•  
    Françaises, Français, Belges, Belges, Suisses, Suissesses, Casseurs, Casseuses, Populistes, Populistes, Automobilistes, Automodébilistes, Gilets Jaunes et Joggings Pyjama qui bien souvent êtes les mêmes, Fanzouzes, Fanzouzes, Terrifiants avatars décérébrés de la Norme et de toutes ses putains de facettes attirant naturellement les parasites affolés que vous êtes, Déplorables « révolutionnaires du virtuel » bloquant camions et voitures selon vos envies, votre taux d’alcoolémie, ou votre capacité à éructer les borborygmes innommables qui annoncent votre « idéologie » pourrie à cent lieues …

     

    Mais de l’autre côté ... Chers lecteurs et amis, chers camarades Outsiders, Marginaux, volontairement différents et atypiques jusqu’au trognon, Metalleuses, Metalleux, Gothiques, Gothiques, Punkettes, Punks, Travellerettes, Travellers, Traveller’s Chèques ( ^^ ), Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Korriganes, Korrigans, Salut à toi l’Internet classique encore bien debout, toi qui nous permets de bloguer tranquillement, Ô Public chéri, mon Putain d’Amour !

     

    « Sous la cape trollesque noire, se cache la plus rouge et la plus honteuse des peines. »

     

    Bonjour ma colère, je te salue ma rage et mon courroux … COUCOU !

     

    Ah, mes amis, cela faisait plusieurs semaines que je n’avais pas posté de texte sur mon blog. Oui, pendant quelques temps, j’avais juste des bouts d’idées, des fragments de trames pour différents « réquisitoires » tel celui-ci, et vous vous doutez bien qu’avec des bouts et des fragments d’un peu n’importe quoi, on ne fabrique jamais un kilo de caviar ou un sac Vuitton. Cette situation n’était en rien immuable, il fallait juste une étincelle pour allumer le feu … Pardon, pouf-pouf. Au fait, le JayJay avait raison, quand il me disait la chose suivante : « Imagine mon Troll, après la mort de Johnny HALLYDAY, tous les médias en parleront sans arrêt pendant 6 mois ... » Il avait plus que raison, le bougre. Le JayJay, hein, pas la vedette morte tenant lieu de sujet de discorde pour un héritage, bien sûr. ^^

     

    Oui, mes amis. Si, il y a un an, on m’avait demandé « Crois-tu à l’avènement d’une situation sociale révolutionnaire prochainement ? », j’aurais répondu « Non, ou pas avec les bonnes personnes. » Donc, forcé de reconnaître, dans les circonstances actuelles de la « crise » des fameux « gilets jaunes », que j’avais pas tort, surtout en ce qui concerne les profils des personnes tenant lieu de « rouages de la révolution ». Soyons clairs, tout d’abord : le pouvoir en place ne lâchera RIEN. En tout cas, pas grand-chose concernant le prix des carburants et les taxes affectées aux prix de ces biens de consommation courante. Pourquoi ?

     

    Déjà, les indices qui laissent à penser que Jupiter méprise ouvertement « le peuple » n’ont pas manqué, depuis l’été 2017 – et même avant. Suppression de l’ISF, hausse de la CSG sur les retraites, recours accru à l’auto-entrepreneuriat dont on connaît la précarité, oubli total de la cause environnementale, continuation des grands projets inutiles et imposés ... Sans compter toutes les « petites phrases » sur « les assistés », « les gens qui ne sont rien », « les ouvriers qui foutent le bordel », et la liste est longue. Pourquoi donc alors, s’admettre vaincu et finir par accéder aux requêtes d’une majorité de personnes que l’on dénigrait jusqu’ici ? Imaginez, chers lecteurs et amis, que j’abandonne d’un seul coup tout ce qui fait de moi ce que je suis. Imaginez que je laisse tomber le Metal, la culture Goth, la littérature SF et Fantasy, le look et les accessoires qui vont avec, les loisirs atypiques et le mode de pensée volontairement « décalé » qui va avec ...

     

    Pour devenir subitement une « gambas » (je suis trop gros pour être une « crevette » !) fan de Kendji Girac, de Maître Gims, habillé en tant que tel, accro à « Pokémon GO » ou à « Fortnite », et ne décrochant jamais les yeux d’un écran de télévision ! Dans ce cas précis, j’aurais « accédé à la requête » de la NORME que j’ai méprisé jusqu’ici, en devenant « NORMAL », c’est à dire « dans le moule » en l’ayant approuvé. Bah non. Il n’est pas dans ma mentalité de me mettre à genoux par « conformisme ». Pour d’autres raisons plus érotiques, peut-être, Dieu me tripote (merci mon Dieu ^^)

     

    Par ce raisonnement (certes capillotracté), j’essaye de démontrer que le gouvernement, le président, les cercles de pouvoir là-haut dans leurs tours d’ivoire, ne céderont RIEN DU TOUT. Un aveu de faiblesse serait pire que tout pour eux, habitués qu’ils sont à détenir tous les leviers du pouvoir et à en faire usage, non pas dans l’intérêt commun, mais dans LEUR propre intérêt et ceux des lobbyistes divers et variés ! Tant qu’on vend des armes à un pays qui fout sur la gueule d’un autre en entraînant une crise humanitaire, tant qu’on laisse les fortunes industrielles du CAC40 déverser leurs déchets en pleine nature, tant qu’une minorité peut jouir éhontément, à quoi bon se soucier de ceux qui souffrent RÉELLEMENT, du moins d’autres choses plus vitales ou plus cruciales que le prix de l’essence ?

     

    D’autre part, la forme et le fond du « mouvement des gilets jaunes », puisqu’il faut l’appeler ainsi, n’ont rien de la flamboyance intellectuelle digne d’un philosophe antique. Idéologiquement tout autant qu ‘une fois passés par la moulinette d’un raisonnement intense de quelques minutes. Et je le prouve. On a ainsi appris par voie de presse, qu’un des « représentants » des « Gilets jaunes » était passé par l’UMP, puis par le FN (dont il a été exclu, mais bon), et enfin par « Debout la France », le mouvement de Nicolas DUPONT-AIGNAN. Qu’il n’avait pas laissé « que des bons souvenirs » derrière lui. Et qu’il avait tenu des propos plus que « tendancieux », mais bon, ça, c’est la marque de fabrique des « révoltes poujadistes » de toutes sortes.

     

    On ne fait pas de vin nouveau dans de vieilles outres, même sans être vigneron, je le sais de moi-même, Dieu me tripote encore une fois (merci mon Dieu, mais ça commence à bien faire ^^ )

     

    On a aussi appris qu’à un barrage de « Gilets jaunes » en Picardie, certains manifestants ont sorti de force plusieurs migrants des cuves d’un camion-citerne, quelques-uns appelant, je cite, à « un barbecue géant » ! Alors, tout à gauche de l’échiquier politique, Jean-Luc MÉLENCHON et François RUFFIN peuvent bien « soutenir » autant qu’ils veulent ce mouvement, mais ils sont loin d’avoir toute la gauche avec eux.

     

    Et ils ne l’auront pas, d’ailleurs. Chez une partie des libertaires et des objecteurs de croissance, on sort déjà le mousseux du frigo. Il faudra bien arroser une « défaite des idées », à un moment où à un autre !

     

    Pour ce qui est du « raisonnement intense de quelques minutes » dont je parlais plus haut, voici mon analyse. Les « Gilets jaunes » se plaignent d’un amalgame de problèmes allant de la hausse des prix des carburants et des péages autoroutiers jusqu’à la désaffection des services publics dans les zones rurales, en passant par les problèmes de logement et de « proximité » dudit logement avec le lieu de travail. Mais … attendez un instant. Ils ne se sont pas rendus compte, en signant le bon de commande d’un pavillon « MIKIT » (ou autre du même genre) en « zone résidentielle », qu’ils étaient à 20, 40 ou 50 bornes de leur lieu de travail ? Ils ne se sont pas rendus compte que, dans la commune sur laquelle allait se construire leur « rêve français » (variante du « rêve américain »), la Poste, la gare SNCF, l’hôpital, la maternité, l’école, le collège, la Trésorerie, allaient fermer ou avaient déjà fermé, fût-ce pour des motifs de « réorganisation » tenant de l’enfumage au premier degré si bien pratiqué par les élites ? Ils ne se rendaient pas compte qu’il n’y avait plus aucun commerce de proximité pérenne dans ce qui restait du village, et qu’il fallait donc aller faire ses courses dans un centre commercial aux dimensions proprement monstrueuses à 25 kilomètres de là ?

     

    Ces gens ont PARAPHÉ le mode de vie, dont les conséquences indirectes les font aujourd’hui râler. Ils ont SIGNÉ pour se payer qui un break « familial », qui un « monospace », qui un « 4x4 de ville », le tout avec crédit(s) à la clé. QUI les forçait à faire ça ? QUI leur imposait ce « mode de vie » que j’abhorre (et je suis loin d’être le seul) ? Certainement pas moi ! Encore moins des amis ou des connaissances, proches culturellement comme idéologiquement. EH LES GENS, quand vous signez un chèque, vous êtes censé avoir une provision suffisante sur votre compte en banque. Quand vous signez un contrat (de vente, de location, autre), vous DONNEZ VOTRE ACCORD. Vous êtes censé avoir LU LE CONTRAT en question, et accepté ses conditions.

     

    Eh bien là, on a clairement la preuve que vous n’avez pas un seul instant anticipé le « déclassement » dans lequel ce fameux « rêve français pavillonnaire tout bien parfait » pourrait vous plonger ! Et vous avez le toupet formidable de venir chialer pour 0,06 € de plus par litre de gazole, vous qui zonzonnez à plein temps sur des « autoroutes urbaines » ou des périphériques bâtis exprès pour vous, en 4ème à 35 km/h avec un diesel à 1100 tours par minute comme vous savez si mal le faire ? Et vous avez le culot de gueuler contre les chauffeurs routiers, forçats de la route devenus indispensables pour combler vos envies de consumérisme décomplexé, qui, non contents de vous ralentir quand vous allez au travail, ont aussi le malheur de vous emmerder quand vous partez en « troupeau » à La Grande Motte ou à Lacanau ? Mais ballottez-moi les valseuses avec votre nez et appelez-moi SKIPPY le Kangourou, bordel de merde !!!

