• Bonsoir, chers lecteurs et amis !

     

    Ce soir, j'aimerais vous faire rêver, vous faire penser, vous transcrire des évocations de voyage en camping-car, ou en fourgon aménagé. En quelque sorte, faire l'éloge du mode de vie Traveller, car c'est une culture underground qui me plaît tellement, que je pourrai en parler des nuits entières. Et ce après avoir passé quelques nuits blanches à baver violemment, à la lecture de blogs de voyages à l'étranger… Je ne sais pas si je pourrai redevenir Traveller un jour, peut être pas, en tout cas, je mettrai un point d'honneur à le faire… si c'est dans mon cheminement personnel, et surtout si c'est possible. C'est, disons-le tout net, à l'instar de la yourte ou du chalet au milieu de nulle part, une des plus belles et des plus abouties définitions de ce qu'est la liberté. Et, vous savez combien ça me tient à cœur !

     

                                          Jusqu'à l'horizon, et plus loin encore...

     

    Alors, je sais, je n'ai pas voyagé très loin avec le Bedford que j'avais en 2009/2010. Ma maladie m'a barré le chemin. Mais, il faut que je vous dise : je n'oublierai jamais les virées que j'ai fait aux commandes de cet engin de teuffeur. Cela restera gravé dans ma mémoire, et revient en partie, sous forme de sympathie, au croisement d'un camping-car ou d'un fourgon aménagé. Et ce, peu importe l'âge, la marque, ou l'aspect général d'un tel véhicule. J'ai en tout cas une pensée sincère pour Orèl et son compagnon, à chaque fois que je croise un C/C. Je me dis, « ça pourrait être eux, de passage dans la Creuse pour venir me voir ». D'ailleurs, j'attends leur visite prochaine avec impatience ! Ils comptent parmi mes amis les plus fidèles et les plus intègres. Dans le sens où ils n'ont jamais renoncé à leur mode de vie, à leur simplicité, à tout ce qui fait leur culture personnelle (look, musique, intérêts, idéalisation du voyage…), et c'est pour cela que je suis resté en contact avec eux.

     

     

                                  Jusqu'à l'horizon, et plus loin encore...

     

     

    J'ai de magnifiques souvenirs de nuits passées à regarder des blogs évoquant un voyage en C/C vers la Mongolie ou l'Asie centrale, ou encore vers l'Iran (bien que cela soit déconseillé actuellement à cause de la situation en Turquie), le tout en abusant d'une perfusion psychédélique que l'on nomme « Psytrance ». Je n'ai pas honte d'avoir des rêves comme celui ci, ou comme d'autres d'ailleurs. J'y repense souvent…

     

    Quand bien même les Travellers font peur aux « bonnes gens », il faut apprendre à les connaître pour les comprendre, pour se représenter leur idéal de liberté et de simplicité. Il ne faut pas les chasser d'un parking (soi disant parce qu'un camping-car, « ça fait tâche »). Il faut les laisser vivre ! Car, à leur façon, ils font tourner l'économie comme toute autre personne. Ne croyez pas que ce sont des citoyens de seconde zone, ou des fainéants, sous prétexte qu'ils vivent à l'année dans un véhicule aménagé. Évidemment, la normopathie ambiante ne les aide pas, bien au contraire ; alors, si une minorité adopte des comportements dédaigneux ou réducteurs vis-à-vis des sédentaires, l'immense majorité ne fait que vivre selon son idéal.

     

    Et, les années passant, la jeune génération de nomades (20-35 ans) est de plus en plus complétée par de nouveaux retraités. Ceux-ci vivent aussi à l'année dans leur véhicule, ils ont une adresse postale chez leurs enfants ou chez des amis, ont parfois revendu leur maison pour vivre dans l'équivalent d'une cabine de péniche, mais ils sont heureux, et ils profitent à fond de la vie. Car, l'humain n'est pas éternel…

     

    Ainsi donc, beaucoup d'entre eux se comportent tels des oiseaux migrateurs : en plein hiver, ils foutent le camp en masse au sud de l'Espagne, ou au Maroc, et l'été, pour éviter les grosses chaleurs et les coins trop touristiques, ils prennent la direction du Nord, notamment la côte de la mer du Nord, et par extension la Belgique et les Pays-bas. Je pense, même sans faire partie de cet assemblage hétéroclite de cultures, de véhicules et de visions du monde différentes, qu'ils sont plus heureux et posés, qu'en étant cloisonnés dans un appartement en ville. Au moins, si l'accueil dans un patelin ne leur convient pas, ce n'est pas grave : ils font dix kilomètres de plus et trouvent autre chose.

