerde celles et ceux qui voudraient me racoler pour une secte (les mormons et les TJ notamment… Un simple « Bruiiiiiiiiiiiiiii » bien rauque et les Cornes du Diable suffisent, si besoin, utiliser une invocation Païenne).

     

    Je ne compte pas me faire interdire de vivre par qui que ce soit. Surtout pas en terme spirituel. Drå til Helvete ! Trollfolk ge ! Hednatid är er ! (traduction : « Allez a Hel, Peuple troll en avant, l’Âge Païen est là...), alors préparons-nous à tenir tête à quiconque qualifiera nos croyances de « ramassis de conneries moyenâgeuses », de « satanisme déguisé », ou autres « gråtekoneri » (traduit du Norvégien : « connerie à pleurer »…)

     

    Je suis sérieux, chers lecteurs et amis : je pense qu’en tant que Païens, nous allons vers les temps les plus difficiles que nous puissions vivre sur toute notre existence terrestre. Surtout en France, surtout face à certains « chasseurs d’apostats » bien capables de « brûler de l’hérétique » (et ça, je l’ai entendu d’un adepte du croissant de lune…) Alors, relevons la tête, cultivons-nous pour trouver un juste milieu entre les béni-oui-oui qui acceptent tout et les crânes rasés qui refusent tout ce qui ne leur ressemble pas. Quitte à être, par les mots, et à l’instar de votre serviteur… aussi subtile qu’un coup de Rangers dans la gueule.

     

    Bon courage à tous.

     

    Troll

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Je sais ce que vous pouvez penser, « comment, pas de texte du Troll depuis deux semaines ? » Eh oui, disons que j’avais un peu la flemme d’écrire quelque chose qui vous fasse réagir, qui me pousse à mobiliser mes méninges, qui me force à une énième divagation rédactionnelle à la caféine (sans recours à aucun psychotrope illégal, vous vous en doutez). Mais j’ai soudainement pris conscience, et à la lumière des événements (ou plutôt des non-événements) récents prenant part sur ce lamentable assortiment, tantôt de bien-pensance où des paroles comme celle de votre serviteur seraient « coupées au montage », tantôt de voyeurisme assumé assorti de pornographie à peine voilée, et bien souvent, de divulgation de ce qui est strictement privé pour un être humain, et qui ne devrait pas être déclaré sur un média rassemblant un million de « fanzouzes » à l’heure de grande écoute. Eh oui, reviens Yves Mourousi, ils sont devenus fous… Je parle bel et bien de ce pitoyable dégueulis sonore et visuel fonctionnant 24/24 heures chez les plus frénétiques de ses défenseurs, entraînant inévitablement la fonte du cerveau et sa volatilisation par les oreilles ou le nez… La télévision Française actuelle.

     

    Et je n’ai pas honte, non, je le dis bien haut et bien fort à qui me le demande, je n’ai pas honte de penser que de plus en plus de gens vont finir par s’en lasser, par l’abandonner (soit par la revente aux ultimes fanatiques, soit par destruction en déchetterie), et, de fait de la diminution de la « masse de temps de cerveau disponible », la pousser à la déchéance… En attendant bien sûr ce que j’appellerai volontiers « le grand soir de la vraie culture ». C’est à dire la coupure totale, irrémédiable et définitive, de toutes ces conneries.

     

    Je me refuserai de tout amalgame avec le moindre tyran ou salopard politique de l’Histoire de notre monde, mais je pense que la télévision connaîtra le même sort que certains d’entre eux. C’est à dire, la montée en puissance de mouvements, d’entités, de rassemblements de gens ayant volontairement fait le choix de SE PASSER DE TV, et, voyant ses fidèles réduits à un nombre ridicule par une sorte de mouvement d’opposition à la société du spectacle, du buzz, de la télé-Twitter (je ne cite pas de nom, mais vous l’aurez reconnu…), l’écran noir sera inévitable.

     

    Je n’ai aucun espoir que la télévision et les chaînes qui la composent (qu’elles soient publiques, privées, payantes ou gratuites) ne devienne meilleure un jour, surtout pas en France. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il faut remonter aux années 1980 pour pouvoir comprendre, expliquer, étayer mon raisonnement. Par la même, je souhaite remercier du fond du cœur les réalisateurs et intervenants d’un documentaire (passé à la télévision, ironiquement) nommé « Temps de cerveau disponible ». Le voyeurisme à la télévision est apparu suite à la refonte du bouquet de chaînes françaises. L’ancienne entité, entièrement au service et aux pied de l’État (ce qui était appelé l’ORTF) a été dissoute, en trois chaînes. La 1, Antenne 2 et FR 3. La 1 est rapidement passée du statut de « chaîne publique » à celle de « machine à business », pardon, chaîne privée. Qui plus est aux mains de la famille… Bouygues. Ahah ! Antenne 2 et FR3 sont restées publiques. Mais la transformation a pris un autre aspect, dans le sens où les réalisateurs et les patrons de chaînes, travaillant maintenant main dans la main avec les publicitaires et les marques affidées, voulaient des émissions pour « faire vendre ». Captiver l’esprit, pour mieux le préparer à la pub qui arrivait. La suite ? Canal + est née en 1984, première chaîne cryptée à péage (quand on voit ce qu’elle est devenue aujourd’hui, par la main de fer d’un homme dont tout le PAF a peur de prononcer le nom…), ensuite, la 5 (financée par Berlusconi), devenue plus tard « La Cinquième », a tenté d’innover. Ce fut un échec retentissant. Rebaptisée France 5 des années plus tard, et en coopération avec la chaîne allemande Arte, elle a repris des couleurs. C’est à la limite une des rares chaînes qui vaille la peine d’être regardée. La foudre, plutôt le double éclair (car la foudre tombe toujours deux fois au même endroit) fût la création de ce qui s’appelait au départ « Métropole Télévision », et ce qui est vite devenu M6.

     

    Sur beaucoup de ces chaînes, dominaient le soir des programmes « crypto-psychologiques », visant à exhiber sa vie privée aux téléspectateurs, sans complexes, allant parfois jusqu’à se foutre à poil en direct, ou à raconter sa vie sexuelle (détails lubriques inclus). Le concept fût maintes fois reconditionné, mais il fallait encore mieux (pire à ma vue). La chaîne anglaise BBC apporta la réponse à TF1 à la fin des années 90. « Le Maillon Faible » apporta la preuve que l’élimination de l’homme par l’homme (dans un jeu) était un élément fondateur des pulsions humaines, aussi dissimulées et malsaines soient-elles. Mais, en 2000, un krach boursier, affectant la quasi-totalité des entreprises liées aux nouvelles technologies (surtout les sociétés ayant misé sur un Internet balbutiant), changea la donne…

     

    Les deux chaînes privées du PAF devaient réagir. Les actions de TF1 et celles de M6 étaient en chute libre. Et une obscure officine de production Hollandaise (Endemol… Une de molle, bientôt deux !) apporta la réponse ultime. La télé-réalité. Une douzaine de jeunes hommes et femmes, enfermés dans un appartement de standing, observés jusque sous la couette et dans les douches par des centaines de caméras et de micros, avec au final, un gagnant (homme ou femme), et surtout, un élément central (mais jamais avoué tel quel), le « quart d’heure de célébrité » d’Andy WARHOL. Ajoutez à cela la promesse d’une belle somme d’argent à l’issue de l’aventure pour l’heureux gagnant, des aventures amoureuses incluant des scènes à caractère sexuel (coupées en diffusion différée, mais trouvables sur Tutube…), des conflits pour savoir « qui est le plus beau, la plus belle, qui a la plus grosse tchatche... » Et vous avez le concept qui finira par ruiner les cerveaux d’une génération entière d’adolescents.

     

    M6 fut la première à entrer dans la danse mortifère, en achetant les droits de « Big Brother » à Endemol. TF1 refusa catégoriquement, et son PDG de l’époque s’enflamma d’une tribune dans « Le Monde ». Sans effet. Surtout que, quelques semaines plus tard, TF1 racheta à une société de production Américaine les droits de Survivor. Qui, adaptée en France, deviendra… Koh-Lanta ! Le succès fut IMMÉDIAT. Et surtout, les placements publicitaires dans ces émissions, qu’ils soient volontaires ou non, le goût pour l’apparat, la mode, les habitudes vestimentaires des « fashion victims » naissantes, tout cela engraissait fatalement aussi bien les marques dans les spots de pub aux heures de diffusion de ces émissions, que les chaînes privées elle-mêmes ! On comprendra pourquoi Patrick Le Lay dira « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ». Charlie Hebdo et Groland en ont fait leurs choux gras, à l’époque ! Et encore maintenant, il faut bien le dire… Les caricaturistes et auteurs de ce journal et de cette émission satiriques prenaient comme un devoir de se foutre furieusement de la gueule des participants de la « télé-réalité » comme des chaînes qui la diffusent, et des téléspectateurs !

     

    De fait, je pense que la télévision, qu’elle soit commerciale ou publique, ne mérite que le pire sort que l’on puisse réserver à un média pitoyable. La déchéance, la fin par l’écran noir, que l'on appelle dans le milieu "l'éclipse totale". Vivement un phénomène astronomique digne de ce nom dans les médias ^^

     

    Et je n’ai pas honte de le dire. Depuis que je suis installé en appartement indépendant, je n’ai jamais eu un poste de télévision… D’abord parce que je n’avais pas la place, et en plus, parce que je n’en ai pas envie ! Je trouve tous les documentaires sur les sujets qui me passionnent sur Youtube ou Dailymotion, je trouve tous les contenus humoristiques qui me plaisent sur les mêmes serveurs de vidéo en flux continu, idem pour la musique que j’adore (qui, de toute façon, ne passe jamais à la télévision…)

     

    Mort à cette impitoyable lanterne à conneries, autour de laquelle gravitent inévitablement tous les connards gominés et toutes les connasses siliconées, tels des phalènes affolées par la lumière d’une ampoule… (Une phalène est un papillon de nuit, et pour en avoir dégommé quelques uns, je sais comment ils fonctionnent ^^)

     

    Mort aux cons. Vive la liberté.

     

    - Antonin "Troll".

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