•  

    Pamphlet sur l’actualité suivi d’un Appel aux volontaires et sympathisants pour la création de « Maquis des Bestioles du Chaos ».

     

    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, Frères et Sœurs de Cultures Sombres et d’Idéaux.

     

    C’est toujours un plaisir que de coucher mes idées sur une feuille LibreOffice. Cependant, mes méninges de gros Troll clapotant dans la caféine n’étaient pas réellement dans les meilleures dispositions ces derniers temps, pour composer (pour votre plus grand plaisir tout autant que pour le plus grand malheur de la « norme ») un nouveau pamphlet … tant j’ai à faire avant mon départ en camping-car, pour une exploration forestière et solitaire de ma future région d’installation.

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    Mais, et je suis sûr que vous le savez tout autant que moi, si le temps file et nous rattrape, l’actualité aussi. Oh, ce n’est pas du bonheur ressenti lors de la caresse d’une brise fraîche dont je vais dégoiser aujourd’hui, ni de l’imminence de Samhain, ni de Yule qui se profile aussi à l’horizon. En fait, je réagis, après avoir cogité beaucoup, beaucoup trop comme toujours, ces derniers jours, sur les termes « ensauvagement », « séparatismes », « clivages ».

     

     

    Les inénarrables éditorialistes et « experts » des chaînes d’informations et radios commerciales, sans compter les impayables promoteurs de « presse à grand tirage » (très bien pour allumer le feu, donc), font l’emploi abusif, intempestif, et pour tout dire, semblant découler d’une sorte de « syndrome de Tourette du journaliste en mal d’émotions à distribuer », de ces termes depuis quelques temps en France. Entre autres termes, bien entendu – les médias commerciaux ne s’arrêtent jamais dans leur travail de sape de l’esprit critique et du libre arbitre individuel, dans leur distribution de peurs irraisonnées, et dans la banalisation des discours creux et rances comme des noix pourries.

     

     

    Tout cet ensemble de choses est aussi dangereux pour les cerveaux des « gens » que l’est un site industriel classé SEVESO en plein centre d’une grande ville pour la santé et la vie de ses habitants. Les habitants de Rouen et des environs le savent, mais pas « les gens ». Eh oui, « les gens sont des cons », et non pas « le peuple est con ».

     

     

    Pour parler à fond de quelque chose sans partir dans la polémique gueularde digne d’un bar PMU interactif en HD (pardon, du niveau d’un plateau de CNEWS, ça m’a échappé), il faut creuser la question. Pierre DESPROGES disait « L’amour, il y a ceux qui en parlent, et ceux qui le font. C’est pourquoi il m’apparaît urgent de me taire ».

     

     

    Commençons donc par le terme « ensauvagement ». De quoi s’agirait-il au juste ? De « l’augmentation insupportable et généralisée des incivilités, infractions, agressions, vols, dommages aux biens publics ou privés, violences familiales, viols, meurtres, depuis la fin du confinement le 11 mai dernier » ? Ou bien est-ce une tentative de perversion ayant pour but ultime d’ébouillanter l’opinion publique sur les sujets de l’insécurité et de l’immigration, et préparer l’arrivée au pouvoir en 2022 « d’un chef fort » ? Et peu importe si on arrange bien les chiffres comme on le veut ou si, encore mieux, « on s’en fout des chiffres » ?! (authentique, et en direct sur LCI !)

     

     

    Mon avis sur la question, vous le connaissez déjà, chers lecteurs et amis. Ce n’est pas un hasard si je parle de « maquis », de « résistance », de « forêt », d’« alternatives », à de nombreuses reprises dans mes textes. Ce n’est pas un hasard non plus si je répète que je ne suis en aucun cas disposé à « collaborer » avec la « norme », ce qui, dans mon vocabulaire, s’appelle ni plus ni moins que « commettre un acte d’intelligence avec l’ennemi idéologique ».

     

     

    Personnellement, ce que je trouve totalement ahurissant et profondément inadmissible, c’est la véritable « prise en main » des chaînes d’information et radios commerciales par des idéologues aux idées, aux théories, aux références sulfureuses ou carrément indigestes, quand ça ne donne pas tout simplement la nausée. Eh oui, c’est totalement ça, quand bien même je ne regarde pas ces médias, mais que j’entends sur France Inter que « Untel a encore employé le terme ‘ensauvagement’ ».

     

     

    Et « notre bon monarque Présidentiel » a rajouté une louche de caramel chaud sur le tas de bouzin bien frais et fumant, en critiquant la presse pour « avoir fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis quinze jours » ! Ah, Dieu me tripote (… merci mon Dieu ! Vous l’attendiez, celle-là !)

     

     

    Je pense fermement (et je ne suis pas le seul) que le seul « ensauvagement », en France, est celui de ces lamentables turbines à marmelade et de ces foutus logisticiens en « temps de cerveau humain disponible » que sont devenus, depuis l’avènement de la TNT, les médias Français commerciaux. Il faut bien se dire, une fois pour toutes, qu’ils sont largement rémunérés et encouragés par les publicitaires à vendre une « norme » et un « modèle de vie socialement accepté » …

     

     

    Quand bien même, il n’y en a plus pour très longtemps des SUV, des crédits, des écrans plats et des pavillons hideux parce que « bien comme tout le monde ». Et plus que jamais, le tout saupoudré de « durable », parce que « l’énergie est notre avenir, économisons-la », parce que « le développement durable et les voitures à hydrogène vont sauver le monde ». Face à ce genre de discours, ma riposte est systématiquement : « Non, connard, je ne ris pas, j’ai les lèvres gercées ! »

     

     

    À celles et ceux qui viendraient éventuellement m’accuser d’être, selon eux, un « nazi », un « milicien », ou un « Bezen Perrot » (*) sans même me connaître personnellement, je dirais ceci :

     

    - Je n’ai aucune peur de l’immigration, ça ne me dérange pas, contrairement à ce qui émane de vos gueules d’arriérés et vos regards en biais (et ce n’est certainement pas ma trogne de Troll Grenoblois, avec ma dégaine de berger Metalleux et ma vue basse, qui va venir ‘grand-remplacer’ les Bretons ruraux se chicorant encore entre deux clochers !) ;

     

     

    - Je ne fais jamais le lien trop facile et primaire (en plus d’être systématique) entre immigration, peu importe le pays d’origine, et quelconque infraction, délit, crime. D’une part, il y a bien des délinquants et criminels qui sont de « bons Français de souche », d’autre part, étant Metalleux et Païen, je tiens à dire que M6, Jacky CORDONNIER, la MIVILUDES et le Ministère de la Justice ne nous sont pas encore tombés sur le coin de la gueule « en formation de combat », en nous suspectant, à propos des mutilations et mises à mort d’équidés qu’il y a eu ces derniers mois. Pas encore …

     

     

    - Donc, à ces « braves gens » qui me traitent de « facho » sans savoir ce que je pense et surtout sans chercher à le savoir, je dirais que, à part le fait d’être volontairement « différent », « marginal », « décalé » à beaucoup d’égards, je ne me livre à aucun autre acte politique que d’être moi-même et de l’assumer au quotidien, pas plus que je n’adhère à quelconque parti ou groupe politique, quel qu’il soit. Et que je les emmerde le plus cordialement du monde, s’ils n’arrivent pas à faire chauffer ce qui leur reste de « gélatine cérébrale » pour tenter de faire l’effort de comprendre.

     

     

    (*) Le ‘Bezen Perrot’ en breton, soit la ‘Formation Perrot’ en français, était une unité para-militaire nationaliste bretonne, de la ligne collaborationniste dure, intégrée en 1943 dans le Sicherheitsdienst (SD, un service de la Gestapo allemande). Cette unité fut active en Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans la répression des maquis.

     

    (J’ai entendu beaucoup de conneries dans ma vie, mais celle-là a crevé le plafond : vous me voyez, déambuler dans leur uniforme, avoir adopté cette idéologie et agir en tant que tel, et avec tous les actes que ça implique ? Ça n’a aucun putain de sens. Et je ne suis ni nationaliste, ni Breton.)

     

     

    Oh bah vindieu, ça fait déjà beaucoup. « Mais qui qu’a dit que les Dauphinois étaient des râpes ? » Continuons par le terme « séparatismes ». Que nous dit « tonton Wiki » ? Je cite : La séparation est un acte politique qui se produit lorsqu'une région (et non un État fédéré) se détache d'un État plus ou moins unitaire. Bien que cela fasse souvent référence à la sécession politique complète, les groupes séparatistes ne cherchent parfois rien de plus qu'une autonomie accrue.

     

     

    Bon, selon mes connaissances de base en la matière, il y a l’autonomisme Breton, le souverainisme Québécois, l’indépendantisme Corse, Kanak, Écossais ou Basque, ou les revendications autonomistes Occitanes, Alsaciennes, Catalanes, par exemple. Avec autant de tendances que de mouvements pour chaque région, province ou territoire distinct. Là, nous sommes bien d’accord, nous parlons de contextes géographiques, économiques, politiques, au sens de provinces, de régions ou de territoires avec des gens qui veulent vivre, décider, et travailler au pays, qui ont une culture, une langue et une identité vivantes et qui les entretiennent, et qui cherchent soit une autonomie vis-à-vis d’un pouvoir centralisateur (et jacobin) auprès duquel ces territoires et leurs intérêts locaux ne se sentent pas suffisamment représentés, soit une sécession pour devenir un État indépendant et souverain.

     

     

    Le fond de ma pensée ? Ce terme de « séparatismes » n’est en aucun cas approprié pour trouver une réponse bien grasse et bien anxiogène, après des émeutes dans des banlieues, notamment ce qu’il s’est passé à Dijon. Ça ne peut que, d’une part, renforcer les plus perclus de peurs infondées dans la conviction que « la France est au bord de la guerre civile », et d’autre part, renforcer également le sentiment d’abandon de la part de l’État chez les habitants des quartiers concernés par ces événements, et donc le repli sur soi, ce qui n’arrangera bien évidemment rien du tout. Pour être on ne peut plus clair : NON, Viry-Châtillon, Vénissieux, Saint-Martin-d’Hères, entre autres, ne vont pas « faire acte de sécession vis-à-vis de la République Française » !

     

     

    Là, je crois que j’ai tout dit, et je m’empresse donc de passer au terme suivant. Le terme « clivages ». Oh que oui, on l’a entendu aussi sans discontinuer, ce terme-là. Clivages sur tout, à propos des statues déboulonnées, du mouvement « Black Lives Matter » et ses conséquences, à propos des accusations de viols et agressions sexuelles (qui parfois, sont des dénonciations de délits imaginaires !) dans diverses corporations, entre les « vegans radicaux » et les « vegans ouverts », entre les fans du « virologue Marseillais » et ceux qui remettent en doute son travail, « clivage » entre « pro-masques » et « anti-masques », « clivage » entre « modèle d’écologie non punitive » et « modèle Amish avec retour à la lampe à huile », … Bon, d’accord, j’arrête.

     

     

    Une solution simple et expéditive à tous ces « clivages » ? « Clivez-vous donc la gueule » entre vous, si vous n’avez réellement que ça à foutre de votre vie, déglinguez-vous le claque-merde à coup de mandales, histoire qu’au moins la moitié du groupe le ferme pour de bon, balancez vos mocassins à gland ou vos sandales de fragiles à la gueule de l’autre, arrachez-vous les cheveux et les poils, égosillez-vous et cassez-vous les cordes vocales à force de hurler comme des putains d’otaries sous LSD, et s’il n’en reste qu’un, je viendrais le bâillonner moi-même, avec un suaire crade et brodé d’incantations sataniques en Araméen à l’envers !!!