     

     

                                        Jusqu'à l'horizon, et plus loin encore...

     

     

    Quant aux causes de l'adhésion de plus en plus de jeunes (et moins jeunes) à ce genre de mode de vie, elles sont nombreuses. Notamment le coût des loyers, le coût en général de la vie en ville, le besoin de se créer un univers (par le biais des free-party et autres festivals), la passion du voyage, jusqu'à l'horizon et plus loin encore, jusqu'à plus soif. Je ne peux que tirer mon chapeau à ces jeunes (et moins jeunes) pour leur courage, leur détermination, leur volonté de bouleverser les codes de la norme, et de se réapproprier leurs existences. Je l'ai déjà dit, si je le pouvais encore, je serais à leurs côtés !

     

    En tout cas, chers lecteurs et amis : si vous faites ce choix de vie dans les prochaines années, et que mon projet de vie simple (chalet, roulotte ou yourte) se concrétise comme prévu, je vous inviterai volontiers à passer quelques jours tout à fait trollesques sur mes terres ^^

     

                             Jusqu'à l'horizon, et plus loin encore...

     

     

    Une dernière chose : votre particularité culturelle est à préserver des coups de boutoir de la normopathie ambiante. Restez tels que vous êtes, gardez votre indépendance… Et, si vous êtes appelés un jour à redevenir sédentaires, pourquoi ne pas revendre le camion et opter pour un habitat léger et mobile ? Tout est possible !

     

    A très bientôt, au plaisir de vous lire !

     

    - Troll

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    Chers amis lecteurs, voici un récit de voyage en Bedford... Souvenirs !

    Bonne lecture à vous tous !

     

    La Chevauchée des Ménestrolls, par là bas à travers (*) 

    Et donc, ce jour froid et humide de janvier 2010, j'appelle un de mes amis Metalleux de l'époque, à savoir Mohrkahnt Skjenet Ov Svarte Morket (de son prénom Romain, mais dans le Metal extrême, on a souvent un surnom, "alter ego", à coucher dehors avec un billet de logement !) et je lui propose une petite virée en Bedford. Il accepte sans discuter, et il me rejoint à en banlieue Ouest de Grenoble, sur le parking "visiteurs" de la résidence où habitaient mes parents à l'époque. Eh oui, parking visiteurs... Car le Bed ne pouvait pas entrer sur le parking dévolu aux propriétaires et locataires de la résidence, impossible de le manœuvrer sans risques, non seulement pour son intégrité de carrosserie, mais aussi par peur d'égratigner un véhicule plus moderne... Donc, nous nous retrouvons sur ce parking. Tour de vérifications (comme avant chaque départ, eh oui, comme à l'épreuve pratique du permis PL et SPL !), 10 minutes de montée en température du moteur, je branche mon walkman MP3 de l'époque sur la prise USB du poste radio (entre parenthèses, le seul truc électronique monté dans le Bedford !) et en avant pour la France ! 

     

    La Chevauchée des Ménestrolls...



