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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, je vous reviens, coutumier à mes divagations trollesques et nyctalopes dans des volutes de caféine. Oui, je dis que je reviens, car j’ai été privé d’Internet pendant une bonne dizaine de jours. Hélas, nous avons beau vivre dans la sixième puissance économique de ce monde, avec des réussites formidables comme Airbus, Ariane, la 2CV, le Morbier, le whisky du Bourbonnais ou les moutons avinés gorgés de frontisme… (au choix), il faut encore une dizaine de jours avant qu’un technicien de votre opérateur Internet se décide à vous dire qu’il fallait simplement écarter les languettes métalliques du filtre ADSL reliant votre box à la prise téléphonique pour obtenir votre accès. Vous avez compris de quel opérateur je parle, en tout cas celui qui a perdu plus d’un million de clients en un an environ. Bref.

     

    Je reviens ce soir, pour, comme à mon habitude, vous livrer le fond de ma pensée sur l’état de notre pauvre pays. Les érections pestilentielles arrivent, alors les membres adhèrent au parti (Coluche aurait dit pareil), et fatalement, des affaires pour le moins embarrassantes visant certains candidats ou "présidentiables" apparaissent opportunément dans la presse à grand tirage … laquelle n’a jamais aussi bien rempli sa fonction d’allume-feu pour la cheminée ou le barbecue. Vous vous doutez bien que je ne vais pas prendre parti pour la « victime d’une odieuse machination socialiste » qui ne fait que pérorer dans les gazettes pour à la fois tenter de corriger l’inévitable vérité et de paraître « exemplaire » en termes de gestion de sa fortune, de traçabilité des « salaires » envers sa femme, assistante parlementaire dont on a appris récemment l’existence… Surtout, ça me fait marrer. Rire jaune ou rire qui grince, au choix. Ce qui me fait encore plus rire, c’est que les électeurs « bas du front » n’ont jamais été autant boostés par les sondages des instituts supposés « indépendants ».

     

    Mes couilles. Tripotez-moi la bite et appelez-moi Skippy le Kangourou. Honnêtement, vous allez continuer longtemps à voter pour les mêmes, ou pour leurs valets, ou pour leurs successeurs ? Après plus de 50 ans d’affaires à scandale et de scandale des affaires, vous allez continuer à mettre benoîtement le même bulletin de vote dans l’urne d’une élection qui, à mes yeux, est nécessairement pliée d’avance ?

     

    Beaucoup de gens invoquent le « devoir citoyen » en parlant du vote, que ce soit aux élections cantonales, sénatoriales, régionales, présidentielles, européennes… Et aussi, il faut bien le dire vu l’avalanche de non-actualités qui a suivi la primaire du PS, la désignation du présidentiable officialisé par son parti, comme un héritier du trône. Encore que j’emploie plus souvent et plus volontiers le mot « trône » pour parler de mes WC, de toute façon, la politique c’est comme l’andouillette. Il faut que ça sente la merde, mais pas trop ! Non, je ne parlerai plus de « devoir citoyen » en ce qui concerne le droit de vote. Surtout en sachant que, dans certaines villes déshéritées, l’élection municipale se joue à 10, à 3 voire à 1 voix près ! En considérant aussi que dans ce genre de villes, les gol… les déb… les hydrocé… les consang... pardon, les « populations désespérées intellectuellement » (novlangue), sont inévitablement prises par la main pour qu’on leur explique pour quel candidat voter.

     

    J’estime que, vu la situation, il ne sert de toute façon à rien ou à pas grand-chose d’exprimer sa colère dans les urnes. Surtout pas en votant FN, il faut bien dire qu’ils ne sont pas plus « anti-système » que moi connaisseur du chamanisme ancestral Sibérien. Si être « anti-système » a été galvaudé par les médias, sur les réseaux sociaux, notamment pour définir une certaine frange des « penseurs Youtube » prédisposés à la quenelle (sans sauce Nantua, sans couteau ni fourchette, sans avoir cuit au four, vous aurez compris), ce terme ne vaut en tout cas rien pour caractériser le programme politique, ou les ambitions du FN. Sachant que les eurodéputés de ce parti… ne font jamais ou presque le déplacement jusqu’au parlement Européen, pour autant ils touchent la rémunération correspondante. Bizarre pour des politiques ouvertement opposés à l’Europe, à la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Schengen, et pour autant proches voire très proches d’un autocrate, relique post-soviétique évoquant la guerre froide par son ambiguïté au sujet de l’Ukraine comme de la Syrie (l’emprunt Russe remis au goût du jour !) ou d’un milliardaire au pouvoir au pays des armes, voulant refouler les Français à l’entrée sur son territoire au vu de leur mur Facebook… bien qu’il soit lui-même descendant d’émigrés Irlandais.

     

    Être « anti-système » en ayant réellement quitté le système, c’est à dire en ayant coupé vis-à-vis du système toute dépendance, physique, morale, culturelle, financière, c’est très rare de nos jours, à l’exception de quelques courageux, sans doute les derniers représentants des Hippies. Lesquels, et on les comprend, ont choisi de vivre au milieu de nulle part, vivre de débrouille et d’application de la philosophie de MacGyver, vivre d’agriculture ancestrale, des gens qui n’ont donc aucun intérêt à posséder le dernier iPhone 7 (d’une valeur supérieure à celle de ma voiture actuelle en pièces détachées, bien entendu) ou à meugler de concert envers les « profiteurs » et les « fainéants » (certains travailleurs handicapés comme moi ont déjà entendu ça quelque part)… Là, oui, pour ces groupes de personnes qui ont choisi leur destin en pensant par eux-mêmes (*), on peut parler d’une idéologie et d’une façon de vie cohérentes avec les aspirations des plus modestes d’entre nous. En tout cas, celles et ceux qui choisissent de dire « Merde » à ce système ultra-libéral qui ne propose que la soumission au travail, aux crédits, à la normopathie. Car, finalement, il est toujours plus ou moins question de cela.

     

    (*) Bien évidemment, je tempère mon optimisme, et je m’oppose furieusement aux nouveaux gourous qui, par le biais d’une mélasse aux multiples références spirituelles, ésotériques et/ou occultes, hébergent des gens chez eux, tout en exigeant d’eux la mise à mort de leur esprit critique, de leur dignité, de leur liberté d’action, et pire parfois, le statut d’esclave sexuel, le tout lié au dessein de volonté de puissance du gourou. Des exemples sont connus en France comme dans d’autres pays, attention à vous si vous doutez d’une « initiative de retour aux sources »… renseignez-vous d’abord sur Google, et au besoin, demandez l’avis d’une personne calée en spiritualité ou en ésotérisme.

     

    Bref nettoyant pour vitres, je reprends.

     

    Votre serviteur, par exemple, quand il va faire ses courses, ne cesse de croiser sur les parkings, des bataillons entiers de moutons, se garant sur les places « famille » plus proches de l’entrée du supermarché que les places réservées aux handicapés (!), les parfaits petits soldats de l’inculture, du mauvais goût vestimentaire (jogging pyjama, coupe de cheveux à la con…), aveuglés par leur matérialisme obscène se manifestant jusque dans les cris et les pleurs de leurs gamins hystériques de mauvaise éducation (« hyperactifs », pardon, novlangue encore), lesquels, en bons lobotomisés allant assurer la relève du troupeau, ne manquent jamais une occasion de réclamer leur marque de biscuits ou de confiseries préférées, « vues à la télévision ». Et les Dieux savent à quel point je les méprise ! J’en ai rien à foutre de leurs regards en biais qui me reprochent ma voiture, âgée mais toujours vaillante, ma plaque « étrangère » à la Bretagne, mon béret aussi, ma musette Eastpak camouflage, ainsi que, bien sûr, mon adhésion sans faille au Paganisme Européen et au Metal (surtout BM folk, pagan, ambiant, médiéviste ou façon Tolkien.) Sans parler de mon goût prononcé pour l’univers Fantasy et la SF, comprenons bien que cela leur est étranger, donc ça leur fait peur. Allez comprendre pourquoi un homme ou une femme qui lit en plein air est regardé de travers par des reliquats d’humanité tout juste bons à « chasser les Pokémons » ou à se déguiser en morts-vivants à l’occasion d’une fête qui fait peur à leurs cons de parents !

     

    Pierre Desproges, en son temps (et il était visionnaire…) disait la chose suivante : « Allez-y, faites des gamins, crétinisez-les ad nauseam pour leur faire détester tout ce qui vous est étranger, poussez-les à faire des études de mathématiques, parce que vous n’êtes que chef de rayon, alors que votre fils, oui, sera chef de diamètre ! »

     

    L’exemple, pardon, les exemples de la mort programmée de cette société ne manquent pas. Notamment les gamins qui, dès l’âge de 10 ans, disposent à la fois d’un smartphone neuf, d’un vélo bas de gamme pour risquer de se casser la gueule dans des escaliers (!), et du vocable d’un homophobe qui aurait été éjecté de la Manif pour Tous. Inutile de tenter toute approche par la voie « diplomatique » envers eux, surtout pour moi, surtout vu mes références culturelles et, euh… l’absence de toute culture chez eux, bien détectable par l’extrême pauvreté de leur langage courant. Alors, que faire ? Vu que la diaspora internationale regroupant les Trolls, les Lutins, les Fadets, les Gnomes, les Korrigans (mâles comme femelles) n’est pas, et ne sera jamais reconnue comme « peuple » par les Nations Unies, inutile de voter une résolution condamnant toute tentative de contamination d’un ‘Talleux, d’un Teuffeur, d’une Rôliste ou d’une jeune Gothique par leur bouillie musicale (même les mecs qui chantent faux deviennent des « artistes », un peu d’Auto-tune, en avant…), ni même à toute manifestation d’hostilité, fût-elle accompagnée d’éthylisme avancé ou de parfum de fines herbes illégales. Autant envoyer la charge de Rivfader, ce qui a beaucoup plus de chances de succès en moins de temps. C’est ma vision des choses, je l’assume pleinement et parfaitement, je sais, bien sûr, que mes camarades, ceux partageant cet état d’esprit en face du vide vertigineux, doivent se sentir esseulés, dépités par la déliquescence de cette société, de ce pays gouverné par des financiers élus par de pauvres cons, dans laquelle un « chanteur » de RNB reçoit une victoire de la musique. Consolation malgré tout, le groupe Français GOJIRA a reçu deux nominations aux Grammy Awards. Comme quoi, rien n’est encore perdu. Pour le moment.

     

    Extrémiste, moi ? J’ai connu des metalleux bien plus radicaux dans leurs propos ou leurs actes, à côté de certains, je passe même pour un hippie. Fasciste ? Non, ni politiquement ni culturellement, de toute façon je n’impose pas ma culture sur 5 chaînes de TV à la fois. Appelant à la violence ? Juste au droit à l’autodéfense pour les miens, pour mes frères et sœurs culturels, en cas de provocation manifeste… autodéfense par la répartie verbale en tout cas, ça embrouille les heureux propriétaire de trois neurones ou les « j’ai pas de séquelles », sans trop se torturer le cerveau. Religieux radicalisé ? Non plus, sachant que je ne suis ni converti, ni convertible, car je tiens trop à la bière, aux romans Fantasy, au Metal, aux Mégalithes et au goût du Fuet Catalan, et que de toute façon, le terrorisme islamiste me fout la gerbe. Par contre, dans ma génération, j’ai vu des cas superbes de manque total d’éducation (est-ce que vous aimeriez que quelqu’un regarde par votre fenêtre ce qu’il se passe chez vous ?), de négligence envers la Nature (deux fûts de peinture pour bâtiment dans la benne verte, la déchetterie doit être trop loin…), de défis ridicules en plus d’être dangereux, souvent mortels (encore un mec complètement bourré qui s’est fait faucher par un train récemment…), de mots totalement inconnus quand j’avais 12 ou 13 ans (« boloss », ça veut dire quelque chose, au fait… j’attends toujours une définition en Français correct), de dénigrement de tout ce qui est étranger au « lepenproletariat », surtout et par définition, ce qui leur fait peur.

     

    Honnêtement, je me fais une joie mauvaise et cynique (et cynique pas, tant pis, il n’aura pas de gamins, BIM, hallebarde offerte par la maison Troll !) d’avoir encore plus d’abrutis de cet acabit à remettre à leur place, vu les circonstances, le nombre ne manquera pas. Face à ceux-là, j’ai bien envie d’appeler mes camarades culturels, peu importe leurs tendances politiques, leurs références culturelles (un metalleux ou une gothique sera de toute façon toujours plus proche d’un traveller vivant en camion que d’un beauf enfumant tout un quartier avec son Audi A3 diesel…), leurs spiritualités (et les athées sont bienvenus aussi), tous les outsiders que nous sommes, à se mobiliser pour hurler que nous existons, que nous sommes pas des bêtes de foire, que la norme nous fout des furoncles. Il y a quelques jours, j’ai exprimé ma position sur un sujet lié à tout cela, dans un forum parlant de Black Metal, en disant que finalement, pour beaucoup, la soumission à un Dieu unique avait été remplacée sans trop de problèmes par la soumission au matérialisme, à la pub, à la norme. Est-ce qu’un jour, je deviendrai un tribun de la masse des outsiders ? Ou quelque chose d’équivalent ? L’avenir le dira.

     

    Et l’avenir déterminera aussi celui de nos cultures marginales. Le Metal, la culture Goth, la culture Psytrance, la culture Punk, la Fantasy, la SF glorifient tout ce qui fait peur à tous les autres. Et on vous emmerde !

     

    Bonne soirée et bon week-end à vous tous, chers lecteurs et amis.

     

    Ne renoncez pas à ce que vous êtes. Pas pour vous faire plus d’amis. Pour rien au monde d’ailleurs.

     

    Liberté, Metal, Bière, Saucisson et Tradition !

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, j’aimerai vous parler de choses plus joyeuses, d’un idéal de vie, de convictions (culturelles ou autres) pour lesquelles lutter, de projets en tous genres, ou pourquoi pas de voyages au long cours, aux commandes d’une vénérable Volvo 740 break, en camping (sauvage ou non, selon le pays). Mais ce n’est pas le cas. Je me suis trompé une fois de région avec la Creuse, et le Limousin en général, mais je ne me suis pas trompé sur la Bretagne. Si les Dieux le veulent, c’est ici que je terminerai mon existence terrestre. La Bretagne en général n’est pas le problème. J’ai rencontré des gens adorables ici, cultivés, passionnés de choses ou d’autres, pour l’instant je n’ai qu’une poignée de vrais amis dans les environs. Le problème est tout autre. Un dicton dit « Dieu a inventé l’alcool pour que les Bretons ne soient jamais les maîtres du monde ». Ça n’est pas valable pour TOUS les Bretons, bien évidemment. Seulement pour quelques-uns qui croient dur comme fer que leurs plaisanteries d’alcooliques invétérés, leur dégaine de clodos et leur haleine fétide vont permettre de faire le « tri » entre les « vrais Bretons » et les « étrangers ». Sans compter leur agenouillement total et irrépressible devant « la future présidente » et ses serviteurs.

     

    Drôle d’histoire que celle qui m’est arrivée cet après midi. Je me baladais, non loin de chez moi, histoire de m’aérer un peu, peut être de trouver un mégalithe en plein milieu de nulle part, et éventuellement de prendre un café. Je n’ai toujours pas le droit de boire de l’alcool… et je crois que c’est pas plus mal, pour ne pas retomber dans un établissement psychiatrique où le patient qui formule la demande de ne plus être provoqué ou menacé de mort par un débile profond est immédiatement placé à l’isolement… en lieu et place de celui qui est réellement dangereux. Un asile insalubre en Corée du Nord ? Non non, en France. Liberté Égalité Fraternité, sauf pour les malades psychiques. Revenons-en au troupeau bêlant, je trouve un café-tabac dans un petit village des environs, un commerce comme il en existe tant en France. Une discussion furtive s’engage avec une dame plutôt sympa, qui pense que je suis nouveau dans le coin. C’est exact. Je dis que je suis originaire de Grenoble. Bon. Un alcoolique cradingue comme ceux mentionnés précédemment s’incruste et dit « Tu n’es pas un vrai Breton ». Je réponds « Oui, mais je suis Français, je vais où je veux en France, et à l’étranger aussi, aucune restriction de mouvement. » « Ah, sur ma carte d’identité, y’a marqué Breton ». Là, j’ai les abeilles qui montent, je lui dis « Tu sais, espèce de déchet, j’ai séjourné pendant plus de deux ans dans la Creuse. Là-bas, on me faisait clairement comprendre que j’étais étranger dans mon propre pays. Je ne tiens pas à revivre ça en Bretagne. Je suis Français, et ? Tu vas m’interdire de vivre ? » J’ai ensuite pris toute l’assemblée à témoin et j’ai dit à haute voix : « Dans la Creuse, on m’a reproché d’être étranger. Dans une région de mon propre pays. Je ne tiens pas à revivre ça ici. Fût-ce de la bouche d’un reliquat d’humanité. Dans les bistrots des Alpes, un dicton gravé sur du bois dit qu’il vaut mieux être bourré que con, ça dure moins longtemps ; malheureusement pour lui, ce débile a choisi les deux options. Dont acte. »

     

    Dans un pays où 50 milliards de cadeaux fiscaux sont accordés aux grands patrons et aux actionnaires du CAC40 sans créer un seul emploi, mais en licenciant à tour de bras (bien que les mecs et filles dans ma situation soient considérés par certains comme « parasites »), dans un pays où le système de santé est chaque semaine un peu plus démantelé, dans un pays qui laisse sa jeunesse se vautrer devant la lanterne à conneries, dans un pays où celui ou celle qui porte un pendentif païen ou ésotérique est qualifié de « malfaisant » au mieux, de « sataniste » ou de « nazi » au pire, dans un pays dont la considération envers l’autre est entièrement basée sur l’apparence, la possession matérielle, et la reproduction à la chaîne d’une fange inculte qui donne des prénoms complètement débiles à ses gluants, dans un pays qui oublie un peu trop vite son histoire et les massacres de deux guerres mondiales en laissant faire des « quenelles » à Oradour-sur-Glane, dans un pays où les « dissidents » (pardon, les gens qui pensent et qui créent différemment comme Damien SAEZ, entre autres) sont cloués sur place, en direct, par les écrivains de romans de gare (gare terminus …), dans un pays qui laisse croître le harcèlement scolaire dès le plus jeune âge au motif de « liberté d’expression audiovisuelle » invoquée par un cocaïnomane se plaignant de ne gagner « que » 25,000 € par mois… Dans ce genre de pays, il n’y a aucune fierté, aucun honneur, aucune justification à être Français. Car c’est bien de notre pays dont je parle. Enfin, ce qu’il en reste… Pourquoi donc croyez-vous que le sacrifice des Harkis n’a été reconnu que 40 ans après une des guerres les plus ignobles en termes d’exactions commises ? Pourquoi donc croyez-vous que la réalité de la déportation des homosexuels et de leur extermination par les nazis n’a été reconnue que 60 ans après la fin de cette autre guerre ? Pourquoi donc être fier d’un pays totalement anesthésié, ou pire, lobotomisé, aux références culturelles séculaires sacrifiées sur l’autel du « buzz » et de la « société Twitter » ? Pourquoi se revendiquer comme appartenant à cette horde de pieuvres écervelées ?