     

     

    Bordel, j’en ai tellement marre de vous, les « bien comme il faut », les « bons Français bien sous tous rapports », les « parfaits fils de parfaits », et je ne suis pas le seul … Putain de « norme ». Putain de « gens ». Putains de serviteurs dociles et zélés d’un « mode de vie » qu’ils ont paraphé sans réfléchir, et qui les mène directement à l’abattoir, à la chambre des rêves et idéaux sacrifiés, au purgatoire de la dignité … Et qui, non contents de ça, nous font des « procès en culture » au regard du simple fait que nous existons, nous reprochant nos différences et nos choix imprégnés de liberté dans les ténèbres !

     

    Voici ce qui vous attend, à force de nous maudire ...

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    APPEL GÉNÉRAL AUX SYMPATHISANTS ET VOLONTAIRES :

     

     

    Chers lecteurs et amis, Frères et Sœurs de Culture, d’Arts Sombres et d’Idéaux, vous voyez maintenant où j’ai voulu en venir avec ce pamphlet. Au vu des circonstances actuelles en France, entre les conséquences de la pandémie de Coronavirus, la fabrique de peurs irrationnelles qui turbine à plein régime, l’imprégnation toujours plus précoce de « la norme » sur les enfants, le fait manifeste que non, la France ne court pas à la guerre civile, mais que « la norme », elle, court droit à sa perte … Et, attendu que nous sommes déjà franchement « sauvages » de par notre culture, notre liberté de ton, nos loisirs et nos spiritualités, que faire « sécession » vis-à-vis de la « norme » ne nous effraie pas, que nous n’avons que foutre des « clivages », et qu’un mode de vie rustique, naturel et simple nous conviendrait tellement, en lieu et place de vivre dans des cubes de béton …

     

     

    Moi, Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, simple mercenaire Troll en exil, je lance cet appel, ce cri de rage, de détermination, de foi et de noirceur, que la Forêt relaiera par le bruissement de ses frondaisons, par le chant des ruisseaux et par les croassements des corvidés. Prenez toutes vos dispositions pour créer des « Maquis des Bestioles du Chaos », des sanctuaires territoriaux, en pleine nature, avec un ou plusieurs habitats légers / camions aménagés / vieux bâtiments, des lieux dévolus à notre cause et aux nôtres (aux sens culturels, idéologiques et spirituels du terme), pour accomplir le « pas de côté » vis-à-vis de la « société du paraître » actuelle. Pour construire et garantir « la liberté dans nos ténèbres », quand la flamme du matérialisme débridé, de l’apparat, de « l’accessible à tous », vacillera puis s’éteindra définitivement.

     

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    Et ce dans le but de mettre en place pas à pas votre future autosuffisance et autogestion alimentaire, matérielle, énergétique, organisationnelle et politique (organisation en clans, petits groupes resserrés de personnes fiables), et la défense du territoire dont vous serez devenus propriétaires légitimes par acquisition – défense sans autres armes que vos bras, vos jambes, votre honneur et vos convictions. Tout en gardant à l’esprit que la riposte doit entrer dans le cadre juridique de la légitime défense, et que nous n’attaquons pas sans raisons : nous nous défendrons si jamais nous sommes menacés par un ou plusieurs agresseurs, si nos vies, nos quelques possessions ou nos habitats sont menacés.

     

     

    Ces territoires, nos futurs « Maquis des Bestioles du Chaos », peu importe le nom que vous leur donnerez de vous-même, seront ceux des Metalleux, des Goths, des Punks, des Travellers, de tous les Atypiques, qui auront choisi de s’ensevelir en forêt, et de se battre pour tenir la Forêt, au lieu de se soumettre. Ils seront nos refuges, nos « derniers bastions », des endroits où nous pourrons vivre tels que nous sommes, sans que la Forêt ne nous juge, ni ne nous observe, sans autre voisinage que les oiseaux communs, les rapaces diurnes ou nocturnes, les sangliers, les renards, les blaireaux, les faisans, les belettes, les lapins, les crapauds, grenouilles, tritons et salamandres.

     

     

    Comme je l’ai plus ou moins « théorisé » dans mes trois textes parlant de l’immédiateté de notre Foi en l’Underground face à la Défaite annoncée du Matérialisme, tout (ou presque) ce qui dépend du pétrole et des énergies fossiles sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement inopérant, dès lors que la nouvelle de l’épuisement imminent des dernières réserves pétrolières sera rendue publique. De fait, il nous faut, pour nous et les nôtres, des « lieux de repli » au bord de la forêt, ou en plein milieu de nulle part, avec de l’eau potable et des terres cultivables. Pour, d’une part, avoir pu préparer son avenir alimentaire, énergétique, matériel, en conséquence, et d’autre part, pour être le plus possible à distance des grandes villes (et des zones urbanisées en général), une fois l’avènement de l’inévitable « grand effondrement du Bouzin ». Lequel effondrement est une certitude absolue, d’ici trois à cinq décennies … au mieux.

     

     

    J’appelle donc, parmi les nôtres, tous les sympathisants et volontaires sérieux pour ces projets de « Maquis des Bestioles du Chaos » à me contacter, par le biais du formulaire de contact de "Dernier Bastion" , donc par mail uniquement, et je porterai une attention particulière à chaque réponse sérieuse et étayée.

     

     

    Mon propre projet d’autonomie en habitat léger se situera vraisemblablement en secteur Sud Normandie / Nord Pays de la Loire, et commencera à se réaliser dans moins de 24 mois, à l’achat de mon terrain, une fois la période d’exploration terminée. Aussi, si vous êtes partisans de construire votre projet quelque part, ou de me rencontrer physiquement pour en discuter et convenir d’une éventuelle alliance, j’en serais ravi.

     

     

    Hail à vous toutes et tous, camarades ! Honneur, Bière, Boustifaille et Tradition à vous. Puissent les Anciennes Divinités, aux premiers rangs desquels le géant Ymir et Odin Allfader, m’accompagner dans mon Idéal … Et qu’elles vous permettent de réaliser le vôtre.

     

     

    « De par les clairs océans
    Aux bois de notre passé
    Ces souvenirs respirant
    L'honneur et la tradition ... 
    »

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches, en exil.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Bonsoir à vous tous, chers lecteurs et amis de « Dernier Bastion ».

     

    Aujourd’hui, point de réquisitoire « Trollo-Desprogien » comme j’en ai l’habitude, pas de convoi de hallebardes acérées pourfendant la « norme », aucun accès de rage par clavier interposé contre la populace qui me sert de voisinage plus ou moins proche.

     

    C’est en fait, dans ce pamphlet, un appel que je lance, à toutes les âmes solitaires comme moi. A tous ces jeunes, hommes et femmes, forcés de vivre dans une société qui ne leur offre le choix qu’entre la soumission ou le statut de « marginal culturel et idéologique ». A toutes celles et tous ceux qui, dans leurs moments de désespoir, de malaise, de crise personnelle, le cerveau et l’âme poussés dans leurs derniers retranchements de dépit et de cynisme (au vu de la désolante montée de l’inintelligence crasse élevée au rang de « mode de vie » par vous savez qui …), seraient sur le point de baisser les bras.

     

    Âmes solitaires, mes compagnes et compagnons « bestioles du Chaos », vous qui trouvez seul réconfort dans nos Musiques et Arts Sombres, dans des rêves de vie concrétisés avec la simplicité, la rusticité et l’auto-suffisance pour idéaux, ce post est pour vous, au nom de nous tous, et de tous nos semblables.

     

    Toi, mon frère Metalleux, que tu sois croyant en une religion, ou athée, ou agnostique, toi qui oscilles en permanence de la bonne humeur en écoutant Iron Maiden, Dragonforce, Edguy ou Sabaton, à la désespérance en jouissant pleinement des sonorités distordues et abyssales du Black Metal ... En passant à l'occasion par les vibrations puissamment guerrières et vengeresses des cornemuses et tambours du Pagan Metal ... Toi qui essuies moqueries, quolibets, réflexions vaseuses et parfois agressions à chacune de tes sorties « en tenue » au seul motif de ta différence ... Toi qui constate, comme moi, que des starlettes de « télé-réalité » viennent à arborer des tee-shirts de nos groupes cultes, vis ton existence pour toi et pour toi seul.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Sois ton propre dragon. Déploie tes ailes de rouge doré, envole-toi avec grâce et panache, sois le maître des cieux. Soigne ta prestance, toujours droit dans des Rangers qui ne te lâcheront jamais, tout en ressentant le pouvoir de dominer tes ennemis de toujours, et de remplir leurs malheureux cervelets de peurs primaires. Ouvre grand ta gueule, darde ta langue bifide de saurien, éclate d’un rire tonitruant qui résonnera jusqu’aux confins de ce Monde ! Puis, quand tu te sens prêt, crache le feu que tu puiseras en tes entrailles, au rythme de ta majestueuse respiration d’animal imaginaire.

     

    Sois brave, dans l’adversité, jusqu’au bout. Ne tente jamais de pactiser ou d'accepter comme "amis" ceux qui voudraient te voir soumis comme ils le sont : ils te cloueraient volontiers les ailes au sol. Sois ton propre dragon, magnifique oiseau-tempête digne des légendes ancestrales, celui qui brille comme un lever de Soleil éblouissant de force brute. Sois libre, ne négocie jamais ce que tu as toujours été.

     

     

    Toi, ma sœur Gothique, soigneusement vêtue de Noir, de Violet, de Rouge, confortablement enlacée dans tes New Rocks, dans tes robes et corsets, dans une cape montrant ta noirceur, subtile et énigmatique Fée Sombre … Sois ta propre Fée des Brumes. Ton corps transpire de ton appartenance au Royaume des Ombres, tu es une des Nôtres. Toi qui, comme mon frère Metalleux, essuie chaque jour un peu plus déprédations, humiliations, insultes, commentaires graveleux ou franchement indicibles, tu te dois de montrer à qui n’en a pas conscience que tu vaux bien mieux qu’une existence plate, fade, morne et creuse. Laisse planer toutes sortes de mystères et de croyances effrayées dans ton sillage, laisse entendre que tu es capable d’invoquer les sorts de Magie les plus à même de te débarrasser de tout provocateur sur le point de te nuire. Entretiens l'obscurité bienfaitrice autour de ton âme, ce refuge est un de tes seuls alliés en ce Monde.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Sois ta propre Fée des Brumes. Émergeant d’une Forêt impénétrable aux porte-étendards des asservis et de leur tristes perspectives, ton grimoire préféré sous le bras, tes incantations pénétrant les misérables âmes des abrutis marchant la tête courbée telles autant de croche-pattes à ceux qui voudraient te voir « rentrer dans le droit chemin ».

     

    Et quel « droit chemin » d’ailleurs ? Renoncer à ce que tu as toujours été ? Renoncer à tes secrets, à tes convictions, à ce qui fait de toi une personne hors du commun, hors des « standards » ? Ce serait te condamner à regretter la simple vision des frayeurs imbéciles dans les regards outrés de la masse d’asticots grouillants ! Et ce à chaque instant où tu sors de ton antre pour, malgré tout, « garder un pied » en ce monde qui ne veut pas de toi, de moi, de nous. Sois la maîtresse, seule et incontestée, de ta propre destinée. Souviens-toi qu’il vaut mieux mourir debout que vivre en se prosternant …

     

     

    Toi, mon frère Traveller. Tu as toujours chéri le rêve de vivre libre. En ce sens, tu es aussi un des nôtres. A 19 ans, tu as passé ton permis de conduire, tu as travaillé pour t’acheter ton camion aménagé ou ton vieux camping-car, puis tu enchaînes les saisons, les cueillettes de fruits et légumes, les vendanges, les boulots que tant d’autres ne veulent pas faire. Les touristes achetant des crêpes, des glaces ou mangeant dans un restaurant d’une station balnéaire, ou séjournant dans un hôtel de montagne, sont bien souvent parmi les premiers à te mépriser, ou à avoir peur de toi. Irrationnellement. Mais ils ont besoin de toi. Parce qu'ils sont irrationnels. Tout ce matérialisme débridé qui les caractérise est irrationnel par définition à tes yeux ... et aux miens également.