     

    Je ne m’attarderai pas longuement à pourrir le « mouvement des gilets jaunes » quant aux dégradations et autres débordements qui se sont déjà produits – et qui continueront à se produire – à plusieurs endroits où se tenaient leurs « blocages », ou encore sur les Champs-Élysées, samedi dernier. Ce n’est pas en cassant que l’on construit quelque chose de meilleur pour le futur : chers lecteurs et amis, vous me connaissez suffisamment pour savoir que, si je souhaite ardemment construire « autre chose » pour vivre différemment, je n’ai aucun intérêt à « tout casser ». Mais, et là je m’adresse aux casseurs : vous finirez par le payer, d’une façon ou d’une autre. Peut-être pas devant la justice, pour ceux qui ne se feront pas choper.

     

    Mais vous le paierez « indirectement ». Et je le prouve ! Les dégâts et manques à gagner causés aux biens et propriétés privées seront réparés et indemnisés par des sociétés d’assurances protégeant ces biens et propriétés – et il y a fort à parier que les sociétés d’assurances trouveront un bon prétexte au « mouvement des gilets jaunes » pour encore augmenter leurs tarifs ou modifier leurs conditions. Quant aux dégâts causés aux biens et domaines publics, eh bien, il faudra puiser dans le budget de l’État pour les réparer. Ça sous-entend « plus d’impôts pour que la majorité répare les conneries de la minorité » ! Putain, vous êtes incroyables, quand même, les « gilets jaunes ». Les « Black blocs » n’ont maintenant plus le monopole de la casse en marge de manifestations, et de plus, et comme tous les autres, vous paierez encore plus pour les dégâts dont vous vous « désolidarisez » en écrasant une larme en direct sur BFN TV !

     

    Ce pays, la France – ou ce qu’il en reste – est formidable quand il s’agit de se mettre à fabriquer du cynisme, de l’ironie ou de l’humour noir. Mais, laissez-moi vous dire, les « gilets jaunes » : ce n’est que le début de vos malheurs. Vous n’avez jamais pensé aux déclencheurs de votre soumission, j’ai pas d’autres mots. Peu importe le temps que durera votre mouvement, vous n’en êtes qu’au début de la longue pente descendante qui vous fera, un jour peut-être, entrevoir ce dans quoi vous vous êtes engagés. Parce que, quand le litre de carburant sera en moyenne à 1,95 €, quand aller travailler 40 heures par semaine ne suffira plus à rembourser vos crédits, quand vous gamins devront aller à une école située non pas à 5 mais à 40 kilomètres de votre « pavillon » à la con, quand les prix dans les supermarchés vous dissuaderont même de vous jeter sur du Nutella en promo à 70 %, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer cette putain de parodie de « rêve américain » auquel vous avez adhéré par « effet de troupeau » ! Le jour venu, les mecs et les filles comme moi, qui ont toujours eu bien peu à perdre matériellement en regard de vos « apparats ostentatoires » autrefois « signes de réussite sociale », vous riront au nez. Parce que ce sera tout ce que vous aurez mérité !

     

    Honnêtement, je pense que ça arrivera dans la décennie à venir. Mais, qui s’en préoccupe ? La France, elle a Laurent Ruquier qui invite un polémiste proche de « La Manif Pour Tous » dans son « talk-show ». La France, elle a de nouvelles « modes » aussi éphémères qu’inutiles qui font leur apparition chaque semaine. Son équipe de football a gagné la coupe du Monde, et les écrans plats ne s’éteignent jamais chez ceux qui se laissent mener à l’abattoir.

     

    Donc la France s’en fout. « Demain, il fera jour », me disait un ancien collègue de travail. Et si demain, il faisait nuit pour « la NORME » ? La nuit du réveil des Outsiders et Marginaux comme tous mes frères et sœurs de cultures et d’idéaux bien minimalistes ? A ce moment-là, croyez bien que le Troll que je suis, pas même nyctalope, y verra comme en plein jour entre ses vrais amis et ses vrais ennemis.

     

    Donc, et la pertinence de mes écrits m’étonne moi-même, les « Gilets jaunes » sont coupables d’incitation au populisme, d’éructations bovines, d’actes de dégradations, d’atteintes aux personnes pour certains, de suivisme caractérisé pour beaucoup. Je requiers donc à leur encontre la peine de ridicule absolu, d'une durée de dix ans, incompressible. Mais leurs avocats vous le prouveront bien mieux que moi.

     

    - Le Procureur-Fainéant en Chef, seul et unique bâtonnier de la 666ème Cour Indépendante Révolutionnaire Ironique (alias Antonin "Troll").

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Françaises, Français, Belges, Belges, Suisses, Suissesses, Metalleuses, Metalleux, Gothiques, Gothiques, Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Chers amis nihilistes, cyniques ou désabusés par l’absurdité de ce monde, Frères et Sœurs de culture ... Désespérants instigateurs et vendeurs au service de l’omniprésente norme, Regrettables pourvoyeurs de déchéance humaine généralisée via un faisceau d’ondes hertziennes « en haute définition », Anciens anarchistes ayant tourné le dos à vos convictions pour acquérir une voiture « familiale » correspondant à votre « rang » par la grâce des crédits à la consommation, Crasseuses, Crasseux, vous dont l’odeur donne des hauts-le-cœur du matin au soir, Politiciens marcheurs et Peuple cloué sur place …

     

    Salut à toi, l’Internet 1.0 qui nous permet encore de nous exprimer dans de puissantes envolées à la façon du regretté Pierre Desproges, Lectorat Chéri, mon Putain d’Amour !

     

    Sous la robe austère de la Justice, se dresse la plus rouge et la plus grosse des peines.

     

    « Bonjour ma colère, je te salue ma rage et mon courroux … COUCOU ! »

     

    Dans cette tonitruante non-actualité que nous offre la Macronie managériale (la France, pardon) ces temps-ci, il paraît clair que les mecs et filles comme nous autres ne trouvent pas grand intérêt à suivre la régression … pardon, l’évolution de la « nouvelle économie disruptée et pitchée dans ta gueule de fainéant Gaulois qui veut pas des réformes ». Le problème des réformes, c’est que ça avantage certaines catégories de la population, donc au détriment d’autres. Mais, quand on reçoit à déjeuner les lobbyistes de tout poil dans les palais de la République, des réformes qui n’amènent pas un démantèlement complet d’acquis sociaux datant de 70 ans, le massacre de la Nature, le bétonnage aberrant de terres cultivables, un tunnel ferroviaire inutile là où la ligne classique est sous-utilisée, entre autres projets mégalomanes au profit des marchands de béton, de macadam ou d’énergie, … Eh bien ces réformes ne vont pas dans le sens du pouvoir, ça paraît clair !

     

    Donc autant décrédibiliser d’une seule pique, placée lors d’un déplacement à l’étranger, quel hasard, l’ensemble du peuple Français, et ce quand bien même de plus en plus de gens pensent par eux-mêmes - pour preuve, le taux d’équipement des foyers en téléviseurs diminue chaque année depuis 15 ans, ça veut bien dire quelque chose ...

     

    Oui, la « rentrée sociale » s’annonce chaude, le « libéralisme décomplexé » n’a jamais autant entravé le désastre écologique, personne ou presque ne remet ça en question, surtout pas le représentant en gels douches « exotiques » qui vient de démissionner de son poste de ministre de l’Écologie ... Et puis, pourquoi diable se préoccuper de la planète ? Les tristes reliquats d’humanité et autres beaufs aux cerveaux disposant seulement de 300 mots de vocabulaire sont encore tous en pâmoison devant leurs « Bleus » victorieux. Qu’ils continuent à rembourser leurs crédits. J’arrête là, je vais devenir humaniste, que les Dieux m’en préservent !

     

    Mais à la réflexion, menée par mes hémisphères cérébraux clapotant dans la caféine, le chœur de trompettes éditorialistes subventionnées « m’en fait ballotter une sans réveiller l’autre », comme dirait Jacques Chirac. Pourquoi ? Parce que l’automne est là, et cela suffit pour réveiller en moi l’amour de la Nature enfin délivrée des putains de mobylettes criardes nécessairement chevauchées par les futures « forces vives de la France », lesquelles balancent sans complexe leurs canettes dans « la verte » après avoir diffusé conjointement leurs gaz d’échappement et les verbiages de leurs « vedettes » préférées. Peu importe si cette « culture » est tartinée d’Auto-tune et mixée au balai à chiottes ! Évidemment, ces tristes personnages sont bien plus actifs en période de grosse chaleur (j’en ai déjà parlé ...) que quand il bruine ou quand il tombe trois gouttes.

     

    Pour ceux qui auraient encore ce poncif éculé aux lèvres, non, il ne pleut pas tout le temps en Bretagne. « Il fait beau plusieurs fois par jour », ce qui est différent. Et les plus fervents défenseurs des idées reçues et poncifs éculés, que ce soit sur la météo en Bretagne, les « peurs primaires » liées aux légendes locales ou à la présence d’un troll isolé au pied d’une église ... Tous ces braves gens à la gueule finie au caquelon à fondue évoquant un manque criant de diversité génétique, aussi bornés et abrutis soient-ils, peuvent bien aller se faire éculer, Dieu me tripote (merci mon Dieu !)

     

    Oui, l’automne arrive, les feuilles perdent leurs couleurs aux différentes nuances de vert, puis tombent, et peu à peu, les arbres perdant leur superbe mais restant vénérables s’endorment, car l’hiver n’est que dans quelques semaines. La douce caresse de la mortesaison étreint mon cœur et mon âme. Ah ! Mes amis, si vous saviez à quel point je regrette qu’il ne neige quasiment jamais sur la côte du Finistère. J’aimerais tant accueillir en moi les piques puissantes et salvatrices d’un vent hivernal disséminé dans le vieux centre de Pont-Croix ! Ou encore, me rendre à « La maison des Korrigans », un mégalithe non loin de chez moi, avec une fine couche de neige d’un blanc immaculé crissant sous mes pas feutrés de gros Lutin ! Et, bien pelotonné dans mon infatigable parka « Dubon », lire un bouquin sur le port d’Audierne, en entendant d’une oreille goguenarde tous ces abrutis se plaindre, « et il fait froid », « et y’a plus de saisons », « et on est bien mieux chez soi » … Pour ça, on voit bien que vous n’avez jamais connu Chamrousse au mois de novembre, ou le Col de Menée mi-décembre, « équipements spéciaux obligatoires » à partir de Clelles ! Tu m’étonnes que ce soit un tel bordel à Quimper, dès que ça gèle sur les pare-brises de vos monospaces au design inqualifiable ou de vos sinistres « 4x4 de ville » !