     

    Je n’ai plus aucune fierté à être Français dans ce cas-là. Regardez donc en Norvège, ou en Suède, ou au Danemark. La majorité des habitants de ces trois pays ont pour habitude d’arborer leur drapeau national à leur fenêtre, sans être qualifiés de « fachos ». Pour eux, c’est un geste tout à fait normal. Les sportifs des équipes nationales de ces pays chantent à pleine et haute voix leur hymne national respectif, avant une rencontre sportive. Allez donc voir une vidéo présentant l’équipe féminine Norvégienne de hand-ball avant une demi-finale ! Toutes les joueuses, leur coach, les supporters Norvégiens, chantent à tue-tête. Et, vous voulez que je vous dise ? Plus le temps passe, plus je pense que j’aurai du naître Scandinave. Eux au moins, ne laissent tomber personne dans leur société. 90 % des handicapés Norvégiens travaillent, chez eux ou en entreprise. Et en France ? Le gouvernement Suédois est réduit au plus indispensable, ainsi que leurs frais de déplacement… saviez-vous qu’ils n’ont que 12 € pour manger à midi ? Saviez-vous que les ministres et leurs personnels viennent à leur ministère… par leurs propres moyens ? Pas de voiture de fonction avec trois chauffeurs en alternance. Bizarre, au pays de Volvo ? Non, logique, pour eux. Eux en tout cas s’étranglent quand ils apprennent les notes de frais de nos chers élus au Fouquet’s ou ailleurs. Sans compter les truanderies de ces dernières décennies… quand bien même cela aurait « poussé au suicide par trois balles dans le dos » un homme politique voulant dénoncer tout ça. Les ministres voyagent en classe économique pour les vols de moins de 4 heures. Pas de jet privé pour faire 450 kilomètres et se retrouver dans son fief… Contrairement à d’autres ! Les Suédois, les Norvégiens, les Danois font des efforts qui nous semblent inatteignables, rien qu’en termes de tri des déchets ménagers ; et eux connaissent encore le principe de consigne des bouteilles en verre et en plastique.

     

    Au sortir de la seconde Guerre Mondiale, la Norvège comme la Suède avaient plus d’un siècle de retard sur les pays « industrialisés ». Mais la Suède a du minerai de fer … la Finlande a vu naître Linux par un de ses informaticiens, et la Norvège a du pétrole et du gaz. En moins de 60 ans, ils sont devenus les pays les plus riches au monde, ceux avec les meilleurs résultats en termes d’éducation, d’assurance de trouver un travail, de système de santé, de réseaux de transports (les trains Norvégiens, Finlandais et Suédois roulent, même au lendemain d’un mètre de neige sur les voies ! Allez inviter un Norvégien à rallier Decazeville depuis Strasbourg… en train, il va péter un câble avant d’arriver à Nancy !) En Islande, encore mieux : il n’y a presque pas de police ! Les policiers locaux sont bien peu nombreux pour la superficie de l’île, et doivent demander l’autorisation à leur commissaire en chef avant de pouvoir ouvrir la trappe verrouillée contenant leur arme de service (!) La Scandinavie a les meilleurs résultats du monde en termes de justice, de traitement des détenus, et pour leur réinsertion, également. La récidive est pour ainsi dire nulle. Sans compter sur la Finlande : le pays d’origine du Père Noël a réussi, tenez-vous bien, à réhabiliter et à guérir réellement la quasi-totalité des schizophrènes, grâce à une thérapie de groupe, grâce à un suivi intensif, grâce à la compréhension par des psychiatres qui ne se limitent pas à un entretien de 2 minutes 45 secondes et à rédiger une ordonnance ! Eh oui. Ils l’ont fait. Et nous en sommes loin...

     

    Ça, ce sont des raisons d’être fier de son pays , et de savoir pourquoi on paye des impôts ! La télé nous en montre-t-elle des exemples, chez nous ? Nej. La télé diffuse des concerts de Metal après les infos du soir ? Nej. La construction d’un aéroport totalement inutile est-elle débattue autrement qu’entre le gouvernement et ses amis (leaders du BTP et marchands de pétrole…) ? Nej. Les transports sont-ils organisés pour que l’on puisse déposer son vélo dans un casier avant de prendre le train… et d’être sûr de retrouver son biclou au retour ? Nej ! Alors oui, les Scandinaves paient des impôts sur le revenu qui nous paraissent exorbitants. Mais au moins, eux s’en servent pour permettre une qualité de vie excellente à tous leurs citoyens ! Les Scandinaves ont aussi participé à l’apparition du Metal extrême, que ce soit Black, Death, Pagan, on leur doit ça, en plus des contes classiques comportant des bestioles bizarres et d’anciennes légendes…L’Islande a été le premier pays à reconnaître l’Asatrù en tant que religion d’État. Les sandwichs au renne, le hareng à la sauce à l’aneth, c’est pas mal aussi. Et, tant que j’y suis… Les Norvégiens ont aussi une monnaie très stable, recherchée par tous ceux qui veulent autre chose que de l’Euro ou du Dollar.

     

    Pour finir ce texte sortant de mon esprit saturé par les brumes de caféine, je dirais que, lorsque la France aura atteint le niveau de qualité de vie, de services, de systèmes de santé et protection sociale de ses voisins Scandinaves, en permettant à toutes et tous de travailler, et j’insiste là dessus, sans pulvérisation du code du travail et des acquis sociaux datant de nos Anciens, on pourra être fier d’être Français. Pour moi… je ne le serai sans doute jamais plus. Pas tant que le système actuel foutra des plus jeunes que moi à la rue, ou les condamnera à la mort par overdose, ou à finir en prison. La liberté culturelle, la liberté du choix de mode de vie, la liberté de penser par soi-même sont des thèmes récurrents chez les anarchistes. Et, au-delà de ça, j’ai un point commun avec eux. Je ne suis plus fier d’être Français. Vu les comportements dégradants que j’ai vécu depuis quelques années, je dirais dorénavant que je suis citoyen du monde. Je ne sais même pas, pour l’heure, si je vais participer à la grand-messe visant, après tout, à remplacer un incompétent par un autre, ou par un ultra-libéral, ou par une fasciste. Peut être voterais-je Méluche ou NPA au premier tour, et un simple bout de papier torche-cul marqué de la sentence lapidaire « Viendez au Groland, mort aux cons, mort aux fafs. »

     

    Bonne fin de semaine, chers lecteurs et amis, dans ce qu’il reste de la France, autrefois « modèle de liberté et de diplomatie ». Ça fait longtemps que ce n’est plus le cas … Vive la liberté. Mort aux cons. Vivent nos cultures « marginales », nos différences, notre capacité de créer autre chose, ailleurs, à côté, peu importe le "qu'en dira-t-on" propre à la plupart des moulins à ragots. Si quelqu’un vous fait chier sur ces points précis, balancez-lui mon texte à la gueule, vous verrez, ça fait un bien fou de se sentir intelligent et plus cultivé que ceux qui se poivrent la gueule au bistro soir et matin. Sans pour autant être prétentieux, car je ne le suis pas quant à ce que je pense de moi-même, Dieu me tripote (merci mon Dieu !)

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir (cette nuit…), je vous reviens enfin, après quelques jours d’absence sur Dernier Bastion. Et croyez moi, l’écriture de ce texte, dans lequel je vais comme d’habitude coucher quelques idées et quelques faits que j’ai vécu, ne me fait pas plaisir. Et ne fera sans doute pas non plus plaisir à d’autres, mais, finalement, qui ? Eh bien, celles et ceux qui sont perchés dans leur tour d’ivoire, accumulant les mandats électoraux et les cercles de pouvoir, aussi bien que les comptes en Suisse ou à Panama, tout en ne sachant pas le prix d’un pain au chocolat ou d’un ticket de métro. Ainsi que leurs porteurs de litière dévoués, bien incapables de réaliser le bouzin dans lequel ils ont mis tout le pays. Inutile de les nommer, vous voyez déjà de qui je veux parler…

     

    Quand j’étais « communiste », enfin quand je pensais l’être, je pensais intérieurement, et en coordination avec mes « camarades » de l’époque, que la redistribution des richesses était l’étape incontournable vers une meilleure société, une société dans laquelle tout le monde aurait sa place, une société des fleurs colorées, des guitares au coin du feu et des camtards parsemant les collines… Héhé, comme vous le voyez à mes dernières interventions, j’en suis revenu, et depuis longtemps. J’ai envie de dire : je tente de me concentrer au maximum sur ma famille, mes derniers amis (du moins, ceux qui ne m’ont pas laissé tomber, re-hallebarde), et les rares personnes à qui j’accorde ma confiance. Et, croyez-moi, ça relève quasiment du pèlerinage Audierne => Trondheim à pied. Dans le sens où, même ici à Audierne, la situation est telle que je peux à peine prendre un café (accompagné du nécessaire verre d’eau fraîche) sans rameuter (bien malgré moi, il faut le dire), tous les crasseux et tous les clodos des environs immédiats.

     

    Oui, je l’admets, il fût un temps où j’étais humaniste, enfin j’essayais de l’être. Bah, c’est fini depuis longtemps, j’ai assez vite compris que même les plus anciens amis pouvaient retourner leur veste (dans mon dos, évidemment, mais je le savais vite, rien n’échappe à la communauté des metalleux sur Grenoble) et, de fait, penser à me foutre un coup de poignard dans le dos (au sens figuré, je pense qu’ils n’avaient pas assez de tripes pour le faire physiquement.) Pour vous dire, j’ai même l’impression, quand bien même je ne touche que 808 € mensuels de la CAF (le généreux subside de l’État français pour les gens comme moi qu’on interdit de travailler), je dois passer pour un bourgeois, avec ma malheureuse Ford, qui tient encore (mais pour combien de temps…), mes chaussures Caterpillar au prix bien éloigné de celui d’une paire de Loubouzin, ma ceinture Viking en cuir (et en vrai cuir, hein), mon petit baladeur MP3 et ma fidèle sacoche Eastpak. Sans compter le chapeau de chasseur ou le béret noir que je n’ai pas peur de montrer. Il en va de même pour mon téléphone mobile… acheté 14 € sur Amazon. Oui, vous avez bien lu.

     

    Il va arriver un jour où ma patience et le reliquat de « tolérance » que j’affiche vis à vis des pires « déchets » (je n’ai pas d’autre mot) vont cesser d’être. Et ce jour-là, je ne répondrai plus de rien. Pour autant, hors de question (vu mon passif psychiatrique et, sans doute, le fait que je sois toujours « surveillé » par certains) de me battre par les poings. Mais, je n’ai pas peur de le dire, le jour où cette limite sera franchie, je me défoulerai en invectives sur le moindre crasseux (qui en plus, se bave dessus, évidemment), en invectives autant fruitées que ma culture le permet. Culture que j’ai récemment décidé de baptiser « CDG »… Pas même en référence au célèbre aéroport de Paris, non. Mais en hommage aux noms de trois « entités d’humour », en fait, deux comiques disparus et une émission télé hélas « édulcorée » par le nouveau patron intouchable d’une partie du PAF. Coluche. Desproges. Groland. Voilà maintenant le ton de mes réparties à venir en réponse à qui tentera de me gâcher un tranquille café en terrasse.

     

    Je peux vous dire avec toute l’assurance de mes sentiments, chers lecteurs et amis, que je n’ai pas quitté la Creuse (dans des conditions désastreuses … souvenez-vous) pour trouver la même chose en Bretagne. Je peux vous dire que tout (ou une grande partie) de ma « naïveté » d’avant s’est évanouie dans les volutes de cette saloperie de dépression. Je peux vous dire aussi, et ça, vous l’avez compris depuis bien longtemps, que j’en ai marre qu’on me prenne pour ce que je ne suis pas. Fini, les vampires psychiques qui imaginent tirer quelque bénéfice financier d’une rencontre avec moi. Fini, la tentative d’aller vers des gens qui, non seulement, méprisent les cultures auxquelles j’adhère sans condition (Metal, musiques « marginales », univers Fantasy et SF, sans parler de la spiritualité), mais en plus, croient pouvoir me demander de les aider à trouver telle manifestation culturelle ou autre, ici en Bretagne, car ils me prennent pour « un gars du coin ». Eh oui, et ça aussi, je ne vais pas me gêner pour le dire… Car cet après midi même, j’ai aidé bien volontiers un couple de retraités à trouver le chemin du misérable « vide-grenier » qui avait lieu dans une salle municipale. A vrai dire, rien de sorcier, j’habite juste en face. Je n’ai eu aucun remerciement de la part de ces vieux débris, aucun signe de compréhension, rien que « Au revoir ». J’ai manqué de répliquer vertement devant leur manque cruel d’éducation et de savoir-vivre (m’aborder sans me dire « bonjour », c’est déjà mal barré pour eux.) Mais j’ai résisté à la tentation trollesque.

     

    Dans quelques heures, (ou même maintenant, je ne le sais pas), ce sera Halloween. Enfin, non, pas vraiment. Ça n’est jamais qu’une ancienne fête païenne (Celte) transformée à leur sauce par les Ricains, et, il faut le dire, allant dans le sens de leur peur panique et de leurs superstitions de tout ce qui n’est pas « chrétien ». Ça n’est peut être pas valable pour tous les Américains, il en va de même pour les Français, tant le retour des anciennes croyances se fait sentir chaque mois qui passe. Dois-je le rappeler aux brebis qui ballottent leur chapelet à la vue d’un couple de Goths : le nom originel de cette fête est Samhain. La fête traditionnelle du paganisme Celte, la nuit où les portes entre le monde des Vivants et le monde des Morts s’ouvrent en grand… pour celui ou celle qui les trouve. Alors, que vais-je faire demain (tout à l’heure …) ? Eh bien, ni plus ni moins, mener une journée pour le moins « normale ». C’est à dire, balade en ville (ou en forêt, s’il me prend un accès de misanthropie), toujours accompagné par ma fidèle « Trollothèque » électronique. Pas de couteau suisse en poche, non, ce serait trop facile de me faire serrer pour « port d’armes ». N’oublions pas que nous sommes en état d’urgence.

     

    Deux choses, maintenant, qui me paraissent claires : plus un rond pour un clodo, peu importe les circonstances. Et, pour la spiritualité comme pour la culture, « la liberté de culte est inscrite dans la Constitution, elle est inaliénable, et je vous emmerde ».

     

    En espérant des temps plus propices pour les nôtres, comme pour moi et les miens, je vous laisse. Bon Samhain à toutes et à tous. Que les Dieux veillent sur vous.

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Je sais ce que vous pouvez penser, « comment, pas de texte du Troll depuis deux semaines ? » Eh oui, disons que j’avais un peu la flemme d’écrire quelque chose qui vous fasse réagir, qui me pousse à mobiliser mes méninges, qui me force à une énième divagation rédactionnelle à la caféine (sans recours à aucun psychotrope illégal, vous vous en doutez). Mais j’ai soudainement pris conscience, et à la lumière des événements (ou plutôt des non-événements) récents prenant part sur ce lamentable assortiment, tantôt de bien-pensance où des paroles comme celle de votre serviteur seraient « coupées au montage », tantôt de voyeurisme assumé assorti de pornographie à peine voilée, et bien souvent, de divulgation de ce qui est strictement privé pour un être humain, et qui ne devrait pas être déclaré sur un média rassemblant un million de « fanzouzes » à l’heure de grande écoute. Eh oui, reviens Yves Mourousi, ils sont devenus fous… Je parle bel et bien de ce pitoyable dégueulis sonore et visuel fonctionnant 24/24 heures chez les plus frénétiques de ses défenseurs, entraînant inévitablement la fonte du cerveau et sa volatilisation par les oreilles ou le nez… La télévision Française actuelle.

     

    Et je n’ai pas honte, non, je le dis bien haut et bien fort à qui me le demande, je n’ai pas honte de penser que de plus en plus de gens vont finir par s’en lasser, par l’abandonner (soit par la revente aux ultimes fanatiques, soit par destruction en déchetterie), et, de fait de la diminution de la « masse de temps de cerveau disponible », la pousser à la déchéance… En attendant bien sûr ce que j’appellerai volontiers « le grand soir de la vraie culture ». C’est à dire la coupure totale, irrémédiable et définitive, de toutes ces conneries.

     

    Je me refuserai de tout amalgame avec le moindre tyran ou salopard politique de l’Histoire de notre monde, mais je pense que la télévision connaîtra le même sort que certains d’entre eux. C’est à dire, la montée en puissance de mouvements, d’entités, de rassemblements de gens ayant volontairement fait le choix de SE PASSER DE TV, et, voyant ses fidèles réduits à un nombre ridicule par une sorte de mouvement d’opposition à la société du spectacle, du buzz, de la télé-Twitter (je ne cite pas de nom, mais vous l’aurez reconnu…), l’écran noir sera inévitable.

     

    Je n’ai aucun espoir que la télévision et les chaînes qui la composent (qu’elles soient publiques, privées, payantes ou gratuites) ne devienne meilleure un jour, surtout pas en France. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il faut remonter aux années 1980 pour pouvoir comprendre, expliquer, étayer mon raisonnement. Par la même, je souhaite remercier du fond du cœur les réalisateurs et intervenants d’un documentaire (passé à la télévision, ironiquement) nommé « Temps de cerveau disponible ». Le voyeurisme à la télévision est apparu suite à la refonte du bouquet de chaînes françaises. L’ancienne entité, entièrement au service et aux pied de l’État (ce qui était appelé l’ORTF) a été dissoute, en trois chaînes. La 1, Antenne 2 et FR 3. La 1 est rapidement passée du statut de « chaîne publique » à celle de « machine à business », pardon, chaîne privée. Qui plus est aux mains de la famille… Bouygues. Ahah ! Antenne 2 et FR3 sont restées publiques. Mais la transformation a pris un autre aspect, dans le sens où les réalisateurs et les patrons de chaînes, travaillant maintenant main dans la main avec les publicitaires et les marques affidées, voulaient des émissions pour « faire vendre ». Captiver l’esprit, pour mieux le préparer à la pub qui arrivait. La suite ? Canal + est née en 1984, première chaîne cryptée à péage (quand on voit ce qu’elle est devenue aujourd’hui, par la main de fer d’un homme dont tout le PAF a peur de prononcer le nom…), ensuite, la 5 (financée par Berlusconi), devenue plus tard « La Cinquième », a tenté d’innover. Ce fut un échec retentissant. Rebaptisée France 5 des années plus tard, et en coopération avec la chaîne allemande Arte, elle a repris des couleurs. C’est à la limite une des rares chaînes qui vaille la peine d’être regardée. La foudre, plutôt le double éclair (car la foudre tombe toujours deux fois au même endroit) fût la création de ce qui s’appelait au départ « Métropole Télévision », et ce qui est vite devenu M6.

     

    Sur beaucoup de ces chaînes, dominaient le soir des programmes « crypto-psychologiques », visant à exhiber sa vie privée aux téléspectateurs, sans complexes, allant parfois jusqu’à se foutre à poil en direct, ou à raconter sa vie sexuelle (détails lubriques inclus). Le concept fût maintes fois reconditionné, mais il fallait encore mieux (pire à ma vue). La chaîne anglaise BBC apporta la réponse à TF1 à la fin des années 90. « Le Maillon Faible » apporta la preuve que l’élimination de l’homme par l’homme (dans un jeu) était un élément fondateur des pulsions humaines, aussi dissimulées et malsaines soient-elles. Mais, en 2000, un krach boursier, affectant la quasi-totalité des entreprises liées aux nouvelles technologies (surtout les sociétés ayant misé sur un Internet balbutiant), changea la donne…

     

    Les deux chaînes privées du PAF devaient réagir. Les actions de TF1 et celles de M6 étaient en chute libre. Et une obscure officine de production Hollandaise (Endemol… Une de molle, bientôt deux !) apporta la réponse ultime. La télé-réalité. Une douzaine de jeunes hommes et femmes, enfermés dans un appartement de standing, observés jusque sous la couette et dans les douches par des centaines de caméras et de micros, avec au final, un gagnant (homme ou femme), et surtout, un élément central (mais jamais avoué tel quel), le « quart d’heure de célébrité » d’Andy WARHOL. Ajoutez à cela la promesse d’une belle somme d’argent à l’issue de l’aventure pour l’heureux gagnant, des aventures amoureuses incluant des scènes à caractère sexuel (coupées en diffusion différée, mais trouvables sur Tutube…), des conflits pour savoir « qui est le plus beau, la plus belle, qui a la plus grosse tchatche... » Et vous avez le concept qui finira par ruiner les cerveaux d’une génération entière d’adolescents.

     

    M6 fut la première à entrer dans la danse mortifère, en achetant les droits de « Big Brother » à Endemol. TF1 refusa catégoriquement, et son PDG de l’époque s’enflamma d’une tribune dans « Le Monde ». Sans effet. Surtout que, quelques semaines plus tard, TF1 racheta à une société de production Américaine les droits de Survivor. Qui, adaptée en France, deviendra… Koh-Lanta ! Le succès fut IMMÉDIAT. Et surtout, les placements publicitaires dans ces émissions, qu’ils soient volontaires ou non, le goût pour l’apparat, la mode, les habitudes vestimentaires des « fashion victims » naissantes, tout cela engraissait fatalement aussi bien les marques dans les spots de pub aux heures de diffusion de ces émissions, que les chaînes privées elle-mêmes ! On comprendra pourquoi Patrick Le Lay dira « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ». Charlie Hebdo et Groland en ont fait leurs choux gras, à l’époque ! Et encore maintenant, il faut bien le dire… Les caricaturistes et auteurs de ce journal et de cette émission satiriques prenaient comme un devoir de se foutre furieusement de la gueule des participants de la « télé-réalité » comme des chaînes qui la diffusent, et des téléspectateurs !

     

    De fait, je pense que la télévision, qu’elle soit commerciale ou publique, ne mérite que le pire sort que l’on puisse réserver à un média pitoyable. La déchéance, la fin par l’écran noir, que l'on appelle dans le milieu "l'éclipse totale". Vivement un phénomène astronomique digne de ce nom dans les médias ^^

     

    Et je n’ai pas honte de le dire. Depuis que je suis installé en appartement indépendant, je n’ai jamais eu un poste de télévision… D’abord parce que je n’avais pas la place, et en plus, parce que je n’en ai pas envie ! Je trouve tous les documentaires sur les sujets qui me passionnent sur Youtube ou Dailymotion, je trouve tous les contenus humoristiques qui me plaisent sur les mêmes serveurs de vidéo en flux continu, idem pour la musique que j’adore (qui, de toute façon, ne passe jamais à la télévision…)

     

    Mort à cette impitoyable lanterne à conneries, autour de laquelle gravitent inévitablement tous les connards gominés et toutes les connasses siliconées, tels des phalènes affolées par la lumière d’une ampoule… (Une phalène est un papillon de nuit, et pour en avoir dégommé quelques uns, je sais comment ils fonctionnent ^^)

     

    Mort aux cons. Vive la liberté.

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Durant toute la soirée, entre la digestion de mes filets de poisson et celle de mon café pris à 18 heures, j'ai réfléchi sur un truc bien précis, mais qui engage tellement plus que ce que l'on pense, quand on évoque ça, d'habitude… Que ce soit entre amis, entre collègues, en famille. Et quand bien même ça vous semble un poids d'en parler, et que, plus tard, vous vous sentez littéralement « mis au ban » de certains cercles relationnels… J'ai envie de vous dire : non, vous n'êtes pas seul(e). Seul, on ne peut pas changer le monde. A partir de 4 personnes, on peut fonder une bande de cons. Réunis en centaines de milliers, on peut hurler « Nous existons, tels que nous sommes, nous refusons votre normopathie, foutez nous la paix et retournez payer vos crédits... »

     

    Pourquoi ce titre, tout d'abord ? Parce que j'ai hélas bien l'impression que, vous comme moi, et plusieurs centaines de milliers d'autres partout en France et dans les autres pays Francophones… Nous sommes les derniers des Mohicans, à engager sans cesse l'esprit critique et le démontage par le menu des polémiques abracadabrantes (devenus nécessaires en ces temps sombres…), à devoir se justifier d'acheter tel livre, tel CD, tel bijou ésotérique ou appelant les Anciens Dieux, à devoir littéralement jeter sa TV (bon, là dans mon logement actuel, qui est meublé… Il y en a bien une, mais sans décodeur TNT, donc ça marche pas… « Dans le cul la balayette » à l'inspecteur général du compas et de l'équerre qui me le ferait remarquer !), ou encore, à opter non pas pour une "putain de miledieu de catsalh de macarèl de machine du diable" de voiture flambant neuve gavée d'électronique et d'assistances à la conduite… Voiture qui, ne se conduit plus « à l'ancienne » comme une vénérable Deuche ou un rutilant Combi VW, mais qui se « pilote » comme le vaisseau de Star Trek… Voiture qui, évidemment, sera « has been » 3 ans après sa commercialisation… Autant de virulence verbale et de mise au pilori de ma part, que vous pourrez facilement convertir en réponse sans ambiguïté à l'adresse du « cono » qui vous regarde comme si vous étiez un gueux… Simplement parce que, contrairement à lui, vous n'avez investi que 1500 € dans votre véhicule… Et non 14 fois plus !

     

    Entre nous, tant que ça a 4 roues, un moteur, un volant, une carrosserie, une boîte de vitesses et des freins… Et surtout, tant que ça roule, ça accomplit ce qu'on lui demande. Saviez-vous par exemple qu'il est arrivé à des convois entiers d'Allemands en Coccinelle (l'ancienne…) de rallier Pékin depuis Berlin ? De même, le 4L Trophy existe toujours, et si ça peut vous rassurer ou vous décider à renoncer à une mocheté actuelle… Un Américain roulant en Volvo de 1964 a parcouru avec elle près de 4 millions de kilomètres, sans le moindre souci mécanique ! Alors, heureux ?

     

    Qui plus est, nous sommes parmi les derniers à trouver encore du plaisir, de l'amusement, des heures de contentement à collectionner les timbres ou les cartes téléphoniques par exemple, à avoir un petit réseau de trains miniatures ou une vitrine de voitures Solido ou Norev, à regretter les Grosses Têtes du temps ou Jacques MARTIN, Jean YANNE, Sim, Carlos, Léon ZITRONE, en étaient les piliers ! Ou encore, et là je sais que je vais me faire des amis, prendre des furieuses « pétées de rire » à la lecture d'une BD de Gotlib (ça ne vous est jamais arrivé ?)… La liste est sans fin. Et je persiste à dire qu'il faut en être fier !

     

    Bien évidemment, je ne fais ni « prosélytisme culturel », ni racolage publicitaire pour les éléments de ma culture (comme de la vôtre, qui s'en rapproche par certains points). Le dicton ne dit-il pas « Heureux soient les simples d'esprit » ? Ça veut peut être dire pourquoi les « J'ai pas de séquelles » que j'ai connu dans la Creuse ont tout le temps le sourire… Ou, mieux encore, la hallebarde bien connue de Pierre Desproges le dit ainsi : « La différence fondamentale entre un débile et un dépressif, c'est que le débile pense que 2 + 2 font 5, et il en est absolument ravi. Alors que le dépressif, lui, sait que 2 + 2 font 4… Et il en est désespéré à mourir ! » Alors forcément, tant de jeunes (et moins jeunes) dépressifs, bipolaires, schizophrènes, se sentent mis à l'index à cause de la maladie dont ils souffrent, et bien souvent, mis au ban de toute la société, condamnés à moisir dans des HLM miteux avec «  le généreux subside que l’État égalitaire leur verse chaque mois » (quand ce n'est pas l'AAH, c'est le RSA, on est d'accord…) Avec, pour seule perspective de sortie au moins une fois par mois, un rendez-vous pitoyable dans une « structure de réhabilitation », faisant face à une mal-baisée énervée de ne pas avoir pu finir son café, ou remontée comme un coucou suisse parce que l'humain qui lui fait face tape du poing sur la table !

     

    Je vous l'avoue sans peine, chers lecteurs et amis : j'ai parfois l'espoir que ça change, aussi bien en France que dans le reste du monde. J'ai parfois l'espoir que les cyclistes urbains ne seront plus pourchassés par les revanchards autodébiles voulant se pavaner à Leader Price et râlant parce qu'ils ont perdu 6 secondes de leur temps derrière un bicycle. Il m'arrive de penser qu'un jour, la télévision servira enfin d'outil d'information NETTE et NON BIAISÉE, d'outil de culture et non de promontoire de la DECHEANCE HUMAINE (voir la regrettable émission « Rue des Allocs » sur la fameuse chaîne ayant embauché Jacky Cordonnier…) J'ai parfois l'espoir que mes anciens frères d'armes Metalleux ne seront plus jamais regardés comme des bêtes de foire ou des monstres (d'ailleurs, le mot anglais « Freak » désigne aussi bien les handicapés exhibés dans les cirques des années 1800, que les Metalleux, Punks, Rastas, Hippies, Goths…) Et, plus que tout, j'ai l'espoir qu'un jour, les gens prendront une bonne fois pour toutes le temps de remettre en question le monde dans lequel ils évoluent… par exemple en prenant un simple bouquin de poche et en allant lire pendant des heures sur un banc public. Au risque évidemment, de se faire cerner dans les 5 minutes qui viennent par des « chasseurs de Pokémon »…

     

    Oui, j'ai parfois ces espoirs secrets. Enfin, secrets tant qu'ils ne sont pas publiés ici et signés de mon blase. Mais, la triste réalité que j'observe chaque jour, aussi bien sur internet que dans le monde réel, me fait penser la chose suivante. Si, dans 500 ans, nos descendants, parmi lesquels des sociologues, psychologues, psychiatres, tombent sur toutes les saloperies mondialisées et « socialement acceptables » (la norme, la norme… FUCK), voici ce qu'ils pourront se dire. « A cette époque, l'humanité, c'était de la merde ». Cynisme absolu et ironie aiguisée de ma part ? Oui, sans doute, c'est même certain. J'ai l'esprit bouillonnant et élitiste, surtout en cas de clapotage cérébral à la caféine comme cette nuit où le sud de l'Armorique est plongé dans le brouillard des Korrigans. Et je m'en fous.

     

    A ce que je sache, nous sommes encore en démocratie, et non pas dans une dictature de la norme, de la perfection physique, de l'apparat, de la négation de l'intelligence et de l'esprit critique. Quoique, je ne me suis jamais posé autant de questions sur tous ces sujets…

     

    J'ai pas honte de vouloir rouler dans l'équivalent actuel du tacot de Gaston Lagaffe. J'ai pas honte de refuser obstinément la télé, véritable dégueulis visuel et sonore (encore heureux, l'odorama n'existe encore qu'au stade expérimental…) J'ai pas honte de rêver sur un coffret de train miniature à 99 €, qui plus est, à une échelle que peut être 50 personnes seulement pratiquent en France (!) J'ai pas honte d'attendre parfois avec délectation et impatience la fin de l'humanité telle qu'elle est aujourd'hui en grande majorité. Apocalyptique, le Troll ? Oui… Mais si les « outsiders » dont nous faisons partie pouvaient survivre à la lutte des plus cons contre les plus débiles, je remercierai les Dieux comme jamais.

     

    Je crois que j'ai tout dit… Alors, je vous laisse à vos pérégrinations en réseau, à votre boulot, ou à votre potager qu'il faut bien arroser un peu !

     

    Et surtout, si vous avez envie de réagir sur un post, n'hésitez pas, je vous répondrai avec plaisir !

     

    A très bientôt.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, et je m'en excuse auprès de vous, je n'ai pas le moral. Peut être est-ce dû au fait que je ne travaille plus depuis bientôt 5 années. Peut être est-ce un reliquat de ma dépression… Ou, comme je le pense fermement, une prise de conscience personnelle, mais globale, sur l'état de ce monde, l'avenir qui nous attend, et évidemment… ce qu'on veut bien nous en montrer, ou surtout, ce qu'on ne nous montre pas. J'ai envie de dire, ce putain de monde part en couilles, et hélas, les exemples ne manquent pas.

     

    Déjà, et je m'en rends bien compte à chaque session de « geekage » que je fais sur Youtube ou Facebook, les « recommandations » sont de plus en plus aléatoires, débiles, voire franchement inutiles (quand ce n'est pas tout simplement indigeste…) Exemple, quand j'ouvre Youtube pour regarder un simple documentaire sur la fin du pétrole ou sur le survivalisme (oui, je m'y intéresse à nouveau)… Mes yeux fatigués et rougis par l'insomnie chronique dérivent fatalement sur une « recommandation » du genre « Tellement Vrai – Ils ne font pas l'amour comme tout le monde »… (authentique), ou pire, « Alain S. et sa version des attentats » ! Alors que, vous vous en doutez, le troll ouvertement opposé à ces tentatives d'abrutissement que je suis n'a jamais regardé la moindre vidéo de NRJ12 ou de la fachosphère ! Non mais sérieusement, et là je m'adresse autant aux « community managers » de Youtube qu'aux producteurs de ces vidéos avilissantes : vous espérez convertir combien d'internautes en manque de sensations fortes (ou de haine) à votre télé-chiotte ou aux idées d'un national-socialiste convaincu et assumé (il le dit lui même) ?

     

    Putain, quand je veux regarder une vidéo sur l'histoire du couteau suisse, je ne veux plus avoir de recommandations pour une vidéo de Piero San Giorgio (survivaliste et essayiste d'extrême-droite bien connu…), ni pour une vidéo extraite des Anges de mes couilles à Tataouine, encore moins la dernière pub pour la toute dernière berline bien Française (mais fabriquée en Corée du Sud par Samsung, hein, on ne se prive pas de ruiner la France par tous les moyens possibles)…

     

    De toute façon, j'ai envie de dire à tous ces abrutis de la télé-réalité, de la politique sentant bon les années 30 ou de la surconsommation fatalement associée aux crédits : VOTRE TEMPS EST RÉVOLU. Pour quelles raisons est-ce que je me permets de le dire ? Eh bien, pour des raisons bien logiques, bien simples, et fondées.

     

    Déjà, pour les tenants et sympathisants des « chemises brunes » de la fachosphère, de la complosphère ou autres « parties intégrantes du Conseil National de Transition » (quelle blague), l'état d'urgence qui est toujours appliqué en France peut permettre d'appréhender et de traîner en justice non seulement les personnes radicalisées et pouvant commettre un attentat… mais aussi, et c'est vérifié, de créer des emmerdements pas possibles à tout un pan de « cyber-mobilisation » via les réseaux sociaux (la page Anonymous France par exemple est un magnifique « faux en écriture », c'est hélas une imitation des VRAIS Anonymous, en plus d'être un repaire de complotistes), et ça, vous ne semblez pas le comprendre. Oui, votre temps est révolu, au moindre dérapage raciste, antisémite, haineux, appelant au combat… de sympathiques hommes en bleu viendront vous ramasser gratuitement à domicile pour une petite balade, et la visite du poste de police (ou de gendarmerie) local. Mais, il y a un truc qui me dérange… Pourquoi l'affaire des « inculpés de Tarnac » a-t-elle créé tant de remous dans la classe politique Française (en plus d'en faire dans la gauche non gouvernementale et chez les altermondialistes de l'époque), alors que le pouvoir actuel laisse agir, prospérer, se multiplier les groupuscules, structures plus ou moins opaques, liées entre elles, et franchement complotistes – conspirationnistes – néo-fascistes – voulant l'instauration d'une dictature en France (aucune mention inutile à rayer) ??? Je ne comprends pas, je ne comprends plus, je ne comprendrai jamais cette logique, qui va finalement provoquer encore plus de divisions chez nous, encore plus de haine, de rejet de l'autre, de défiance vis-à-vis du bon sens politique ? Il est vrai qu'il est tellement plus facile de s'attaquer à un « ennemi intérieur » lié à un mystérieux « comité invisible », lequel a publié un livre faisant l'apologie d'actes de sabotage pour « faire tomber un gouvernement »… Alors que, vous le savez comme moi, chers lecteurs et amis… La malheureuse Mercedes W124 240D de Julien Coupat n'a jamais pu rouler à 175 km/h sur une route départementale sinueuse en pleine nuit, que ce fameux bouquin se trouve à la Fnac et même sur Amazon (!), et évidemment, on trouve des fers à béton, des coupe-boulons, des perches métalliques et une lampe frontale dans toutes les fermes Françaises et dans toutes les maisons achetées par des néo-ruraux.

     

    Eh oui, pour un gouvernement prônant le « travailler plus pour gagner plus », il est bien plus facile de se chercher un ennemi à l'extrême-gauche de l'échiquier politique… que parmi ses relations, qui ont bien souvent fait partie de groupuscules « bruns » des années 70 comme Occident (entre autres… la liste est accessible sur Internet !) Je ne peux évidemment pas clore ce pan de ma bafouille nyctalope sans évoquer la sinistre LOPPSI 2, qui a littéralement foutu à la rue des gens qui n'avaient comme seul tort que d'habiter dans un habitat « hors norme ». La revoilà, cette putain de norme. Il est vrai que c'est tellement plus « acceptable » de contracter un crédit sur 40 ans pour un pavillon hideux, un monospace 7 places et un écran plat, quitte à se suicider par désespoir de voir qu'on n'arrive pas à la hauteur de son chef… Que de vivre en yourte, en tipi, en roulotte ou autres, dans une optique de résilience et d'indépendance vis-à-vis de la société des zones industrielles immenses et de la conformité périurbaine. Vous aurez conclu par vous-mêmes, chers lecteurs et amis. Ce monde part en couilles, et nous sommes hélas lancés à pleine vitesse sur la voie de l'échec.

     

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    Maintenant, chers lecteurs et amis, j'ai envie de dire : nous sommes face à un choix dont dépendra nos existences, notre futur, le vôtre comme le mien. Devons-nous nous résigner à la soumission normopathe, ou au contraire, est-ce qu'il y a une alternative ?

     

    Je pense qu'il y a bel et bien une, voire plusieurs alternatives à tout ça. D'abord, on peut très bien vivre sans télévision. J'en suis une des plus belles preuves, depuis 2011, j'ai du regarder la télé une trentaine d'heures, peut être moins, et de toute façon… Internet permet d'avoir nombre de documentaires sur tous les sujets possibles et imaginables ^^

     

    Ensuite, on peut très bien vivre sans adhérer à quelconque engagement politique que ce soit, autant politique gouvernementale que « groupusculaire » (suivez mon regard…) Alors que tant d'associations de défense de l'environnement, de protection de la faune et de la flore, d'assistance aux hommes comme aux animaux, de remise en cause du capitalisme (les AMAP, les Vélorutions, les options de vie en communauté et autres reliquats de la culture Hippie mâtinés de volonté d'indépendance personnelle), eh bien, tant de ces associations manquent cruellement de bénévoles, de volontaires, de tous âges et de tous horizons, pour donner un coup de main ! Ce n'est pourtant pas compliqué. Tenez, même le mouvement « Nuit Debout », auquel je croyais un peu à son lancement, a fini par se casser la gueule… A cause de personnes que l'on pourrait qualifier de « tièdes » (du genre « On finit l'action et on cherche sur son smartphone le meilleur itinéraire pour aller au Mac Donald's », ou « Je défile pour un autre monde… sans oublier mon bonnet Carhartt, mes Vans, mon sac Nike... »), mais aussi à cause d'un certain syndicat, qui n'a même pas eu honte de dire « On suspend les actions pendant les vacances d'été, mais attention à la rentrée » (!), et évidemment, mais vous le savez autant que moi… A cause du noyautage éhonté de la part de tant de représentants de la « complosphère », de la « dieudosphère », de la « fachosphère » même, tellement heureux que le système leur apporte 200,000 cerveaux à convertir (à laver ?) sur un plateau doré !

     

    Dans le même temps, inutile d'adopter des idéologies extrêmes (telles qu'une partie de la décroissance), pour vivre différemment. Il suffit, pour aller plus loin que de se passer de télé, de pouvoir habiter en ville, et surtout, de pouvoir tout faire sans voiture. Un très bon vélo (oubliez les vélos de supermarché et ceux de magasins de sport « généralistes », un antique Peugeot, Liberia ou Ginet vous sera plus fidèle) ainsi qu'un abonnement mensuel de transports en commun, et un gros sac de randonnée pour les courses, ça va pas trop mal. Ajoutez les nécessaires casques, gants, ponchos, habits chauds, pour la pratique au quotidien. Et vous verrez que vous ferez de nettes économies (plus de carburant, plus d'assurance, plus de carte grise, plus de contrôle technique, plus de frais de stationnement… et plus de crédit) ! De même, physiquement comme moralement, vous irez bien mieux : fini la névrose pour trouver une place en ville, pour sortir de la ville… et la pratique du vélo au quotidien équilibrera votre mental, en libérant des endorphines et d'autres substances bénéfiques pour votre corps !

     

    Enfin… ne renoncez pas à ce qui fait votre identité culturelle. Que vous soyez Metalleux, Punk, Baba, Teuffeur, Médiévaliste, Pagan, Amateur de BD, Geeks… C'est une partie de vous, c'est ce qui fait votre personnalité, en même temps que votre caractère ! Je n'ai fait que renoncer au Metal le plus extrême et le plus haineux, à cette voie de la haine… Et je crois que j'ai bien fait.

     

    Pour conclure sur une tentative de note optimiste, j'ai envie de vous dire, chers lecteurs et amis : le temps est venu de vivre votre vie comme vous l'entendez, bien loin des sirènes de la télé-réalité, de l'information 24/24 heures, des smartphones qui ne servent qu'à mieux vous espionner, de toute cette société et de tous ces gens malades de la norme. Hélas, tout ce que leur vision du monde a prévu pour vous est de contracter crédit sur crédit pour « faire comme tout le monde », de vous trouver une blonde à forte poitrine (pour ces messieurs) ou un play-boy musclé (pour ces demoiselles) sortis tout droit d'un magazine de mode (alors que, je le sais, un nombre non négligeable de gays, de bi et de lesbiennes lisent mes propos), et surtout, de rester soumis et sans aucun esprit critique. Vous pouvez le dire, le crier comme je le fais parfois, ni moi ni vous ne sommes « de ce monde ». La liberté nous attend…

     

    Votre gros Lutin dévoué,

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Et en avant pour un nouveau convoi de hallebardes de la part de votre Troll préféré. Je sais ce que vous pouvez penser, sans doute « Mais Troll, tu nous avais promis la fin des attaques contre les médias abrutissants et autres défenseurs de la norme ! » Eh bien, c'est exact. Mais là, la situation globale (dans la mentalité des gens, mais pas tous, heureusement) l'impose. Ça me fait mal, peut être autant que vous, ça me bouffe les tripes, toute cette connerie mondialisée. Et l'envie de le coucher sur une page LibreOffice prend hélas le pas sur la raison. En avant, vous allez mieux comprendre…

     

    Tout d'abord, les derniers événements, les attaques terroristes récentes. Évidemment, c'est immonde, innommable, inqualifiable, tous les qualificatifs sont utilisables « à loisir ». Cela dit, et vous l'avez sans doute constaté aussi dans votre « timeline » Facebook : les tristes sires, pardon, les « chemises brunes » de la fachosphère, les débiles mentaux ultra-complotistes et autres reliquats de pensée mise au service de la « réinformation » ont, quelques heures à peine après ces terribles événements, réagi comme on le sait. Tout y passe : le coup (maintenant bien connu chez Hoaxbuster) du fameux « SMS à partager » contenant un virus pour téléphones portables d'une certaine marque à la pomme, le partage de dépêches de l'agence RT (agence de presse Russe à la botte de l'autocrate local) sans vérifier la véracité (évidemment), le cri du complot pour un détail (« tous les impacts de balles qui auraient dû neutraliser le terroriste donnent sur la place du passager du camion »), et autres conneries. Le problème, c'est que tout cela s'avère absolument faux, sans justification logique ni pratique, et, pour tout dire, encombre bien trop Internet (qui n'a pas été inventé pour ça, je vous le rappelle).

     

    Le problème, à mes yeux, c'est que ces salopards de Daech (je les déteste autant que vous) vont finir par profiter du syndrome de division que cela entraîne en France, de l'ascension des thèses complotistes ou conspirationnistes, dans quel but, me direz-vous ? Eh bien, tout simplement pour s'assurer de la possible disparition de l'esprit critique, de la réflexion, du respect envers les victimes, de tous ces sentiments ou comportements vraiment nécessaires en ces temps troublés. Et de fait, de la croissance des actes anti-musulmans. Dans un deuxième temps, et j'en ai discuté avec plusieurs amis qui approuvent… Eh bien, cela pourra être un magnifique « tremplin électoral » pour le parti de la blonde de Saint-Cloud, ou pire encore, pour les « appels au putsch » de certains (!) Non mais sérieusement, vous imaginez que vos malheureuses publications Facebook vont entraîner rien que 1,000 personnes à votre suite ? Souvenez-vous du fameux « conseil national de transition » en juillet 2015… Initiative évidemment farfelue, inutile, et de plus, pilotée depuis l'étranger par un mystérieux « éveilleur de consciences », rendu riche par la vente de ses bouquins minables et de ses pilules au mieux inutiles, au pire toxiques ? Ils étaient combien, en plein Paris, à défier le pouvoir ? 10,000 ? 100,000 ? Non… 350 ! Eh oui, bande de moutons croyant « avoir ouvert les yeux », tout cela n'a servi qu'à vous griller pour un prochain emploi, pour vos études, pour une formation, si cela vous a ouvert les portes des casiers judiciaires. Franchement, et j'en suis convaincu comme tant d'autres : ce n'est pas comme ça qu'on change les choses, ni même en noyautant les mouvements authentiques dans lesquels vous souhaitez « recruter »… Vous êtes juste les idiots utiles de la France, c'est tout. Fin du match !

     

    Abordons maintenant un sujet représentant moins d'enjeux géopolitiques et stratégiques, si vous le voulez bien. La folie « Pokémon GO ». Non, je n'ai pas honte de qualifier ça de folie, et hélas, l'actualité internationale sur le sujet me confirme chaque jour dans ma pensée. Le point d'orgue dans l'horreur, dans la bêtise suprême, a bien sûr été l'interdiction de ce jeu… sur les emprises du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Oui, c'est comme je vous le dis ! Bon, je ne suis plus vraiment idéaliste, je sais bien que je fais partie de la minorité de Français de ma génération qui ont visité un camp de concentration, et je sais même que le « relativisme » sur le thème des camps de la mort prend souvent l'avantage sur la vérité historique. Notamment par la voie d'un certain « humoriste anti-système ». Maintenant, je m'adresse à tous ces joueurs de « Pokémon GO » prêts à se marcher les uns sur les autres pour « le meilleur Pokémon ». Dites-moi, est-ce que vous approuveriez le fait de « chasser un Pokémon » dans le cimetière où sont enterrés plusieurs membres de votre propre famille ? Est-ce que vous en arriverez à vous conduire comme les pires bêtes en manque de nourriture… dans le but de satisfaire votre envie irrépressible de jouer à cette connerie à roulettes ? Et… Ne me dites pas que vous jouez en conduisant ! Le problème est pourtant simple : au volant de votre voiture, vous jouez à ce jeu, et vous finissez dans le fossé. Ou contre une voiture venant en sens inverse. Au moins, si vous vous plantez tout seul comme un grand… Vous pourrez compter sur des pompiers et gendarmes prêts à se mettre en danger pour sauver votre existence pathétique de décérébré, et sur notre régime de sécurité sociale pour payer votre fauteuil roulant. Pour ma part, je n'ai jamais, je dis bien JAMAIS, utilisé un téléphone portable au volant sans kit mains libres. Même (et surtout) durant ma carrière de chauffeur routier ! Alors croyez bien que je n'achèterai pas un « téléphone intelligent » pour devenir aussi con que vous !

     

    Je crois rêver…

     

    Cela fait presque 50 ans que l'homme a marché sur la Lune. On est à deux doigts de cloner un être humain. Dans dix ans, des cosmonautes seront sans doute sur le point d'aller explorer Mars. La médecine n'a jamais été aussi avancée dans la guérison de tant de maladies. On utilise Internet pour communiquer entre humains, d'un continent à l'autre, et les réseaux d'information font que l'événement le plus insignifiant se passant au Bhoutan est immédiatement porté à la connaissance d'un citoyen de Belize. Et vous, vous ne décrochez plus de votre « téléphone intelligent » pour jouer à ça !

     

    Quand vous aurez compris que tout cela est un délire global, un effet pervers de la mondialisation qui vise à vous rendre littéralement abrutis, sans esprit critique, sans réflexion autre que « Est-ce que je vais chopper Trukix ou un autre Pokémon ? », vous aurez compris pas mal de choses. Notamment que les médias privés, les sociétés produisant des jeux vidéo, des films, de la musique, de la lecture « accessibles à tous » vous prennent bien pour les moutons que vous êtes, que vous avez toujours été. Et, à moins que vous soyez assez éveillés pour changer vos pitoyables « références culturelles », vous n'aurez plus aucune justification pour me traiter de « marginal ». Eh non, car, je n'ai jamais aimé les Pokémon, les Tamagotchi, le foot où l'argent est roi, aucun autre jeu vidéo à part Warcraft III, et maintenant 0 A.D. que j'ai sur Linux… Je suis peut être ringard à vos yeux, à rêver d'un train miniature pour mes 31 bougies, à encenser George ORWELL ou Tom CLANCY comme des visionnaires sur l'état de notre pauvre Terre, mais, même malgré la maladie psychique qui me frappe, je peux me permettre de vous surpasser en matière de réflexion, de création écrite, de raisonnement.

     

    Je n'ai évidemment pas dit ça envers vous, chers lecteurs et amis. Mais bel et bien envers celles et ceux qui se prétendent « rebelles voulant changer le monde », mais qui n'abandonneront jamais ni leur smartphone, ni leur aptitude à se laisser manipuler par les avatars de la société du loisir « access prime time » et autres. Merci de m'avoir lu.

     

    - Antonin "Troll".

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    3 commentaires
  • Bonjour, chers lecteurs et amis.

     
    Quand vous lirez ce texte, cela voudra dire que j'ai enfin Internet dans ma nouvelle antre Bretonne. Et croyez bien que les sensations que je perçois ici en respirant l'air local m'emplissent de bonheur ! J'en ai enfin fini avec la crasse de la Creuse, avec leur immobilisme, avec leur connerie bureaucratique, avec leur entêtement à nier l'évidence aussi. Quelle évidence ? Celle là : la région Limousin toute entière est malsaine. Après deux ans et demi de vie là bas, cela me paraît clair comme de l'eau de roche. Et après tout, une copine hospitalisée en même temps que moi en psychiatrie me le disait : « Les faisceaux énergétiques qui arrivent ici sont très néfastes... » Je l'ai peut être d'ailleurs déjà dit sur Dernier Bastion, mais maintenant, j'en suis convaincu. Rien que par la différence de mental et de moral que j'ai perçu une semaine après mon arrivée épique et éprouvante en Bretagne.

     

    Alors, voilà ce que je vais faire. Je vais passer le reste de ma vie en Bretagne, de la façon la plus simple possible. Comme le médecin de famille de mes parents (qui est maintenant le mien) me l'a confirmé, je ne serai pas interdit ou inapte à la conduite automobile. Et heureusement, car cela me laisse les mains libres pour envisager l'achat de ma future Choupette (une citadine essence), laquelle deviendra bientôt mon nouvel instrument de mouvance. Comme je vous l'ai peut être dit ailleurs (je radote parfois… signe de vieillesse), ma voiture actuelle est arrivée à la fin de sa carrière, après 12 ans et plus de 150.000 km de bons et loyaux services. Pourquoi ? Parce que l'embrayage sera bientôt à changer, et d'après les recommandations d'un ami mécanicien, ça veut aussi dire changement du volant moteur… Autrement dit, plus de 1200 € de frais pour une voiture de cet âge et de ce kilométrage ? Inadmissible, irréalisable ! Surtout qu'ici à Audierne… Je ne ferai jamais assez de kilomètres annuels (même déplacements pour voir les amis sur Grenoble) pour justifier un moteur Diesel et une voiture aussi grosse. Exit, comme j'ai pu vous le dire ailleurs, les envies de grosse Mercedes ou de break Volvo des années 90 : ce serait un genre de véhicule encore plus ardu et onéreux à faire entretenir que ma Fusion actuelle !

     

    Tout ce qui compte maintenant, c'est de faire en sorte de me soigner ici en Bretagne, par les consultations régulières avec un psychiatre et un psychologue, de me faire aider pour les démarches administratives et financières (gestion de mes papiers, de mon budget… il y a du boulot, et j'en ai conscience), bref, de retrouver une existence saine, heureuse, aux côtés de mes parents… et non plus à 650 kilomètres d'eux, dans une région infâme. Sachant que je n'ai plus aucune raison de stresser (ou presque) et que je suis sous anxiolytique, j'ai pris la décision d'arrêter de fumer… pour de bon, cette fois, j'espère. J'ai pris plusieurs prises de conscience dans la gueule ces derniers temps, notamment celle qui m'a fait comprendre que je fumais non pas pour me déstresser, mais bien par effet de mode et pied de nez à la société « hygiéniste ».

     

    J'ai des démarches à faire, des rendez-vous dans tous les sens. Mais, lors de mon temps libre, croyez bien que j'irai marcher le long de la rivière… toujours en apportant mon fidèle lecteur MP3 (celui à mémoire Flash ou celui lisant les CD…) pour avoir ma musique. Une sorte de quête personnelle, cette musique. Une sorte de prolongement de moi, de mes idées, de mes ressentis sur ce monde. Tant il est vrai que j'y ai été un peu « brut de décoffrage » sur Dernier Bastion ces derniers temps. J'espère, chers lecteurs et amis, que vous ne m'en voulez pas : ce n'était en aucun cas dirigé contre vous, ni collectivement, ni individuellement. Mais cela m'a permis d'évacuer toute cette tension, ce début de retour de la haine dans mon esprit, tous ces mauvais sentiments.

     

    Tant que je parle de mauvais sentiments… Voici un convoi de hallebardes personnelles à tous ces putains d'hypocrites Grenoblois. Oui, vous tous, qui ne faisiez que déparler sur mon compte alors que j'étais malade. Oui, vous tous, qui refusiez d'admettre l'évidence de ma maladie… Sauf mon médecin généraliste de l'époque, qui a bien vu au bout d'un mois de souffrance que ce n'était pas un burn-out, mais bien une maladie psychique. Vous savez quoi, si par hasard vous tombez sur ce texte ? Je n'ai pas honte de vous dire MERDE. Parce que vos réactions envers moi, envers ma famille, ont été pitoyables au dernier degré. Parce que, une fois ma sortie de la clinique acquise, j'ai pris conscience de votre hypocrisie bien cachée sous vos sourires de façade ou votre pensée du genre « le pauvre »... Mais, vous savez quoi ? Si ça vous fait bander de payer 900 € de taxe d'habitation par an pour une cité-dortoir qui ne se préoccupe que du football, plus 400 € de crédit par mois pour votre voiture flambant neuve, plus tout l'apparat auquel vous accordez tant d'importance… C'est votre problème, et pas le mien. Continuez à croire que c'est l'avenir de vos enfants et petits-enfants. Rendez-vous dans 30 ans.

     

    D'ici un ou deux ans ? J'aurai peut être trouvé une compagne pour partager ma vie de Troll mal léché (en manque d'amour féminin…), j'aurai sans doute fait un voyage de moyenne distance en voiture-camping (je pense à des destinations comme Montmorillon ou Saumur… depuis la Bretagne, ce n'est pas trop loin), je me serais fait ma place ici en Bretagne. En tout cas, et ça passe pour une évidence : si je parle de ma maladie, de ma souffrance (ancienne comme actuelle) sur le blog (sous un pseudonyme), je n'en parlerai à personne ici, dans la vie réelle. Tant il est vrai qu'à propos des corbeaux… les plus dangereux sont ceux qui n'ont pas d'ailes.

     

    A très bientôt, chers lecteurs et amis, que les Dieux veillent sur vous.

     

    - Antonin "Troll".

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