    Nous sortons donc de la ville par la route du pont de Catane, la meilleure option pour s'insérer sans souci sur l'autoroute urbaine A480 qui traverse l'agglo, du nord de St Egrève au sud de Claix et jusqu'à la jonction avec la branche nord de l'A51. Autoroute urbaine surchargée aux heures de pointe, mais aussi, bien évidemment, quand viennent les vacances d'hiver, c'est une route d'accès majeure aux stations de l'Oisans, du Dévoluy, et même de Gresse en Vercors... Et c'est un peu avant, à hauteur de Pont de Claix, et de sa magnifique tour d'alarme (tour ressemblant à un phare, mais abritant l'alarme pompiers permettant d'annoncer un accident à la plateforme chimique toute proche...), que nous quittons l'A480. Nous nous retrouvons immédiatement sur une route 2x1 voies, sans possibilité de dépassement pendant plusieurs kilomètres... Et un premier test pour les phares et feux du Bed', un magnifique tunnel... A l'entrée du quel il est précisé "Distance minimale entre deux véhicules : 90 mètres" par un panneau bien visible. Évidemment, personne ne respecte ça, et toute la "noce" des véhicules suiveurs se colle à nos basques. Bien forcé de ralentir, le tunnel étant limité à 70 km/h, j'encaisse la "rage routière" des possesseurs d'Audi A3 TDI et autres voitures onéreuses de "frimeux" qui, en nous doublant rageusement 5 km plus tard, nous feront bien comprendre que "la route est à eux" et que nous n'y avons pas notre place, avec notre armoire normande sur roues ^^ Manque de pot pour eux, j'ai l'habitude de ce tunnel : je l'ai pris je ne sais combien de fois, en véhicule présentant ô combien plus de risques que le Bed' : à savoir un ensemble routier tracteur + semi citerne... Option produits chimiques (!) Il est samedi, alors bien sûr, les véhicules relevant de la RTMD (réglementation du transport de marchandises dangereuses par la route) ne roulent pas ! 

    Peu nous chaut, nous continuons sur la route. A notre gauche, arrive le terrain vague sur lequel, des années auparavant, s'élevait l'usine Enichem Polymères (groupe ENI, anciennement Agip). Il n'en reste rien que quelques fondations éparses, dans une savane d'herbes jaunies, similaire à ce qu'on croise en forêt des Landes après la tempête de 1999... 

    Sur ces considérations post-apocalyptiques, nous prenons volontiers le pont routier surplombant la gigantesque plateforme Arkema de Jarrie/Champ sur Drac, accompagnée de l'usine AREVA et du dépôt Air Liquide... Tous ces logos sympathiques nous rappellent que nous sommes bel et bien en zone SEVESO. Inutile de s'en approcher, encore moins d'ouvrir les fenêtres ! Quelques kilomètres plus loin, ayant retrouvé le plancher des vaches, nous entrons dans le défilé de la Romanche (non, pas Gromanche comme dans Groland ^^), mais le torrent, affluent du Drac, qui naît dans le secteur de Bourg d'Oisans. C'est dans cette localité que nous nous rendons, à vitesse très modérée. Le passage au droit des Ruines de Séchilienne, après le contournement de Vizille (haut lieu de la Révolution Française) est impressionnant, on s'attend à tout moment à prendre 3.000.000 de mètres cubes de roches dans la poire (ça devait se produire il y a 40 ans, un lotissement entier a été exproprié et rasé, une déviation routière et un aqueduc ont été construits, et puis bon, Grenoble et Vizille sont toujours debout...) Bonne nouvelle, la rude et étroite traversée de Livet-et-Gavet et d'une partie de Rioupéroux n'est plus obligatoire, une déviation bien conçue fait son office pour éviter les bouchons. A la bonne heure ! 

    Ensuite, nous attaquons une portion en 2x2 voies, limitée à 110. A quoi bon se prendre la tête, dans ces conditions et la rampe de 3%, le Bed ne dépasse pas 75 km/h ! De fait, nous nous faisons violemment déposer par toutes sortes de voitures plus... conventionnelles que notre engin de teufeur ^^ Et c'est à ce moment là que se justifie notre surnom de "Ménestrolls" : le troll étant une créature de la mythologie scandinave, et le cœur à chanter, nous entonnons un ancien chant Viking en Danois ancien, le "De To Spellemenn", dont voici une vidéo musicale ! Ça reste du Metal bourrin, donc vous êtes libres de ne pas écouter... 

     

                                 
     

    Det bodde en fru ved Kjerraten, FATTERA SOMMERSVANE ! 

    En gros, c'est l'histoire de deux sœurs, dans un village Viking ancien. Et une des deux est malchanceuse en amour... Deux ménestrels ("Spellemenn" en Danois) arrivent au village, et jouent. La sœur la plus malheureuse en amour lance un sort pour séduire un musicien. Manque de bol, le sort échoue, et se retourne contre elle : non seulement l'autre sœur (donc la plus chanceuse) part en couple avec le ménestrel, mais la "sorcière" meurt brûlée par une force occulte le lendemain... 

    Emportés par l'élan Viking bien compréhensible, surtout sur une route de Trolls (en pleine vallée, traversant des forêts et des étendues désolées, avec une rivière qui serpente...), nous nous mettons à chanter en yaourt et à l'unisson éraillé par la cigarette :"Saucisson, Tradition, Baston, Pâtes au Saumon, Viande des Grisons" (allez savoir pourquoi !) Hédonistes, les Metalleux ? Plus que jamais ! 

    Aucun souci mécanique, le Bed' chauffe normalement, et l'essence ne manque pas dans le réservoir. Le rayon de braquage impressionnant (des années après, je ne m'en remets pas !) nous aide bien dans les rond-points les plus serrés. Tout va bien. Les balais d'essuie glaces font aussi leur office, pour lutter contre la bruine ! Feux de croisement allumés, bien sûr, pour ça.... J'ai toujours fait un peu comme les Scandinaves, justement ! Qui, eux, allument leurs feux de croisement à la moindre chute de luminosité... (et chez eux, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, c'est obligatoire du début de l'automne à la mi mai !) 

    Nous arrivons à Bourg d'Oisans... exactement 1h25 après notre départ de Grenoble, en bon état (l'équipage comme le tromblon)...

    Nous nous baladons quelque peu en ville, et nous trouvons sans peine un troquet pour boire... une Bière, évidemment ! La pause toilettes s'impose aussi, le Bed n'étant pas pourvu de WC chimiques. 

    Ensuite, une petite halte au supermarché de la ville (Super Casino il me semble), nous achetons là bas... Un pack de bière Belge (on n'en a jamais assez ^^) et un saucisson de "par là bas à travers" ! 

    Retour sans histoire, bon souvenir, carrément barré (autant dans la musique, dans le véhicule, que dans le look : treillis noir pour le pote, camouflage pour moi, Rangers au pied, sweat Pagan Metal pour moi, tee shirt Taake et perfecto pour mon coéquipier, et bien évidemment, le béret pour moi, ajoutez à cela le marteau de Thor au cou et vous aurez le tableau complet) !

     

    La Chevauchée des Ménestrolls "par là bas à travers"...

     

    Merci à vous d'avoir lu jusqu'ici ! A bientôt !

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    Bonjour, chers lecteurs et amis.

     

    Comment vous dire… J’aurais aimé parler d’autre chose que de politique, de la situation actuelle en France, pardon, dans la « start-up France » (ironie), mais finalement, comme l’actualité est littéralement dominée par ces thématiques qui nous deviennent détestables… J’ai choisi de me mettre à l’aise sur ce sujet, et je suis convaincu que parmi vous, beaucoup vont se sentir concernés. De même que certains arrêteront de suivre Dernier Bastion, sans doute écœurés par mes coups de boutoir envers la « société de la norme », laquelle a remplacé avec succès « la société du spectacle » bien décrite par Guy DEBORD.

     

    Comment être humaniste envers des gens qui ne se préoccupent pas de moi  ?

     

    D’abord, comment être humaniste, oui, dans ce pays de veaux bien dociles se laissant mener à l’abattoir ? Ceux-là même qui vous détaillent comme un quartier de viande sur pattes à cause d’un « détail » vestimentaire ou physique, qui sort de leur « normalité » - pardon, de leur normopathie méritant décidément de toute urgence sa place d’honneur dans le DSM-V, le répertoire des troubles psychiques et psychologiques – et qui s’offusquent de votre réaction quand vous ne souhaitez pas que ces tristes représentants du « déclassement » vous emmerdent ou fassent un commentaire baveux sur votre look !

     

    Non, définitivement, on ne peut pas être humaniste envers tout le monde, à mon sens. Pas dans ce pays. Ailleurs, peut être, à coup sûr dans des pays plus évolués et plus ouverts vis-à-vis des cultures Metal, Goth, du Paganisme, et comprenant dans leur culture le respect de l’intimité … en gros, la Scandinavie, la Finlande, l’Angleterre y méritent leur place … L’Allemagne bien sûr, car je tiens à souligner que le festival de Metal de Wacken n’a jamais connu de débordement notable … contrairement à tant de concerts de Rap. Le Japon, la tolérance globale envers la culture de l’autre, son intimité, son look, est telle que les jeunes mecs et filles sont bien libres là-bas de s’habiller en personnages de Mangas, en super-héros, en guerriers du Moyen-Âge, ou en Trolls (!), personne ne leur dit rien. Pas une agression, pas une remarque du genre « wesh Dracula, t’es sataniste ou bien ? », rien de tout ça. Ah, au fait. Est-ce que ces pays tolèrent des rappeurs bloquant une autoroute ou une ligne de chemin de fer pour un « clip » de leur regrettable « musique » ? Est-ce que leurs médias sont monopolisés par cette culture « bling-bling », dont les pires représentants chez nous produisent finalement des individus à peine aussi évolués que l’électeur FN moyen ? Je ne crois pas. Ou comment avoir une soudaine envie de demander l’exil culturel !

     

    Chers lecteurs et amis, vous vous dites sans doute que je ramène tout ou presque à la culture (ou à l’inculture). C’est pas faux. Traitons maintenant, si vous le voulez bien, la seconde partie de la question, sur le volet politique et sociétal.

     

    -----------------------

     

    Comment ai-je pu croire faire partie de ce peuple qui, bien que certains aient réalisé depuis longtemps que voter ne sert à rien ou presque, continue à choisir ses « représentants » comme ils choisissent des tomates ou des carottes au supermarché, autrement dit … sans réfléchir ? Sans penser autrement que « bah, la télé a dit ça, je vote ça, parce qu’il pleut, fait chier » (!)

     

    J’ai voté Flon-Flon en 2012, pour faire barrage au Nabot, je m’en suis mordu les doigts pendant longtemps. J’ai voté contre Mme Flamme Maudite (et pas vraiment pour Mr Uber), et j’aurai mieux fait de me casser une jambe ! Bien évidemment, libre à notre nouveau « patron », puisque c’est ainsi qu’il définit le pays, une « start-up », de dire qu’il y a « des gens qui font de grandes choses et des gens qui ne sont rien ». Merci camarade, depuis le temps que je suis plus ou moins « interdit de travailler » par la bonne volonté de la MDPH, de Cap Emploi, et d’une congrégation de fans de la « pause-café » vissés sur leurs fauteuils en cuir et engoncés dans leurs logiciels idéologiques périmés, j’ai fini par en être convaincu ! Je pense que je ne voterai plus jamais, et à quoi bon ? Même en prétextant un « renouvellement » de la classe politique, l’ultra-libéralisme, le « développement durable », la casse des droits sociaux, la chasse aux « différents » iront croissant ! De même que la présence regrettable du FN au Parlement … après tout, l’extrême-droite a toujours été l’alliée du grand capital, car elle ne représente que la finance et la magouille (l’emprunt Russe au dessert, c’est un régal !), et ses alliés, nécessairement hostiles aux travailleurs … qui pourtant se jettent dans les bras des populistes. Et l’histoire ne me donne pas tort ...

     

    Comment ai-je pu croire en la chimère de la « décroissance », cette connerie à roulettes puant le néo-malthusianisme qui consiste à dire « coupez-vous de tout, sauf des minimas sociaux, éclairez-vous à la bougie, chauffez-vous au pull, caguez dans la sciure ! ». Je dis « chimère », mais je devrais en fait dire « tendance ». Eh oui, car finalement, l’écologie obtuse, si ça marche si bien, ça doit bien rapporter à quelques-uns. Et ce malgré l’apparente « déconnexion vis-à-vis de l’argent » que semblent afficher beaucoup de « décroissants ».

     

    Je ne m’étonne plus que certains prennent un malin plaisir à provoquer l’affolement, notamment en ce qui concerne les fameux compteurs Linky. Non mais attendez, vous vous érigez en « sauveurs de l’humanité », en « lanceurs d’alerte » (ça aussi, c’est une tendance), en « dénonciateurs du futur génocide » (je n’invente rien), à cause de nouveaux compteurs électriques … qui, finalement, émettent bien moins de rayonnement électro-magnétique qu’un PC, un téléphone portable, ou une ampoule à incandescence, ou le terminal de paiement électronique d’un supermarché !

     

    Et, car il vous faut bien « racoler » (on appelle ça des « putes à clic », sur Youtube ou Facebook, entre autres), vous assimilez votre soupe tout à fait fantaisiste et jamais vérifiée scientifiquement aux Illuminati. Non seulement vos approximations sur les ondes radio et les rayonnements électro-magnétiques sont autant de raisons de vous transformer en « Youtubeur électrosensible » que de faire partie des dérangés du bocal (les mêmes qui en viennent à porter un chapeau pointu en aluminium), mais vous avez littéralement mité le mouvement altermondialiste en un peu plus d’une décennie, et vous êtes en bonne voie pour en faire de même avec tout le mouvement écolo.

     

    Sans déconner, les Illuminati n’existent plus depuis plus de deux siècles ! Et, si vous craignez tant les « complots » et les « conspirations » qui n’existent que dans vos esprits faibles et perméables à tout, faussement « éveillés », pourquoi ne pas vous enterrer dans des abris blindés par cinq mètres d’épaisseur de béton armé et trois mètres de plomb, en attendant « le transfert vers la base de surhommes de l’étoile Aldébaran » ? Sylvain-Pierre DURIF au pays du LSD !

     

    Que les Dieux m’en soient témoins : je fais le serment de rire grassement, voire de me fendre franchement la gueule en jouant volontairement et fièrement le gros Troll, lors de ma prochaine rencontre (fût-elle brève, je ne peux pas les blairer) avec ces tristes personnages.

     

    Une vie sans plaisirs, sans saveurs, sans amour vrai et accompli, sans humour, sans dérision, sans esprit critique envers les conneries que vous proférez, ne vaut à mon sens pas d’être vécue autrement que comme de la soumission pure et simple. Et peu importe l’idéologie, la « nouvelle religion », la forme de « développement personnel » aux porosités troublantes avec certaines personnes peu recommandables, ou autres.

     

    J’aime mon pays, mais pas ce qu’il est devenu. J’ai mes rêves, mes idéaux, mes idées, ma culture, mes croyances, je ne les impose à personne. Je n’ai pas à être « fier d’être Français », pas avec ce que je constate dans ce quotidien insipide et grotesque de nivellement par le bas.

     

    Pas plus que je n’ai à « laisser passer » les dérapages véritablement honteux de certains médias, sur les maladies psychiques. Comme si on (les malades et leurs familles) ne souffrait pas déjà suffisamment ! Bien évidemment, il y a eu la séquence dans l’émission de l’autre con qui se permet de dire « c’est dur, chaque mois, avec 25,000 € de salaire » (!), et dernièrement, une vidéo de Fort Boyard (émission au taux de polémique aussi élevé que « Des Chiffres et des Lettres » !) Après tout, on peut dire que « ça va dans le sens du mouvement ».

     

    Ni plus ni moins, et comme je me suis déjà permis de le dire ici, chers lecteurs et amis, tout cela va dans le sens du sacro-saint « management national par la peur », de l’information biaisée bénie prise comme parole d’évangile, et anxiogène en plus (même sous couvert éhonté de « divertissement »), … Et, je suis heureux de ne pas avoir la télé. Voilà. Au moins, je peux le dire : je sais ce que je vaux, je sais ce que j’aime, je connais les gens que j’adore et ceux dont le mode de vie me fait rêver … Et nécessairement, je sais ce que je déteste, et je connais mes ennemis. Fussent-ils idéologiques, éthyliques, ou bien sûr, la triste classe des « déclassés ». Et, en reparlant d’eux, quel est le fait le plus grave ? Qu’ils aient le permis de conduire, le droit de vote, ou qu’ils aient des gamins ? A coup sûr, les trois à la fois.

     

    A bientôt pour de nouvelles aventures. Que les Dieux veillent sur vous tous et sur vos clans respectifs.



     - Antonin "Troll".

     

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