     

    Vous voyez, parfois, je regrette mes montagnes natales pour ça : être quasiment sûr, au cours d’une balade dans le Trièves, en Chartreuse ou en Matheysine, de tomber sur un Dauphinois à la carrure de bûcheron mal dégrossi, portant le nécessaire béret « tarte » des chasseurs alpins, au volant d’un VRAI 4x4 franchisseur … Et qui, après vous avoir salué joyeusement, « Oh vindieu, gars d’la ville ! », vous dira « Oh bah vindieu, vous y montez dans les montagnes pour la journée ? » et pourra peut-être vous convier à un petit café, quand bien même celui-ci aura un délicieux goût de Chartreuse verte ! Je me souviens de ces balades, innombrables, en voiture, dont une avec un ami de l’époque … On était partis pour une cascade au milieu de nulle part, on y est restés trois quarts d’heure, en devisant sur le Black Metal, la solitude, la Nature, son côté sauvage et fragile à la fois … Puis il m’a dit « Là, il faut qu’on y aille, les beaufs vont arriver en famille ... » Il n’a pas eu tort, ce coup-là. Son pressentiment s’est vérifié dans les dix minutes suivantes ...

     

    Alors, vous allez me dire, chers lecteurs et amis, « d’accord, mais entre nous, la place du Metal extrême, des anciennes croyances, de l’individualisme dans tout ça ? » Eh bien, tout cela est en lien avec ma solitude volontaire (qui ne m’empêche pas de voir ma famille, mes contacts des clubs de loisirs auxquels j’ai adhéré, entre autres), et c’est, je le pense, une forme d’ « humanisme extrême ». En effet, penser d’abord à soi-même, ainsi qu’à son cercle familial et amical resserré, permet d’être entouré de « bonnes » vibrations. Tout autant que rester fidèle à ses références musicales, littéraires, idéologiques, philosophiques, permet de rester tel que l’on s’accepte, et ne pas « s’abaisser » pour « se mettre au niveau des autres » - ce qui, en passant, n’est jamais synonyme pour moi que de l’expression « baisser son froc ».

     

    Se forcer à chercher la solitude, la tranquillité en milieu naturel, l’environnement idéal pour l’introspection, la pensée développée, l’écriture même, pourquoi pas une prière silencieuse aux éventuels esprits peuplant un tel endroit : tout cela n’est jamais vain, jamais malsain, jamais farfelu. Surtout si l’on écoute sa musique préférée à ce moment-là, et que cette musique, selon notre goût, « cadre » avec le milieu naturel en question. Donc, pour nous, du Black ou Pagan/Folk BM, du Neofolk, du Rock Médiéval, du DSBM, ce qui nous convient le mieux, cela va sans dire.

     

    Qui plus est, une certaine forme d’individualisme, adjointe de méfiance voire de défiance envers toute « amitié subite à la terrasse d’un café » devient nécessaire pour éloigner définitivement et sans complexe tout individu profiteur, crasseux, alcoolique ou déboîté comme une clavicule à l’aide de substances illicites (rayez la mention inutile). Et ce dans le simple but de SE PROTÉGER. Se prémunir des tentatives de certains d’être considéré en tant que « caisse commune pour boire un coup », « distributeur de clopes », « taxi à toute heure », ainsi de suite, et ce n’est pas valable que pour moi, Dieu me tripote une seconde fois (ça commence à bien faire ...) Mais aussi, dans le but, noble et légitime, d’opposer un refus net et sans ambiguïté de « leur » monde, de « leurs » modes, aussi éphémères soient-elles (on a des nouvelles de la Tecktonik, au fait ?), de leur putain de NORME.

     

    Oui, je sais, je parle beaucoup de la « norme », et des fragments de ma pensée qui servent à la qualifier par le biais d’épithètes assez fruités. Peut-être est-ce pour moi une sorte de « vengeance » bien tardive envers tous ceux qui ont voulu me faire entrer dans un « moule » qui ne me convenait pas, et qui, à défaut, voulaient me faire taire. S’ils se reconnaissent, je leur dis que je les méprise, parce qu’ils sont méprisables. Tout autant que je le fais comprendre à ceux qui regardent par mes fenêtres pour « voir ce qu’il se passe » chez moi – apparemment, c’est « une tradition » par ici – ou encore à celles et ceux qui me détaillent comme un putain de quartier de viande à chacune de mes sorties. Leurs regards en disent long sur leur inculture, sur leur idiotie, sur leur soumission au matérialisme irréfléchi, aux « peurs primaires » et, plus que tout, à la norme. Et ça aussi, pour moi, ça rentre dans le cadre d’une « vengeance ».

     

    La vengeance reste modérée. Même en étant volontairement « marginal jusqu’au trognon » (le Metal, le Paganisme, la lecture boulimique, les loisirs assez atypiques et le reste), je reste « légaliste » : je ne me fais pas justice moi-même, j’ai vécu suffisamment de galères pour envisager un séjour en prison. Donc je n’attaque pas (physiquement) quiconque viendrait me chercher des poux. Je réplique verbalement, et façon Groland – pour déstabiliser - oui, c’est vrai, mais plus que tout, quand pointe la saturation mentale, le ras-le-bol, l’épuisement, le dépit, eh bien je me réfugie en forêt, ou dans les sous-bois, ou encore au soir tombant, sur une des multiples pointes et caps que compte la côte Bretonne. Pour y chercher la paix de l’âme, la communion avec la Nature, la solitude rassurante, la tranquillité, tout simplement. Et, bien évidemment, le baladeur MP3 jamais loin des esgourdes, parce que dans ces moments, écouter Idaaliur, Lustre, Woods of Desolation, Forteresse, Eldamar, Sentimen Beltza ou Hordak, c’est un putain de bonheur.

     

    Sur ce, chers lecteurs et amis, je vous exhorte, plus que jamais, à rester tels que vous êtes. A vivre droits dans vos Rangers, dans l’honneur, la simplicité, la quête d’un idéal de vie qui deviendra la concrétisation d’un rêve … et nécessairement, la fierté d'être ce que vous êtes.

     

    Profonde liberté à nos Cœurs, tabarnac.

     

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Françaises, Français, Belges, Belges, Suisses, Suissesses, Gothiques, Gothiques, Metalleuses, Metalleux, Travellers, Travellerettes, Traveller’s Chèques ( ^^ ), Sinistres ventouses suintantes de crasse dégoulinant d’un écran plat, Méprisables promoteurs de l’insensé « temps de cerveau disponible », Pitoyables autodébilistes membres du « lepenproletariat » geignant contre la baisse de la limitation de vitesse, Enfoirés de lobbyistes de tous les bords et surtout de tous les coffre-forts, Vous, les vendeurs dégueulasses d’une « norme » que j’abhorre, Cher Internet 1.0 qui permet encore de bloguer en plus de 140 caractères, Amis Outsiders et Marginaux, Lectorat chéri, mon Putain d’Amour !

     

     

    Bonjour ma colère ! Je te salue ma rage et mon courroux … COUCOU !

     

     

    Je sais, je ne vous ai plus gratifié de mes pensées saturées de caféine depuis plusieurs semaines déjà, mais ne vous inquiétez pas, je suis toujours là, et bien là. Je suis en bonne santé, et contrairement à ce que je craignais, cette triste période des « anniversaires » de mes deux hospitalisations ne m’a pas autant chamboulé que les 7 années précédentes. Bon, c’est pas plus mal, selon mon psychiatre, cela voudrait dire que je mets de plus en plus de distance avec ce que j’ai vécu durant ces épisodes douloureux … ainsi qu’avec les personnes qui ont contribué à le provoquer. Je ne vais pas m’en plaindre, je dirais même que ça me rassure. Et puis bon, rien ne sert à remuer la merde du passé, ce que je vais vous servir ce soir, chers lecteurs et amis, servira amplement à susciter dans vos esprits autant d’interrogations muettes que faire se peut ! Assez glosé, entrons donc dans le vif du sujet du bouzin.

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    Je suis sûr qu’il en est de même pour beaucoup d’entre vous, chers lecteurs de Dernier Bastion : l’été n’est pas vraiment la saison qui me convient le mieux. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la chaleur … eh oui, quand bien même je vis à l’année en Bretagne, nous avons ici des étés de plus en plus chauds, par rapport à ce qui était observé il y a 20 ou 30 ans, et ce qu’en disent les Anciens – mémoires vivantes des territoires s’il en est – donc le réchauffement climatique est un fait avéré, qu’on peut nier ou minimiser. Une des tristes conséquences de la chaleur à mes yeux est, ici comme sur Guéret ou sur Grenoble (et un peu partout ailleurs), que beaucoup de gens deviennent « tarés » durant une grande partie de l’été. Je n’emploie pas le mot « fou » par profond respect envers les personnes atteintes de maladies psychiques et leurs familles, lesquelles en prennent suffisamment comme ça dans la poire. Vous aurez donc compris que je parle ici de « connerie réelle ». Celle que, hélas, on ne peut pas soigner de façon médicinale, à moins que quelqu’un me « loue » avec mes Rangers dans le but de botter des arrière-trains, mais ça n’arrivera pas … Passons.

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

    Il est vrai que la chaleur fait sortir les beaufs en marcel, jogging, bob Ricard et Taudis A3 ou Grimpe-Trottoirs Cayenne (ainsi que leurs caravanes deux essieux flambant neuves, pour certains ...), que les températures élevées leur donnent une raison de pousser encore plus fort le volume de leur « musique » leur tenant lieu de « culture » concoctée au balai à chiotte, ainsi que des raisons de s’en prendre à l’autorité, parfois … Quelques uns en arrivent à crever connement, en manipulant des feux d’artifice – d’ailleurs, entre nous, je me demande bien pourquoi ces saloperies sont toujours en vente libre, à la portée du premier alcoolique venu ! Alors vous vous doutez bien que ce ne sont pas des conditions « idéales » pour que je me risque en dehors de ma tanière hormis pour quelques courses alimentaires. Je suis un Troll, je résiste bien mieux au froid du Col de l’Arzelier en plein février qu’à la chaleur de Palavas-les-Flots au mois d’août, c’est un fait, ça ne changera pas. Heureusement, contrairement à mes lointains ancêtres des légendes nordiques, les rayons du soleil ne me transforment pas en pierre sur place, c’est toujours ça de pris ^^

     

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    Donc, revenons à nos moutons (quelle transition, Dieu me tripote ^^ ), ces braves gens, « les forces vives de la France » (!) doivent se dire qu’ils mènent le pays (et le monde) en ces temps de chaleur … et de football ! Oui, car une saloperie ne va jamais sans une autre, c’est actuellement la Coupe du Monde. Quelle invention formidable que le football moderne, qui permet à des prolos fauchés d’assister à la parade de sportifs millionnaires aux mœurs capillaires douteuses se pavanant comme des seigneurs au nom des publicitaires, lesquels bénissent les masses qui pissent de la bière de très mauvaise qualité … Les masses, qui ensuite prennent leur bagnole, pour rouler pire encore qu’à leurs habitudes et klaxonner dix fois plus que trois convois de mariage réunis pour une ville Bretonne de 5000 habitants !