     

    Et, tel un Lutin migrateur, tu changes de région selon les périodes de l’année. Tu n’as que faire de crédits à la consommation, de bibelots inutiles mais « à la mode », de tant de trucs débilitants mais rendus « essentiels » par les « marchands de norme ». Tu as compris, comme nous autres, qu’il valait mieux vivre intensément que longtemps. Sois ton propre Lutin des Forêts, pense par toi-même, et agis en tant que tel.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Oui, sois ton propre Lutin, paré de fripes hétéroclites, mais digne là où tant d’autres ne le sont pas, ne l’ont jamais été, et ne le seront jamais. Vis comme tu l’entends, pas comme eux l’entendent et le veulent pour toi. Tu as compris, au fil du temps, que tout ce que cette « société » t'offrait, par le matraquage de la pub' entre autres, tout cela n’était que d’être « banalement banal » et « platement normal ». Tout cela impliquait que tu paraphes un « contrat de vie » qui n’a pas de bon sens avec de gros crédits juteux à rembourser. Et surtout, tout cela implique que tu fermes ta gueule et te soumettes.

     

    Mais tu as lu les « conditions générales de vente » de ce contrat, tu l’as déchiré, et réduit en cendres. Tu n’as pas de leçons à recevoir, et ce sur tous les éléments de ton mode de vie. Sois ton propre Lutin. Débrouillard, facétieux, festif, bricoleur invétéré. Dans la joie comme dans la souffrance. Dans l'euphorie, comme dans des sentiments de malaise ou de haine envers ceux qui te détaillent de pied en cap comme un putain de quartier de viande.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Parce qu’il y en a qui souffrent bien plus que toi, à cause de leur manque d’esprit critique au moment de « choisir » leur vie. Et ils osent te le reprocher ? Et ils te regardent de travers ? Et ils ont peur de toi ? Mais, dis-moi, qui donc est passé à côté de son existence … Eux ou toi ? Nous connaissons tous la réponse.

     

    Alors que les hordes prétoriennes de la sinistre « norme » ne voient que leur nombrilisme de petit mouton au beau milieu du troupeau, sois comme moi, sois comme ma sœur Gothique, comme tous les atypiques conscients de ce qu'ils sont, un Loup Noir. Mystique et menaçant, sûr de sa force comme de ses faiblesses. Et à jamais indomptable.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    En forme de conclusion, je dirais que, si les ténèbres sont notre refuge commun, la « lumière » que l’on nous fourre dans la bouche à la cuillère depuis l’école primaire, n’a plus qu’une durée de vie limitée. Deux, trois, cinq décennies peut-être, dans le meilleur des cas ?

     

    Alors, le jour où la flamme de leur « lumière » dégoulinante de cire des fourbisseurs de « prime-time », de "culture" formatée, de cette putain de "norme" et de l'impayable « développement durable » s’éteindra pour de bon ... Nous trouverons un monde à reconstruire selon ce que nous avons toujours été. Selon les raisons de notre bannissement. Selon notre appétit de revanche … laquelle revanche est, et restera toujours, un des principaux préceptes des Bestioles du Chaos que nous sommes.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Que les Anciennes Entités veillent sur vous toutes et tous. Honneur et Tradition.

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  •  

    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.

     

    Tout en restant modéré sur mes capacités intellectuelles particulières de moi-même - Dieu me bascule - je ne puis pas toujours mettre en sourdine les pensées les plus profondes, réflexions, digressions neuronales et autres questions qui tournent sans arrêt dans mon âme de « Troll errant ». Toutefois, dans mes moments de calme dédiés à la lecture, à la création écrite, à l’introspection, mes idées m’apparaissent plus claires, plus évidentes, plus réalisables que jamais. Et là, alors que la noirceur fraîche d’une nuit d’été Bretonne pourrait me pousser à aller marcher un peu écouter les chouettes et les renards, je reste dans mon donjon.

     

    Je vous le préconise, chers frères et sœurs de culture : faites-vous un « donjon » personnel, pour vous et un petit groupe d’amis. Un groupe resserré de personnes fiables et valeureuses vaut mieux qu’une grande communauté d’irresponsables. Un lopin de terre, quelque part, avec un chalet habitable, un mobile-home, une yourte, un autre habitat léger, ou une convergence de camions aménagés et camping-cars le cas échéant, et davantage, si vous le pouvez, une petite maison isolée, sans voisinage direct.

     

    Parce que, croyez-moi, nous n’en sommes qu’au début. Inutile de croire en une « guerre » pour le contrôle des dernières réserves de pétrole, de gaz, de charbon, de métaux rares, d’eau potable, une fois l’écroulement entamé. Inutile de vous armer d’autre chose que de vos bras et vos jambes (un couteau suisse Victorinox ou Wenger et un Leatherman sont toujours utiles pour bricoler, et seulement pour ça) …

     

    Je n’ai aucune intention de vous servir un discours typique des survivalistes Américains qui dorment avec un semi-automatique sous leur oreiller. Ce n’est pas, et ce ne sera jamais ma façon de faire. La législation Française sur les armes ne permettra jamais qu’il y ait, chez nous, autant d’armes à feu en circulation par habitant qu’aux USA. Heureusement ...

     

    Il faut bien considérer une chose : les années passant, les signes du bouleversement vont se multiplier. Et, le « grand jour » arrivé, mieux vaudra ne pas être en plein centre-ville. Ça risque de ne pas être « beau à voir ». Car, comme je l’avais détaillé dans la première partie de ce triptyque pamphlétaire, tout ce qui dépend du pétrole, des infrastructures contrôlées par les hommes ou par l’informatique, de l’électricité, du gaz, bref, de la construction actuelle de la société occidentale, sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement et définitivement inopérant. Ce type de scénario n’est pas du genre à laisser quiconque espérer que les Français moyens « se fassent des fleurs » au milieu du chaos. Ce sera « chacun pour sa gueule ». Autant penser aux siens, plutôt que de croire béatement que les actuels potentats de la « norme » roulant en Taudis A3 TDI ou en Sénile « Eco DCi » se « convertissent » subitement à un monde post-pétrole !

     

    Même sans dépenses conséquentes, on peut très bien se préparer quelque peu. Déjà, un couteau suisse. Une trousse de secours. Une tente de bonne qualité, un tapis de sol, un sac de couchage hiver/été, un réchaud à gaz. Une ou plusieurs popotes de qualité militaire avec une gourde et des pastilles « Micropur », de quoi faire un feu de camp et de quoi confectionner une torche, une pierre à magnésium, un briquet tempête, vos vêtements, sous-vêtements, chaussures de rechange (en surplus militaires, il y a de très bonnes références), un nécessaire de couture, c’est un bon début. Nécessairement, des rations de combat (ça s’achète aussi en surplus militaires, et « les dates vont loin »), conserves, fruits secs, barres de céréales, guide des plantes comestibles et non comestibles, petite radio AM/FM (rechargeable à dynamo ou à cellule solaire) pour vous tenir informés, ce genre de choses.

     

    Si vous habitez en ville, ou en zone urbaine densément peuplée, quand la Bérézina se produira (ou un peu avant), vous envisagerez sans doute de foutre le camp à la cambrousse, peu importe l’endroit de votre choix. Survivre en pleine métropole/en agglomération grande ou moyenne/en zone pavillonnaire/en cité de banlieue, ne sera pas de tout repos dans ce bordel … Ne prenez pas le pari de risquer votre vie pour une miche de pain, pour un jerrycan d’eau, pour quoi que ce soit.

     

    A la campagne, il y a de la terre, de la forêt, des cours d’eau et étangs. Donc, des plantes comestibles, des fruits, des noix, noisettes, châtaignes, mûres, entre autres. Il y a des coins particulièrement poissonneux si vous savez pêcher. De la forêt, donc du petit gibier (ne tentez pas d’attaquer un sanglier ou un chevreuil avec un couteau suisse pour le repas du soir, c’est mal barré!)

     

    En agglomération, il n’y a rien ou si peu, à moins de jouer les pillards, ce qui n’est pas bien glorieux. Et personne qui ne partagera avec vous – pas plus que vous ne partagerez avec ceux qui ne vous ont jamais toléré, d’ailleurs, inutile d’être « humaniste » le moment venu. Nous ne tendons pas la joue gauche si on nous frappe sur la joue droite. Nous n’existons pas tels que nous sommes, tels que tant d’autres ont été avant nous, et seront après nous, pour être entourés d’hypocrites. Encore moins pour mourir au milieu des hypocrites.

     

    Le jour venu, nous ripaillerons, nous déclamerons François Villon, Rabelais, Émile Nelligan, Baudelaire, Thoreau, Desproges, Debord. Et, de nos voix éraillées par l’hydromel festif et la bière artisanale, nous chanterons, main sur le cœur évidemment, Woods of Desolation, Hordak, Brume d’Automne, Manegarm, Drudkh, Ur Falc’h, Sale Freux, Hromovlad, Kroda et Winterfylleth. Accomplissant ainsi, autour d’un magnifique feu de joie païen et occulte, la prophétie apocalyptique tout à fait trollesque que je déclame dans ce grand pamphlet en trois parties.

     

    - « Si on croit à l’existence de Dieu, on croit à l’existence du Diable. Et on est bien forcés de reconnaître que le Diable l’emporte ! » (Coluche)

     

    J’ose espérer, dans mes moments les plus idéalistes, que la transition écologique réelle et concrète viendra, les années passant. Mais, au vu des éléments entretenant la « demi-molle exploitable » des « Français de base » (quel sinistre pléonasme !), éléments que je n’ai pas besoin de vous rappeler vu ma « ligne éditoriale » ... Je peux toujours « me le mettre derrière l’oreille » … Oui, je parle de l’espoir, pas d’autre chose, bande de sombres coquins des ténèbres brumeuses que vous êtes !

     

    Le salut ne viendra pas de la politique. Le salut ne viendra pas des grands industriels, ni des « investisseurs », ni des « disrupteurs » chers à la « nouvelle économie », encore moins des bobos, des gens normalement normaux, et ne parlons pas des semi-larves qui vous servent peut-être de voisins. « La loi du plus fort » ? Non, « la loi du plus débrouillard ». Telle sera une des nouvelles lois d’un monde profondément bouleversé ...

     

    Le salut, toutefois si la Terre ne se décide pas à « faire le ménage par elle-même » entre-temps, viendra de l’initiative privée, de la hardiesse, de la croyance en nos idéaux, en nos rêves, fussent-ils d’une simplicité faisant éclater de rire les établissements de crédits. Ces rêves et idéaux de liberté totale, fussent-ils fustigés par la majorité, sont autant de cris de rage et de fenêtres d’espoirs pour les nôtres et nos alliés. Et nous ne sommes pas aussi seuls que l’on pense, à tenir ces raisonnements : certains atypiques, hors du milieu Metal, réfléchissent à tout cela autant que moi. Travellers, Punks, héritiers des Hippies, Goths, beaucoup y pensent ou l’ont déjà mis en pratique.

     

    [Mais, si la fin du monde vient justement sous la forme d’un astéroïde ou d’une comète de 10 à 75 kilomètres de diamètre s’écrasant sur Terre, nous ne nous poserons plus la nom de Dieu de question « comment survivre », mais la bordel à cul de question « comment apprécier au mieux la mort, une bière de luxe à la main, le saucisson, le fromage et le pain dans l’autre, sur fond de Black Metal » !]

     

    Le salut viendra des décisions que nous prendrons dans les 30 ans à venir, et de celles que nous prendrons une fois « leur monde » embrasé et tombant en cendres. Et, à mes yeux, la victoire, elle aussi, viendra de la Foi que nous avons en nos éléments culturels, idéologiques, musicaux, vestimentaires, spirituels.

     

    Leur « norme », une fois réduite en parcelles insignifiantes, se déversera en ichor exhalant la soumission vaincue, dans la fosse commune du Matérialisme tombé en décrépitude. Et, sur le bord de cette décharge, nous, les proscrits d’autrefois, riront, festoieront, feront banquets orgiaques, jouissances libres et absolues, fornications naturelles et primaires. Le temps sera venu de la disparition, tant attendue, de la soupe aux croûtons de la « NORME », que la Terre absorbera en convulsions impitoyables, de sa cataclysmique vengeance.

     

    Dans les lueurs de nos feux de camp, se feront les destinées de chaque clan. Nous n’aurons alors d’autres préoccupations, en matières de relations sociales, que d’un traité unificateur d’assistance mutuelle, de solidarité brute entre marginaux, de serments d’honneur quant à la défense de notre nouveau mode de vie, de nos terres et rares biens restants. Chers lecteurs et amis, trouvez ou construisez votre « donjon ». A vous de faire. Et ne laissez personne vous dire que c’est impossible, ou que vous en êtes incapable. Prouvez-leur que vous valez mieux que ce qu’ils veulent vous voir devenir.

     

    Ah oui, vous le constatez, Françaises, Français, Belges, Belges, Metalleuses, Metalleux, Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Gothiques, Gothiques, Atypiques qui s’y frottent (« qui s’y frotte s’y pique » …), Mécréants de tous les Mégalithes et de tous les Pentagrammes, je ne me suis finalement pas gêné pour « envoyer du bois », dans ces trois textes successifs. J’ai manqué à ma promesse de non-vulgarité, sans même parler de la description du sort que je souhaite à la NORME et à ses suivistes qui se croient « dominants ». Du moins, ils y croient encore … parce qu’ils ne connaissent rien d’autre. Et n’acceptent rien d’autre que le vieux fonds de sauce rance dilué et imbuvable !

     

    Mais je tiens à remercier chaleureusement le webzine La Horde Noire, dont je suis un des rédacteurs depuis quelques mois, de me permettre de m’exprimer en ces termes choisis. Et ce dans la même ligne éditoriale que sur Dernier Bastion.

     

    D’autre part, merci à mes inspirateurs, tous les Démons Nocturnes, toutes les Bestioles imaginaires du Chaos qui, tels de subtils conseillers en « pitch » et en « business plan » de la « triste sociotrollie semi-autarcique », m’ont joyeusement éjaculé à la gueule la semence de ce «bréviaire de la fin du bouzin ». Et le résultat est arrivé en ricanant joyeusement, tout poisseux d’idées, en coulant entre ma tête et mon clavier.

     

    Ça a été un putain de bukkake. Jouissif, chaud, visqueux, telle la combinaison de mon dépit sur cette « société » et son avenir, et des espoirs secrets et interdits qui m’habitent, Dieu m'écartèle pour l’ultime fois, si possible sous anesthésie générale (merci mon Diable !) Et merci à vous de suivre mes divagations cérébrales tartinées de caféine. Hail à vous toutes et tous, frères et sœurs de culture et d’idéal !

     

    Honneur, Force, Bière, Ripaille et Tradition à vous tous et à vos Clans respectifs. Que les Anciennes Entités guident votre quête de liberté et de rusticité, par-delà les forêts, les plaines, les montagnes, les ruisseaux et les marais !

     

    Hardi, camarades. Notre avenir nous attend … et peu importe le devenir de ceux qui nous ont raillé depuis l’émergence de nos cultures.

     

    - « Ah, vous pouvez railler, messieurs ! Mais n’oubliez jamais qu’un jour, c’est celui qui raille qui l’a dans le train ! » (Pierre DESPROGES).

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhorr des Allobroges, Lieutenant Troll de Mesniee Païenne du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chers amis,

     

    Je tiens avant de commencer cette seconde partie, à faire une courte parenthèse. Je m’exprime ici en tant que Païen, croyant aux Anciens Dieux Celtes et Scandinaves, en tant que Metalleux aussi, mais pas au nom du Metal ni au nom du Paganisme, encore moins au nom de tous les Metalleux et Goths – mes idées n’engagent que moi, je ne force personne à les suivre comme « parole de Hàvàmal ».

     

    Aussi, j’admets que certains de mes parallèles capillotractés pourraient déconcerter, être mal interprétés, voire déranger. Ne le prenez donc pas personnellement.

     

    Il semble clair que, depuis le milieu du 20ème siècle, le matérialisme à outrance a remplacé non seulement la foi religieuse (même s’il s’agissait du monothéisme - à l’époque bien peu se posaient la question du paganisme, de la sorcellerie, de l’ésotérisme ou du satanisme, …), mais également une certaine idée du « traditionalisme » du mode de vie que connaissaient nos grands-parents, arrière-grands parents et ancêtres en général. L’arrivée progressive dans les foyers de la télévision, de la voiture individuelle, du téléphone fixe (*), de la Hi-Fi succédant aux tourne-disques, du magnétoscope VHS, puis, au milieu des années 1990, de l’informatique accessible à tous (et par la suite, Internet) ... Tout cela a bouleversé notre société en une fraction temporelle négligeable, rapportée à toute l’histoire de l’être humain depuis son accès à la capacité de raisonnement … néanmoins, quand cette capacité existe effectivement.

     

    (*) [Vous ne le saviez peut-être pas, mais jusqu’au milieu des années 1980, toutes les maisons des campagnes les plus reculées n’avaient pas nécessairement une ligne de téléphone fixe. On allait au bureau de poste pour passer un coup de fil à la cabine à pièces, et si quelqu’un vous appelait, il laissait un « avis d’appel » au bureau de poste, et le facteur vous l’apportait à votre domicile avec le courrier. Incroyable, mais le service des télégrammes de La Poste a officiellement pris fin en avril 2018 … après le Minitel ! « C’était mieux avant » ? Pour quelques aspects, oui.]

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Nos façons de voir le monde, de communiquer, d’interagir, de nous questionner sur les choses qui nous entourent, de réagir aux événements, notre capacité à l’esprit critique, à la réflexion, à l’anticipation, tout cela a été chamboulé, les sociologues le savent.

     

    Et je n’ai pas échappé à ça : je suis un pur produit de la société des années 1980, et je le revendique. Élevé à Coluche, Desproges, Gotlib, au Groland, fan de « MacGyver » et de « l’Agence Tous Risques », la tête dans les bouquins, et souvent dans les nuages. Sans pour autant me définir « génération Y », ou génération « millenial », ou génération « licorne bleue-rouge-verte », ou « tasseau de 12 », ou « plaquette de beurre » ! Nous n’avons pas besoin de nous définir en des qualificatifs qui ne nous ressemblent pas, qui ne reflètent pas ce que nous sommes.

     

    Le mode de vie actuel du citoyen Français lambda, qui est devenu de facto « téléspectateur-consommateur », a pris un tour digne de la « perversion » dans les années ‘80. Les plus anciens se souviennent peut-être de la privatisation de TF1, par sa vente à Bouygues. Il fallait donc « faire de l’audience à tout prix », que ce soit sur la télé privée ou sur le service public, pour se faire graisser la patte par les annonceurs. Que personne ne me dise que la sinistre « culture populaire » actuelle est arrivée toute seule : il fallait une soupe toute prête à consommer, jetable, dans le but de vendre les croûtons qui vont avec !

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Des programmes censés « refléter la réalité des situations les plus douloureuses » n’ont été que des fenêtres ouvertes au voyeurisme, par l’exhibitionnisme de la douleur, de la crétinerie, de la superficialité … Jusqu’à la « télé-réalité » dont les phrases « cultes » font le tour des cours de collèges, lycées, et ont engendré une « génération spontanée » de nouveaux serviteurs dociles. Manipulables à souhait, masse aux aspirations fluctuantes comme le cours du pétrole ou du lingot d’or, ils se font un malin plaisir de suivre toutes les tendances, quand bien même il y en aurait autant que de jours dans une année, prêts à devenir de « bons petits citoyens » qui ne s’éloigneront jamais du « droit chemin ».

     

    Laissez-nous donc être les loups noirs, les bêtes ancestrales dont vous avez tant la frousse ...

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    La « norme », donc, promue au rang d’évidence sociétale par la télévision, la pub’, les radios commerciales et la « musique » qui y passe en boucle, a imprégné les cerveaux de conceptions pourries et sans avenir sur l’apparence, la réussite, la possession, le « quart d’heure de célébrité ». George ORWELL n’aurait pas imaginé pire dans ses cauchemars les plus torturés !

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Résumons : la « foi », qu’elle soit monothéiste, païenne, occulte, ésotérique, wiccane, a été peu à peu « vaporisée » par la facilité du matérialisme, du « rationalisme » chers aux athées les plus énervants, qui ne croient en rien parce que le matériel leur apporte tout. Et qui méprisent celles et ceux qui croient en quelque chose d’autre, quelque chose de peu connu, sans distinction entre la foi véritable et le délire mystique (et/ou ses dérives).

     

    Ce qui arrange bien le matérialisme, qui s’est répandu, et continue à faire à croire qu’il est la seule réponse aux problèmes existentiels de l’humain. Mais, car il y a un « mais », nous l’avons vu dans la première partie, ce « monde aux ressources limitées » ne permet pas un matérialisme éternel. Il est concevable que, une fois le « Grand Chamboulement du Bouzin » passé, beaucoup d’humains en reviendront à d’autres croyances, d’autres idées que le matérialisme et les idées toutes faites. Idem pour le fonctionnement intellectuel et la conception du monde, tout comme les préoccupations du nouveau quotidien et d’un futur encore plus incertain que le nôtre ...

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Pour nous autres, amateurs de Folk/Pagan/Black/Death/Thrash Metal, d’Arts Noirs, de Littérature Tourmentée, de Poésies Sombres, la nécessité d’avoir la Foi en nos éléments culturels, en nos idéaux faits de peu de moyens, en nos rêves les plus profonds, en nos loisirs les plus modestes, fussent-ils décalés ou peu communs … Cette nécessité m’apparaît comme une nouvelle orientation à prendre dans nos existences terrestres. Mais il faut la prendre pleinement, de toutes nos forces, de toutes nos voix bestiales.

     

    Comme un nouveau serment d’allégeance et d’honneur à ce qui nous est si cher. La liberté totale dans l’obscurité. La majesté dans la déchéance. La beauté dans la crasse glauque. Le réconfort dans les idées les plus oppressantes. Comme un bouclier de fer, de feu, de sang, de force, à opposer aux piliers d’un système de société condamné à finir en cendres. C’est aussi ça, le Metal extrême. (« Capillotracté », je vous avais prévenu …)

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Et, entre nous, quel amateur de Black Metal le plus extrême (sans aller jusqu’à parler du NSBM) irait volontairement souscrire à un mode de vie fadasse, engrosser la première greluche que l’on trouve, lui faire trois gamins insupportables, s’éreinter dans un boulot inintéressant pour payer 40 ans de crédits immobiliers et crédits revolving ... Au lieu de se contenter d’un minimum de confort matériel peu contraignant, de loisirs simples mais agréables, tout en gardant sa foi en l’Underground ?

     

    Et, dites-moi, quel fan inconditionnel de Folk/Pagan Metal en viendrait à rouler en 4x4 « de ville » diesel équipé d’un pare-buffle, de feux « Cibié Grand Raid » et de carters de protection pour moteur et boîte de vitesses, faisant le paon en sa qualité de « seigneur des trottoirs » à Concarneau, à Aigues-Mortes ou à Megève … Au lieu de rouler en citadine basique, en écoutant Falkenbach ou Woodtemple, pour se rendre à son chaos rocheux favori en pleine Chartreuse, et se reconnecter un moment à ce qui lui est noble ?

     

    Pensez-vous qu’un Gothique authentique irait brûler tous ses vêtements et accessoires chèrement acquis, tous ses disques d’EBM, d’Indus Martial, de Neofolk, puis se couperait les cheveux, façon « footballeur en vue » pour ces messieurs, ou « icône de la pop anglophone » pour ces dames, retirer ses piercings, faire effacer ses tatouages ... Pour aller se fringuer chez GAP ou chez H&M histoire d’être « passe-partout », « transparent », voire de « briller en société », avant de partager une Manzana glacée avec des bobos prêcheurs du « bon goût » en plein orgasme sur le dernier morceau de Zaz (laquelle a enfin pris une douche, petite hallebarde personnelle) ?

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Quel jeune Traveller (jeunes hommes et femmes vivant sur la route en camion aménagé) irait soudain se « condamner » à une éternité de compromissions, de privations de libertés d’action et de pensée, de regrets et de rancœurs, de frustrations, de nostalgie des voyages en toute rusticité, en « se rangeant » par juxtaposition des éléments décrits dans les trois paragraphes précédents ?

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Pas un, pas une des nôtres ne devrait se soumettre ! Du moins, on rêverait que personne, dans les groupes culturels Underground, ne prenne jamais ce genre de décisions. Parce que cela revient à admettre la victoire doctrinale du matérialisme face à la foi en notre « pas de côté » culturel, idéologique et social ! « Admettre », et plus tard, pourquoi pas « collaborer » avec la « norme » ? OUI ! Être profondément marginal (culturellement) dans cette « société » est un acte de résistance. Je pourrais appeler ça « prendre le maquis face à la norme ». D’ailleurs, je porte déjà un béret.

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Qu’on le veuille ou non, ce « pas de côté » est un « socle » plus ou moins commun à tous les marginalismes culturels. Un solitaire dans l’âme fan de Black Metal a bien plus en commun avec une jeune Traveller lookée « tekno » qui roule en vieux Peugeot J9, et une Gothique authentique a bien plus en commun avec un Punk resté fidèle à ses idéaux, qu’avec la moindre « crevette » adulant les « vedettes » actuelles à la voix tartinée d’Autotune, de phallocratie, de bling-bling, d’une prétention et d’une inintelligence mortifère servant de cache-sexe à un vide existentiel d’une dimension monumentale!

     

    Je conclus cette deuxième partie en affirmant que la Foi doit l’emporter sur le Matérialisme, pour que nous puissions continuer à exister dans l’honneur, la dignité, droit dans nos Paraboots, à défaut de satisfaire aux « pressions sociales », d’où qu’elles viennent. A défaut de plaire à celles et ceux qui voudraient nous voir lisses, fades, plats, apathiques comme des miledieu de catsalh de macarèl de hilhdépute de dioù-biban de bancs de moules attardées, sans aucune « différence » vis-à-vis du troupeau ... Nous resterons tels que nous sommes. Et la Foi l’emportera sur le Matérialisme, pour nous, le jour où le Matérialisme arrivera au terme de sa chute déjà annoncée (et amorcée).

     

     

    A suivre ...

    Partager via Gmail

    3 commentaires
  • Hail à vous toutes et tous, chers lecteurs et amis.

     

    Aujourd’hui, votre Troll de service se fera un peu plus « philosophe », voire « idéologue » qu’à l’accoutumée. Un peu moins « rentre-dedans » également, car à force de sentiments brutaux refoulés, c’est la vie qui finit par payer le plus lourd des tributs : la mort, physique ou mentale. Loin de moi l’envie de rejoindre les halls étincelants du Walhalla de façon prématurée à cause de cela.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Il est, à certains moments, bon de « faire le bilan », et de définir sa pensée plutôt que de hurler sa haine. De fait, dans ce billet plus long qu’à l’accoutumée, je vais tenter de ne pas me laisser dépasser par mes pensées les plus révoltées.

     

    « Je suis un intellectuel. Ça m'agace qu'on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l'air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles. »  (Simone DE BEAUVOIR)

     

    Partie I : Quel avenir pour le monde actuel et le matérialisme dominant (et ses dérives) ?

     

    Aucun avenir, à moyen terme (horizon 2060). En ce futur, se payer un billet d’avion entre Paris et Berlin sera vu comme une aberration totale. Faire le plein de sa voiture demandera un sacrifice hebdomadaire sur les autres dépenses. Acheter des fruits, légumes, plats exotiques, épices, biens manufacturés produits à l’autre bout du monde sera dur, voire impossible. Les services publics – y compris les véhicules, personnels et ressources dédiés au maintien de l’ordre, aux services d’urgence et de secours, ainsi que la Poste – ne pourront plus être utilisés que dans les cas où nécessité fait loi. Liste non exhaustive, qui comprend bien évidemment les réseaux de production et de transport d’électricité, les adductions et services de traitement de l’eau, des ordures ménagères, les services bancaires, administratifs ... Tout ce qui est géré par l’homme ou par l’informatique sera rationné, voire totalement inopérant.

     

    Qui en a pleinement conscience, en France, en 2019 ? Hormis les survivalistes, les collapsologues, les personnes vivant dans la « simplicité volontaire », et, fait nouveau plutôt inquiétant, les gens littéralement angoissés par l’urgence écologique … Personne n’en a conscience. Ou du moins, on se contente de hausser les épaules, et on reprend un verre de pif pour mieux faire passer le rôti-flageolets du dimanche midi, avant de se vautrer devant la télé. « Ne pas se prendre la tête », telle pourrait être la devise au fronton des mairies d’ici une décennie. Et je m’en désole chaque putain de jour qui passe.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Et la classe politique ? Je ne prends parti pour personne, ça fait belle lurette que j’ai arrêté le militantisme politique. La réalité est que l’urgence climatique et la nécessité de la transition écologique concrète et immédiate ne sont pas les priorités d’action pour le pouvoir en place. Envolée de beaux discours, de larmoiements ou railleries quand Greta THUNBERG vient parler aux députés à l’Assemblée Nationale, succession de mesurettes, et dégustations de homards arrosées de Sauternes à 500 € la bouteille. Rien de plus glorieux. Naturellement, ce problème ne se limite pas à la France, ou à ce qu’il en reste.

     

    Qui plus est, parapher un traité de libre-échange avec le Canada puis avec le MERCOSUR (union économique des pays d’Amérique du Sud, parmi lesquels le Brésil de Bolsonaro …) n’ouvre pas à l’écologie réelle et immédiate. La croyance « à fond les ballons » en la sinistre bassesse du « développement durable » (*), les grands projets inutiles et imposés de contournements autoroutiers, de lignes à grande vitesse, de centrales nucléaires « nouvelle génération » portés par les pires lobbyistes ayant leurs entrées « en politique » … Les gouvernants de tous pays (et leurs gros intérêts) savent s’employer à rejeter en bloc toute forme d’alternative valable, permettant à la société dans son ensemble de se préparer au pire. Le monde entier ne vit pas comme le Danemark, pour ce qui est de l’écologie, des transports, du bon sens.

     

    Le pouvoir ne va pas dire au peuple « Vivez tous dans des yourtes, en petite communauté au milieu de nulle part, faites de la permaculture, élevez des chevaux de trait et construisez une charrette, bricolez, récupérez, devenez autonomes en énergie, en nourriture, en eau, faites du réemploi ! » Ce serait contre-productif pour tous les porte-étendards de tout ce qui est à la mode, et donc, se vend. Et donc rapporte, et génère des envies, des jalousies, des besoins inutiles. Cours d’économie coopérative de lycée autonome ? Non, idéologie « ad trollum ». Idéologie « par le troll », je viens de l’inventer.

     

    « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus ces trucs pour que ça ne se vende pas ! » (Coluche)

     

    (*) [« Développement durable » : idéologie permettant de « verdir », ou « nettoyer par le vert » (« greenwashing ») tout ce qui est polluant, nuisible à l’environnement, aux eaux, sols, forêts, à l’air que nous respirons, sans jamais remettre en cause la société capitaliste, ni le modèle de l’ultra-libéralisme. Le tout dans le but de lénifier le plus possible les masses en leur faisant croire que la voiture à hydrogène, la dématérialisation des administrations, le bannissement des cotons-tiges, couverts, gobelets en plastique, sacs plastiques à usage unique, et par extension les actions inutiles parce que très symboliques, vont sauver la planète.

     

    Ça sert surtout à faire les gros gros biftons, là est la finalité de cette imposture. Mais des biftons « écologiques », parce qu’obtenus à la suite de taxes « écologiques » dont personne ne peut constater un usage quelconque, faute de transparence. C’est une idéologie avec laquelle on peut se torcher le cul sans risquer de choper des furoncles … désolé, ça m’a échappé.]

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Vous vous doutez bien, chers lecteurs et amis, chers frères et sœurs de culture, que notre planète Terre a des ressources limitées. Le pétrole, le gaz, le charbon, l’uranium, les métaux rares (nickel, cobalt, platine, or, argent, …) en font tous partie. Or, et c’est acquis, « une croissance illimitée et éternelle n’a pas lieu d’être dans un monde aux ressources limitées ».

     

    Tant qu’à faire, je tiens à envoyer une petite « hallebarde » personnelle à certains complotistes ou conspirationnistes en train de s’affoler : « la voiture à eau » n’existe pas, son inventeur n’a pas été « exécuté sur ordre des compagnies pétrolières », « le moteur à énergie propre et gratuite » n’existe pas, entre autres bien entendu. Ne me prenez pas « pour un Lutin de six semaines ». Au mieux, le système « Pantone » est un simple échangeur eau/air qui permet quelques économies de carburant. Par contre, un quadricycle propulsé à pédales, recouvert d’une bulle aérodynamique, avec un siège de vélo couché et un coffre de la taille de celui d’une 2CV, serait très efficient et nécessaire pour le futur.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    « Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel. » (Umberto ECO)

     

    Soyons clairs : le mode de vie occidental a été bâti autour de la voiture individuelle, des voies express et autoroutes, des parkings immenses et zones commerciales grignotées sur des terres cultivables. Sans compter les projets d’aéroports finalement abandonnés : la Salamandre a gagné face aux bulldozers. Et entre Limoges et Poitiers, les Fées des Monts de Blond ont gagné, il y a quelques années, face à un projet de balafre à grande vitesse, parallèle à une ligne TER qui meurt à petit feu. Ce mode de vie a fini, dans des pays comme la France, par provoquer le démantèlement progressif du réseau ferroviaire, avec les conséquences que l’on connaît.

     

    Notre mode de vie occidental implique une noria de dizaines de milliers de camions, de tous gabarits, de la camionnette DHL en 3,5 tonnes au convoi exceptionnel de 120 tonnes. Des camions transportant tous les produits et bien manufacturés que nous consommons au quotidien, entretenant et assurant les services, depuis les patelins de 100 habitants, les zones piétonnes des grandes villes, jusqu’aux zones commerciales et industrielles. Des camions qui roulent au gazole, et conduits par les forçats de la route, aux cadences de travail rendues aberrantes par le « just in time ». Nouvelle marotte des « logistics and supply chain winners », qui ne tiennent aucun cas de la réglementation des temps de conduite, de travail et de repos. Encore moins des risques de maladies professionnelles … et des répercussions sur la vie sociale et familiale.

     

    J’en ai fait partie, et je sais très bien (pour l’avoir vécu) que même ceux qui méprisent le plus les routiers … ont le plus grand besoin de leur fonction et des produits transportés par la route. Et chez les camionneurs, on dit souvent que « la SNCF est le premier transporteur routier de France ».

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Dans un futur plus ou moins proche, avec un litre de gazole à 1,95 € et un litre de super 95 à 2,35 € (admettons), beaucoup de choses se casseront la gueule, en un temps assez bref. A ce moment, le matérialisme et ses dérives (ainsi que celles et ceux qui y auront cru jusqu’au bout) se contracteront, puis « imploseront ». Ça s’effondrera sur ses propres bases, ni plus ni moins, si rien de sérieux et de profond n’est fait d’ici là.

     

    Autrement dit, il ne servira plus à grand-chose de posséder un SUV valant 35,000 €, un écran plat valant 800 €, un smartphone valant le même prix, comme il ne servira plus à grand-chose de payer 500 € de crédits par mois, entre autres joyeusetés. A la rigueur, ceux qui ont des couilles en or pourront toujours essayer de les troquer contre de la nourriture ou quelques litres de carburant, Dieu me tripote (merci mon Dieu … Ah, vous l’attendiez, celle-là !)

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

     

    Donc, je crois que c’est clair : aucun avenir pour le monde du matérialisme et de ses dérives, et si nous ne le voyons pas de notre vivant, la génération nous succédant y assistera forcément. A nous de faire nos choix, d’avoir foi en notre statut, en laissant tous les autres dans la fange qui les réconforte par l’ignorance organisée.

     

    « On verra bientôt que d'oser vivre, ce n'est pas la fin du monde. Juste d'un monde. » (René LÉVESQUE)

     

     

    A suivre ...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Mr le Procureur-Fainéant de la Cour Révolutionnaire – Acte d’accusation.

     

    -------------------------

     

    Françaises, Français, Belges, Belges, Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Farfadettes, Farfadets, Chers amis Travellers, Hippies et Punks ayant préféré la vie de bohème au Fouquet’s, Chers camarades Metalleux et Gothiques ayant renoncé à la norme pour rester les "outsiders" dont je fais partie, Méprisables apologues de l’agenouillement de l’ouvrier devant son patron, Pitoyables représentants de l’insensé « développement durable », Larves gluantes du « temps de cerveau disponible » au service de la domination de l’Homme par le Capital, Cher Internet 1.0 révolutionnaire assumant le rôle de jury légitime, Lectorat chéri, mon putain d’amour !

     

    Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux… COUCOU !

     

    Ce n’est pas sans un certain frisson que je prends le clavier devant vous, aujourd’hui, pour condamner publiquement les dérives de l’industrie agroalimentaire, de la grande distribution, mais également le comportement de beaucoup de médias à l’égard de toutes celles et tous ceux qui veulent un autre modèle de société, à l’égard de Jean-Luc Mélenchon aussi. Ils sont anti-communistes primaires, camarades … chers amis, pardon ! Eh bien oui, en France, en 2017, nous y sommes. L’uber-libéralisme a gagné, par défaut, face au vieux fond de sauce brune identitaire – avec des vrais bouts de néonazis dedans. Une victoire accompagnée dans sa cavalcade glorieuse par les sinistres trompettes éditorialistes au parti-pris non dissimulé, et ce modèle de société a gagné, surtout en divisant les gens.

     

    Diviser pour mieux régner sans partage. Diviser les gens, entre « la France qui se lève tôt » et « les fainéants », « les branleurs », diviser les gens entre « les entrepreneurs qui réussissent » et « les assistés », entre « les gens qui font de grandes choses » et « ceux qui ne sont rien ». Il est sûr qu’avec les 770 € de minima social que je touche chaque mois, je suis sur le point d’aller m’installer à Goa, à Phuket ou à Acapulco ! On voit bien que les bourgeois cravatés et encartés bien à droite ou dans les rangs gélatineux de la gauche molle n’ont aucune idée du chômage, de la précarité, de la misère, du dépit, et bien sûr, du dégoût que nous éprouvons envers leur richesse étalée aussi vulgairement que l’inculture des candidats de la « télé-réalité ». Non, je n’ai pas de compte planqué dans un paradis fiscal : vous n’entendrez jamais mon nom dans l’affaire des « Paradise Papers » à propos d’un compte en banque domicilié à Oslo, quand bien même je suis un Troll !

     

    On peut légitimement se poser la question. Est-ce que George ORWELL aurait transformé l’essai littéraire de 1984 en écrivant un deuxième classique de science-fiction plus prophétique encore, même en imaginant le pire cas de figure réalisable par l’épouvantable folie des capitalistes véreux ?

     

    Disons-le une bonne fois pour toutes. Nous toutes et tous, nous valons mieux que de nous faire menacer de mort par un chef de rayon à cause « d’une baisse de performance » - surtout parce que ce chef de rayon aurait tant voulu être chef de diamètre. Nous valons mieux que de nous mettre en danger au travail, soit à cause de la fatigue et d’un burn-out pointant son nez, soit à cause de la dangerosité même du travail dans certains environnements industriels et logistiques.

     

    Nous valons mieux que de prendre en plein dans la gueule des insultes phallocrates, homophobes, racistes, de nous faire détruire mentalement sur notre lieu de travail, sans aucune raison autre que « parce qu’il fallait faire comme ça, petit connard ». Nous valons mieux que des stages mal rémunérés, ou non rémunérés. Nous valons mieux que l’incertitude et la remise en cause permanente de nos contrats de travail. Nous valons mieux que les boulots « uberisés » qui n’offrent quasiment aucune protection sociale à moins de souscrire à une mutuelle supplémentaire. Nous valons mieux, arrivés à 65 ans, qu’une retraite se réduisant comme peau de chagrin par le biais des innommables « mesurettes » gouvernementales. Nous valons mieux que de souffrir d’une calcification des tendons comme tant de caissières. Nous valons mieux que la « norme » ultra-matérialiste, qui remplace le savoir par l’avoir, et le rêve par la dépression nerveuse. Nous valons mieux que leur société idyllique du crédit revolving, du crédit pour tout, du crédit à la vie, à la mort. Nous valons mieux que de dire « Merde » à un micro-casque de commande vocale, tout autant qu’après chaque élection présidentielle. Bien sûr, « nous sommes en démocratie » (mais pour combien de temps ?), et nous avons le droit de dire « Merde ». Mais ça ne changera pas la société en profondeur. Bien, où en étais-je … Excusez-moi, j’ai été emporté dans mon élan par moi-même, Dieu me tripote.

     

    Nous valons mieux que de travailler 12 heures par jour, comme les agriculteurs, gagnant pour beaucoup moins de 500 € par mois. Bien évidemment, les agriculteurs en viennent à se révolter, à bloquer les routes et les autoroutes, mais les vrais responsables ne sont jamais inquiétés. Non, les intermédiaires, les transformateurs et la grande distribution continuent à profiter grassement de marges entraînant des bénéfices spectaculaires, voire indécents quand on connaît le nombre de paysans qui se suicident chaque année. Sans compter que les dits intermédiaires organisent eux-mêmes des « pénuries de beurre » ou des « risques de pénurie de foie gras » qui n’ont pas de sens : en fait, ils profitent d’une situation conflictuelle sur les prix pour vendre le beurre à l’exportation, et non en France ! Pour ce qui est du foie gras, ça n’est jamais qu’une technique comme une autre pour faire faire des achats immédiats, et surtout « en prévision », ce dont le marché profite bien. En créant une pénurie ou un risque de pénurie de toutes pièces, les acheteurs inquiets se précipitent sur la marchandise. Allez, envoyez le Bouzin ! Là aussi, la société est à repenser : l’agriculture et l’élevage raisonnés, avec la vente sur place, et la promotion de cette façon de faire, seraient bien plus supportables pour les agriculteurs que de se soumettre au diktat de la grande distribution. Le modèle agricole ultra-productiviste (et très polluant) est dépassé … bien peu sont ceux qui l’admettent, et encore moins nombreux sont ceux qui le disent dans les médias.

     

    Si le pouvoir dirigeant s’arroge le droit de diviser pour mieux régner, c’est bien qu’il y a un projet derrière. Ni plus ni moins, il s’agit de préparer le terrain pour l’accession au pouvoir de la Blonde de Saint-Cloud en 2022. Eh oui, car en faisant dans le populisme et la défense de l’identité à outrance, on ne fait jamais que des appels du pied (pied de cochon, bien sûr) à l’extrême-droite. Hélas, trois fois hélas ! Ceux qui ont renié le drapeau rouge au profit de l’oripeau marron ne se rendent pas compte qu’ils se condamnent eux-mêmes à l’oppression. En croyant que « leur candidate » va « sauver la France », ils oublient un fait principal. Si le fascisme avance, les libertés reculent, comment veux-tu … Excusez-moi. Ils se nourrissent de préjugés, de conneries qui défilent sur Facebook (sans vérifier les infos), ils ont peur de tout et du moindre rien. Ils oublient aussi que certains d’entre eux sont des « assistés » et des « fainéants » dans le discours de la gouvernance actuelle, tout autant que ceux qu’ils fustigent « parce que la télé le dit » ! Dans « Une Journée Particulière », un film d’Ettore Scola, Mastroianni disait à un spadassin : « Ce n’est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c’est plutôt le fascisme qui est anti-locataire du sixième ! »

     

    Récemment, j’ai trouvé un paradoxe assez croustillant dans l’actualité. C’était à l’annonce des débuts de la COP 23, se tenant en Allemagne, sous la présidence de Îles Fidji. Leur premier ministre est conscient du sort de son pays, il sait que si nous ne faisons rien, le niveau des mers continuera à monter, et les îles Fidji, Kiribati et d’autres, seront parmi les premières victimes de la submersion. Dans le même journal de France Inter, j’apprenais qu’une « ferme des 4000 vaches » était en projet quelque part en Saône-et-Loire. 4000 vaches dans une seule ferme. Et pourquoi pas 40,000, ou 400,000 dans une seule ferme ? J’ai comme l’impression que, malgré tous les avertissements des scientifiques, et les craintes des populations directement concernées par le changement climatique, malgré les petites tentatives locales pour changer les choses par le biais d’alternatives fort louables … De l’autre côté, l’on continue à bétonner pour un aéroport, à défricher les forêts anciennes, à dépenser 10 litres de pétrole pour en extraire un ... Et, en France naturellement, tout le monde a oublié la consigne pour les bouteilles en verre (allez en parler aux Allemands), et tant de cons se privent d’un court trajet vers la déchetterie, mais pas de balancer des seaux de peinture ou des meubles en bois dans les ordures ménagères. Sans compter que les 4x4 « de ville » ne se sont jamais aussi bien vendus. C’est vrai, « les magazines disent de faire ça, alors pourquoi ne pas le faire ? » Je ne veux pas être défaitiste, mais je pense que, dans l’optique de la raréfaction des énergies fossiles, si la France reste gérée telle qu’elle est, elle n’a aucune chance de s’en sortir, contrairement au Danemark par exemple. Je reste convaincu que nous avons tout à réinventer, et bien peu de temps pour le faire.

     

    Nous l’avons suffisamment vu depuis plusieurs années : l’écologie réelle et concrète ne pèse rien face à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution, encore moins face au « développement durable ». Développement durable qui, je vous le rappelle, permet de rouler en Ferrari dans Paris intra-muros, mais pas en Peugeot 405 ni en 2CV. Développement durable qui, quand bien même il est aussi utilisé par la SNCF dans la pub, n’empêche aucune fermeture de ligne régionale ou de gare – ne parlons pas du ferroutage, que les Italiens, Suisses et Autrichiens maîtrisent pleinement, alors que nous avons lamentablement échoué faute de volonté politique ... Développement durable qui permet aussi à tant d’entreprises dont on connaît la propension à polluer l’air, la terre et les eaux, de « prendre leurs responsabilités » par le biais de campagnes de publicité tonitruantes. Ah, quel beau slogan, « L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Eh bien NON. L’énergie, du moins leur énergie, n’est pas notre avenir. Imaginez donc la France privée de pétrole plus de trois jours, si les pays exportateurs de pétrole ferment leurs vannes. Imaginez les centrales nucléaires privées d’uranium importé d’Afrique. Imaginez les centrales à charbon privées de leur approvisionnement. Il y a d’autres façons de voir l’avenir, et c’est à nous, la masse populaire aux cerveaux en état de rébellion ouverte, de les imaginer et de les concrétiser aussi vite que le permettront nos moyens et notre force.

     

    Pourquoi ne pas nous rassembler en collectifs, pour acheter des terres cultivables dont personne ne veut et y poser quelques habitats légers (yourtes, tipis, caravanes, roulottes, camions aménagés …) dans le but d’en faire des fermes collectives et raisonnées revendant leur production sans intermédiaires ? Voilà un des moyens de court-circuiter la grande distribution, et de créer des emplois ! Pourquoi ne pas imaginer des maisons où résident plusieurs artisans indépendants, techniciens et mécaniciens, pour repriser les vêtements et accessoires, pour réparer les vélos, les voitures, même les ordinateurs, au lieu de tout jeter et de racheter du neuf qui tombera en panne le lendemain de la fin de garantie ? Le tout en autogestion, dans la simplicité, pour se réapproprier nos existences, notre liberté et changer radicalement notre rapport au travail. Le travail, dans tant d’entreprises, surtout dans la grande distribution et l’industrie agroalimentaire, n’est pas une fin en soi. Le travail ne rend pas libre ! Et, si nous allons au bout du modèle de société dont nous rêvons parfois en secret, notre liberté sera réellement totale, accomplie et inaliénable. Bien loin de leur « management par la peur » et de leurs « congrès de disrupteurs ». Libérés de leur hégémonie et de leur gouvernance oligarchique de ce qui est censé être « une République » !

     

    Alors évidemment, aux yeux de certains, je nage en pleine utopie, je rêve d’un monde meilleur, comme beaucoup d’entre vous. Mais rêver est une des dernières choses gratuites en ce monde ! Nous pouvons laisser la soumission uber-libérale à tous ceux qui la voient comme la seule voie, car selon eux, il n’y aura aucune révolution, il ne faut que courber l’échine, « il n’y a pas d’alternative ». Formule déjà employée par une certaine Margaret THATCHER ! Nous sommes des hommes et des femmes conscients de notre capacité d’influence sur le monde qui nous entoure, parfaitement au fait de nos aptitudes créatrices et de nos potentiels, et certains que le « modèle de société » lié à la loi Travail comme au capitalisme à outrance va se casser la gueule dans moins d’un demi-siècle. Si nous ne concrétisons pas notre modèle de société, notre idéal, rien qu’à notre échelle, espérons que nos descendants le feront, et ce à travers le monde. Le monde est à nous, et nous finirons par reprendre ce que les capitalistes nous ont volé. Nos vies, nos libertés, notre pensée, notre vision du monde. Et nous reconstruirons autrement tout ce qu’ils ont détruit.

     

    Donc, la grande distribution, l’industrie agroalimentaire, la loi Travail et les ordonnances sont coupables de harcèlements, insultes et menaces sur les lieux de travail, de pollution de l’environnement, de trahison envers le peuple, d’annihilation de l’esprit critique et de répression des alternatives à leur monde. Je propose pour leur Loi Travail et leurs Ordonnances une peine d’emprisonnement à perpétuité, dans les poubelles de l’histoire. Mais leurs avocats vous le diront mieux que moi.

     

    - Krähvenn « Trollsson » Vargbroder

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Françaises, Français, Belges, Belges, Suissesses, Suisses, Metalleuses, Metalleux, Métallos, Ferronniers, Serruriers, Gothiques, Gothiques, Chers camarades Hippies et Travellers ayant préféré la sobriété au Lion’s Club ou au Fouquet’s, Mesdames et Messieurs les Sinistres Pontes de l’agenouillement médiatico-trouducutal, Très Chères « vedettes jetables » brandissant votre PAF ou sautant frénétiquement sur celui d’un autre, Lectorat chéri, mon Putain d'Amour.

     

    Bonjour ma haine, salut ma hargne et mon courroux … COUCOU !

     

    La France part en couilles ... mais elle est déjà arrivée à destination.

     

    Je dois vous l’avouer, cette tirade d'introduction largement inspirée par le regretté Pierre DESPROGES me fait bien rire, et j’espère que c’est le cas pour vous aussi. Pour changer un peu, je ne vous parlerai pas de cul, mais de couilles ! Eh oui, la France part en couilles, mais … elle est déjà arrivée « en couilles » ! Plusieurs faits divers médiatiques figurent en bonne place dans ce qui semble tenir de la déchéance contagieuse organisée au niveau national, notamment les regrettables affaires de « réponse à une petite annonce de rencontre LGBT », de « nouilles dans le slip », de « palpation de poitrine », qui se sont produites durant ces derniers mois. Sans que le CSA ne fasse purement et simplement interdire d’antenne ces émissions pitoyables, bien sûr, on s’écrase devant les lobbys influents (dont un des grands argentiers a littéralement détruit Canal +, où seule l’émission Groland reste valable), devant les « prescripteurs d’achat » (les publicitaires) comme devant les « prescripteurs de pensée » (les lamentables chroniqueurs autoproclamés qui s’enguirlandent comme des chiffonniers en direct) … Mais on ne laisse pas Damien SAEZ en placer une, quand il est accusé de « dénigrer l’image de la femme » par le biais de l’affiche de promotion de son album « J’accuse ». Affiche qui, si vous ne vous en souvenez pas, montre une femme dans un caddie de supermarché, dans le but de dénoncer les dérives de la société de consommation, du capitalisme, et des médias en général. Et les « prescripteurs de pensée », bien souvent philosophes ou sociologues subventionnés, n’ont même pas pris le temps de lire entre les lignes le message contestataire, anti-sexiste, et idéologique de cette affiche !

     

    La France part en couilles ... mais elle est déjà arrivée à destination.



    Eh oui, si c’est pour vendre des iPhone, des poêles à bois, des 4x4 de ville, des frou-frou, ça passe, de mettre en scène une ou plusieurs femmes avec un slogan volontairement provocateur, sur une affiche dans le métro, une « sucette » publicitaire ou un panneau en 4 mètres par 3. Mais si c’est pour vendre de la musique engagée et révoltée, dont l’auteur-compositeur-interprète refuse désormais de passer à la télé (et on le comprend), ça ne passe pas ! Ou comment anéantir tout sentiment de révolte, de remise en question du système, tout germe d’esprit critique.

     

     

    La France part en couilles ... mais elle est déjà arrivée à destination.

     

    J’estime avoir des raisons d’être révolté, dégoûté, écœuré, par ces plaisanteries de très mauvais goût diffusées par la horde putride des sommités putassières de l’ « access prime-time » décomplexé. La première de ces raisons, c’est la banalisation, la normalisation même, de l’attouchement sexuel, du harcèlement, de l’apologie à peine dissimulée de la « femme-objet ». Alors que les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences envers les femmes ne cessent d’augmenter, « ça n’est que de l’humour » pour une poignée de donneurs de leçons à distance dont on connaît la propension à « se victimiser » par la suite. Quitte à faire des parallèles douteux avec la répression qu’ont connu les résistants et les opposants politiques, en France, pendant l’Occupation ! Bien sûr, il en est de même pour les actes homophobes en constante augmentation : on peut légitiment se dire que les médias jouent leur rôle dans la perfusion crétine qui soumet tant de gens, au simple motif que « ça ne prend pas la tête quand on rentre du boulot ». Ah ça, je vous le confirme ! Il est sûr que si les millions de travailleurs pauvres, de chômeurs, d’exclus du travail, cessaient de regarder la lanterne à débilités, et lisaient un bon livre, s’ils en venaient à débattre (dans la vie réelle) avec d’autres, à monter des initiatives communautaires, écologistes, associatives … Le pays aurait une toute autre gueule, je vous l’assure !

     

    La France part en couilles ... mais elle est déjà arrivée à destination.

     

    Et, car la télévision n’a jamais autant eu d’influence (même sur les jeunes enfants qui voient ces actes innommables sans restriction), ça ne va pas du tout dans le sens du respect de l’autre (homme ou femme), dans le sens d’une élévation du niveau moyen d’intelligence de la population (le QI moyen des Français a plus diminué que celui des Britanniques en une décennie !), dans le sens d’une société civile respectueuse des droits de tous, et veillant à l’application des devoirs de chacun. Bah non, voyons donc, une société dans laquelle chacun aurait un sens développé de l’esprit critique, de la curiosité, de l’entretien de la culture générale comme de la maîtrise de sa propre langue natale, ne servirait plus les intérêts de cette véritable clique d’asticots dégoulinants rémunérés par les recettes publicitaires !

     

    C’est sûr, le Hippie qui vit dans une yourte en plein milieu du Cantal et qui roule en Lada Niva, ou le Traveller qui vit dans son vénérable fourgon aménagé, ou l’outsider convaincu (mec ou fille) qui vit sa liberté culturelle/idéologique sans se préoccuper des nouvelles « trends » ni du « buzz », n’apportent pas grand-chose, sinon RIEN, aux publicitaires. Au fait, ici en Bretagne, sur un immeuble de 16 appartements, nous sommes gratifiés de 2,5 kilogrammes de prospectus publicitaires par semaine. Qui nous beurre encore la raie avec l’écologie ou le « développement durable » ? Les mêmes qui font leur pub dans ces prospectus !

     

    La France part en couilles ... mais elle est déjà arrivée à destination.

     

    Mais, et je suis sûr que vous l’avez constaté, chers lecteurs et amis : la France, en termes de déclaratif et de retenue, est à l’image de ses nouveaux « patrons ». Avec un président qui, après avoir évoqué « les gens qui ne sont rien » et les « fainéants », après avoir fustigé les « extrémistes » (de gauche, bien sûr), se paye le luxe, maintenant, de dire que des ouvriers qui ne tiennent qu’à sauver leur outil de travail et leurs emplois « foutent le bordel »... A quoi d’autre peut-on s’attendre, sinon à la victoire de l’extrême-droite en 2022 ? Bah oui, bien sûr, car les communistes, les alternatifs, les militants écolos (ceux qui se mobilisent, hein, pas ceux qui arrivaient à leur ministère en grosse berline), et les anarchistes ("et pourtant, ils existent !"), tous ceux qui veulent changer profondément les choses, n’ont jamais autant fait peur aux petits beaufs bien franchouillards et aux putains de familles groseilles, aux "investisseurs", ces enculés de profiteurs qui restent assis en faisant "fructifier leurs liquidités" sans aucune honte vis-à-vis des travailleurs dont les usines ferment, aux petits patrons « qui veulent pas que les gauchistes les dépouillent », aux grands patrons aussi, dont l’intérêt premier n’est en aucun cas le bonheur de leurs subordonnés … (« Le prolo, c’est comment on fait le travail. Le patron, c’est pourquoi on fait le travail ! »)

     

     

    Franchement, je m’étonnerai, dans ces circonstances, de l’apparition d’une situation révolutionnaire en France. Ça me surprendrait, mais j’y prendrai sans doute part. Car nous vivons depuis bien trop longtemps sous la coupe de « puissants », pour beaucoup parvenus, et nés dans la soie, qui nous imposent la pauvreté autant que l’annihilation du droit du travail, comme le massacre quotidien de la nature, comme leurs querelles par « éditorialistes » interposés, comme l'appauvrissement de la culture (livresque, musicale, cinématographique, ...) comme leur putain de NORME (allez en parler aux militants des logements légers et alternatifs, aux Travellers, et à tant d’autres …) En somme, des conditions peu favorables pour que rien qu’un million de personnes décident de se révolter, car elles n'ont rien d'autre perdre que leurs chaînes. Là est tout le problème. Je n’ai pas honte de dire qu’à l’âge de 20 ans, j’avais la volonté et la force de prendre le monde par les dents, de le secouer, de foutre en l’air la bourgeoisie, de contribuer à créer un monde plus égalitaire, sur les cendres de l’ancienne domination sans partage. Aujourd’hui, après tout ce qu’il m’est arrivé depuis 2010, j’ai encore la force de prendre mon clavier pour m’insurger. J’ai encore le courage de dire en public ce que j’ai envie de dire, et tant pis si ça choque le populo qui pue la vinasse et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. J’ai encore la volonté de participer à une cause qui en vaut la peine.

     

    Mais, et là ça n’a jamais été aussi clair : je ne voterai plus. Pourquoi ? Parce que, « si tu veux être sûr de perdre à un jeu, joue avec celui qui a inventé la règle ». Je crois que c’est on ne peut plus clair. Et donc, du fait que je ne me reconnais plus du tout dans le PS, ni dans « la France Insoumise », ni ailleurs : quitte à ne pas voter, autant tenter de changer le monde d’une autre façon, individuelle, réaliste et les pieds sur terre.

     

    Bon courage à vous tous, chers lecteurs et amis. Nous en aurons besoin.

     

    Que les Dieux veillent sur vous.

     

    - Troll

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

    Bonsoir, chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.

     

     

     

    Vous vous attendiez sans doute à un texte de votre Troll préféré sur les élections qui vont avoir lieu demain, 23 avril 2017, pour le premier tour... sans parler du second tour, le 7 mai prochain. En fait, le dégoût envers l'accumulation d'informations et de contre-informations, sans compter la réprobation que j'ai à l'égard d'un certain Mr Costard, d'un Mr Uber ou d'une Mme Flamme Maudite (vous les aurez reconnus), tout cela fait que je n'ai pas eu envie de m'exprimer sur le sujet avant cette nuit. Après tout, je pense que l'on peut s'attendre à tous les cas de figure possibles. Sauf bien évidemment un second tour Cheminade - Poutou. Encore que... on ne sait jamais.

     

     

     

    Poutou, d'ailleurs, qui a fait un magnifique troll de belle catégorie, en déclarant, je cite, « que si les policiers n'avaient pas été armés, ils n'auraient peut être pas été pris pour cible ». Encore un qui croit que la France est un pays de hippies bio bobo écolos gogos, qui ne vit pas dans la menace d'une attaque terroriste. Remarquez bien que, vu le personnage, qui ne se préoccupe que des travailleurs (et qui ramène tout ou presque à cela), on ne peut vraisemblablement pas parler d'ouverture d'esprit. Pas plus que pour la remplaçante d'Arlette Laguillier, je tiendrais juste à dire que dans une fête politique où l'homéopathie, l'ésotérisme, le paganisme, sont assimilés, toute honte bue, à des « dérives sectaires » par un conférencier autoproclamé, il ne faut surtout pas évoquer une ouverture aux autres cultures que celle « du grand timonier », surtout pas de références à une quelconque croyance... à part celle du Parti, qui est TOUT, et qui doit être PARTOUT, à la place de tous les Dieux de ce Monde. Ce qui, entre nous, est un rappel assez fidèle de l'histoire de la Russie communiste...

     

     

     

    On notera tout de même, au crédit d'un chanteur comme Renaud, le courage qu'il a eu de jouer dans les années '80 en plein festival de rock à Moscou, jusqu'à la chanson « Déserteur » de Boris VIAN, et, écœuré par le fait d'avoir vu le public moscovite quitter les lieux par paquets de 10, de 100 ou de mille, a déchiré sa carte du Parti Communiste de l'époque dans un accès de colère dont on se souvient toujours aujourd'hui. Eh oui, on avait « Marchais dans le PC », et le bouzin n'est pas toujours de couleur brune, si vous voyez ce que je veux dire...

     

     

     

    Le programme de Mr MELENCHON n'était pas sans me déplaire, du moins avant que je réalise que son projet de quitter l'Europe (et la zone Euro) achèverait la France aussi sûrement qu'un boucher achèverait un cheval malade avec un grand coup de marteau bien placé. Imaginez un peu : les « investisseurs » (ces gros porcs qui amassent des milliards sur le dos des travailleurs et des précaires, pour tout planquer dans des paradis fiscaux) vont avoir peur, et exigeront leurs dividendes et leurs bénefs en Euros, ou en Dollars, pas en Francs (fortement dévalué dans l'hypothèse d'une sortie de l'Euro, bien sûr, et ça, personne ne le dit).

     

     

     

    D'une manière générale, les candidats « anti-système » ne valent pas un clou. Dans le sens où ils en profitent bien, du système. Je m'explique. Pour beaucoup, ils sortent de HEC, de l'ENA, de grandes écoles, ou ont leurs entrées dans des « cercles de pouvoir » (médiatiques ou politiques), et, ô question sublime de papillonnement cérébral : ont-ils déjà travaillé, au sens du travail d'un ouvrier, d'un employé de bureau, d'un artisan, d'une infirmière, d'une aide-soignante, d'un gendarme, d'un militaire même, à un niveau d'études inférieur au BTS ? Non, bien sûr que non. Il est évidemment facile de se déclarer candidat « anti-système » quand on est bien dedans. Un peu comme si je me proclamais du jour au lendemain fan de Maître Gims, après plus d'une décennie de Metal bien gras. Si en plus, ces candidats profitent plus ou moins ouvertement de soutiens peu recommandables, comme des blogs, mouvements groupusculaires, ou entités puant le brun amalgamé au conflit israélo-palestinien et à la misère des banlieues, au « déclassement », à la « perte des identités », ou des personnalités disposées à la quenelle (et pas celle de Nantua) ? Ah-ah, vous voyez où je veux en venir. Leurs ennemis ne sont autres qu'eux-mêmes. Et, de toute façon, est-ce que Mr ASSELINEAU ou Mr CHEMINADE obtiendront plus de 1,5% des voix au premier tour ? On prend les paris ?

     

     

     

    Une caisse de Cuvée des Trolls au gagnant le plus proche du score cumulé de ces deux tristes sires du conspirationnisme « anti-atlantiste » à tendance bien souvent sectaire (mais que fait la MIVILUDES ? ^^)... ou déclarant dans une poussée paranoïaque façon Sylvain-Pierre DURIF, que « la Reine Élisabeth II est responsable des attentats du 11 Septembre 2001 » !

     

     

     

    Pour Nicolas DUPONT-AIGNAN, c'est autre chose. Je commençais à l'apprécier de plus en plus, jusqu'à ce qu'il quitte le plateau du 20 heures de TF1 et qu'il aille se vendre sur C8, dans l'émission de … celui qui se plaint de ne gagner « que 25,000 € par mois ». J'ai l'impression qu'il s'est sabordé, un peu comme un bateau de guerre, mal dirigé par un équipage tombé entre les mains de l'ennemi. Dans le sens où j'entends que les téléspectateurs habituels de C8 n'ont pas vraiment le profil idéologique ou culturel (surtout culturel...) des électeurs potentiels de NDA. Donc ce ne sera pas lui dans l'enveloppe, pour mon vote.

     

     

     

    Il est évident que si je vote Mr Uber, je me saborde socialement : à moins qu'il ne m'offre un job d'auto-entrepreneur pour garantir un traitement anti-fongique sur les panneaux de signalisation entre Plouhinec et Quimper (on ne sait jamais ^^), ce serait une insulte à tous ceux et toutes celles qui galèrent dans ce putain de modèle de société uberisé, à devoir payer pour travailler (cf. la dernière tribune du Jay sur la question), et un sabordage aussi, dans le sens où je ne suis pas sûr que Mr Uber en ait quelque chose à foutre, des « travailleurs handicapés », qui n'ont constitué jusqu'à maintenant qu'une « variable d'ajustement » pour le futur ex-pouvoir en place.

     

     

     

    Tant qu'un allocataire de l'AAH ne pourra pas garder son minima social en totalité car il est en couple avec une personne gagnant plus de 1122 € mensuels, et tant que la société Française sera autant inégale, avec des écarts de salaires allant de 1 à 300 entre les plus pauvres et les plus riches, nous n'avancerons pas. Et de plus en plus de jeunes (plus jeunes que moi, pas forcément dans ma situation) foutront le camp à l'étranger, pour ne plus devoir supporter un modèle social aussi pourri et aussi vermoulu par les ambitions bureaucratiques d'une clique d'oligarques avides de pouvoir, de richesses, de possessions flamboyantes, de tenir une région (vous connaissez forcément un exemple) ou un pays entier entre leurs serres de rapaces. Ah, tiens, pour une fois que j'allumais France Info dans ma voiture, j'ai entendu un ponte du pouvoir en place dans la Creuse déclarer que « La Creuse est dénigrée par beaucoup de gens » et que « beaucoup souhaitent un développement économique sur Guéret ». Je vous défends de rire. Par contre, je me suis bien marré ^^

     

     

     

    Mr Costard, c'est pareil, sinon pire. Je ne roule pas en Porsche (juste en Ford Fiesta, et ça me va bien), je ne porte pas du Zadig et Voltaire, je ne bois pas de la Manzana glacée en écoutant Manu Chao (référence à Renaud ^^), je ne recevrai aucun virement en provenance de Panama si je vote pour lui et si il est élu (il a dit qu'il « rendrait l'argent » ^^), donc, à la benne avec les épluchures, comme on dit couramment en Occitanie. Les épluchures, ça part aussi dans le compost, ce qui nous amène fort logiquement à Mme Flamme Maudite.

     

     

     

    Il est évident que je rirai violemment au pif de tout Metalleux ou de toute Gothique déclarant fièrement avoir voté pour ce parti de « patriotes dédiabolisés ». Non, vraiment, je ne peux pas. Voter pour un parti dont des soutiens apparaissent opportunément à une « fête du cochon » pour exhiber leurs magnifiques tatouages représentant le blason de la division SS Charlemagne (les derniers SS Français ayant combattu dans Berlin contre les Russes, en avril et mai 1945, pendant la seconde guerre mondiale), ce serait un acte de trahison. Non seulement envers ma culture, ma spiritualité (le FN est LE parti même des bourgeois cathos intégristes de la « Manif pour Tous »), ma conception personnelle et tout à fait trollesque de la liberté, mais aussi envers mes ancêtres, du côté maternel, qui eux, ont vécu l'occupation, les privations, les menaces de représailles, autant de la part des soldats Allemands que de la police de Vichy, qui ont connu des innocents fusillés « pour faire des exemples », un acte de trahison idéologique et familial. Mais aussi un acte de ratification de toute cette putain de dédiabolisation, comme si j'admettais en public que les fachos et les plus abrutis de leurs soutiens, inévitablement sous perfusion de BFN TV, du Figagro, de l'Immonde, de l'Aberration, de Pourritures Actuelles, et de Minute... ont gagné. D'ailleurs, tenez, un petit truc, inspiré par Pierre DESPROGES. « Pas la peine de vous emmerder à lire tout Sartre. Achetez Minute, vous verrez, en moins d'une minute, vous aurez à la fois la nausée et les mains sales ! »

     

     

     

    Bref. Ça ne me laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. Mais je ne saurai réellement que demain en fin de matinée, pour qui voter, et surtout pour qui ne pas voter. Beaucoup de gens ici parlent de « bien voter », ce qui me semble être une allusion à un vote d'adhésion à leur future Reichsführerin blonde et aryenne jusqu'au fond des yeux. Ceux-là, mériteraient bien un bon coup de pied dans le cul, pour leur remettre les idées en place d'une part, et aussi pour leur faire confondre le goût des flageolets et celui de leur trou du cul aussi encrassé qu'un moteur 1.6 HDi 92 PSA. J'aime toujours autant la subtilité. Rassurez-vous, contrairement à Mr Talonnettes, je n'ai pas changé. ^^

     

     

     

    Omnia Vincit Trollum pro Bastonem et Houblonem Ad Aeternum, CROM ^^

     

     

     

    Votre dévoué,

     

     

     

    - Troll

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique