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    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion !

     

     

    Il y a des moments charnières dans la vie d’un Metalleux, aussi troll puisse-t-il être, où le temps n’est plus de se mettre à écrire un Réquisitoire aux résonances « Trollo-Desprogiennes », ni une improvisation poétique « en tabarnac » inspirée par les ambiances et les paroles du groupe de Métal Noir Québécois Forteresse, ni une nouvelle « forestière, baston et fantasy » comme Les Enfants de Morteforêt. Et ce moment, pour moi, tombe ces jours-ci.

     

     

    Dans la moiteur Bretonne d’un été bruyant et lourd, tandis que la « norme » affiche sa domination aux pieds d’argile et aux cervelles en gelée en pleine zone d’« estive touristique », et dans les circonstances actuelles de la pandémie de « Paranovirus », il n’est plus l’heure pour moi de vociférer avec ardeur ma rage d’être profondément différent en ce pays, dans lequel, pour autant, je suis bien forcé (si j’avais la possibilité de l’exil …) de vivre. Je fête un drôle d’anniversaire, autant être honnête en vous le disant, tout comme il m’apparaît essentiel de renouveler mon « Serment d’Allégeance » à notre Musique préférée et à nos Références Culturelles adorées.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Il est temps de faire mon bilan personnel de 15 années d’allégeance à la culture et à la musique Metal. Quinze ans, à quelques jours près, depuis que j’ai acheté le « Death on the Road » de Iron Maiden. Et en mettant le doigt dans la machine, je me suis fait avaler tout entier. Sans regrets. Car, d’après mes souvenirs les plus lointains, j’ai beaucoup, beaucoup changé depuis que j’ai rejoint le camp des ‘talleux. Cette musique, ainsi que les références culturelles qui l’accompagnent, m’ont influencé, m’ont fait découvrir des univers que je ne connaissais pas, m’ont ouvert les portes du Paganisme, et ont provoqué chez moi tour à tour l’euphorie, la déprime, la rage, souvent la détermination brute, à de rares occasions une haine réelle, mais … la musique en elle-même m’a toujours soutenu. Telle une main fidèle, toujours prête à me relever, sans me critiquer ni me juger pour ce que je suis, ce que je fais, ou ce que je pense.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Peu importe mes conditions de vie, que je travaille ou non, peu importe où je réside, j’ai toujours eu en moi, depuis l’été 2005, cette flamme dansante, tantôt euphorisante comme un morceau de Dragonforce, tantôt mélancolique comme du Brume d’Automne, tantôt brutale comme du Brodequin, tantôt montagnarde et appelant à la solitude comme du Woodtemple, tantôt dépressive comme du Idaaliur et, parfois, haineuse comme du Kroda.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Rassurez-vous, ce texte ne constitue en aucun cas une sorte de « testament culturel », car j’espère bien avoir quelques belles années devant moi, pour exercer ma plus belle vengeance, sous la protection de la Forêt et avec le soutien des Anciennes Divinités de la Baston !

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Mes derniers vrais amis, tout autant que vous, chers lecteurs, camarades de culture et d’idéaux, le savent bien : je suis tout sauf ce qu’on peut appeler un « Blackeux orthodoxe ». Eh oui, selon les humeurs, j’écoute ce que j’apprécie comme Metal, du Heavy au Black, en passant par le Pagan, le Folk, le Death, l’Indus parfois, et bien d’autres choses au-delà, du Dungeon Synth et du Neofolk au Punk Rock mélodique US, jusqu’à la Psytrance et la Trance Uplifting (quand je suis réellement de bonne humeur et parti pour conduire). Oui, vous avez bien lu. On a tous nos petits vices, Fenriz de Darkthrone aime certains morceaux de musique Électro, et j’ai été deux fois à des soirées « Hadra » !

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Ah, bien évidemment, j’ai une « ouverture culturelle » avec ses limites, et il est vrai que je refuse avec la plus grande fermeté de devoir subir le véritable dégueulis nommé « culture populaire actuelle ». A savoir la bouillie écrite au kilomètre et composée avec le cul caractérisant le « RNB Français » saturé d’Autotune, ou bien les chanteurs et chanteuses ouvertement bobo qui fustigent celles et ceux qui ne pensent pas au mot près comme eux … entre autres, naturellement !

     

     

    Nous le savons, et pas seulement de Marseille : rarement un Metalleux est traîné pour un procès, devant un tribunal correctionnel, pour « tapage nocturne » à grandes goulées de Drudkh, de Winterfylleth, de Summoning ou de Xasthur. « Question de culture » diront certains, « simple bon sens » diront les autres.

     

     

    Et à celles et ceux qui seraient tombés par hasard sur ce texte, qui ne connaissent sans doute rien à la musique Metal et à ses fans, je vous dirais que tout ça, il faudrait que vous le sachiez, et pas seulement dans la semoule. Pour que tous les Français le sussiez, et que nos politiciens aussi le sachiassent. (Oui, j’ai fait « Sciences Po » !)

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    J’ai eu, bien sûr, assisté à plusieurs concerts depuis 2005, mais jamais à un grand festival du type « Hellfest » - vous savez depuis longtemps ce que j’en pense. Le meilleur concert que j’ai vécu étant Dark Funeral et Carach Angren à Annecy, en Mars 2010. Un autre moment mémorable a été le festival « Et Il n’y Aura Plus de Nuit », petit festival très sympathique dédié au Black Metal et aux Arts Noirs sous toutes leurs formes, à Audierne (Finistère). Je vous le recommande, d’ailleurs, ça vaut le déplacement. J’ai eu mon quota de tee-shirts de groupes, jusqu’à une vingtaine environ à l’époque … je les ai revendus ou donnés depuis longtemps, ayant pris beaucoup de poids depuis ma maladie en 2010 avec cette connerie de traitement à base de neuroleptiques et anxiolytiques en tous genres à haute dose. Maintenant, je porte de simples tee-shirts aux motifs Celtiques, Viking ou Mandalas, avec mes inévitables treillis F4 Camouflage CE, mes fidèles Paraboots, et mon béret de chasseur Alpin bien sûr.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    J’ai aussi eu jusqu’à 190 CD de Metal en ma possession, tous sous-genres confondus ... que j’ai dû hélas revendre quand je traversais une putain de mauvaise passe sur Guéret. Je rachète un CD ou deux de temps en temps, maintenant, mon budget est limité, étant en situation de handicap et sans emploi. De toute façon, je n’admettrais jamais aucune forme de jugement sur ce point-là … ou bien, que la personne qui me juge prenne ma place. Juste pour voir si elle y survit 10 années comme moi. Ça peut être marrant comme défi, surtout pour moi.

     

     

    J’ai eu aussi, avec une joie intense, mes moments de « gloriole personnelle », Dieu me tripote (merci mon Dieu !) en rapport avec le Metal. Notamment quand j’étais chauffeur routier, et que j’avais la chance de conduire un camion disposant d’un lecteur CD. Un mec de 23 ans, qui arrive sur une aire d’autoroute au volant d’un semi-remorque 40 tonnes citerne chimique ou carburants, vêtu en treillis flecktarn, chaussures de sécurité, sweat Finntroll, béret de chasseur Alpin riveté sur le crâne, en écoutant Moonsorrow à fond de balle et en gruikant comme un Troll « Darkspear » de Warcraft III, … « ça surprend le voisinage », comme on dit !

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Dire que je risquerais d’être « fiché S » si je faisais la même chose à l’heure actuelle, au volant d’un 40 tonnes citerne de carburants … Voyons donc, un « Metalleux païen radicalisé » réellement dangereux ? Sérieusement ? Je sais que les services de renseignements et la gendarmerie peuvent avoir beaucoup d’imagination, sans parler des cons moyens et anonymes ne portant aucun uniforme sinon les oripeaux de la lâcheté et de l’inculture, mais restons dans les limites du vraisemblable.

     

     

    D’autres grands moments de plaisir m’ont marqué, durant la période où j’étais l’heureux propriétaire d’un camping-car Bedford CF230 modèle 1978. Alors là … Non content d’être bien pratique pour aller aux concerts et dormir sur la route du retour, cet engin au look directement sorti d’un parking de festival Hippie des années ‘90 en Angleterre, avait comme conducteur votre gros Troll de serviteur, qui écoutait Nargaroth en attendant au feu rouge au milieu des « voitures statutaires » ! Un « moment Nutella » de ma vie de Metalleux, je n’ai pas d’autre mot.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Étant un idéaliste, et l’ayant toujours été, il m’a fallu à une période clé de ma vie admettre mes erreurs de jugement, ma tendance à trop vite « fraterniser », et également accepter le fait qu’il y a, quoi qu’on en dise, la même proportion de personnes inintéressantes, superficielles, profiteuses, voire foncièrement malsaines et dangereuses dans le milieu Metal, que dans toute la société en général. Il m’aura fallu une hospitalisation de 45 jours en clinique psychiatrique pour comprendre que j’ai bien failli me laisser embrigader dans quelque chose qui m’aurait totalement dépassé, et potentiellement envoyé croupir en prison, ou directement moisir entre quatre planches. J’assume ce terrible vécu tout autant que mes contradictions. Je commence à oublier, mais je ne pardonnerais jamais.

     

     

    Chemin de Haine - Mémoires d'un Metalleux

     

     

    Ceci est la part sombre de mon histoire. Le tout, en partie imputable à un certain côté « bonne poire » contre lequel je lutte ardemment depuis, et la faute aussi à un individu franchement détestable … lequel a fait, malgré lui (ou pas), une partie des « très riches heures de la chaîne M6 » dans un de ses magazines « choc ».

     

     

    « Légions anti-humaines, légions de la haine …

    L’humain doit disparaître, car il n’est qu’un traître. »

     

     

    Cela vous rappelle-t-il quelque chose, chers lecteurs et amis ? Un Metalleux de Grenoble, « suivi à distance » sur Internet par un « historien des religions », filmé en train de boire des bières par des journalistes qui confondent « True Norwegian Black Metal » et « NSBM »Voilà. Heureusement que j’étais occupé à chercher un poste de camionneur sur Châteauroux et Limoges à l’époque, car une réputation comme celle qu’il s’est faite aurait pu me tomber sur le coin de la gueule, si d’aventure j’avais participé à ce reportage.

     

     

    Au-delà de la haine dans laquelle j’ai bien failli me laisser embarquer de façon irréversible entre 2008 et 2010 par ce type (qui ne s’est plus préoccupé de ma santé depuis ...) Haine globale qui n’avait, et je l’ai compris depuis longtemps, aucun putain de sens ! Au-delà de tout cela, donc, il me fallait concentrer mes énergies vitales dans un Idéal. Dans quelque chose qui en vaille la peine. Quelque chose de vrai, de beau, de noble, de cohérent avec mes idées, avec mon passé, prenant en compte mes moyens comme mes vulnérabilités.

     

     

    Ayant toujours été « différent », perçu et considéré comme tel … Au mieux « mis de côté », au pire traité en réel paria, surtout à l’école, au collège, au lycée ... Je n’ai jamais voulu, même inconsciemment, de « vie soumise à conditions », de « chemin de vie tout tracé », ni même jamais voulu entendre parler de « crédits ». Je n’ai jamais voulu avoir d’enfants, je n’en voudrais jamais. Pour les immondes « SUV » ou « monospaces familiaux » tout comme pour les illusions de « pavillons bien comme tout le monde », vous connaissez déjà le fond de ma pensée. Et ça, ce n’est aucunement négociable en maudit : si une personne, décidée à refourguer la « norme » aux esprits faibles, peut être obstinée, sachez qu’un autiste Asperger peut l’être encore plus dans le refus, et ce de façon exponentielle ! « En osti à part de t’ça », diraient nos lointains cousins Québécois, que je salue amicalement.

     

     

     

     

    Quand je vous parlais, chers lecteurs et amis, d’« exercer ma plus belle vengeance », il ne s’agissait pas de « déclarer la guerre à la norme et à son monde ». Non. Mais plutôt de choisir « le maquis ». Pour résister. Et « tenir la Forêt ». Depuis huit ans environ, un projet, un idéal, germe en mon esprit parfois tourmenté par les brumes fraîches et les tourbillons d’Entités malicieuses : un projet de chalet / mobil-home / habitat léger, sur son terrain de 2000 mètres carrés environ (voire plus), avec l’eau, l’électricité et le téléphone, au milieu de nulle part. Et une vie simple, voire rustique, avec mes loisirs habituels.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Cependant, dans la région où je vis actuellement, ce projet n’est tout simplement pas faisablecoût de l’immobilier en hausse délirante, mentalité des locaux « incompatible » avec ce genre d’habitats, réglementation beaucoup trop stricte (loi Littoral) … et je n’ai aucune envie de m’encroûter ici. Par contre, plus à l’Est, à l’intérieur des terres, c’est largement possible.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Cela se fera en Normandie ou dans le Maine (en gros, dans l’Orne, le nord de la Sarthe, le nord de la Mayenne, le sud-est de l’Eure, peut-être l’ouest de l’Eure-et-Loir, en fonction des prix). Mais, avant de se décider formellement à acheter un bien immobilier sur place, il faut explorer la région, voir ce qu’implique « y vivre à l’année », bien envisager les aspects positifs comme négatifs, et possiblement tisser des liens. C’est ce que je m’apprête à faire : je compte partir en exploration nomade, en camping-car, dans le Sud Normandie, le Perche et le Nord du Maine, après avoir vendu tous mes meubles ici, revendu ma voiture actuelle pour acheter un Ford Transit III camping-car, après avoir fait du tri dans mes affaires, le tout en ayant exécuté différentes démarches administratives dans le cadre d’une « nomadisation » temporaire durant jusqu’à 24 mois ...

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Pour quitter une bonne fois pour toutes le HLM où je réside, ce « cube de béton », cette « cage à poules ». Environnement dont les nuisances de voisinage ne me laissent pas plus de 18 mois d’espérance de stabilité psychique, en matière de « gestion de la rage », avant que l’envie ne me pogne de m’occuper de ces nuisances et de leurs auteurs « façon troll ». Courant Novembre 2020, je pense que tout sera emballé et plié, du moins si on ne nous « reconfine » pas avant …

     

     

    Ma décision est prise. Ce sera ça, ou bien finir en geôle après avoir « pété ma coche » face aux nuisances, aux malveillances, à tous les outrages que je vois et subis ici. Ce projet vaut ce qu’il vaut … mais disons que, matériellement comme humainement, je n’ai plus rien de valable à espérer, en restant sur la côte sud du Finistère. Que ça plaise ou non à tous les agglomérats de « Travail Famille Crédits », à tous les querelleurs des rivalités Breto-Bretonnes « de souche » à la graisse d’essieu (avec leurs réflexions à deux pièces de cuivre sur ma dégaine de berger des Alpes version Metal) …

     

     

    Peu importe, aussi, ce que me diront les écologistes en mode « bienveillance, permaculture et tofu », que j’emmerde le plus joyeusement et le plus cordialement possible. Le cas échéant, je me ferais une joie mauvaise de leur expliquer sur requête la définition troll du mot « bienveillance », à eux, qui me pourrissent sur des détails de mon projet, et qui, pour autant, ne viennent pas reprocher à mes voisins, ni aux leurs, de vivre et de se comporter comme des porcs. Ce que je demande ? Qu’on me criss la paix.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Ma liberté personnelle est indivisible et inaliénable, cela vaut pour toutes les facettes de mon existence. Mes rêves et mes idéaux le sont également. Quant à ce qui est de mon projet de vie solitaire en forêt …

     

     

    Sans espoir de retravailler un jour, autant mener ma vie loin de toutes les injonctions indésirables et oppressantes. J’ai converti la haine d’antan en détermination pure … et j’ai foi en cette culture Metal, qui a forgé mon caractère, mon âme, ma pensée. J’ai plus que jamais confiance en mes capacités, en ma volonté d’exister par et pour ce que je suis … non pas par et pour ce que « les gens » veulent que je devienne. « Les gens » sont des cons. Et leur « norme » est de toute façon vouée à une agonie délectable

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    « Et au bord du feu, le dernier bastion à l’abri du froid hivernal, regarde les flammes, jadis fières, réduire en cendres les restes de l’ignorance ... »

     

     

    Honneur et Tradition à vous tous, chers lecteurs et amis. Que les Anciennes Entités veillent sur vous, et qu’elles m’accompagnent. A dans quelques mois, pour un « Carnet de Route Trollesque » dont vous vous souviendrez !

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll des Clans de l’Est, en exil … et bientôt à nouveau sur la route.

     

     

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  • Bonjour à vous toutes et tous, huh huh 'kala Copains-Copines !

     

    Voici un morceau de Folk Metal que j'aime beaucoup, d'un groupe que j'ai redécouvert assez récemment : Litvintroll. Un groupe qui nous vient de Biélorussie, et qui mélange des légendes Biélorusses, des chants à boire à la mémoire d'un ami disparu, avec une ambiance volontairement éclectique et au demeurant ... pas mal trollesque ^^

     

    Ce morceau s'intitule "Czornaja Panna" (La Dame en Noir). Il est tout spécialement dédicacé à une Dame en Noir qui, je n'en doute pas, se reconnaîtra. Et ce n'est qu'un "échange de bons procédés" entre Metalleux ... peu importe les générations ! cool

     

     

    N'oubliez pas : la noirceur est notre refuge, face à la soi-disant "lumière" abrutie de matérialisme, de non-sens intellectuel, de norme, qu'on a voulu nous fourrer dans la gueule à la louche depuis l'enfance. Les ténèbres du Metal sont notre exutoire. Et "notre Enfer est bien plus chaud et accueillant que leur Paradis" ! (Une pinte de Faxe pour moi avec supplément fromage et saumon fumé, s'il vous plaît) he

     

    Que les Anciens Dieux de la Baston veillent sur vous toutes et tous !

     

    - Troll

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  • Bonjour, chers lecteurs et amis.

     

    Et nous voilà repartis pour un nouveau convoi de hallebardes de la part de votre Troll favori. Oui, sauf que le sujet que j’ai l’intention de traiter dans ce billet d’humeur me touche, et touche aussi une partie non négligeable de mes lecteurs. Je vais parler du Metal. Non pas pour faire un nouveau serment d’allégeance et d’honneur à mon univers culturel favori … mais plutôt pour relever des « dysfonctionnements », je dirais, une certaine perte d’identité, voire même des conneries innommables qu’on aurait volontiers laissé aux contemplateurs de la sacro-sainte « norme ». J’ai l’impression que le Metal est en train de changer, plus exactement quelques groupes, et une partie du public aussi. J’ai l’impression que les choses ont une « sonorité » différente dans l’univers du gros riff qui tâche, du putain de blast beat, du mosh pit qui envoie du gros, des pintes de bière aux gobelets en plastique consignés … Vous allez le voir.

     

    Tout d’abord, je ne peux m’empêcher de penser à la miss « nan mais allô, t’es une fille, t’as pas de shampooing », laquelle, malgré son statut de starlette lancée comme un paquet de lessive (mais qui s’écrasera comme un paquet de ***), dans l’univers branchouille, putride et indigeste de la « télé-réalité », n’a rien trouvé de mieux à faire que de poser pour une photo … vêtue d’un tee-shirt Iron Maiden. Entre nous, à la place de Bruce DICKINSON ou de Steve HARRIS, j’aurai mal supporté qu’une représentante de « l’internement télévisuel » ...

     

    - de facto, la pire saloperie que les patrons de chaînes mettent en avant en niant totalement un seuil acceptable de dignité humaine au profit des recettes publicitaires, mais bon, passons -

     

    porte un tee-shirt avec un nom de groupe et un visuel évoquant la liberté, la créativité, le bonheur de jouer avec les « peurs médiatiques » des péquins moyens par le biais d’une culture qui a toujours été mise à l’index. Et si nous retournions la situation … Imaginez donc Famine de KPN qui porte un tee-shirt vantant Maître Gims ! Non, bien sûr, ça n’arrivera jamais. Mais, j’ai comme l’impression que l’auto-promotion du statut de « rebelle » n’est, pour certains « avatars de la norme » (qui a dit « pour la majorité » ?), qu’une preuve, s’il en fallait encore une, du côté « cible potentielle pour publicitaires » de ces rebelles … Alors que, bien évidemment, ils n’ont rien à voir avec le Metal, encore moins avec les références livresques de notre musique préférée (savent-ils lire, d’ailleurs, ces « rebelles » ? Vu la façon dont ils écrivent leur propre langue natale, on se le demande), aucune idée de ce qu'est la liberté au sens propre et appliqué, bien sûr.


    Et ces braves pantins qui prennent l'image qu'on leur demande de prendre ne servent finalement que de mannequins écervelés transformés en panneaux publicitaires ambulants. Car l’image du « rebelle » est vendeuse, ça évoque un certain côté « foufou », mais un cerveau faible toujours prêt à investir 22.000 € dans « la voiture idéale », la fameuse Taudis A3 TDI, bien sûr ... Entre nous, tant qu’ils jouent le jeu du système médiatique, « people », publicitaire, et tant qu’ils en touchent des revenus, ils ne pensent pas à se retourner contre lui, encore moins à remettre en question leur misérable existence soumise à ce système. Ça paraît tout con, mais c’est ainsi. Désolé de dire une vérité qui fâche. Et ce n'est qu'un aspect de la rancœur que j'éprouve envers les semblables (ou les descendants, le pire, c'est qu'ils se reproduisent) de ceux qui m'ont fait chier au collège, au lycée, partout ailleurs, "au nom de la norme".

     

    D’autre part, et là, c’est beaucoup plus grave (car, juridiquement, ça porte à conséquences), j’ai eu connaissance (par des vidéastes amateurs étant aussi Metalleux et quelques rares articles de journaux) de nombreux harcèlements sexuels ou attouchements, allant parfois jusqu’à l’agression sexuelle, perpétrés par … des festivaliers du Hellfest, pendant ce festival. Croyez-le ou non, chers amis, mais les signalements de harcèlement sexuel, d’attouchements, ou d’agressions sexuelles, ont augmenté depuis quelques années, dans les festivals de Rock ou de Metal. Tout en prenant en compte le fait que ces actes infamants sont de plus en plus fréquents sur la voie publique (hors festivals), je suis littéralement écœuré que cela se produise maintenant dans des festivals à la réputation déjà salement écornée chez les cathos intégristes, chez les familles « bien comme il faut », chez les vieux débris qui ont peur de tout … par le biais, naturellement, de « chaînes d’info » et de reportages inévitablement partisans, vous savez bien que je ne les porte pas dans mon cœur, et que je ne leur souhaite que l’écran noir.

     

    Je pensais, bien naïvement (Dieu me tripote), que nous autres Metalleux, n’en arriverions jamais à nous comporter comme le plus minable des « survêt casquette baskets » qui ne cherche qu’à « pécho de la biatch », pardon, « oublier sa hargne et sa violence infondée en ayant une relation sexuelle avec une personne du sexe opposé » (la traduction est nécessaire …) Si nous en sommes là aujourd’hui, ça n’est pas seulement immonde, c’est juste inadmissible dans le milieu Metal. Comme dans le milieu Goth. Comme dans des univers culturels qui sont, à l’instar de notre culture, proches idéologiquement ou sociologiquement. Et c’est sans doute une nouvelle raison pour moi, de ne jamais aller au Hellfest, festival qui, j’y arrive, a réussi à se faire détester par certains d’entre nous.

     

    Le Hellfest, justement. Pour celles et ceux qui n’y ont pas été cette année, savez-vous ce qu’ils ont réussi à faire, de façon totalement éhontée ? Tout simplement à vendre la totalité des pass du festival, et ce avant de dévoiler les groupes présents à ce festival. Notons d’ailleurs une subtile augmentation du prix de ce « pass 3 jours », ainsi que le fait que plusieurs groupes qui se sont produits cette année sont déjà venus 3 ou 4 fois depuis les débuts de ce festival. Si, il y a trois ou quatre ans, je pensais faire ce festival au moins une fois dans mon existence … Là, vu les circonstances et vu leur volonté de vouloir en faire un « festival fourre-tout », je laisse tomber. Non, je ne me taperai pas 300 bornes, je ne camperai pas dans un champ qui pue la pisse, je ne croiserai pas des mecs qui montrent leur cul à la télé (au « Petit Journal » comme ailleurs, tant pis pour la dignité, passons encore une fois), pour avoir le droit de dire « J’y étais ». A vrai dire, ce festival a pris une orientation volontairement mercantile, et il est quasiment acquis que, non seulement nous n’y verrons jamais des groupes peu connus mais respectueux d’une certaine qualité de création originale, mais aussi que ce festival finira par s’autodétruire … à force de faire venir les mêmes groupes 5 ou 6 fois de suite, de leur donner un cachet 6 ou 7 fois supérieur à ce qu’ils demandaient il y a 10 ans, à jouer la carte de « la grande famille » … En devenant « mainstream », quoi. Et je ne verserai pas une larme ce jour là.

     

    Par contre, si un groupe que j’aime bien passe à Quimper, à Brest, à Lorient, ou ailleurs en Bretagne, et que je peux aller les voir lors d’un concert durant une seule soirée, pour un prix raisonnable, et un événement musical « en petit comité » (bien loin de 90,000 personnes qui se marchent dessus), ça me conviendra très bien. Libre à tous les autres d’apprécier faire la queue pour écouter du Metal, alors qu’ils font déjà la queue tout le reste de l’année, que ce soit aux péages des autoroutes, aux portes des stations de ski, dans les aéroports, au supermarché l’avant-veille de Noël, ou pour acheter le nouveau « smartphone » à la mode qui ne coûte « que » 1300 €. Grand bien leur fasse, Dieu me tripote (encore une fois) ! Ils ne se rendent même pas compte qu’ils deviennent encore plus « mainstream » et plus « commerciaux » que ce qu’ils ont toujours détesté ! J’aurai été avec plaisir au Ragnard Rock Festival, mais il n’existe plus, sans doute la faute à certaines associations de gens pas drôles et autres « guerriers d’Internet » qui ne prennent même pas la peine d’orthographier correctement un nom de groupe de BM, encore moins de vérifier si ce groupe de BM va réellement interpréter des chansons « faisant l’apologie de la haine » dans ce festival. Bizarrement, les paroles de la plupart des "artistes" de Rap ou de RNB qui font preuve de racisme inversé (eh oui, ça existe), ne font pas hurler les "antifas". Ce qui leur donne, semble-t-il, un petit côté masochiste. "On se fait du mal comme on peut"...

     

    Finalement, même moi, je peux être considéré comme « faf » par ces braves gens. Pourquoi ? Je roule en Ford (le fait que Henry FORD ait financé les nazis avant la Seconde Guerre mondiale leur suffit), j’utilise des produits cosmétiques souvent fabriqués pour le hard discount par BAYER (idem), je suis païen (ça leur suffit pour créer un point Godwin en y associant la « société de Thulé »), et j’écoute du BM. Sans compter mon Harrington, mes Rangers 14 trous (dont les lacets sont noirs picétout), et le fait que je ne comprenne pas ce qui les amène à divulguer des coordonnées personnelles sur leurs blogs (celles de leurs opposants de l’autre extrême). Quand on se fabrique des ennemis … on en arrive à tomber sur un os. Qu’ils ne viennent pas pleurer s’ils se font surprendre.

     

    Évidemment, ce que je fais, ce que je pense, ce que j’aime (de la collection de timbres aux couteaux suisses, en passant par l’humour à l’ancienne), les groupes que j’écoute (je n’ai même pas le dernier album de Korn, pensez donc !) ... rien de tout cela n’est « tendance ». C’est là finalement tout le problème avec les tendances, les « modes », chers lecteurs et amis : dès que ça arrive, tout le monde est content, ce qui est remplacé par la nouvelle tendance devient vite ringard, nul, naze, tout le monde se précipite dessus comme un vol de corbeaux sur une charogne. Eh oui, même dans le Metal, ça existe. Même dans le milieu Goth. Même parmi les Travellers (pour certains, l’adulation envers le Mercedes 508 de 6,75 mètres de long, déclassé véhicule léger, est toujours tenace, malgré la surcharge dès qu’un teuffeur embarque avec son chien et un pack d’eau en bouteille …) Et c’est là tout le paradoxe : au lieu d’adhérer à ces « tendances », à ces « modes », pourquoi ne pas se contenter de ce que nous avons ? En tant qu’outsiders assumés, est-ce que s’abandonner à la « mode » n’est pas une trahison à nos idéaux, à nos rêves, à notre volonté d’être tels que nous sommes, heureux avec le savoir au lieu de l’avoir, et la détermination de mener nos vies comme nous l’entendons ?

     

    Donc, oui, je pense que le Metal est en train de nous échapper, de changer, d’évoluer … et, pour plusieurs éléments, pas dans le bon sens. Soyez rassurés : votre Troll préféré est toujours là. Eh non, je ne renoncerai jamais à ce que je suis.

     

    Bon week-end à vous tous, à bientôt.

     

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  • Bonsoir, chers lecteurs et amis ! Ce soir, un petit texte que j'avais envie de rédiger depuis un bon moment déjà : sur l'apparence dans le milieu Metal.

     

    Surtout sur la coupe de cheveux en fait... Ce n'est pas vraiment la coupe de cheveux qui fait le « bon » ou le « mauvais » metalleux... contrairement à ce que certains pensent. Pour plusieurs raisons.

     

    => Déjà, certains metalleux sont obligés de porter les cheveux courts, pour des raisons de sécurité, d'hygiène, de tenue, par rapport à leur activité professionnelle... Difficile de justifier des cheveux descendant jusqu'au milieu du dos pour un tourneur-fraiseur, ou une crête punk pour un vigile !

     

    => Ensuite, certains metalleux, et ça se vérifie de plus en plus, ne souhaitent pas porter les cheveux longs, parce que cela ne leur va pas. J'en fais partie, étant donné que mes cheveux ont tendance à friser, et que cela ne va pas avec mon physique ! Je préfère donc aller chez le coiffeur tous les mois, un coup de tondeuse sans sabot et c'est réglé !

     

    => Enfin, avoir les cheveux courts dans le milieu Metal n'est pas une tare. D'ailleurs, Rob Halford, le chanteur de Judas Priest, est chauve, tout comme un des membres de Manegarm... Et Bruce Dickinson a les cheveux courts depuis des années ! Comme quoi, cela n'ôte rien à leur talent et à leurs succès respectifs.

     

    Certes, le Metal s'inspire pas mal des Vikings ou des Celtes, et pour ces deux peuples, la longueur des cheveux pour les hommes était signe de puissance et de virilité. Et quand bien même, aux débuts du Metal, la plupart des fans et des musiciens avaient les cheveux longs, la culture évolue, les codes aussi !

     

    =======================

     

    Deuxième point, la tenue vestimentaire. Je connais des personnes qui écoutent du Metal, qui achètent des disques, et qui choisissent d'avoir un look « passe-partout » en permanence. Je les considère comme des metalleux à part entière, car ils soutiennent la scène par l'achat de CD ou vinyles ! A contrario, on peut rencontrer des jeunes de 16 ans, voire moins, possédant tout l'attirail du metalleux dans sa splendeur (tenue entièrement noire, chaînes, piercings, pendentifs en étain, mitaines...) et n'ayant chez eux que deux CD de Metal, perdus parmi des dizaines de CD variant de la pop au hard rock. L'habit ne fait pas le moine...

     

    J'assume entièrement le fait de sortir de ma tanière habillé de la façon suivante : sweat shirt ou tee shirt Metal, béret, treillis camouflage, rangers, et bien souvent un pendentif Viking. Et alors ? Quant à celui ou celle qui contesterait ma sincérité (ou me traiterait de « poseur »), je lui montrerai ma collection de CD, comprenant quelques raretés... Et je l'inviterai à me montrer la sienne ! Peut être aurais-je ainsi une surprise... Quoique, cela ne s'est encore jamais produit.

     

    D'autres que moi ne sortent en tenue que pour les concerts ou festivals... Peut être ont-ils eu des ennuis par rapport à leur tenue, c'est tout à fait possible dans certaines villes, dans certains quartiers... et c'est sans doute à cause de l'ignorance crasse dont font preuve certaines personnes étrangères au Metal. Enfin, passons...

     

    Le milieu Metal a des casseroles au cul, je vous rassure ! L'expérience le prouve, on est mieux accueilli habillé en metalleux dans un festival de trance psychédélique, qu'habillé en teuffeur dans un concert metal. La faute, peut être, à l'élitisme de certains ? Je ne sais pas. C'est à mon avis un sujet à creuser !

     

    Voilà, je crois que j'ai tout dit ! A bientôt, chers lecteurs et amis, gardez la foi du Metal !

     

    Troll

     

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  • Nous autres, metalleux et metalleuses, nous sommes les nouveaux punks. Nous nous habillons tout de noir, parfois avec des pantalons ou vestes militaires, rangers à poste pour certains... Nous préférons boire de la bière en écoutant une musique de qualité, plutôt que glander devant la télé-réalité... Nous sommes créatifs, imaginatifs, nous ne croyons pas en un meilleur avenir pour ce monde, mais en même temps notre musique nous sert d'exutoire et de refuge.

     

    Nous sommes les nouveaux punks...

     

    A l'instar des punks et des festivaliers de free-party, certains d'entre nous ont choisi de vivre sur la route, en camion aménagé ou en camping-car. Pour le reste... nous sommes plutôt urbains, même si nous sommes également présents en pleine campagne. Nous tentons par tous les moyens de créer ou d'utiliser des alternatives, culturelles déjà, spirituelles et artistiques ensuite, et pourquoi pas dans un futur proche, des solutions pour vivre autrement. Nous sommes les nouveaux punks...

     

    Comme celle des punks, notre tenue vestimentaire vous dérange parfois, défenseurs de la bien-pensance et du conformisme débile. Mais si seulement vous saviez comment nous considérons les moutons, vous n'en seriez que plus effrayés encore... Ce n'est qu'une mode, une façon de s'habiller, même si elle a le mérite de ne laisser aucune place au doute.

     

    A contrario des punks, qui se revendiquaient du milieu ouvrier, il y a des metalleux dans toutes les couches de la société, des plus modestes aux plus aisées. Mais les valeurs sont les mêmes, malgré les différences sociales : liberté de penser, défiance vis-à-vis des religions monothéistes, attrait pour les spiritualités polythéistes, l'ésotérisme, la littérature, goût prononcé pour la bière, envie de changer le monde parfois... même si nous ne sommes pas très engagés en politique. Par contre, nos idées sont plutôt tranchées, donc ne vous étonnez pas d'entendre un metalleux vous conseiller de balancer votre téléviseur, ou d'arrêter de vous préoccuper de Kim Kardashian.

     

    A titre d'exemple, quant à nos relations avec les autres, nous sommes en opposition avec ce qu'il reste du milieu hippie, pour la bonne et simple raison que nous n'envisageons pas un futur fleuri, la vie en communauté, la musique planante et une trop grande liberté affective. Mais des passerelles existent parfois, sous la forme de personnes choisissant des valeurs de ces deux microcosmes culturels. Pour le reste... La majorité des metalleux et metalleuses ont un travail ou suivent des études, et ont un projet de vie défini, guidé par la liberté.

     

    Pour conclure, nous sommes très nombreux, avec nos lieux de pèlerinage : le Wacken, le Summer Breeze, le Motocultor, le Fall of Summer, et tant de salles de concerts qui font l'effort d'accueillir nos groupes préférés. Sans compter les boutiques et disquaires spécialisés, les vendeurs par correspondance, les labels, l'underground... Nous sommes une culture à part entière. Et si M6, TF1, et les moutons qui regardent ces chaînes, ont peur de nous, je leur dirai la phrase suivante : « Si la société nous rejette, c'est parce qu'elle veut oublier que c'est elle qui nous a créés ! »

     

    Nous sommes les nouveaux punks...

     

    Vive le Metal, vive la Liberté. A bientôt.

     

    Troll

     

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  • Bonjour à vous, chers amis et lecteurs !

     

    Aujourd'hui encore, un petit post sur ma musique préférée, le Metal évidemment. Pourquoi ce titre ? Tout simplement parce que je crois dur comme fer que la culture Metal est un des univers les plus libres. D'abord par la création, sans cesse renouvelée et extrêmement diversifiée, par l'imaginaire des thèmes abordés, et par le rejet qu'éprouvent la plupart des metalleux envers les drogues dures (cocaïne, héroïne, ecstasy...) Laissons ce dernier point aux pseudo-rebelles.

     

    Pourquoi la liberté ? En écoutant une chanson de Iron Maiden, par exemple, je m'imagine encore sur la route, au volant d'un 40 tonnes rutilant et magnifique... A l'écoute d'un morceau d'Elffor, je me vois dans une vieille bergerie en montagne, en pleine mélancolie sous les arbres... En écoutant « Seven Tears Are Flowing to the River » de Nargaroth, j'arrive à purger ma haine envers celles et ceux qui m'ont posé des problèmes... Ainsi de suite.

     

    Non, je n'ai aucunement honte d'avoir qualifié la culture Metal de « maquis culturel », car il faut se le répéter chaque jour : choisir une autre forme de culture que le pré-mâché actuel passant à la radio et à la télévision, c'est avant tout un acte de résistance. Je ne sais pas combien nous sommes en France, peut être moins d'un million... Mais nous ne sommes pas une espèce en voie de disparition, noyée dans la bière et ses turpitudes ! Sachez le, vous qui, du haut de votre piédestal médiatique, pérorez dans les gazettes comme de vieux comtes de Montcul trop poudrés, en vous offusquant publiquement de ce que vous appelez « le désert culturel de cette génération, merde, quoi » (merci à Mr Pierre DESPROGES pour l'inspiration.)

     

    Être metalleux, gothique, n'est pas synonyme d'être un citoyen de seconde zone, contrairement à ce que certains peuvent penser, ou même dire publiquement... C'est au contraire un acte de foi, une véritable dévotion au Metal et à la musique underground. Par l'acte d'achat d'un ou plusieurs disques, tee shirts ou sweats, et par le fait de les porter fièrement !

     

    Et pour celles et ceux qui reprocheraient aux metalleux de n'écouter que du Metal, je répondrai la chose suivante : j'écoute du Metal extrême depuis 2006, toute la journée ou presque, mais cela ne m'empêche pas de faire parfois des breaks de trois jours, où j'écoute autre chose ! Et l'on remarquera facilement que le metalleux moyen est souvent amateur de Blues, des débuts du Rock, ou bien de musique traditionnelle Folk.

     

    Toujours est il que si, après ça, vous continuez à nous regarder de travers, à sortir le crucifix et la gousse d'ail en face d'un tee shirt Finntroll, à vous répandre en injures publiques à la télévision... Soyez en sûrs, nous n'avons pas besoin de vous.

     

    Bonne journée, et gardez la foi du Metal !

     

    Troll

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