• Bonjour, chers lecteurs et amis !

     

    Aujourd'hui, je prends mon clavier très tôt, contrairement à mes habitudes, car hélas, j'ai mal dormi... Enfin bon. Je suis malgré tout satisfait, car le « coup d'état » annoncé pour le 14 juillet dernier... n'a pas eu lieu, et heureusement !

     

    Il y a une semaine, je vous avais bel et bien parlé de cet énigmatique « mouvement du 14 juillet », prévoyant « une prise de pouvoir pacifique » et l'instauration d'un « conseil national de transition », partant du principe que les hommes politiques sont corrompus (sur ça au moins, ils ont raison), qu'il faut redonner le pouvoir au peuple, de façon directe, favoriser les médecines alternatives, interdire les vaccins, … et autres délires complotistes et quenello-nationalistes. Vous l'avez peut être entendu dans les médias ou vu sur Facebook : ça a été un échec retentissant !

     

    Pour tout vous dire, j'avais certes la peur secrète qu'ils réussissent leur coup, qu'ils soient assez nombreux pour prendre les commandes du pays (quoique, ils n'auraient jamais eu le soutien de l'armée et de la police), et qu'ils imposent une simili-dictature à la France... qui n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment. Et puis non... En tout et pour tout, il y avait... Moins de 300 (!) « manifestants », bien loin de la mobilisation de toutes les forces annoncée sur les réseaux sociaux et dans la complosphère (cette pieuvre dont je vous parlais il y a quelques jours). Seul problème : cet échec, s'il était prévisible, risque de dégoûter des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes de tout engagement politique ou militant, que ce soit de droite, de gauche, de la Garenne-Bezons ou des extrêmes. Autrement dit, à mon avis (et je ne suis pas le seul à penser ainsi), cela ne fera que renforcer le front des abstentionnistes.

     

    Autre sujet de préoccupation pour celles et ceux qui se sont investis dans cette tentative désespérée : savoir où est parti l'argent qu'ils ont donné, qui en faisant une donation à ce mouvement (non déclaré légalement), qui en achetant un livre nullissime ou une boîte de pilules « miracle » à la con sur le site du pseudo-gourou, monsieur Éric F., dont vous avez peut être entendu parler, chers lecteurs et amis. J'ai envie de dire : les braves imbéciles ! Bien fait pour votre gueule ! Et je précise ma pensée : que l'on choisisse de faire un don à un mouvement politique, c'est une décision personnelle, comme acheter un livre honnête traitant d'un idéal militant. Mais donner aveuglément à un mouvement sans existence légale, « piloté » depuis le Cap Vert, via Internet, ou acheter une boîte de gélules au mieux inefficaces, au pire tout à fait toxiques, le tout à prix d'or... Sérieusement, ce n'est pas la manifestation la plus humaine de la démence profonde, de la crétinerie absolue ?

     

    Moi qui vous parle, il m'est arrivé à une époque de soutenir des mouvements auxquels je croyais, tels que les Alternatifs ou même Lutte Ouvrière. Je fais en sorte de pouvoir acheter Alternative Libertaire ou CQFD régulièrement, histoire de faire un petit geste de soutien. Mais, même si mon désespoir militant atteint parfois des sommets inaccessibles aux moutons moyens, je n'ai jamais donné le moindre Euro sans me renseigner un minimum sur un mouvement, sur ses ambitions, sur son idéologie, sur sa vision du monde... et après avoir vérifié intérieurement que j'étais en accord avec tout cela ! La dévotion des complotistes envers leur « gourou » me rendait nerveux, je l'avoue. Mais maintenant que l'échec de ce mouvement est acquis, je peux penser à autre chose, et reprendre une existence normale.

     

    Dans mon esprit, rien n'a changé : jamais je ne me ferai prendre par les tentacules de la pieuvre à trois têtes ! Pour finir, chers lecteurs et amis, je vous incite à garder votre esprit critique, votre libre arbitre, à ne vous laisser influencer ni par qui que ce soit, ni par un événement insignifiant.

     

    Vive la liberté, vive nous, mort aux cons, et à la bonne vôtre si vous prenez une bière !

     

    A bientôt.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, un texte à visée plus généraliste, quoique prenant naissance dans mon esprit trollesque, et clapotant depuis quelques semaines déjà, au gré de l'actualité hélas tragique... Vous l'aurez compris, je vais vous parler des djihadistes de l'organisation « État Islamique en Irak et au Levant », et dans un second temps de certains musulmans. Alors, que dire... A part que, évidemment, les premiers sont des barbares innommables, des terroristes prêts à tuer dans l'horreur, des écervelés, et des « personnes » (je n'ose les qualifier d' « humains ») qui soumettent des peuples entiers pour justifier leur haine de l'autre... notamment, leur haine de l'Occident et, plus généralement, de la liberté d'expression, de caricature, la liberté d'exister même. Notamment en ce qui concerne les non-musulmans, qu'ils qualifient de « mécréants ».

     

    Il faut d'abord remarquer que la France fait partie, hélas, des pays ayant le plus de ressortissants combattant ou ayant combattu sur place, au grand dam des autorités d'ailleurs, relativement impuissantes à endiguer le phénomène. Pourquoi donc ? A mon avis, c'est très simple. La première raison, c'est que beaucoup de jeunes sont en pleine recherche, en pleine quête identitaire, en pleine volonté d'un sens à donner à leur existence. Vu que la société Française ne leur propose rien d'autre que croupir dans une cité misérable en étant au RSA ou en dépendant d'un lamentable trafic de stupéfiants ou d'armes, ils doivent considérer que toute participation à un mouvement, aussi inhumain soit-il, est une mission divine. Il me vient à l'idée, tout à coup, que les magnifiques bobos qui appelaient à la mixité sociale depuis 25 ans ne voulaient surtout pas que les populations issues de l'immigration s'installent près de leurs beaux quartiers...

     

    Ensuite, la médiatisation. Vous me direz peut être « Troll, tu tapes trop sur les médias, essaie autre chose... » Je vous répondrai volontiers que je ne peux pas m'en empêcher, vu mon statut de trublion blogueur. De même, si vous avez le malheur de passer la journée devant I Télé ou Bfm TV, vous ne pourrez échapper à deux vidéos des barbares décrits précédemment, appelant à des actions terroristes contre les intérêts Français (sur le territoire national comme à l'étranger...), et pire, contre les Français eux-mêmes. On l'a vu pas plus tard que fin juin, avec le terrible attentat perpétré dans une usine du nord Isère... Les chaînes info (et les autres...) en ont fait leurs choux gras pendant 3 jours. Et les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, ça vous revient en mémoire ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas informer les gens, mais on peut très bien le faire sans reportages partisans, sans appels à la paranoïa collective, sans raison et modération, pour tout dire. Ah, j'oubliais : les médias ne servent qu'à « offrir du temps de cerveau humain disponible » à qui vous savez...

     

    Enfin, l'aspect « religieux ». Oui, j'ai mis des guillemets à ce mot, car pour moi, une religion qui appelle dans son livre, au nom d'un prophète, à « tuer les mécréants où ils se trouvent », à « battre la femme adultère », à prôner la soumission aveugle et sans condition, à la lapidation, voire à l'excision (pratique dont la simple évocation me rappelle le roman de Waris Dirie, « Fleur du Désert »), entre autres évidemment... N'est en aucun cas digne de la moindre crédibilité spirituelle, encore moins d'une reconnaissance nationale, et ne sera jamais, pour moi, qualifiable de « religion de paix et d'amour ». Bizarrement, quand je m'élève contre tout ça, les réactions sont unanimes : « On ne peut pas insulter le Prophète ». Sauf que je ne crois pas en votre Dieu, je tiens trop à ma liberté ! S'en suit un « tchip » grossier et infamant. Bizarrement aussi, les contradicteurs n'iront jamais lire le Havamal (sagesse Viking), le Shintô, les fondements du Druidisme, des traditions Amérindiennes ou de la Wicca. Car pour eux, tout ce qui n'est pas Allah/Yahvé/Jésus est forcément... sorcellerie. Alors, passant à leur côté, je ne me gêne pas pour faire une référence à Thor, ou pour faire ostensiblement... le Devil's Horn.

     

    Les faits divers et atteintes à la laïcité liés à l'Islam ne manquent jamais de faire les choux gras des rubriques « faits divers » : tantôt une lycéenne qui refuse d'enlever son voile dans un établissement scolaire, tantôt une affaire de repas « halal » à la cantine, tantôt un jeune innocent tabassé pour... manger à la pause, et avoir le seul malheur de le faire pendant le ramadan (alors que lui-même n'est pas musulman). Allez comprendre...

     

    Ce faisant, et me reconnaissant polythéiste depuis des années, je réclame ouvertement le droit à la critique des religions (mono- comme polythéistes), le droit au blasphème, à la caricature et à l'humour, le droit à la liberté d'expression, le droit d'exister tel que je le suis. Je vous rappelle, dévots monothéistes qui pourraient parcourir ces lignes, que nous sommes en France, que la liberté de culte est inscrite dans la Constitution, et que la liberté d'expression l'est aussi... Tant qu'elle respecte la loi Française, évidemment. Est-ce que, si ils étaient publiés seulement en 2015, la Bible, le Coran et la Torah passeraient le stade de la relecture nécessaire à l'édition d'un livre ? Rien n'est moins sûr !

     

    Je tiens à le redire ici : je ne suis pas militant identitaire (et je ne l'ai jamais été), je ne suis pas raciste, je ne suis pas un païen d'extrême-droite tel que le Monde des Religions aime à les décrire. Je suis juste un citoyen qui s'inquiète de la dérive de la société, de la montée du communautarisme, du repli sur soi, et par la même... de la tentation extrémiste. Des deux côtés de la barrière...

     

    Vous en tirerez les conclusions par vous-même, chers lecteurs et amis. Pour moi, c'est acté : si l'Islam ne change pas de ligne directrice, si le Coran n'est pas réécrit en éliminant les versets violents/phallocrates/appelant au meurtre, et si de plus en plus d'écervelés croient trouver leur vocation dans la guerre sainte... Nous irons vers les temps plus sombres que nous ayons connu.

     

    Bonne soirée.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, c'est le cœur chargé de tristesse que je me présente à vous... Vous le savez, je suis en situation de handicap (handicap léger, je ne me plains pas), et grâce à la considération de la politique Française envers les handicapés, je ne peux plus travailler depuis maintenant 38 mois... Occupé par d'inutiles « procédures de réhabilitation » et autres « bilans neuropsychologiques », qui ne montrent rien, à part quelques difficultés au travail, à mon sens largement surmontables dans le cadre d'un travail de bureau.

     

    Pourquoi ce titre ? Parce que, depuis tout à l'heure... Je pense carrément à m'exiler, à quitter la France. Quitter la France, c'est bien beau, parce que tu crois que l'herbe est plus verte ailleurs ? Pourriez vous me dire. Eh bien oui. J'ai repensé à un ancien projet de départ vers la Norvège, que j'avais il y a 5 ans de cela, quand je n'étais pas encore malade. Je pensais quitter la France, apprendre le Norvégien, m'installer en pleine campagne (ou au bord de mer), et tout simplement, travailler en tant que chauffeur routier ou cariste (idéalement dans une pêcherie ou une scierie). Hélas, la souffrance dont je suis atteint me bloque pour ainsi dire en France...

     

    Cependant, je viens d'en apprendre de belles sur le fonctionnement de l'organisme (Cap Emploi) qui me suit depuis début avril dernier. A savoir qu'ils servent strictement... A rien (on s'en serait douté), à part à mettre des freins volontaires, plus ou moins déguisés, à l'emploi des travailleurs handicapés, à leur formation, à leur reconversion, à leur vie sociale toute entière. Croyez-le bien, je suis dégoûté. Et je ne manquerai pas d'en parler à mon psychiatre la prochaine fois que je le verrai, c'est à dire lundi. Entre-temps, j'ai fait quelques recherches sur la politique sociale du handicap en Norvège, et j'ai été agréablement surpris : d'après plusieurs sources, les institutions locales privilégient le travail des personnes handicapées, au lieu de les laisser croupir comme en France, de même la société est plus ouverte au handicap, et les allocations handicap en Norvège permettent de vivre décemment (ce qui, encore une fois, est tout sauf le cas en France !)

     

    Il y a quelques minutes de cela, une amie m'a dit : « Antonin, Cap Emploi ne sert à rien à part à t'empêcher de faire une formation, de travailler, et te laisser croupir dans un studio avec 800 € mensuels, le loyer payé par le contribuable ! » Comme je la comprends... Car elle est dans la même situation que moi. Ca fait du bien de se sentir soutenu... Et de savoir que l'on est pas seul dans ce cas. A vrai dire, l'inutilité fondamentale de Cap Emploi, du Pôle Emploi, et de tant d'autres organismes « sociaux » ne m'étonnent plus, vu ce que j'entends... Non, je ne suis pas naïf, depuis le temps j'ai appris à séparer le bon grain de l'ivraie.

     

    Alors, quelles alternatives au départ ? A part un miracle, comme un emploi dans la fonction publique en Creuse (!), ou un départ volontaire vers un écolieu pour jouer les babas... Pas grand chose. Les Dieux savent que j'aime mon pays, pour sa richesse culturelle, pour ses monuments, pour sa nature... Mais hélas, je le déteste également pour d'autres aspects, comme l'incitation à peine voilée à ne pas travailler et à profiter oisivement des aides sociales, l'abrutissement généralisé par les médias grand public, la soumission à l'idéologie publicitaire, ou l'incompétence totale des services en ce qui concerne le handicap. J'en viens à me demander si j'ai encore ma place dans la société Française. C'est grave, quand même...

     

    J'en viens aussi à rêver de gagner à l'Euromillions (!), encore mieux... Ça vous donne une bonne idée du merdier dans lequel je suis... En plus, quand je vois la prosternation quasi-générale devant notre (future ?) présidente, je me dis que j'ai tout intérêt à quitter la France avant que ça commence à puer sérieusement pour moi. Politiquement, socialement comme au niveau des relations humaines, je ne pourrai jamais vivre dans un pays dirigé par l'extrême-droite. En tant que citoyen ouvert sur le reste du monde, intéressé par tant de choses, je ne pourrai pas vivre entouré par des beaufs racistes, intolérants, prêts à se muer en nervis de leur parti. Je ne pourrai pas vivre dans un pays prosterné devant BFM TV et TF1. Jamais.

     

    Avec tout ce que je viens de dire, je crois que le Premier Ministre est déjà en train de préparer mon arrêté de déchéance de la nationalité Française, je file donc téléphoner à l'ambassade de Norvège. Non, je plaisante, nous vivons encore (heureusement) dans un régime démocratique où la liberté d'expression est garantie.

     

    En attendant des temps meilleurs... Bonne soirée à toutes et à tous, chers lecteurs et amis. Que les Dieux du Nord veillent sur votre Clan.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, une bafouille agressive comme jamais, suintant la noirceur. Attention, ce n'est en aucun cas dirigé vers vous qui me lisez, mais bel et bien contre une certaine catégorie de personnes ... Lesquelles d'ailleurs sont de plus en plus nombreuses en France.

     

    Je vous exècre, vous qui croyez que la télé-réalité est loi divine, et doit donc être suivie comme un texte sacré, dont les fidèles respectent les moindres commandements. Sérieusement, l’État vous paye cher pour suivre et digérer le coulis nauséeux débordant irrémédiablement de cette lanterne à conneries qu'est un poste de télévision ? Pensez-vous que tout le monde en France se préoccupe des dernières déclarations de la miss  « Nan mais allô t'as pas de shampoing » ? Vous croyez qu'il est normal, en France, en 2015, de suivre aveuglément la pitoyable existence d'un (ou plusieurs) groupes de pétasses et de victimes de la mode ??? Je vous exècre, non seulement pour le « modèle » de société que vous diffusez et approuvez, mais encore plus pour le lamentable exemple que vous montrez à la jeunesse. Car, même si certaines de ces émissions sont (heureusement) déconseillées aux moins de 10 ou 12 ans... Ils les regardent quand même ! Et copient plus ou moins fidèlement les moindres conneries de leur « star » favorite.

     

    Je vous exècre, vous qui avalez benoîtement le triptyque de la famille parfaite Française : pavillon à Marne-la-Vallée, gros monospace diesel, et parents comme enfants blonds aux yeux bleus. Si, vous savez... Le genre de décor que l'on trouve à chaque publicité ! Lors du visionnage d'une de ces regrettables « réclames », on se croirait transporté dans l'Allemagne des années 30... Ou comment pulvériser le point Godwin à une heure de grande écoute. Non, la famille parfaite n'existe pas. Non, avoir trois enfants « parfaits » est impossible. Non, le monospace diesel (fabriqué en Slovénie, mais de marque Française, attention !) est tout sauf une obligation d'Etat. Et, oui, non seulement la pub vous rend cons, mais en plus elle vous prend pour des cons ! Elle vous vend des volets et fenêtres en PVC, des voitures « classe », des céréales qui influent sur la teinte des cheveux... Là où des volets et fenêtres en bois, une voiture basique et un café-tartines seraient largement suffisants. Débranchez votre télé, bon sang ! Si vous ne l'avez pas déjà fait à la lecture de ce pamphlet, vous êtes en train de vendre votre téléviseur et votre lecteur Blu-ray sur Leboncoin, et avec cet argent, vous pourrez vous acheter un vieux vélo, trois BD de Gotlib format Intégrale, ainsi que la totalité des œuvres de Claude Courchay.

     

    Je vous exècre, vous qui conchiez les musiques alternatives, tout ça sous prétexte que « ça fait du bruit, quand même »... Même réflexion pour ma part qu'au deuxième paragraphe. Nous sommes en démocratie, et jusqu'à preuve du contraire, non sous une dictature de la musique de faible qualité. Libre à l'un d'écouter le dernier "tube" saturé d'Auto-tune d'une vedette éphémère, encore plus libre à l'autre d'écouter le dernier album de Strike Anywhere ou de Summoning ! Bon sang, laissez donc le libre choix aux gens qui veulent écouter autre chose ! Et là, je m'adresse particulièrement aux institutions culturelles du pays : pourquoi n'avez-vous jamais voulu créer une radio nationale passant tour à tour de la musique Punk, du Metal, du Reggae ou d'autres musiques peu diffusées ? Mais bien sûr (à mon avis) parce que vous ne souhaitez pas que le peuple écoute autre chose que votre gloubiboulga musical faussement rebelle et vraiment chiant, toujours dans le but de le laisser sous perfusion de pub, et surtout, pour qu'il ne soit pas tenté par la sédition. Je vous exècre pour la très faible diversité culturelle proposée dans les rayons des magasins, sur les radios, dans la presse, et pour les lamentables procès d'intention que vous faites sans arrêt à la musique Metal.

     

    Enfin, je vous exècre, vous qui vous défoulez contre les autres spiritualités. Soit en les qualifiant de « sectes », soit en leur consacrant des articles particulièrement minables dans la presse « grand public ». Je pense notamment à un article sorti il y a un an environ, dans lequel le lecteur avait le choix entre deux versions du paganisme. D'un côté, des Wiccans écolo-bobos non violents, limite sous le sceau du secret, de l'autre, des identitaires (militants d'extrême-droite) affichant sans complexes leur haine de tout citoyen ne mangeant pas de cochon. Que dire, s'il fallait encore en rajouter, de l'inqualifiable traitement réservé à l'affaire Varg Vikernes... Dans toute une série de papiers, l'on pouvait apprendre que le sieur Varg se réclamait de l'Odinisme, plus exactement de l'Odalisme : une branche de la tradition Nordique se distinguant par ses comportements haineux à l'égard de tout ce qui n'est pas européen comme leurs membres. Mais, par tous les Dieux, croyez-vous que nous avions vraiment besoin de ça ? Tout est bon pour rediriger les « brebis égarées » vers vos chapelles en déshérence.

     

    Pour en finir, et ce sera là l'aboutissement de cette prose dont l'esprit géniteur est en état de rébellion ouverte, la noirceur, le secret, la puissance de nos cultures alternatives sont autant de repoussoirs au foutre gluant qui coule du gland de ce monde moderne.

     

    Bonne semaine à tous. Vive la Liberté.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir à nouveau, chers lecteurs et amis.

     

    Vu que, comme vous le voyez, je n'arrive décidément pas à dormir en raison de mon énervement nocturne, je me suis décidé à vous faire profiter d'un sentiment prenant de plus en plus de place dans mon esprit embrumé par les vapeurs bénéfiques d'une chanson de Summoning. Cette chanson, et le titre du présent texte vont de pair, « Le pays des Morts »...

     

    Je parle ici, vous l'aurez compris (ou pas) du Limousin. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.

     

    Déjà, je suis arrivé à La Souterraine, ancienne sous-préfecture défroquée de la Creuse, en plein mois de Janvier, sous une météo typiquement humide. Il ne s'est pas passé une semaine avant que je découvre à mon grand regret, être tombé dans rien de moins qu'un foyer hébergeant également des handicapés mentaux... Avec les conséquences que vous pouvez imaginer sur mon moral, ma motivation et ma personnalité. Non, je n'ai rien contre eux, mais je persiste à dire qu'ils n'ont pas leur place dans un Foyer de Jeunes Travailleurs (par contre, bel et bien dans un centre d'hébergement adapté à leur déficience mentale). A cause du boucan formidable qu'ils font avec leurs scooters, voitures sans permis (et la musique de... piètre qualité qui va avec), et de leurs réflexions à deux pistoles. Par exemple, un jour, je faisais remarquer à la charmante animatrice des lieux, que le café était laxatif (tout le monde ou presque le sait), et un de ces agréables personnages n'a rien trouvé mieux que de dire (sans me regarder) : « Tiens, il ramène sa science... » J'ai ravalé une réplique mordante, et j'ai serré les poings. Mais mon cœur n'avait pas envie de répondre...

     

    Je me suis donc mis à chercher du travail. Attendez, vous venez de Grenoble, et vous cherchez du travail à... La Souterraine ? Ah, je l'aurai entendue, cette phrase. Une bonne manière de me demander pudiquement ce que je foutais là. Je me suis obstiné, et à force d'obstination (et de rendez-vous au Pôle Emploi), cela finit par payer, je fus orienté sur une formation de cariste à Guéret. Donc je préparais mon déménagement, en espérant trouver mieux à Guéret, justement...

     

    Je suis donc arrivé dans la préfecture Creusoise au mois de juillet 2014. Et, c'est là que j'ai appris que la formation de cariste venait de se transformer en... formation de magasinier. Bon, peu importe, j'avais de toute façon envie d'un métier dans la logistique ou l'entreposage, il ne me restait qu'à modifier mes motivations, et à chercher des offres d'emploi correspondantes. A l'époque, je croyais dur comme fer en mes chances, notamment grâce au projet de plate-forme logistique sur la zone industrielle, aux portes de la ville. Hélas, ce n'est qu'un serpent de mer, tel le monstre du Loch Ness, né d'une volonté préfectorale et municipale, arrosée de contrats juteux bien sûr. Donc, un truc sur lequel je ne pourrai pas compter. Pas grave.

     

    J'entamais ma formation de magasinier en septembre de la même année... Et là, je me retrouve dans une classe de... débiles (je n'ai pas d'autres mot), tout juste bons pour ne se laver les mains (ou le reste)... toutes les trois semaines, péter, roter, chanter, se mettre à poil en classe... J'en pleurais de rage, voyant le gâchis des fonds régionaux dédiés à la formation. Cela ne pouvait plus durer, je suis tombé malade le 20 octobre (pneumonie, comme vous savez, vraisemblablement transmise par un crasseux qui m'a toussé dessus), donc hospitalisation en urgence... Et abandon de la formation. Depuis, j'attends, entre rendez-vous au Pôle Emploi, démarches en tout genre, espoirs douchés puis ravivés...

     

    Et, cet après midi, ce désagréable médecin de pacotille, qui m'annonce que je ne pourrai probablement pas devenir cariste !

     

    Mais dans quelle région suis-je tombé ??? J'ai maintenant la réponse : au Pays des Morts...

     

    Aucune volonté d'avancer, aucun avenir (social, économique, professionnel, sociétal, culturel...), aucune envie de rompre avec la mentalité crasseuse ou petit-bourgeoise, comme aucune envie de nettoyer les rues jonchées d'immondices, de l'avenue de Poitiers jusqu'à Sainte Feyre, et de la zone industrielle jusque sur la route de Bourganeuf. Guéret en une phrase. Des rues défoncées (dignes de la Roumanie), aucune poubelle en ville, aucune alternative à la voiture, transports régionaux réduits à leur plus simple expression...

     

    Donc, et j'en prends ici la résolution solennelle : à celui ou celle qui me proposera de rester sur Guéret (pour le boulot ou pour autre chose), j'éclaterai de rire jusqu'à plus soif en tentant de lui dire que je vaux mieux que ça.

     

    Je vaux mieux que de me balader en jogging « pyjama » dans les couloirs de Leclerc, je vaux mieux que de faire le fayot pour garder un travail ici, je vaux mieux que de devoir vivre entouré de fans de Kim Kardashian... Et je vaux mieux que devoir payer un loyer équivalent à ceux de Grenoble pour une ville qui ne propose même pas les commodités de Voiron.

     

    Tout est à faire, mais ma prochaine destination sera bel et bien le grand Ouest.

     

    Et si vous comptez vous établir dans la Creuse (ou même ailleurs en Limousin), un conseil... réfléchissez y à deux fois, avant de tout plaquer.

     

    Bon courage à tous.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Si, ce soir encore, je tâtonne frénétiquement du clavier entre la digestion de mon repas et les premiers effets de mes médicaments, le tout sur fond de musique Folk américaine... C'est que j'ai des choses à dire. Pardonnez-moi ce ton volontairement froid, distant, limite agressif, je suis sûr que vous comprendrez à la lecture.

     

    Vous le savez, si vous avez suivi mon histoire : j'attaque (normalement) une formation de cariste prochainement, sur Guéret. Seulement, il se pose un gros problème... En l'espèce, j'ai été aujourd'hui voir un médecin généraliste, pour qu'il me délivre un certificat d'aptitude à la conduite des chariots élévateurs (l'élément caractérisant ma formation.) Et, sans que je m'y attende, Mr le Médecin Guérétois, assis sur son confortable piédestal plaqué or, a refusé, et exigé que j'aille voir mon psychiatre... Car selon lui, il « prendrait le risque que l'on se retourne contre lui en cas d'accident »... Du fait de mon traitement et de ma souffrance passée, il faut le dire.

     

    Ce cher docteur m'a même formellement déconseillé d'exécuter la formation en question, à cause du traitement. Ce à quoi j'ai répondu exactement ceci : « Eh bien écoutez, à un mois près, cela fait trois ans que j'attends une formation de cariste. Trois ans d'espoirs comblés, puis déçus, puis à nouveau exaucés. Et maintenant, à l'avant-veille de cette formation, vous me condamnez à la mort sociale et professionnelle ? Je tiens alors à vous dire ceci : quand je ne toucherai même plus le RSA, je viendrais vous solliciter à votre cabinet pour que vous me payiez ma dose de cannabis !!! » Certes, je me suis lâché (je n'aurais pas du, selon vous ?), mais il en va de mon avenir, de ma vie future. Qui plus est, mes trois psychiatres successifs m'ont toujours assuré de leur soutien, dans ma démarche de vouloir devenir cariste en logistique. L'un d'eux m'avait même trouvé apte à exercer le métier de conducteur d'engins de chantier ou forestiers ! Alors...

     

    Alors, il est temps pour moi de prendre une décision lourde de conséquences. Deux possibilités se profilent en fait à l'horizon.

     

    => Soit je suis reconnu apte par mon psychiatre à devenir cariste, et à ce moment là, je fais cette formation et la réussis pleinement, je n'ai jamais douté de cet aspect précis,

     

    => Soit ce n'est pas le cas, alors je compte bien me mettre volontairement « en retrait » du travail salarié, pas du travail tout court, dans cette situation j'irai proposer mes services de Troll mal dégrossi dans un écolieu ou une ferme alternative, quelque part en Bretagne.

     

    Et, même si je deviens cariste quelque part en Bretagne, je ne compte plus maintenant le rester toute ma vie : en effet, vu ma pathologie, il est fort probable que mon espérance de vie en bonne santé (physique comme psychique) ait chuté d'une dizaine d'années. De fait, j'exercerai ce métier dix ans environ, ensuite de quoi je ferai en sorte de « foutre le camp » dans la situation précitée au point numéro deux.

     

    Pourquoi donc ? Parce que j'en ai plus que ma claque de ce putain de système basé sur la compétition, la jalousie, la connerie télévisuelle, la haine, l'apparence... Au contraire, j'ai de plus en plus envie de valeurs telles que l'égalité, l'amour, la noble et belle culture, l'épanouissement et la simplicité. Et aussi car, même sans être « anti-système » comme les quenelleurs professionnels qui défraient la chronique régulièrement, j'ai profondément envie d'autre chose. Et je ne suis pas le seul... D'autres que moi ont cette envie.

     

    Mais hélas, pour les « bien pensants » (qu'ils soient de gauche, de droite ou de la Garenne-Bezons), nous faisons « peur », nous sommes « des marginaux », « des asociaux », « des profiteurs ». Une petite question : qui a profité des 13 milliards (!) de cadeaux fiscaux faits par le gouvernement d'Excité Premier en 2007 ? … Certainement pas les bénéficiaires du RSA ou de l'AAH. Et, vous préférez un groupe de babas sympa en Peugeot J7, qui vend des fromages, des légumes de saison et des bracelets tressés sur les marchés, ou 100 personnes en plus à la rue, sans autre avenir que de crever de froid aux portes de vos palaces ? Quant à la peur, si vous avez peur de nous, nous n'avons qu'une peur: celle que vous ne nous laissiez pas vivre comme nous l'entendons.

     

    A bon entendeur, salut. Vive la Liberté, vivez vos Rêves au lieu de rêver votre Vie.

     

    Bonne soirée à toutes et à tous, chers lecteurs et amis. Que les Dieux veillent sur vous.

     

    - Antonin "Troll".

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    2 commentaires
  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, ou devrais-je dire cette nuit, encore une bafouille tout à fait trollesque, sur une réflexion personnelle. Quelque chose qui me triture l'esprit, qui me fait clapoter doucement les méninges, tel l'arrière-train d'un aoûtien dans l'eau de l'Atlantique, attendant la marée basse pour bouger son cul à l'heure du berger...

     

    Coluche, Pierre Desproges et Daniel Balavoine seraient furieux, s'ils étaient encore de ce monde aujourd'hui. Pourquoi ? Mais c'est bien simple.

     

    Déjà, à cause du lamentable inventaire de connerie télé-visuelle dès que l'on allume le poste : on ne compte plus les terrifiantes émissions de télé-réalité, les reportages orientés (à sensation, pardon), les publicités crétines, les chansons volontairement homophobes, phallocrates ou racistes, l'information en boucle ad nauseam... Je me pose la question : mais quand le peuple de France éteindra-t-il définitivement cette lanterne à conneries ? Quand est-ce que l'esprit critique, la raison, et la belle et noble culture reprendront-ils le dessus ? Jamais ? Un jour ? Je l'espère de tout cœur, en tout cas. Car, et cela se vérifie à chaque occasion que j'ai de regarder (bien malgré moi) la télévision, c'est de pire en pire chaque jour. Je pense notamment au triste accident d'hélicoptère ayant eu lieu en Argentine... La douleur des proches n'a pas empêché les sinistres journaleux d'une chaîne d'info bien connue d'aller interviewer le compagnon de Camille Muffat. Mais bon, c'est « normal », il faut du « buzz » pour le peuple... Panem et Circenses, du pain et des jeux, disait-on à Rome.

     

    Ensuite, et je ne le répéterais jamais assez, du fait de la montée irrésistible d'un certain parti à la flamme, et ce depuis l'accession au pouvoir de « la gauche molle de centre-droit libérale anti-finance » en mai 2012. Je ne trouve pas de termes assez forts pour qualifier les moutons imbéciles, les plumés et les inénarrables chemises brunes provisoirement en costard qui participent à cette déplorable comédie. A part pour leur répéter, une fois encore (bien que je doute qu'ils parcourent ce blog), que le FN ne viendra JAMAIS à leur secours. Pas pour lutter contre le chômage, ni contre le mal-logement, ni contre la crise économique, ni contre ce qu'ils appellent « grand remplacement » (la thèse selon laquelle les immigrés remplaceraient peu à peu les Français dits « de souche »), … Et ainsi de suite. Bien au contraire, en cas d'accession au pouvoir dans notre pays, ce parti et sa présidente se lanceront bien volontiers dans une politique immonde de retour au moyen âge, que ce soit au plan social, sociétal, économique, humain en général. Ne parlons pas des droits des minorités, encore moins de culture alternative, n'évoquons même pas la pensée écologiste, dont ils se foutent éperdument. Car, et je conclurai ainsi mon propos : ce parti est le parti de la bagnole, des zones pavillonnaires sans vie, du renoncement aux acquis sociaux, du crédit à la consommation, et de la répression envers « les empêcheurs de tourner en rond ».

     

    Enfin, et ce sera le dernier point : nos amis disparus, s'ils étaient encore à nos côtés aujourd'hui, verraient à leur grand désarroi que les intégrismes religieux contre lesquels ils s'érigeaient en grands défenseurs de la laïcité et de la liberté d'expression, ont hélas gangrené tout un pan de la société Française. Nous l'avons vu lors des attaques du 7 janvier dernier, et nous pouvons le vérifier à chaque « sortie » médiatique d'un représentant de chaque monothéisme. La crise économique que traverse le monde semble avoir exacerbé les ressentiments culturels et religieux, de telle sorte que de plus en plus de personnes cherchent des réponses dans la religion. Et pas forcément dans la bonne façon de pratiquer celle-ci... Si bien que la croyance revêt très souvent un caractère identitaire, voire haineux. Que penserait Daniel Balavoine des exactions innommables de Daech, que penserait Pierre Desproges des polémiques sur les caricatures, que penserait Coluche du délitement de la mission religieuse, qui est bel et bien d'aller vers son prochain, de l'assister, de l'aimer comme un frère ou une sœur ? Toutes ces belles valeurs des croyants, ces idéaux prônés par les livres sacrés, semblent s'être volatilisés d'un coup. Et bien souvent, les plus pacifistes, les plus humanistes, ne sont pas ceux à qui l'on pense en premier... Bizarrement, nous n'entendons jamais parler de nos amis Bouddhistes, qui vivent leur foi en accord avec la Nature, nous ne discutons jamais des Druidistes, qui se contentent de se réunir en forêt... Et il est rare de voir les informations évoquer l'Asatrù pour autre chose qu'un obscur « néo-nazi norvégien installé en Corrèze »... Bizarrement aussi, ni Coluche, ni Desproges, ni Balavoine, n'avaient de ressentiment ou de défiance envers les autres croyances que les monothéismes « socialement acceptés ».

     

    Alors oui, nos maîtres à penser seraient furieux de l'état de la France et du monde, aujourd'hui. Néanmoins, leur souvenir et leurs envolées resteront à jamais dans l'âme des hommes et femmes épris de liberté, d'humanisme, et d'esprit critique. Seuls, nous ne pouvons pas changer le monde, et comme je l'ai dit ici, la solution est bien souvent de commencer par se changer soi même...

     

    Bonne semaine, chers lecteurs et amis.

     

    - Antonin "Troll".

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Si je vous écris cette bafouille trollesque ce soir, c'est pour vous avouer que je rêve de quelque chose... Quelque chose à cent lieues de l'univers télé-crasseux à crédit sur 5 générations que l'on veut bien nous vendre, quitte à nous l'enfourner de force dans la bouche. Vous allez vite comprendre pourquoi... et si c'est votre première visite sur mon blog, je vous invite de fait à lire mes autres textes, pour que vous sachiez ce que je pense de certains aspects de ce monde...

     

    J'ai envie de forêt. D'une forêt immense, inaccessible, loin des regards de cette société faussement bien-pensante et adepte de la norme. Un coin de terre à moi, avec au milieu, un ruisseau, un petit chalet en bois... Et c'est tout. Pourquoi vouloir plus ? Dans la forêt, je me sens chez moi, en paix avec moi-même... surtout depuis la conclusion médicamenteuse de ma souffrance passée. J'arrive à exorciser cette haine résiduelle en moi, celle qui ressort à chaque coup de mou, celle qui s'accroche malgré les paroles rassurantes d'un psychiatre. Je m'y rends, comme toujours, habillé comme un Troll, c'est à dire vêtu d'un treillis et de mon fidèle pull « commando », mes rangers, mon béret et ma besace habituelle accompagnant le tout...

     

    Dans la forêt, je suis libre de penser, de réfléchir, de préparer de nouveaux textes pour le blog, sans avoir à m'inquiéter d'un éventuel choc avec un congénère humain. Je capte les vibrations des mégalithes tout proches, je ressens chaque souffle d'air frais comme une bénédiction, j'interprète à ma guise les indices que me donnent les traditionnels locataires des lieux... Une empreinte devient un objet d'étude, de même qu'une feuille que je n'avais jamais vu, ou un cri d'oiseau auquel je n'aurai jamais porté la moindre attention. Et quand j'ai vraiment envie de m'isoler, j'emporte avec moi mon baladeur, qui me rassure par sa présence, toujours prompt à m'inonder de musique Metal, évidemment.

     

    Au détour d'une clairière, je ne ressens plus leurs regards inquisiteurs, qui cachent mal leur volonté d'en découdre avec la liberté, qu'elle soit de penser, de créer, de s'habiller comme on l'entend, ou tout autre idée qui les effraie. Et ainsi, j'arrive à me vider la tête des mauvaises énergies, des mauvaises pensées à la longue. J'en viens donc à penser que, comme la consultation régulière d'un spécialiste et l'observance stricte d'un traitement, une divagation forestière est un moyen de sortir la tête de l'eau.

     

    Alors, oui, j'ai envie de forêt. Un endroit dans lequel je pourrai m'épanouir, en dissertant longuement et positivement sur le chemin parcouru depuis ce sombre été 2010. Un endroit qui laisserait libre cours à ma créativité, pourquoi pas par le démarrage d'activités axées sur la Nature, et sur les moyens qu'elle peut nous offrir pour vivre en son sein. Un endroit où personne ne me taxerait d'intolérant à la vue de mon Valknut ou de ma bague arborant le marteau de Thor, alors que je ne le suis pas pour un sou. Ce rêve de forêt, d'isolement, de simplicité et de communion avec la Nature sera-t-il un jour réalité ? Je l'espère de tout cœur.

     

    D'ici là, je vous souhaite à tous, chers lecteurs et amis, le meilleur dans tout ce que vous entreprenez. Puissent les Dieux vous être favorables.

     

    A très bientôt.

     

    - Antonin "Troll".

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