• Partie III : Sur les Ruines de la Norme et les Braises Virevoltantes du Matérialisme, viendront la Liberté et la Nouvelle Tradition en nos Cœurs – Conclusion.

     

    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.

     

    Tout en restant modéré sur mes capacités intellectuelles particulières de moi-même - Dieu me bascule - je ne puis pas toujours mettre en sourdine les pensées les plus profondes, réflexions, digressions neuronales et autres questions qui tournent sans arrêt dans mon âme de « Troll errant ». Toutefois, dans mes moments de calme dédiés à la lecture, à la création écrite, à l’introspection, mes idées m’apparaissent plus claires, plus évidentes, plus réalisables que jamais. Et là, alors que la noirceur fraîche d’une nuit d’été Bretonne pourrait me pousser à aller marcher un peu écouter les chouettes et les renards, je reste dans mon donjon.

     

    Je vous le préconise, chers frères et sœurs de culture : faites-vous un « donjon » personnel, pour vous et un petit groupe d’amis. Un groupe resserré de personnes fiables et valeureuses vaut mieux qu’une grande communauté d’irresponsables. Un lopin de terre, quelque part, avec un chalet habitable, un mobile-home, une yourte, un autre habitat léger, ou une convergence de camions aménagés et camping-cars le cas échéant, et davantage, si vous le pouvez, une petite maison isolée, sans voisinage direct.

     

    Parce que, croyez-moi, nous n’en sommes qu’au début. Inutile de croire en une « guerre » pour le contrôle des dernières réserves de pétrole, de gaz, de charbon, de métaux rares, d’eau potable, une fois l’écroulement entamé. Inutile de vous armer d’autre chose que de vos bras et vos jambes (un couteau suisse Victorinox ou Wenger et un Leatherman sont toujours utiles pour bricoler, et seulement pour ça) …

     

    Je n’ai aucune intention de vous servir un discours typique des survivalistes Américains qui dorment avec un semi-automatique sous leur oreiller. Ce n’est pas, et ce ne sera jamais ma façon de faire. La législation Française sur les armes ne permettra jamais qu’il y ait, chez nous, autant d’armes à feu en circulation par habitant qu’aux USA. Heureusement ...

     

    Il faut bien considérer une chose : les années passant, les signes du bouleversement vont se multiplier. Et, le « grand jour » arrivé, mieux vaudra ne pas être en plein centre-ville. Ça risque de ne pas être « beau à voir ». Car, comme je l’avais détaillé dans la première partie de ce triptyque pamphlétaire, tout ce qui dépend du pétrole, des infrastructures contrôlées par les hommes ou par l’informatique, de l’électricité, du gaz, bref, de la construction actuelle de la société occidentale, sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement et définitivement inopérant. Ce type de scénario n’est pas du genre à laisser quiconque espérer que les Français moyens « se fassent des fleurs » au milieu du chaos. Ce sera « chacun pour sa gueule ». Autant penser aux siens, plutôt que de croire béatement que les actuels potentats de la « norme » roulant en Taudis A3 TDI ou en Sénile « Eco DCi » se « convertissent » subitement à un monde post-pétrole !

     

    Même sans dépenses conséquentes, on peut très bien se préparer quelque peu. Déjà, un couteau suisse. Une trousse de secours. Une tente de bonne qualité, un tapis de sol, un sac de couchage hiver/été, un réchaud à gaz. Une ou plusieurs popotes de qualité militaire avec une gourde et des pastilles « Micropur », de quoi faire un feu de camp et de quoi confectionner une torche, une pierre à magnésium, un briquet tempête, vos vêtements, sous-vêtements, chaussures de rechange (en surplus militaires, il y a de très bonnes références), un nécessaire de couture, c’est un bon début. Nécessairement, des rations de combat (ça s’achète aussi en surplus militaires, et « les dates vont loin »), conserves, fruits secs, barres de céréales, guide des plantes comestibles et non comestibles, petite radio AM/FM (rechargeable à dynamo ou à cellule solaire) pour vous tenir informés, ce genre de choses.

     

    Si vous habitez en ville, ou en zone urbaine densément peuplée, quand la Bérézina se produira (ou un peu avant), vous envisagerez sans doute de foutre le camp à la cambrousse, peu importe l’endroit de votre choix. Survivre en pleine métropole/en agglomération grande ou moyenne/en zone pavillonnaire/en cité de banlieue, ne sera pas de tout repos dans ce bordel … Ne prenez pas le pari de risquer votre vie pour une miche de pain, pour un jerrycan d’eau, pour quoi que ce soit.

     

    A la campagne, il y a de la terre, de la forêt, des cours d’eau et étangs. Donc, des plantes comestibles, des fruits, des noix, noisettes, châtaignes, mûres, entre autres. Il y a des coins particulièrement poissonneux si vous savez pêcher. De la forêt, donc du petit gibier (ne tentez pas d’attaquer un sanglier ou un chevreuil avec un couteau suisse pour le repas du soir, c’est mal barré!)

     

    En agglomération, il n’y a rien ou si peu, à moins de jouer les pillards, ce qui n’est pas bien glorieux. Et personne qui ne partagera avec vous – pas plus que vous ne partagerez avec ceux qui ne vous ont jamais toléré, d’ailleurs, inutile d’être « humaniste » le moment venu. Nous ne tendons pas la joue gauche si on nous frappe sur la joue droite. Nous n’existons pas tels que nous sommes, tels que tant d’autres ont été avant nous, et seront après nous, pour être entourés d’hypocrites. Encore moins pour mourir au milieu des hypocrites.

     

    Le jour venu, nous ripaillerons, nous déclamerons François Villon, Rabelais, Émile Nelligan, Baudelaire, Thoreau, Desproges, Debord. Et, de nos voix éraillées par l’hydromel festif et la bière artisanale, nous chanterons, main sur le cœur évidemment, Woods of Desolation, Hordak, Brume d’Automne, Manegarm, Drudkh, Ur Falc’h, Sale Freux, Hromovlad, Kroda et Winterfylleth. Accomplissant ainsi, autour d’un magnifique feu de joie païen et occulte, la prophétie apocalyptique tout à fait trollesque que je déclame dans ce grand pamphlet en trois parties.

     

    - « Si on croit à l’existence de Dieu, on croit à l’existence du Diable. Et on est bien forcés de reconnaître que le Diable l’emporte ! » (Coluche)

     

    J’ose espérer, dans mes moments les plus idéalistes, que la transition écologique réelle et concrète viendra, les années passant. Mais, au vu des éléments entretenant la « demi-molle exploitable » des « Français de base » (quel sinistre pléonasme !), éléments que je n’ai pas besoin de vous rappeler vu ma « ligne éditoriale » ... Je peux toujours « me le mettre derrière l’oreille » … Oui, je parle de l’espoir, pas d’autre chose, bande de sombres coquins des ténèbres brumeuses que vous êtes !

     

    Le salut ne viendra pas de la politique. Le salut ne viendra pas des grands industriels, ni des « investisseurs », ni des « disrupteurs » chers à la « nouvelle économie », encore moins des bobos, des gens normalement normaux, et ne parlons pas des semi-larves qui vous servent peut-être de voisins. « La loi du plus fort » ? Non, « la loi du plus débrouillard ». Telle sera une des nouvelles lois d’un monde profondément bouleversé ...

     

    Le salut, toutefois si la Terre ne se décide pas à « faire le ménage par elle-même » entre-temps, viendra de l’initiative privée, de la hardiesse, de la croyance en nos idéaux, en nos rêves, fussent-ils d’une simplicité faisant éclater de rire les établissements de crédits. Ces rêves et idéaux de liberté totale, fussent-ils fustigés par la majorité, sont autant de cris de rage et de fenêtres d’espoirs pour les nôtres et nos alliés. Et nous ne sommes pas aussi seuls que l’on pense, à tenir ces raisonnements : certains atypiques, hors du milieu Metal, réfléchissent à tout cela autant que moi. Travellers, Punks, héritiers des Hippies, Goths, beaucoup y pensent ou l’ont déjà mis en pratique.

     

    [Mais, si la fin du monde vient justement sous la forme d’un astéroïde ou d’une comète de 10 à 75 kilomètres de diamètre s’écrasant sur Terre, nous ne nous poserons plus la nom de Dieu de question « comment survivre », mais la bordel à cul de question « comment apprécier au mieux la mort, une bière de luxe à la main, le saucisson, le fromage et le pain dans l’autre, sur fond de Black Metal » !]

     

    Le salut viendra des décisions que nous prendrons dans les 30 ans à venir, et de celles que nous prendrons une fois « leur monde » embrasé et tombant en cendres. Et, à mes yeux, la victoire, elle aussi, viendra de la Foi que nous avons en nos éléments culturels, idéologiques, musicaux, vestimentaires, spirituels.

     

    Leur « norme », une fois réduite en parcelles insignifiantes, se déversera en ichor exhalant la soumission vaincue, dans la fosse commune du Matérialisme tombé en décrépitude. Et, sur le bord de cette décharge, nous, les proscrits d’autrefois, riront, festoieront, feront banquets orgiaques, jouissances libres et absolues, fornications naturelles et primaires. Le temps sera venu de la disparition, tant attendue, de la soupe aux croûtons de la « NORME », que la Terre absorbera en convulsions impitoyables, de sa cataclysmique vengeance.

     

    Dans les lueurs de nos feux de camp, se feront les destinées de chaque clan. Nous n’aurons alors d’autres préoccupations, en matières de relations sociales, que d’un traité unificateur d’assistance mutuelle, de solidarité brute entre marginaux, de serments d’honneur quant à la défense de notre nouveau mode de vie, de nos terres et rares biens restants. Chers lecteurs et amis, trouvez ou construisez votre « donjon ». A vous de faire. Et ne laissez personne vous dire que c’est impossible, ou que vous en êtes incapable. Prouvez-leur que vous valez mieux que ce qu’ils veulent vous voir devenir.

     

    Ah oui, vous le constatez, Françaises, Français, Belges, Belges, Metalleuses, Metalleux, Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Gothiques, Gothiques, Atypiques qui s’y frottent (« qui s’y frotte s’y pique » …), Mécréants de tous les Mégalithes et de tous les Pentagrammes, je ne me suis finalement pas gêné pour « envoyer du bois », dans ces trois textes successifs. J’ai manqué à ma promesse de non-vulgarité, sans même parler de la description du sort que je souhaite à la NORME et à ses suivistes qui se croient « dominants ». Du moins, ils y croient encore … parce qu’ils ne connaissent rien d’autre. Et n’acceptent rien d’autre que le vieux fonds de sauce rance dilué et imbuvable !

     

    Mais je tiens à remercier chaleureusement le webzine La Horde Noire, dont je suis un des rédacteurs depuis quelques mois, de me permettre de m’exprimer en ces termes choisis. Et ce dans la même ligne éditoriale que sur Dernier Bastion.

     

    D’autre part, merci à mes inspirateurs, tous les Démons Nocturnes, toutes les Bestioles imaginaires du Chaos qui, tels de subtils conseillers en « pitch » et en « business plan » de la « triste sociotrollie semi-autarcique », m’ont joyeusement éjaculé à la gueule la semence de ce «bréviaire de la fin du bouzin ». Et le résultat est arrivé en ricanant joyeusement, tout poisseux d’idées, en coulant entre ma tête et mon clavier.

     

    Ça a été un putain de bukkake. Jouissif, chaud, visqueux, telle la combinaison de mon dépit sur cette « société » et son avenir, et des espoirs secrets et interdits qui m’habitent, Dieu m'écartèle pour l’ultime fois, si possible sous anesthésie générale (merci mon Diable !) Et merci à vous de suivre mes divagations cérébrales tartinées de caféine. Hail à vous toutes et tous, frères et sœurs de culture et d’idéal !

     

    Honneur, Force, Bière, Ripaille et Tradition à vous tous et à vos Clans respectifs. Que les Anciennes Entités guident votre quête de liberté et de rusticité, par-delà les forêts, les plaines, les montagnes, les ruisseaux et les marais !

     

    Hardi, camarades. Notre avenir nous attend … et peu importe le devenir de ceux qui nous ont raillé depuis l’émergence de nos cultures.

     

    - « Ah, vous pouvez railler, messieurs ! Mais n’oubliez jamais qu’un jour, c’est celui qui raille qui l’a dans le train ! » (Pierre DESPROGES).

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhorr des Allobroges, Lieutenant Troll de Mesniee Païenne du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

    « Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »« Iels » voudraient nous empêcher de vivre … - Réquisitoire « culturellement incorrect » assumé, farci de hallebardes Trollesques à l’adresse des « SJW » ! »
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