     

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    C’est bizarre … A moins que je ne me trompe, je n’ai jamais vu un clip de Manegarm à la TV d’un bistrot local, pas plus que je n’impose l’écoute du split Ur Falc’h / Heretic Blood « Sur Le Chemin de la Noirceur » à qui que ce soit par le biais de mon autoradio. Il n’y a pas encore d’émission de télé-réalité « Les Gothiques contre les Metalleux – Qui va régner sur la Margeride ? », ni de publicité TV pour des chalets bois habitables ou des yourtes en kit présentée par une Traveller lookée Hippie ... Encore moins de « reportages d’investigation » non orientés concernant nos positionnements livresques, musicaux, idéologiques (!) Ni de remise en question des rapports de la MIVILUDES quant aux « marchands de peur subventionnés » que sont certains « historiens des religions » … On ne peut pas dire que les médias font la promotion de nos cultures respectives, dans le but de les « démocratiser » - ce qui nous garantirait l’arrivée d’un flux de « néo-rebelles », moitié Marduk, moitié Kendji Girac ! Pourvu que ça dure, Dieu me tripote (pour la seconde fois, ça commence à bien faire ^^ ) Mon raisonnement paraît contradictoire, je sais, mais il faut parfois soulever une contradiction pour mieux comprendre un ensemble de choses. Nos cultures sont marginales, elles le resteront, et ça n’est pas plus mal. Au moins, nous ne nous comportons pas comme la majorité des beaufs en marcel partant en « estive » à La Grande Motte et braillant leur joie imbécile un soir de demi-finale de coupe du monde.

     

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    Et après, j’entends de bons esprits qui me disent que « ma culture dérange », « mon look fait peur », « les gens ne connaissent pas » ? Putain, et comment ! Permettez-moi, pitoyables pantins sortis du même moule agenouillés devant « l’access prime time », d’avoir une culture générale, des goûts, des intérêts et des loisirs qui diffèrent de « la masse », un look qui m’appartient, des sympathies bien sincères envers les jeunes Travellers en camion aménagé, les derniers représentants des Punks et Hippies, les Metalleux et les Goths bien sûr, les petits artistes indépendants, les alternatifs … Tous ceux qui, même sans espoir de changer le monde, préféreraient crever fidèles à leurs convictions plutôt que de vous suivre dans votre acte quotidien de baissage de froc devant les puissants !

     

     

    « On est à la campagne » ? A ça, je réponds inévitablement « On est en 2018 ! » Je dis ça, car dans la bouillie nauséeuse qui sert de « fond de pensée » à beaucoup de gens en Bretagne rurale, ça sent le Moyen Âge – la télé, les smartphones à 800 balles, le foot, les bagnoles, la Red Bull et les joggings pyjama en plus bien sûr. Et croyez-moi, en tant que marginal assumé, on s’en rend très vite compte. On ne fait plus confiance à grand-monde, voire à personne, hormis sa famille et ses quelques amis. Est-ce de la paranoïa de ma part ? Non, je persiste et signe à dire que ce n’est que de la « protection personnelle ». Est-ce que la solitude heureuse est préférable à une grappe de sangsues dont l’amitié est superficielle ? Oui, totalement. Est-ce que ce monde court à sa perte ? Aucun doute possible.

     

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    Est-ce que nous pouvons faire quelque chose, en tant qu’outsiders, même peu nombreux, même isolés ? Bah … Pensons que, le jour inévitable de l’effondrement de « leur monde », nous irons nous retrancher dans les forêts épaisses, dans les lieux isolés où les petits culs de la norme ne mettent jamais les pieds. Nous vivrons en tant que tels, débarrassés des saloperies inhérentes à leur matérialisme crétin, et ce sera, je pense, notre plus belle vengeance sur leurs humiliations, sur leurs brimades, sur leur « domination » qui n’était dès le départ qu’un colosse aux pieds d’argile imbibée par les immondices de leur abrutissement.

     

    Comme je le pensais hier soir, au gré de quelques instants de tranquillité en milieu sylvestre : « Ce soir, ils croient mener les rues des villes à la baguette. Mais quand leur monde s’effondrera, nous tiendrons les mégalithes, les forêts, les sources et les vallons. Et, s’ils ont toujours peur des Korrigans … qu’ils ne viennent pas chatouiller un Troll isolé. »

     

     

    « Les joies de l’été … ou pas ! » - Chronique de l’atavisme trollesque dans la France décérébrée.

     

     

    La terre choisira elle-même, chers lecteurs et amis. Que les Anciens Dieux veillent sur vous toutes et tous. Ne vous abaissez pas à devenir « normal », peu importe la raison. Ça n’en vaut pas la peine. Vivez libres, honnêtes, droits dans vos bottes, cela vaut mieux que passer sa vie à vénérer du vent.

     

     

    Force et Honneur à vous.

     

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chers lecteurs et amis,

     

    Je vous écris ce soir avec mes sentiments, ma peine, ma désillusion quant à l’état de ce monde et de la France, surtout. J’en ai marre. J’ai l’impression de faire un mauvais rêve. Comme un cauchemar, mais qui dure depuis bien trop longtemps, depuis des années. Un cauchemar dans lequel il n’y a plus d’idéal, plus de liberté, plus de raison d’être droit dans ses bottes ni de se lever le matin pour dire de se coucher le soir … Ça va vous paraître idiot, mais je ne crois plus en grand-chose, en tout cas pas en un avenir un tant soi peu potable pour la France, dans les circonstances actuelles.

     

    C’est un bien mauvais rêve, dans lequel celles et ceux qui luttent pour garder des conditions de travail acceptables sont laminés par les éditorialistes lâches dont la veulerie est proportionnelle au salaire mensuel. Et le peuple approuve. Bah oui, la télé dit que les cheminots, les personnels hospitaliers, les fonctionnaires, entre autres, sont des « privilégiés ». Alors pourquoi ne pas le penser, ne pas le dire comme tout le monde ? Pourquoi ne pas suivre le mouvement moutonnier des hordes de beaufs engoncés dans leur misérabilisme intellectuel et populiste ? Si on ne le fait pas, on est nécessairement un « marginal » (et je sais de quoi je parle, je suis concerné, vous le savez), un « radical », voire un « dangereux utopiste ». Tant qu’à parler d’utopie, je suis à peine surpris que la zone à défendre englobant le territoire de l’ancien projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes ait été évacuée par la force des matraques et des gaz lacrymogènes. En effet, dans l’ambiance actuelle propice au lavage de cerveau généralisé par le biais des écrans plats, le simple fait que le gouvernement accepte de laisser tranquilles celles et ceux ayant un projet agricole (ou autre alternative) aurait été une « utopie » ! C’est tellement plus facile de tous les criminaliser en bloc

     

    [même si je suis opposé aux méthodes des zadistes les plus radicaux, car je pense que la société ne changera pas du fait de leurs actions condamnables et de leur aveuglement idéologique générant un « lexique » de mots et phrases à ne pas dire sur une ZAD]

     

    … et tant qu’à faire, autant administrer dans le même temps une petite « piqûre de rappel » aux propriétaires de camionnettes aménagées dont la carte grise ne mentionne pas l’aménagement camping-car ! Si ce n'est pas une courbette à la fois à l'adresse des vendeurs de "véhicules de loisir" neufs et des marchands de crédits, si ce n'est pas un appel du pied, c'est un lot de turluttes à leur attention, ni plus ni moins ! Eh oui, ni les camions aménagés anciens, ni les yourtes, ni les chalets, ni les roulottes, n'engraissent ni les organismes de crédits ni les constructeurs de pavillons hideux, et ne garantissent pas de solides entrées en termes de taxes diverses et variées pour l'État !

     

    C’est tellement plus facile de ridiculiser, de blâmer, de stigmatiser toutes les alternatives à l'ultra-libéralisme en se gargarisant la voix mielleuse ad nauseam sur le « développement durable », à grand renforts de banquets où les magnats du bâtiment, des travaux publics, du pétrole, du nucléaire, de la finance (donc des crédits), sont toujours les « invités d’honneur » ! Je suis dépité à chaque fois que j’entends le slogan « L’énergie est notre avenir, économisons-la » … Pourquoi ? Eh bien parce que ces slogans sont placés directement après des spots publicitaires d’industriels du pétrole, du gaz, de l’électricité, de l’eau, du retraitement des déchets ménagers ! Ce qui ne les empêche aucunement, avouons-le, de continuer à pourrir le Tiers-Monde pour leur seul profit et pour que les actionnaires dorment tranquille ! Un bien mauvais rêve, je vous disais. Voilà.

     

    Dans ce mauvais rêve, qui a de telles allures de réalité que j’en viens à confondre les deux, on trouve aussi des arnaqueurs patentés, apparemment habitués des vide-greniers, qui « ne connaissent rien aux timbres » mais qui veulent vendre éhontément des albums de timbres surannés ne contenant que des timbres « CTO » (timbres annulés à l’impression, n’ayant jamais servi en usage postal) pour en tirer le maximum de fric ! Ils n’y connaissent rien, mais ils prétendent avoir le dernier mot face à un philatéliste qui connaît un minimum le truc (ça m’est arrivé pas plus tard que dimanche dernier) ! Bande de rapaces véreux. Surtout s’il s’agit d’albums de timbres dont ils ont hérité … On est Bigouden ou on ne l’est pas. A la sortie du pathétique « vide-grenier », j’en ai touché deux mots à une des personnes responsables de l’organisation, laquelle m’a répondu, comme si c’était normal « Ici, les gens sont réputés durs en affaires ». J’ai dit « Être complètement débile ou dur en affaires, ce sont deux choses différentes, et vous feriez bien de faire le ménage ... » Ou, dans le même vide-grenier, une bonne femme (qui ne respirait manifestement pas l’intelligence) qui s’est foutue de moi quant à mon surpoids : « Faites donc un régime », m’a-t-elle dit en se marrant ! Donc, j’ai répliqué « C’est vous qui prenez des neuroleptiques depuis 8 ans ? Non, c’est moi. Et ça fait grossir. Et c’est en partie la faute de gens aussi décérébrés que vous si je suis malade ! » Le mauvais rêve tourne à l’enfer sur terre.

     

    L’enfer sur terre, c’est aussi bien sûr un pays dans lequel les gamins de vos abrutis de voisins regardent par votre fenêtre. Puis s’égaillent comme un banc de moineaux quand vous vous levez pour dire « C’est quoi ce bordel ? » Réponse « Hé, on vit à côté en fait ... » Réplique de ma part « Ah bon ! Et moi, je regarde par vos fenêtres, pour voir ce que vous foutez de vos vies ? Non, j’en ai déjà une idée, et ça me fout des boutons ! » Bande de larves écervelées grouillant dans votre fange. Je sais parfaitement ce que vous pensez de moi, et n’ayez crainte, j’en ai autant à votre service ! Mais, le jour où vous m’aurez un peu trop fait chauffer les oreilles … Je trouverais bien une façon de vous mépriser 1000 fois plus, voire de vous humilier cordialement et en public. Sans vous blesser, car c’est vrai, vous avez tout le monde « dans votre poche ». Quoi de plus normal au pays de la « norme » ? C’est vrai que les gaz d’échappement de leurs mobylettes débridées ou leur façon de se foutre ouvertement du tri des déchets ménagers ne défrise personne ici, pas même à la mairie. « Tout le monde s’en fout ». Ah, pardon, je l’avais déjà écrit dans un précédent pamphlet ...

     

    Pour moi, l’enfer après la mort, ce n’est pas un paysage de volcans et de crevasses aux bords acérés avec des diablotins qui me piquent le cul. Non, c’est plutôt une soirée dans une ville miteuse avec la musique de la « norme » qui passe en boucle dans tous les bars comme dans les haut-parleurs, et pas un allié potentiel à l’horizon au milieu des nuées de petites pétasses tout juste assez connes pour la télé-réalité accompagnées par leurs « mâles » en scooter.

     

    Si vous saviez à quel point, chers lecteurs et amis, je me sens seul et dégoûté ce soir ! J’essaie de me projeter mentalement dans mes montagnes natales, un coin de forêt tranquille où personne ne va, avec du Ulver, du Woods of Desolation ou du Eldamar en bande son, un petit feu de camp, une nuit à la fraîche sous la voûte des Dieux … Avec ces petits souffles de vent qui me glacent les muscles, mais qui font le ménage dans mon âme tourmentée, avec plusieurs loups qui lancent leur appel empli de tristesse, de mélancolie et de force primaire à la Lune, une présence fugace, tout à fait païenne, qui sait qu’un de ses fidèles est ici et qui l’accompagnera dans ses divagations. Ça me soulage d’un coup d’écrire ça, et de me le représenter dans mon esprit.

     

    J’ai souvent, très souvent même, envie de quitter cette société, cette fabrique à conformistes et à suivistes, cette gigantesque arnaque à roulettes. Pas de mourir, non. Continuer à vivre, mais seul, face à moi-même, sans les nuisances de cette plèbe à l’hygiène et à la mode vestimentaire douteuses, sans parler de ce qui leur sert de « culture ». Comme une envie d’entrer dans la forêt, de laisser la Forêt entrer en moi, et de ne plus jamais la quitter. De vivre en Troll sauvage et chasseur, en communion avec la Nature Vénérée par nos lointains Ancêtres, et d’oublier ce monde, pour lequel, définitivement, je ne suis pas fait.

     

    Je ne suis pas « dans le moule », je ne le serai jamais. Je ne suis pas « normal », l’être voudrait dire renoncer à mes raisons de vivre mes différences. Mais, si je ne vaux rien dans votre société, il y a à coup sûr un endroit où ma valeur sera appréciée comme il se doit.

     

    Pour vous, chers lecteurs et amis, je n’ai qu’à dire ceci : vous savez que toutes les insanités que j’ai écrit ne vous sont pas destinées, et que je n’ai rien contre vous. Mais pour les autres … Ne prenez pas un Troll pour la moitié d’un Elfe. Le Ragnarök ne vous épargnera pas.

     

    Que les Anciens Dieux veillent sur celles et ceux qui y croient.

     

    - Antonin "Troll".

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Françaises, Français, Belges, Belges, Metalleuses, Metalleux, Ferronniers, Serruriers en tous genres, Gothiques, Gothiques, Païennes, Païens, Mécréants de tous les Mégalithes, Chers amis Travellers et Hippies ayant renoncé à la Rolex mais pas au fourgon Mercedes des années ‘80, Vieux Croûtons et Vieilles Mies, Invraisemblables pantins agenouillés devant un écran plat dégoulinant de conneries navrantes, Cher Internet 1.0 assumant le rôle de jury légitime, Lectorat Chéri, mon Putain d’Amour !

     

    Je te salue, ma colère ! Bonjour ma hargne et mon courroux … COUCOU !

     

    Quelle jubilation, mes amis ! Quelle joie, ce 18 mars, à tel point que je pense officialiser ce jour en tant que « journée de fête officielle de la diaspora Trollesque » ! Pensez donc. Car c’est le 18 mars dernier que j’ai appris la nouvelle suivante. Le regrettable « chanteur » nommé Maître Gims, s’est vu refuser la citoyenneté Française ! Le ministère de l’Intérieur n’a donné aucune raison (à vrai dire, peu importe). Le plus fendard dans tout ça, c’est que ce négligeable sous-produit de la « culture du flex » gavé à l’Autotune se prétendait « ambassadeur de la Francophonie » ! Non mais attendez, Maître Gims « ambassadeur de la Francophonie » … Il l’est tout autant que je suis « ambassadeur de Sylvain-Pierre DURIF sur Aldébaran » !

     

    Gainsbourg, Jean FERRAT, Édith PIAF, Victor HUGO, Émile ZOLA, Jean d’ORMESSON, Françoise DOLTO, Marguerite YOURCENAR, Coluche, Thierry LE LURON, Pierre DAC, entre autres, étaient des ambassadeurs de la Francophonie mais aussi de la culture Française, dans leurs styles et domaines respectifs. Ils sont inscrits pour l’éternité dans notre culture, ils se sont donnés corps et âme pour la chanson, l’humour, ou la littérature. D’autres célébrités de leur trempe n’avaient pas la citoyenneté Française, et ont montré par leur travail et leur volonté qu’ils la méritaient amplement. Mais Maître Gims … Non, non, non. La requête de la citoyenneté Française ne va pas automatiquement avec un « style musical » basé quasi-exclusivement sur l’apparat, la possession matérielle, le mépris de la femme (reléguée au rang d’objet par ces « chanteurs », je vous le rappelle), le tout érigé en « idéal de vie ». Tout ce style, tout cet ensemble de fadaises est définitivement incompatible avec la simple idée d’un modèle de société plus respectueux de l’environnement comme de l’humain. Honnêtement, ce genre d’artistes (ceux qui ont l’horloge de la Gare de Lyon au cou, vautrés à côté de 12 mannequins au bord de la piscine de leur « villa de rêve », avec la voiture de sport nécessairement garée en bas) ne vaudront plus un clou le jour où la dernière goutte de pétrole aura été brûlée. Enfin bref, oublions-le, il finira bien par reprendre contact avec la dure réalité – c’est à dire redevenir pauvre, une fois qu’il sera « passé de mode » ! Lui comme ses semblables, ils ne représentent que du VIDE. On pourrait les utiliser pendant la prochaine canicule, vu leur aptitude à brasser de l’air ! Ou plutôt à nous pomper l’air, je vous l’accorde ^^

     

    Je ne peux pas les voir, les représentants de cette machine à fric qui entretient les chaînes de la TNT (entre autres), mais ça ne veut pas dire pour autant que je suis raciste. Ce n’est pas une question de couleur de peau ni d’origine, mais le fait d’une « culture » omniprésente, qui devient peu à peu la « norme », qui dicte ses codes et ses modes (vestimentaires et autres), et tout cela n’est bien évidemment que le symbole d’un « prêt à consommer » que l’on adopte sans se poser de questions. Au contraire d’autres univers culturels plus « marginaux », et pas que le Metal ou la culture Gothique, je vous l’accorde encore une fois (je vous accorde beaucoup de choses ces temps-ci, chers lecteurs et amis, Dieu me tripote ^^)

     

    Au passage, il y a bien évidemment des groupes de Metal, même parmi les sous-genres les plus extrêmes, dont les membres sont Afro-Américains, Asiatiques ou Arabes (la scène Metal des pays arabes est assez surprenante, on y trouve de très belles petites pépites.)

     

    Je ne peux pas plus blairer les « rappeurs » actuels qui tentent d’imposer leur « culture » de partout que les sinistres bas du front qui s’amusent à faire des descentes dans certains campus universitaires, dans le but d’en chasser les « gauchistes » à coups de planches en bois. Donc je ne suis ni d’un côté, ni de l’autre. Ça aussi, vous l’avez sans doute vu à plusieurs reprises dans les actualités, ces derniers jours. Les étudiants se mobilisent contre une réforme de plus, laquelle n’est jamais qu’une preuve de plus de la « sélection » comme porte d’entrée à la fac et du libéralisme ultra-décomplexé qui sévit chaque jour un peu plus. Mais, dans le contexte actuel, ces ratonnades en règle perpétrées par des nervis encagoulés me paraissent bizarre. Et la façon dont cela se passe à chaque fois a de quoi questionner. Les facultés, tout comme les lycées, les collèges, les écoles, et tant d’autres lieux publics, ne sont pas des lieux ouverts aux quatre vents – à mon humble avis, sans pour autant montrer patte blanche, la personne qui y entre croise au moins un surveillant, un professeur, un agent de sécurité dans le cas des facultés, des musées, des gares, etc. Et il doit bien y avoir un système de surveillance par caméras vidéo. Alors pourquoi est-ce que des mecs qui ne sont manifestement pas venus pour prendre un cours de droit rentrent sans aucune obstruction, armés de planches en bois, cagoulés, et munis pour certains de gants coqués ? Sans doute une ou plusieurs complicités à l’intérieur de la faculté, hein ? Il est vrai que, comme en Mai 68, certains doyens de facultés comme certains professeurs préfèrent traiter avec l’extrême-droite qu’avec l’extrême-gauche ! C’est vrai que c’est plus facile de pactiser avec les nazillons pour créer le désordre, et laisser les grévistes se faire accuser de tous les maux. N’oublions pas le rôle « courageux » de certains policiers qui, si l’on en croit les témoignages des étudiants tabassés, ont pour certains « numéroté » les étudiants blessés (« gauchiste 1, gauchiste 2, ... ») ou ont refusé de prendre leur déposition au prétexte de leur état physique et moral. Ben tiens ! Je vous rappelle que dans les années 80, à Paris, il n’y avait pas vraiment de petits groupes affiliés à la LCR ou au Parti communiste parmi les policiers, c’était plutôt l’autre bord le plus représenté … Apparemment, ça n’a pas beaucoup évolué.

     

    Tant qu’on parle des extrémistes, allons faire un tour chez « nos amis les vegans » ! Bah oui, en tout cas les plus véhéments d’entre eux. Chers amis, vous avez forcément entendu parler de l’attaque terroriste dans un supermarché, près de Carcassonne, le 23 mars dernier. Cette attaque a fait 4 morts et plusieurs blessés, dont certains grièvement. Nous sommes d’accord là-dessus, il n’y a pas à discuter : cette attaque, comme toutes celles motivées par l’idéologie pourrie, haineuse et décérébrée de Daech, est innommable, inqualifiable, un acte immonde. Eh bien figurez-vous qu’une « militante vegan » s’est ni plus ni moins réjouie de la mort du chef boucher du magasin durant la prise d’otages ! Je cite l’article d’un média, avec des guillemets, et la source dudit média, donc vous savez que ces propos n’émanent pas de moi :

     

    « Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j'ai zéro compassion pour lui, il y a quand même une justice. »

     

    Source - France 3 Occitanie

     

    Attendez voir … Reprenons et analysons. Le « terroriste » dont parle la « militante vegan », c’est le djihadiste qui a commis la prise d’otages et qui a perpétré 4 meurtres. L’ « assassin » serait le chef boucher ? Donc un boucher de supermarché qui ne fait que mettre en vitrine de la viande découpée et préparée, ainsi que de servir les clients au comptoir, serait un « assassin » ? Comment dire … Oui, comment définir la connerie insondable de la bonne femme qui a publié ce fatras débile sur Facebook ? Sachant que la viande de boucherie n’est plus « vivante » au sens propre du terme (puisque provenant d’animaux abattus dans des abattoirs dédiés à cet effet), le boucher n’est donc pas un « assassin » ! Et voilà, BIM, « argument par le troll » ! Donc argument qui démonte ton petit monde vegan dans lequel toucher à un morceau de viande est un crime ! Jamais, je crois, une « tendance alimentaire » (car il ne s’agit que de ça, dans 15 ans, plus personne n’en parlera) n’a été aussi mal représentée par ses pratiquants (et leurs dérapages …) Si on les considère par leurs seuls « dérapages », ils ne seront qu’une « trace de pneu » bien insignifiante dans l’histoire de l’Humanité !

     

    Je ne pense pas (car il m’arrive de penser, Dieu me tripote pour la deuxième fois, ça commence à bien faire ^^) être un « omnivore radical ». Je n’impose à personne de manger la même quantité de viande que moi, de manger ça et pas autrement, etc. Mais, il existe bel et bien des « vegans radicaux » qui, on le voit, non contents d’imposer un régime végétalien strict à un nourrisson (et ça finit dans les faits divers), de déverser des tripes et boyaux d’animaux abattus en pleine rue pour « militer » (« Et bon appétit bien sûr ! »), de faire du racolage idéologique sur Facebook, font maintenant de l’apologie du terrorisme ! Putain, quel monde génial quand il s’agit de faire la promotion du nihilisme et du cynisme. Le penseur antique le plus cynique ou le plus nihiliste aurait-il pu imaginer 10 % des conneries de l’Humanité dans ces 40 dernières années ? Vous avez 3 heures. ^^

     

    Mais, vous savez quoi, chers lecteurs et amis ? Ces trois sujets dont je vous ai parlé ce soir, ça ne m’obnubile plus autant qu’il y a quelques temps. Après tout, et pour saluer un blogueur envers qui j’ai une certaine sympathie, « la musique gavée d’Autotune, les bas du front armés de planches et les vegans radicaux, c’est de la merde, et ça dégage. » (Il se reconnaîtra !)

     

    BANZAÏ !

     

    - Antonin "Troll".

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Bonsoir, chers lecteurs et amis, huh huh ‘kala Copains-Copines.

     

    En route pour un nouveau brûlot de votre Troll préféré. Il est vrai que ces temps-ci, je n’écris pas beaucoup sur Dernier Bastion, en fait je tente de m’occuper autrement que par l’ordinateur – notamment en classant mes timbres, ou en reprenant le modélisme ferroviaire, vous le constaterez prochainement sur mon nouveau blog « Les trains du Troll ». Malgré tout, je sors, je vis ma vie, j’interagis avec mes semblables, et parfois, j’en arrive à sortir de mes gonds. Là est l’objet de ce texte.

     

    Si le titre de ce texte comporte la phrase bien connue d’Eric Cartman dans « South Park », c’est pour une raison précise. Le week-end dernier, je suis allé à la ressourcerie où je fais régulièrement du bénévolat (tri, nettoyage, réparation basique d’objets divers et variés, de jeux et jouets en l’occurrence, pour les mettre en vente à prix sympas), mais en tant que client. J’ai vite trouvé ce que je cherchais, à savoir un peu de vaisselle (une carafe d’eau et une poêle) et quelques couverts en complément de ce que j’ai déjà chez moi. Mais aussi (et surtout) une chaise de bureau pour mes activités informatiques trollesques, qui a remplacé avec bonheur l’ancienne chaise devenue trop moche. Et donc, je repars après avoir payé mon tout, vers ma voiture, en espérant pouvoir caser ma nouvelle chaise dans le coffre … après avoir rabattu la banquette arrière et avancé le siège passager avant. Tout à coup, et sans que je m’en rende compte immédiatement, arrive un genre de mec crasseux et mal habillé, l’archétype même du nullard qui passe ses journées au bar PMU. Et le mec commence à me regarder, à 10 mètres de distance, pendant 5 bonnes minutes, me plier le dos en maudissant les « miledieu de catsalh de macarèl de hilhdépute de dioù-biban » pour caler la chaise de bureau dans le coffre de ma brave Ford Fiesta.

     

    Il faut vous dire, chers lecteurs et amis, que j’étais habillé en mode « troll », vous connaissez mes habitudes : Rangers paraboots 14 trous, treillis noir « blousé » dans les Rangers (oui, comme les Paras américains, et j’assume), tee-shirt Viking sous le Harrington inévitablement pourvu de petits badges aux signes païens et à l’effigie du groupe Amon Amarth, et le béret qui ne me quitte jamais. Et donc, le crasseux décrit ci-dessus me dit d’un air narquois « Ça rentre ? » Je réponds « Pas de commentaires. » Il insiste, je répète plus fort « Pas de commentaires ! » Puis il commence à devenir réellement chiant, et là donc, je m’emporte. Morceaux choisis : « Mais pourquoi tu me regardes comme ça depuis 5 bonnes minutes ? J’ai l’air d’un phénomène de foire ou d’une bête curieuse ? » Il me répond « Oui, on dirait ... » Je reprends donc « Dis moi, tu n’aurais pas une bouteille de Ricard qui t’attend quelque part ? Rentre dans ton putain de trou à rats, retourne jouer au PMU lundi, lave-toi le cul à la lessive et surtout, FOUS-MOI LA PAIX ! »

     

    Il était sans doute sorti en pensant emmerder quelqu’un, il m’avait trouvé. D’autres que moi auraient, à coup sûr, réagi différemment …

     

    Là, pour toute « défense », je l’entends marmonner de sa voix mal assurée (qui en disait long sur son ébriété) « Eh mais dis donc, faut que tu te fasses soigner », puis il se barre finalement, accompagné de ce qui semblait être un de ses congénères piliers de comptoir, en répétant inlassablement ou presque « Eh mais lui, il faut qu’il se fasse soigner ... » 

     

    « Me faire soigner ». Elle est bien bonne ! Eh oui, parce que parmi les choses qui m’ont rendu malade, il y a ce type précis de personnes. Ces inutiles avinés, ces reliquats d’humanité, ces crasseux habillés en loques, qui se permettent de nous balancer leurs borborygmes éthyliques mal assurés et leur haleine innommable en pleine face, qui pissent en pleine rue (à 50 mètres des toilettes publiques les plus proches, bien sûr), qui détaillent les « marginaux » comme moi (et tant d’autres) de la même façon qu’un boucher observe un quartier de viande fraîche … Ils sont minables, ils sont de la véritable chair à populisme et à peurs primaires, et ils ne semblent même pas s’en rendre compte !

     

    Oufti, heureusement que j’ai vu ma psychiatre mardi dernier. Je lui ai raconté cette « mésaventure », en disant bien que j’avais failli « bondir à la gorge » du déchet humain en question, mais que je m’étais contenu. Elle m’a dit « Donc, vous savez garder votre self-control ! » Oui, c’est vrai. Mais jusqu’à quand ?

     

    Jusqu’à quand je vais pouvoir garder mon self-control face à ce genre de personnes ? Jusqu’à quand je vais me retenir de sortir les crocs et « faire un exemple » en terme de bottage de cul, en public s’il le faut ? Jusqu’à quand est-ce que tous les beaufs et toutes les pétasses des 35 kilomètres à la ronde vont me titiller, me chercher des noises, me chatouiller sous les harpions ? Parce que, et ça j’en suis sûr, chers lecteurs et amis : celui (ou celle) qui prendra ma vengeance en pleine gueule prendra pour la haine de toute une vie. Je veux dire par là, que toutes les moqueries, toutes les insultes, toutes les provocations, toutes les actions qui ont visé à me rabaisser ou à m’humilier, seront converties en violence et en force brutes, et partiront dans ce coup unique. Au nom de tout ce que j’ai vécu, et de ce qui a fait souffrir tant de mecs et de filles comme moi.

     

    Ma culture ou mon look vestimentaire ne vous conviennent pas ? Très bien. Mes loisirs préférés vous paraissent « démodés », « ringards » ou « wesh boloss té nul » ? Parfait. Mon apparence physique choque vos petits clichés de perfection dignes de la presse « people », au point que vos chiards m’appellent « le gros » ? Aucun problème. Mais je vous demande une seule et unique attitude à mon égard, bande de raclures d’échappés de bidet : gardez vos remarques minables pour vous et occupez-vous de vous acheter une culture générale, ainsi qu’un semblant de dignité !

     

    Votre monde de la « perfection » et de la « richesse matérielle », ainsi que les « peurs primaires » qui vous accompagnent partout dans votre ivrognerie, ces « valeurs » emblématiques de la société actuelle et de votre néant cérébral ... Ce monde est d’ores et déjà condamné à la déchéance, à la pourriture, aux poubelles de l’histoire de notre planète. Et vous ne vous en rendez même pas compte. Occupez-vous de vos affaires, tant que vous en avez. Et ça ira bien. Mes « frères et sœurs d’armes » culturels et moi, avons fait le choix du rêve, de l’idéal, de la quête ininterrompue de liberté et de vérité, de la recherche d’une existence accomplie. Et je sais que, à la lecture de ce texte, certains d’entre eux approuveront …

     

    Nous ne renierons jamais ce que nous sommes. Nous ne nous abaisserons jamais à votre fadeur, ni à votre crasse. Nous évoluons dans l’ombre, dans la noirceur protectrice de nos cultures, dans les brumes impénétrables de nos consciences, dans les univers de nos rêves les plus fous, les moins communs, les plus marginaux.

     

    On me dit souvent que je suis trop exigeant avec les autres, ou trop élitiste. Désolé d’être juste différent du « moule ». Mais il s’agit là de mon cri de révolte et d’insoumission, que je balance avec jubilation et force à votre « réalité » définitivement stérile et manquant cruellement d’imaginaire. Mais pas d’alternatives pour échapper à la fin du bouzin, le jour où vous vous foutrez tous sur la gueule. Là, en vous observant, je saurais que j’avais raison depuis le début ...

     

    Ainsi soit-il, et que les Anciens Dieux veillent sur mes semblables.

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Et en avant pour un nouveau texte de votre Troll préféré. Comme à mon habitude (vous commencez à me connaître), je vais ici traiter de plusieurs sujets distincts. Vous allez vite comprendre.

     

    Tout d’abord, les affaires de harcèlement sexuel qui s’enchaînent les unes après les autres. C’est maintenant au tour d’un islamologue « bien mal connu » dont vous connaissez le nom, d’être inquiété par la justice. Pas grand-chose à dire sur le personnage lui-même, à part que l’interprétation rigoriste d’une religion monothéiste n’apporte pas nécessairement la sagesse de l’âme et la paix, sans parler de la dignité … Le fait est que des femmes déposent plainte pour harcèlement sexuel, attouchements ou viol chaque jour. Mais, ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est l’affaire du « hashtag » maintenant célèbre « #BalanceTonPorc » sur Twitter. Je ne comprends pas. Parfaitement.

     

    Je ne comprends pas que les victimes de harcèlement sexuel, d’attouchements ou de viol préfèrent donner le nom de leur agresseur sur Twitter, au lieu d’aller porter plainte au commissariat de police ou à la gendarmerie. Il me semble (du moins) que la justice ne se fait pas via une application de messages en 140 caractères (ou plus, peu importe). S’il vous fallait encore une preuve pour être convaincus, chers lecteurs et amis, la voilà : la Macronie (pardon, la France) est maintenant régie par les « modes et standards de l’Internet ». Du moins, une partie de sa population. Toujours les mêmes, tabarnac.

     

    Soyons clairs : je n’ai jamais balancé une vidéo montrant un conducteur qui met ma vie en danger, en donnant l’immatriculation et le type précis du véhicule, sur Youtube (ni ailleurs) – d’ailleurs, je n’utilise pas mon téléphone en conduisant, car le fait de conduire m’occupe suffisamment comme cela. A quoi bon vouloir « se rendre justice » via une application de messages (pardon, de « micro-blogging ») ? Est-ce que les policiers et les gendarmes refusent systématiquement d’enregistrer un dépôt de plainte pour harcèlement sexuel, attouchements, viol ? Je ne crois pas. Donc, autant je suis pour un durcissement des sanctions envers les harceleurs, les violeurs et autres criminels sexuels, autant je persiste et signe : Internet ne rendra pas la justice en lieu et place de la justice institutionnelle. George ORWELL n’aurait même pas imaginé le quart de ce genre de conneries sans fond. Alors sans doute, aux yeux des bobos vendeurs de morale, dont le cul est vissé à demeure dans le cuir confortable (surtout ceux qui ont renoncé à la vie communautaire des Hippies pour pointer dans les « hautes sphères »), je passe pour un « has-been », un « réac’ », un « facho » éventuellement. Mais je m’en câlisse. Plutôt l’honneur que votre souillure.

     

    Tant qu’on parle de la NORME, eh bien on va continuer sur la lancée. Vous avez sans doute entendu parler des « émeutes » dans les magasins du groupe Intermarché, récemment. Pour des pots de Nutella, en promotion, à – 70 %. J’avoue sans peine que cette information m’a fait rire jaune. Rire cyniquement, même. Sans déconner … Des gens qui s’écharpent comme des chiffonniers (et c’est insultant envers les chiffonniers !), qui se marchent les uns sur les autres, qui en viennent à distribuer des mandales, pour partir avec le maximum possible de pots de Nutella « parce que la pub’ a dit que c’était en super promo » … ce sont des émeutes ? Non, ce n’était pas une scène d’émeute comme celle que l’on aperçoit dans le film catastrophe « 2012 », lorsque les Brésiliens se disputent les derniers cartons de nourriture disponibles après un séisme cataclysmique. Ce n’était pas non plus une scène d’émeute urbaine comme on en a vu durant Mai 68. Celles et ceux qui ont fait la queue pendant deux heures devant un magasin, qui sont entrés comme des diables hurlants dans le supermarché, qui se sont précipités sur 240 pots de Nutella (il faut que ce soit la marque, et pas la « marque distributeur », on est d’accord), j’appelle ça des abrutis, des moutons, des pantins, des loques, des asticots grouillants, des débiles. En plus d’être les fidèles représentants du « lepenproletariat », ils font la une des actualités ! Génial, le projet de vie ! Chapeau pour les objectifs !

     

    Ça me rappelle un peu les braves gogos qui ont fait la queue pendant 5 heures, dans le froid, pour la sortie de l’iPhone X. Tout heureux de pouvoir se payer un smartphone valant plus d’un mois de SMIC, trop heureux pour avoir occulté le fait qu’Apple les prend VRAIMENT pour des cons : eh oui les pigeons, il fallait « précommander » l’iPhone X sur Internet, pour le recevoir chez vous – bien évidemment, le magasin Apple n’en avait aucun en stock !

     

    Tu m’étonnes que, dans de telles conditions de délabrement intellectuel, sociétal et moral, plus personne ou presque ne pense à se rebeller, à se révolter, à faire éclore les germes d’un possible chambardement politique, encore moins penser à faire le ménage dans une classe politique, médiatique et industrielle dominée par les exploiteurs et les profiteurs. Bah non, tout le monde est en pâmoison, soit devant les insanités ordurières des sommités putassières de la télé-réalité, soit devant les conneries qui défilent sur Twitter, soit à l’affût de la « nouvelle mode » qui va faire d’eux des « winners » … Enfin, provisoirement bien sûr. Ah, au fait, on ne parle plus de Pokémon GO ? Pourquoi donc ? Cette mode insensée serait « dépassée », « ringarde » ? Tant mieux, bordel ! Et dire qu’après, ce sont des mecs et des filles comme moi, les « marginaux », les « losers », les « boloss », à cause de nos loisirs peu communs, de nos modes de vie, de nos idéaux, de nos cultures différentes ? Eh bien tant mieux, gang de trous d’cul de ciboire !

     

    Et pour finir en beauté, chers lecteurs et amis, quelque chose qui fait rager les populistes comme les « associations de conducteurs » soi-disant « respectables » : l’abaissement, au 1er Juillet prochain, de la limitation de vitesse, de 90 à 80 km/h, sur le réseau secondaire. Sur la question, je suis mitigé : ni pour, ni contre. Dans le sens où, et je le constate ici à chaque fois que je prends ma voiture pour faire mes courses, faire un tour, ou aller à une activité associative, près de 80 % des automobilistes que je côtoie sur la route ne respectent même pas les 50 km/h de rigueur en agglomération ! Encore moins les zones 30, ne parlons donc pas des zones de travaux (où la vitesse est aussi limitée à 30 km/h, dans le but, s’il faut vous le rappeler, de protéger à la fois les ouvriers du dit chantier, mais aussi les autres automobilistes). Dans ces conditions, et n’ayant pas besoin d’une voiture puissante et/ou d’une taille monstrueuse pour compenser une éventuelle virilité défaillante (Dieu me tripote), je me contrefous de ces « automobile-clubs » qui « montent au créneau » (on parle de conduite automobile … petite vanne du Troll ^^) pour dénoncer ce qui leur apparaît comme une « privation de liberté ». Personnellement, je m’en fous, de cette baisse de la limitation de vitesse. Enfin, surtout du pataquès médiatique que cela a créé. Pour le reste : je sais lire les panneaux, je sais lire mon compteur de vitesse, je sais qu’à 80km/h sur une route Bretonne, ma Ford Fiesta est bien plus efficace et sûre en 4ème qu’en 5ème. Et surtout, je ne suis pas pressé d’arriver, comme si ma vie en dépendait, quand bien même il ne s’agit que d’aller acheter un paquet de pâtes et deux bouteilles de Cola au Lidl !

     

    J’ai plus de 10 ans de permis voiture. J’ai eu conduit des poids lourds pendant 4 ans, et parfois dans les pires conditions climatiques. J’ai aussi eu conduit une antiquité sur roues, à savoir le Bedford. De fait, je serais bien mal placé pour m’insurger contre cette modification du code de la route ! En sachant, bien sûr, que mes formateurs de conduite poids lourd m’ont toujours appris à anticiper, à prévoir, à être constamment vigilant, et plus que tout, à adapter ma vitesse aux conditions de circulation, comme aux conditions climatiques. Je n’ai même jamais été verbalisé pour un excès de vitesse ! Alors ?

     

    Alors, bande de populistes aux foies pastissés, pressés de tout, pressés de rentrer vous tripoter en famille devant Hanouna ou « Les Anges de mes couilles à Tioumen » (désolé pour nos amis Russes), peut-être pressés jusqu’à vouloir éliminer de votre chemin le mec comme moi qui respecte, hélas pour vous, le code de la route au pied de la lettre … Louez-vous donc un hélico avec pilote, si vous êtes tant pressés de vous rendre de Douarnenez à Quimper pour faire vos courses de beaufs incarnés ! Vous verrez, ça coûte un peu cher, mais ça vous épargne le fait regrettable (à vos yeux) de devoir respecter le code de la route … Mais, attendez, nous sommes en France. Est-ce qu’en Norvège, au Danemark ou en Allemagne, les conducteurs réagiraient de la même façon que des connards trop pressés de décrasser leur putain de diesel à peine amorti ? Bien sûr que non.

     

    Donc voilà. Si par hasard, vous vous reconnaissez dans les épithètes fruités que j’ai énoncé (en visant les beaufs, les franchouillards, les débiles, les affamés de Nutella qui se castagnent, les conducteurs délinquants …), je n’ai qu’une chose à vous dire :

     

    Laissez-nous donc avec nos rêves, avec nos projets décalés, avec nos loisirs dont vous ne voudrez jamais, avec nos idéaux, avec notre marginalité, avec notre simplicité matérielle, et crissez-nous donc la paix, ciboire ! J’suis plus capable de faire avec votre osti d’attitude de marde ! Heureusement que j’ai pas la TV chez moi, sinon je me serais posé dans le canapé avec des tuiles oignon/fromage et une bière fraîche en maudit, pour vous regarder vous taper sur la gueule en direct sur fuckin’ BFM TV, gang de tabarnak de mautadits caves de criss !

     

    [Ceci ne vous était pas adressé, chers lecteurs et amis.]

     

    Ouf, ça fait du bien. Je me sens libéré de tout ça. Maintenant, si quelqu’un occupant de hautes fonctions m’a lu, et est indigné par la virulence de mes propos (ou par de possibles « sentiments anti-nationaux »), le défi vaut toujours : je le laisse préparer mon exil vers la « Belle Province » (le Québec, vous aurez compris), avec recherche d’un job, d’un appartement dans une ville agréable, et démarches pour l’expatriation en tabarnac ! Car je suis sûr que chez nos cousins à la fleur de lys, je ne serai pas laissé sur le bord de la route par l’administration, à cause d’une « différence » qui fait trop peur au pays du « rien-disant » culturel.

     

    Merci à vous, chers lecteurs et amis, pour votre fidélité. Bonne fin de semaine en maudit !

     

    Votre fainéant dévoué,

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Bonjour, chers lecteurs et amis, huh huh ‘kala Copains-Copines.

     

    Il m’en est encore arrivé une belle, la semaine dernière. Tout troll que je suis, la loi Française dispose que je dois, comme tout le monde, pouvoir prouver mon identité - celle de l’état civil, bien sûr, car ni mon banquier, ni le facteur, ni les gendarmes ne m’appelleront jamais « Monsieur Troll » - et donc être en possession d’une carte d’identité en cours de validité. Ma carte d’identité actuelle est périmée depuis bientôt deux ans. Ce qui n’est pas grave en soi tant que je ne quitte pas le territoire, cependant, malgré mes pérégrinations en Limousin et ailleurs, ma CNI porte encore mon ancienne adresse de « par là-bas à travers », autrement dit dans mes montagnes natales, que j’ai quittées début 2014.

     

    J’ai donc entamé les démarches pour faire renouveler ce document. Bon, j’ai une photocopie recto-verso de ma CNI actuelle et d’un justificatif de domicile, de ce côté-là, c’est bon. Mais, encore une fois (ça m’arrive souvent, Dieu me tripote), c’est ma tronche de Troll qui pose problème ! La raison ? Elle est tout simplement ubuesque. Mes amis les plus fidèles savent bien que je suis myope comme une taupe depuis l’enfance, et de fait, je porte des lunettes. Celles-ci me sont essentielles, pour lire un bon bouquin, trier mes papiers, conduire en toute sécurité, tout autant que pour prendre mon clavier et m’adresser à vous. Ce ne sont en aucun cas des « lunettes fantaisie » ou « lunettes d’ornement ». Tout cela serait trop beau pour être aussi simple. Eh oui, depuis quelques années, de « nouvelles procédures » disposent que les « normes » des photos d’identité destinées aux documents officiels (carte d’identité, permis de conduire, passeport …) doivent montrer un visage, je cite, « sans lunettes à montures épaisses » !

     

    Oui, mes nouvelles lunettes (depuis l’automne 2016) ont des montures assez épaisses, mais pour autant, non seulement elles ne me rendent pas méconnaissable (je parle ici des verres transparents, n’importe comment, dans l’environnement actuel, je suis « reconnaissable comme le loup blanc » vu mon look), mais en plus, elles me sont essentielles pour y voir correctement. Y compris pour voir nettement … la « mire » de centrage du visage et celle de la ligne des yeux pour faire des photos « officielles » dans un Photomaton !

     

    Soyons clairs : je n’ai strictement RIEN envers la firme Photomaton. Elle n’est pas responsable de ça. Mais, en revanche, j’en ai envers ces putains de bureaucrates abrutis qui ne semblent pas réaliser qu’avec 4/10 à un œil et 6/10 à l’autre, je suis FORCÉ de porter mes lunettes pour VOIR LES MIRES de la photo que l’appareil automatique va prendre ! Sinon, la photo peut être « refusée » faute de « cadrage » … parce que j’aurais entre-temps enlevé mes bésicles pour « être dans la norme » ! Oui, parce que le regrettable pilier de bureau qui m’a « reçu » à la mairie la plus proche de mon domicile m’a fait clairement comprendre que « ah bah vous savez, on ne sait pas si le service va accepter vos photos, avec vos lunettes à montures épaisses » … Donc, j’aurais dû (selon ce triste sire de l’inaction) opter pour des montures « fines » et fragiles comme tout, payer bien plus cher mes lunettes (sans garantie d’être remboursé rien qu’à 65% par ma mutuelle), pour, Dieu me tripote une seconde fois, « plaire à une norme » qui n’a pas de bon sens ! Là, il m’a dit, je cite encore une fois, « on s’en fout » !!! Vive la France … ou ce qu’il en reste ! Alors là, j’ai senti « monter les abeilles » (l’énervement), en lui disant successivement que porter des lunettes ne m’avait pas empêché d’avoir été militaire (brièvement), chauffeur routier pendant des années, de toujours conduire une voiture, et enfin du BESOIN de mettre mes lunettes, c’est le PREMIER GESTE que je fais chaque matin, et que leurs procédures sont juste invraisemblables et totalement inappropriées !

     

    « Ah mais vous savez, c’est la nouvelle norme, pour plus de sécurité dans les aéroports, tout ça ... » ! J’ai donc répondu que je devais réellement avoir le faciès de quelqu’un de « bizarre » (bon, j’ai toujours été considéré comme « un étranger » partout où je suis passé) pour être considéré comme un citoyen de seconde zone par la seule faute des lunettes indispensables pour corriger ma myopie congénitale !

     

    Il leur faut quoi, bordel ? L’ordonnance de l’ophtalmologiste que j’ai vu à Quimper en 2016 ? Mon dossier médical complet depuis ma naissance ? Un mot des parents, peut-être ? Une « recommandation » de l’assistante sociale qui me suit (elle va se marrer) ? Ou un bon coup de pied « ousque » le dos perd son nom ? A vous de choisir, et de me dire dans les commentaires !

     

    J’ai quitté les lieux, dépité, enragé, désabusé par l’état de ce pays et de ses « forces vives » ... Ne me faites pas rire, j’ai les lèvres gercées. J’imagine que certains d’entre vous ont déjà voyagé à travers le monde. C’est en Australie que l’on peut faire faire une carte grise et un permis de conduire temporaire dans un bureau de poste, et ce en moins de trois heures chrono, délivré sur place ! C’est au Japon que l’on peut faire la même chose, avec un formulaire transcrit en Anglais donné gracieusement, et revenir 45 minutes plus tard pour voir un employé qui s’est mis en 4 pour éditer et imprimer ledit document, et qui vous le remet avec une révérence tout à fait Nippone ! C’est au Danemark qu’il existe une « carte de déclarant » individuelle et unique, contenant toutes vos informations personnelles (état civil, nationalité, domicile, emploi, âge, …) et permettant l’établissement de toutes les démarches nécessaires à la vie quotidienne en un RIEN DE TEMPS ! Je ris cyniquement, tant pis pour mes lèvres, j’ai du baume en stock. Le « Président Normal » parlait de « simplifier le mille-feuilles administratif », non ? J’ai plutôt l’impression que la pâtisserie a pris quelques couches de crème indigeste et de biscuit industriel en plus !

     

    Voilà. Tout le monde s’en fout, dans ce pays. Tout le monde s’en balance, de tout. La police municipale locale se contrefout que des gamins fassent du vélo ou du skate jusque sur une route passante (sur laquelle leurs cons de parents roulent bien au-delà des 50 km/h réglementaires en ville, bien sûr). La communauté de communes s’en « bat les steaks » (!) que les bons petits moutons mélangent (sciemment, bien sûr) les déchets organiques (bennes marron) et les déchets recyclables (bennes jaunes), le tout avec du verre, des déchets électriques et électroniques, et des objets à déposer en déchetterie. L’incarnation même du « modèle égalitaire Français » n’en a rien à crisser que des mecs et filles dans ma situation soient condamnés à « branler des dindons » pour 800 € mensuels jusqu’à la fin de leur putain de vie, ou que les cas de maltraitance sur des enfants se multiplient, ou que la précarité n’ait jamais été aussi omniprésente. Les idéologues subventionnés et autres « auteurs aux éditions du Pilon » n’en ont rien à péter de la baisse du QI moyen des Français. Les entreprises du CAC40 nient elles aussi leurs responsabilités en exploitant leurs employés et en détruisant la nature. Comble du désespoir, l’administration aussi se défausse de ses missions, au prétexte que « bah, on ne sait pas ... »

     

    Personne n’en a plus rien à carrer. Alarmant, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est la stricte vérité.

     

    Seulement, moi, ça ne me laisse pas indifférent. Là est toute la raison d’être de ce texte. Par le fait, j’ai envie de m’exiler dans un pays où les gens prennent à cœur leurs responsabilités individuelles, au bénéfice du collectif. Le Danemark, par exemple. J’ai beau être individualiste, j’estime que j’ai mes raisons, et que le nivellement de la France par le bas en est une, tout comme le mépris que je constate souvent. Sans parler de la regrettable « pensée unique » claironnée par tous les écrans plats et toutes les radios à visées commerciales.

     

    Je sais, j’ai tendance à ouvrir ma gueule un peu trop fort et trop souvent, par clavier et Internet interposés. Mais ça n’est que ma juste vengeance envers tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, m’ont dit un jour de me taire. Le droit de vivre dignement, et dans un environnement digne d’un pays développé, dans lequel chacun se préoccupe du sort de son pays, ne se mendie pas. Il se prend. Et, si un jour j’en ai la possibilité, c’est le chemin de l’exil que je prendrai avec plaisir.

     

    Merci à vous, chers lecteurs et amis. A très bientôt.

     

     

    Votre fainéant dévoué,

     

    - Antonin "Troll".

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire