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    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, chers Camarades,

     

     

    Cela fait bien longtemps, plusieurs mois en fait, que je n'ai pas pris mon clavier pour vous gratifier d'un pamphlet en lien avec l'actualité, d'un « réquisitoire Trollo-Desprogien » comme je sais si modestement les faire, ni pour vous partager mon opinion sur des éléments de cultures marginales. Je n'étais plus inspiré par grand chose. J'avais perdu le rythme.

     

     

    Ayant renoncé, malgré la nécessité de changer d'air, à partir explorer ma future région d'installation en camping-car durant environ deux ans, à cause des restrictions de mouvements et de libertés provoquées par la gestion délibérément calamiteuse de la pandémie de COVID-19 par le pouvoir (encore) en place, j'ai manqué de perdre goût à tout ou presque.

     

     

    En vérité, plus les mois passent, plus l'actualité et « l'évolution » de cette société me désolent, me navrent, me dégoûtent profondément, et plus j'éprouve du mal à retenir « la Bête » qui sommeille en moi. Plus l'horloge tourne, plus j'ai de la difficulté à maîtriser ce qui est recouvert par l'austère treillis Camouflage Centre Europe du Metalleux solitaire et forestier que je suis, à savoir la plus grosse, la plus rouge, et la plus dure des colères, Dieu me tripote (merci mon Dieu.)

     

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

     

      

    Chacun de mes textes suivant une logique toute personnelle qui m'habite (sous le bras), je vais donc commencer par mes « espoirs sombres ». Cela va surtout concerner cette « société » actuelle, dans laquelle je suis, bien malgré moi, obligé de vivre … jusqu'à ce qu'elle se pète la gueule bien comme il faut. Au risque de radoter : un de mes espoirs les plus sombres (le premier dans une très longue liste) est de voir cette « société », nécessairement accompagnée de ses tentacules, dont la « norme », la « culture du flex », l'apparat, le matérialisme crétinisant, se fracasser en morceaux contre le « mur de la fin de notre planète » - plutôt la fin des ressources d'énergies fossiles, notez bien – et finir logiquement en poussière, que le vent éparpillera jusqu'à ce qu'il n'en reste plus RIEN.

     

     

    Tout autant que j'assume le « bloc idéologique et culturel » qui fait de moi un « gros Troll du Chaos aux convictions rudes », j'assume cet espoir comme étant une part de mon mode de pensée. Il ne manquerait plus que j'en ai honte, tiens ! Ce serait renoncer à tout ce que je suis, et je m'y refuse. Tout autant que je refuse de faire des « compromis », car pour moi, « compromis » peut vouloir dire « promettre aux cons », dans une rhétorique et une « Weltanschauung » capables de faire gerber de révulsion et de peur les hordes naïves de « bienveillants ». C'est inconcevable dans ma façon de faire et d'être !

     

     

    Confinements et restrictions à répétition obligent, je n'ai plus pris part à aucun concert de Metal depuis bien trop longtemps, et j'estime n'avoir plus aucune chance de faire une rencontre amicale, encore moins amoureuse, dans la future « réserve d'Indiens » de la côte sud du Finistère, où je réside encore à l'heure actuelle … En attendant mon déménagement et mon installation, cette fois pour de bon, dans un lieu où seule la Nature me jugera sur mes actes.

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

     

     

    Et une fois mon idéal de vie concrétisé, écouter au soir tombant Eldamar, Lustre, Serment, Sojourner, Darkthrone, Ilbeltz, une fois le labeur du jour terminé, une bière à la main et le « plateau-repas trollesque » sur la table, sera une victoire, et la confirmation de ce que j'ai toujours voulu faire de mon existence terrestre.

     

     

    J'irais vraisemblablement m'établir dans le Loir-et-Cher, la Sarthe, ou l'Orne, ça n'a pas changé. D'ici quelques mois, le premier acte sera fait, à savoir mon déménagement vers un appartement plus potable qu'une « cage à poules » en HLM. Même (et surtout) dans un des plus beaux paysages de France, si vous avez un voisinage de minables, de petites frappes, de lâches incapables d'assumer leurs paroles, leurs actes (et encore moins leurs gamins … rappelez-moi de prendre RDV avec un urologue pour une vasectomie !), de vieux débris peureux effrayés par tout et n'importe quoi, de consanguins, de crasseux bruyants et d'alcooliques arriérés, … ça gâche tout ce qui pourrait être beau, appréciable, fort, puissant, vénérable.

     

     

    « La crèche est belle, mais il faut voir la gueule des santons ! »

     

     

    Le seul « espoir sombre » que j'entretiens vis-à-vis de ces « gens » ? Qu'ils s'autodétruisent, ou bien qu'ils crèvent le nez dans leur merde, vu qu'ils se sont choisi ce « destin » soit par défaut, soit par conformisme, soit par faiblesse ! Et ce sans intervention de ma part, ils sauront très bien le faire d'eux-mêmes. Si cela se passe ainsi un jour, nous autres, Metalleux, amateurs d'Arts Noirs, Marginaux Culturels et Idéologiques, pourrions très bien réagir en nous fendant la gueule, à la façon des deux pêcheurs Bourguignons dans le film « La Grande Vadrouille », mais en assumant totalement notre côté bourrin :

     

     

    « V'là qu'ils se détruisent entre eux, maintenant. C'est qu'ça doit pas marcher bin fort ! »

     

     

    J'ai un rapport assez particulier, ambigu, dissonant, à la solitude : parfois elle me pèse, et à d'autres moments, quand les nuisances provenant de mon voisinage (ou autres du même tonneau) menacent de me pousser à me venger façon Troll Sombrelance de Warcraft, j'accepte la solitude comme une compagne fidèle, et je file en forêt, là où les « crevettes » imbibées de boissons énergisantes qui puent l'infamie, accompagnées par les gaz d'échappement de leurs mobylettes trafiquées, ne vont jamais.

     

     

    Il me faut ici vous avouer, chers lecteurs et amis, qu'en tant qu'autiste Asperger et hypersensible, j'ai la conviction de vivre dans une « société du bruit », où seuls ceux qui font un maximum de tapages, de bruits, de nuisances sonores de toutes sortes, ont « droit de cité ». Qu'en sera-t-il de nous si un jour, ces individus se démarquant par le nombre de décibels émis, arrivent au pouvoir, et de facto, nous gouvernent ? L'exil, le maquis, la mort ? … Je n'ose y penser, même dans mes pires cauchemars.

     

     

    Par contre … A l'écoute des démos de Woods of Desolation, ou d'un album de Xasthur, j'ose rêver et espérer tout ce qu'il se produira le jour même, les semaines et mois suivant la fin de cette société basée sur le pétrole bon marché, sur les médias et « cultures » de masse, sur l'apparat, sur le matérialisme. Je n'ai pas la mentalité d'un survivaliste, simplement celle d'un mec qui veut ardemment construire son utopie mûrie depuis plus d'une décennie, son idéal, son coin de tranquillité, de simplicité, de rusticité, ailleurs, en faisant un sérieux et irrémédiable « pas de côté » vis-à-vis d'une réalité actuelle destinée à finir en cendres !

     

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

     

     

    Et rien que de penser à l'inévitable « écran noir » de toutes les chaînes de télé, à la fin de toutes les radios (ou presque, n'oublions pas nos quelques amis radio-amateurs et cibistes), à la véritable destitution du « mode de vie à crédits » et de la parodie de « rêve Américain » (qui sert autant de panthéon aux « gens moyens bien comme il faut » que de « fosse commune de la liberté » à tous les marginaux), à toutes les conséquences de ce basculement vers une société où l'on en reviendra aux besoins strictement vitaux (se nourrir, se loger, se chauffer, se vêtir, rester en vie … sans dérivés du pétrole), là, oui, « je pense à Fernande » !

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

        

    « La trollaison, papa, ça n'se commande pas. »

      

    Pour ce qui est des « images de chaos » qui, dans les moments les plus ténébreux, défilent devant mes yeux, pêle-mêle, des paysages figés dans le temps, la rouille, les herbes folles, la nature reprenant ses droits … Ce sont en fait des scènes qui deviendront sans doute les « images d’Épinal » d'une société post-pétrole et post-industrielle, ce qui me fait immanquablement penser, entre autres, à la remontée mécanique d'une petite station de ski des Hautes-Alpes à l'abandon, faute de neige ou de moyens pour l'entretenir. Et c'est là un salut tout particulier, que j'envoie à mon meilleur ami Saurus Devletian, musicien vivant dans l'Ancienne République des Escartons. Il reconnaîtra la référence à son projet Neofolk Retour d'Est.

     

     

     

    Les autres « images de chaos » dont mes rêves sont le théâtre, se matérialisent sous forme de scènes de panique, de pagaille, d'insurrections, de règlements de comptes (pour un jerrycan d'essence ou une miche de pain …), notamment et surtout en zones urbaines et périurbaines. Sans oublier ce qui adviendra, au moment du « Grand Chamboulement du Bouzin », des sinistres « ensembles pavillonnaires » sans âme, et ce que deviendront leurs résidents, subitement privés à la fois de pétrole, de la perfusion de ce qui leur sert de « culture facile d'accès », d'électricité, de gaz, de médias de masse. Que oui, ça ressemble à une prédiction d'apocalypse. Mais, chers amis, que voulez-vous, j'ai sans doute trop lu de romans de SF post-apocalyptique, et cela concorde fatalement avec ce dont je veux m'éloigner en maudit, et ce dans les délais les plus criss.

      

    J'en avais déjà longuement parlé dans mon pamphlet triptyque sur l'effondrement de la Norme et notre place en tant que Marginaux culturels, et je ne résiste pas ici au plaisir de tartiner à nouveau sur le fait que, au moment où tout ça se produira, les « Français moyens bien normaux comme il faut » (quel épouvantable pléonasme, Dieu me tripote une seconde fois … ça commence à bien faire), ne seront pas du genre à se convertir en une semaine à une économie soudainement devenue post-pétrole, donc organisée sous forme de troc, d'échanges de services contre divers biens de consommation, et qu'il y aura inévitablement des scènes fortement déplaisantes à observer, notamment en ville.

      

    « La loi du plus fort », ou « l'exode vers la campagne », ce sera à peu près ça. Et c'est de tous ces risques dont je compte bien être le plus loin possible, en forêt, en zone rurale, là où tous mes voisins connaîtront mes « positions », et où peut-être seuls les plus naïfs ou les plus velléitaires chercheront à défier un Troll … sur son propre territoire. Autant être « contemplateur lointain », au chalet, pour que, comme diraient nos lointains cousins et amis Québécois, « le monde me câliss la paix, tabarnac ! »

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

       

    Mes « pensées désabusées » … Même ma psychologue a du mal à suivre, parfois, tant cela se bouscule dans le clapotement cérébral Trollesque sous perfusion de caféine, d'idéaux, de références à Pierre Desproges, au Groland, et de musique sombre bien évidemment ! Oui, j'ai le sentiment de vivre dans une « société du bruit et de la nuisance ». Non, je n'ai rien en commun avec mon voisinage, immédiat ou pas. Définitivement, je ne me sens pas « à ma place » dans ce qui sert de « société » et d'illusion collective de « sécurité par le matérialisme ».

      

    Je ne comprendrais jamais (pas plus que je n'admettrais leurs discours pour me dire quoi penser ou quoi faire), les « influenceuses », les nouvelles « vedettes jetables », les modes éphémères, les gueulards des chaînes d'information en continu, les marchands de peur, la liste est non exhaustive. Et autant que mes forces me le permettront, je ne leur offrirais pour tout « retour », que l'action salvatrice et sans ambiguïté de couler une chiasse sur tout ce qu'ils représentent, et sur leurs suivistes. S'ils veulent « dominer » tout le monde, il faudra qu'ils me passent sur la carcasse !

      

    L'hypocrisie des municipalités qui adoptent un vernis « développement durable » ou « éco-citoyen », tout en refusant le simple droit d'exister aux habitants de formes d'habitat légers, alternatifs, mobiles, me fait hurler de rage. Alors que ces municipalités continuent, comme si c'était un syndrome « Gilles de la Tourette » du parpaing, du coffrage, des petits arrangements intercommunaux et des crédits, de faire construire des lotissements et des immeubles dégueulasses sur des terres autrefois cultivables, dans des patelins où les maisons à l'abandon (faute d'héritiers) ne manquent pourtant pas.

      

    Je ne peux m'empêcher de fustiger, avec la même verdeur de ton qu'un morceau de Baise Ma Hache ou Autarcie, la décadence dans laquelle ce pays (la France) plonge un peu plus, jour après jour. Impossible pour moi, de ne pas flétrir les nouvelles « mères la morale, écriture inclusive et veganisme » qui sont en train, doucement mais sûrement, de monter une nouvelle putain de petite tyrannie via Twitter et quelques médias bien conciliants !

      

    Vous savez bien, cette poussée hormonale qu'on espère passagère, avec le dernier smartphone intégré à la main, qui prétend « sauver le monde » à base de féminisme dont Gisèle HALIMI aurait honte, de fadaises sociologiques venues d'un campus universitaire des USA (les fameux « SJW »), de compromissions avec des islamistes ouvertement opposés à la liberté d'expression, de caricature, de blasphème, de doxa vegan, entre autres bien entendu.

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

     

     

    « Qui menace la liberté ? » Certainement pas la culture Metal undergound. Nettoyez votre fumier avant de vous pencher au-dessus de nos ténèbres, vous risquez d'avoir le vertige.

     

    Cette « gauche » a réussi en quelques années l'exploit de me faire devenir, graduellement, anarchiste de droite ! Bien joué, je dois dire, vous avez réussi à me faire honte d'avoir appartenu à vos mouvements, et j'ai finalement pris le « parti des marcheurs en forêt » ! J'aurais sali mon honneur et procédé à une ablation de ma dignité au couteau suisse, si d'aventure j'avais pris fait et cause pour le « populisme de base » (pléonasme encore une fois …), quitte à tout mettre, y compris mes problèmes personnels, sur le dos de l'immigration, de l'Europe, ou des « peurs primaires », que sais-je !

      

    Finalement, j'en viens à mes « haines enfouies ». Ce sentiment, global, binaire (« blanc ou noir » / « vie ou mort »), que j'éprouve, que j'ai, des années durant, tenté d'enfouir au fond de mes souvenirs torturés par des quantités innombrables d'humiliations, de déprédations, de moqueries, de bizutages, de harcèlements, d'insultes, tout au long de ma scolarité comme après (et encore maintenant), menace de refaire surface. Les blessures de l'âme, à savoir les reliquats de mes anciennes souffrances psychiques, sont éternelles …

     

     

     

    Haïr au centuple quiconque me hait. Donner raison à ceux qui ont peur de moi. Ne plus apparaître « en société » que pour le minimum vital et le strict nécessaire, puis bien laisser planer le mystère, les racontars débiles de chapelles et de cimetières, les peurs primaires des vieux croûtons et des vieilles mies, à la seule évocation de mon nom et à ma seule approche, Satan m'habite (… merci mon Cornu !)

      

    « Par la Haine, la Guerre et Souffrance
    Ce Monde perdra sa Foi.
    Par la Haine, la Guerre et Souffrance
    Ce monde trouvera sa Voie. »

    « Les Blessures de l'Âme sont Éternelles,
    Aucun repos ne te sera accordé, Pauvre Mortel. »

     

    (Seth, « Hymne au Vampire – Acte I », « Les Blessures de l'Âme ».)

     

     

    Attention : il ne s'agit pas, il n'en a jamais été question, de donner la mort de mes mains, à mes anciens harceleurs et à tous les autres êtres insignifiants qui m'ont pourri la vie, et qui me la pourrissent encore aujourd'hui … Mais bien de SOUHAITER LEUR MORT. Ça n'est pas condamnable, ni même comparable.

     

     

    Souhaiter, espérer, rêver de leur mort, de leurs souffrances, de leur descente dans les oubliettes putrides d'un donjon moisi, et comme ils vont si bien ensemble, souhaiter, espérer, rêver de la déchéance et de la mort de leur PUTAIN DE MONDE AVEC EUX, dans un seul et même ensemble !

     

     

    Croyez-moi, chers lecteurs et amis, chers Camarades, seuls ma conscience, mon légalisme et l'importance cruciale de mon projet de vie, me retiennent de devenir réellement con, voire violent, avide de vengeance pure et de vraie frayeur dans les yeux des « gens ».

     

     

    Mais, le jour où la sinistre « norme » ne gouvernera plus la vie des « gens » (« les gens » sont des cons), le jour où ce système s'effondrera, emportant avec lui la société, le matérialisme, le rationalisme cher aux athées les plus énervants (qui ne croient en rien parce que les crédits leur apportent tout), les crédits, les SUV, les « modes » … Eh bien, il ne faudra plus compter sur quelconque sorte de retenue ou de conciliation de ma part, dans le cas où un péquin mal avisé aurait à l'idée de venir défier un Troll sur son propre terrain. Dans cette situation, je ne pourrais pas être plus clair : "Que la norme se planque !"

     

     

    Car la "norme", si actuellement elle gouverne les "gens", si elle dirige leurs actions, aussi irrationnelles soient-elles, si la "norme" régit les injonctions sociétales, aussi infamantes soient-elles pour les hommes et femmes avides de liberté, la "norme" est comme une loi, sans toutefois être écrite et appliquée en tant que telle, sous peine de sanctions pénales si on ne s'y plie pas. Et à l'effondrement du système qu'elle nourrit, et dont elle est issue, elle disparaîtra. Ce sera tout bénef' pour les Bestioles du Chaos, donc …

     

     

    Ça, c'est un "espoir sombre", un serment fait envers les Anciens Dieux, tout autant qu'une position que j'assume totalement … sans pouvoir, hélas, évoquer tous ces sentiments aussi librement à autant de personnes que je l'aurais souhaité, parce que bien souvent, les conditions du "dialogue" dans le monde réel ne le permettent tout simplement pas. Merci à vous toutes et tous, chers amis, de m'avoir lu, depuis toutes ces années.

     

     

    Les choses sont ainsi faites, de même que ce monde. Nous sommes minoritaires, marginaux, sombres, impénétrables, fiers de l'être, et nous nous y tiendrons jusqu'à l'heure de notre passage vers l'Autre Rive. A très bientôt, chers amis, camarades, car ce n'est pas mon acte final … loin s'en faut.

     

    "Espoirs sombres, images de chaos, pensées désabusées, haines enfouies ..."  - Et quand tout cela finira par ressortir, que "la norme" se planque.

     

     

    Honneur et Tradition à vous toutes et tous. Que la "norme" crève.

     

     

    - Krähvenn "Sombrelance" Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll des Clans de l'Est, en exil …

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  • Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion,

     

    Je tenais à m'excuser auprès de vous. Certes, je n'avais pas encore eu le temps, ni les idées suffisamment claires, pour vous présenter mes vœux. Alors, du fond de mon cœur de « gros Lutin », je vous souhaite une bonne année 2021, l'accomplissement de vos projets et la concrétisation de vos rêves, le bonheur même avec le minimum, … Je ne dirais pas « et la santé », mais du moins, je vous souhaite, à vous toutes et tous, « l'équilibre dans la Force ». Oui, ça fait « Star Wars », mais j'assume.

     

    Vous le savez, « sous l'austère treillis camouflage Centre Europe du Metalleux forestier et solitaire, se cache la plus rouge, la plus dure, et la plus honteuse des sensibilités ». Il y a un lourd malaise dans mon esprit, depuis la fin du mois de Décembre dernier. J'ai dû renoncer à partir explorer le sud de la Normandie, le nord des Pays de la Loire et l'ouest de la région Centre – Val de Loire en camping-car, en ayant mis mes meubles et affaires essentielles en stockage et en ayant opté pour une domiciliation en tant que personne nomade.

     

    « Que souhaiter, qu'espérer, à part la droiture et la liberté ? » - Quand le Troll vous présente « ses bons vœux ».

     

     

    A cause des restrictions de déplacements, de circulations, dues pas tant à la pandémie de COVID-19, qu'à la gestion absolument et désespérément calamiteuse de cette situation sanitaire en France, mon départ n'a pas pu se faire. Un jour, « les masques sont inutiles », puis quelques semaines après, « ils sont recommandés », et pouf, voilà qu'ils deviennent obligatoires partout, et les deux confinements ont suivi. Je vous épargnerais le pataquès monstrueux quant à la campagne de vaccination qui a très mollement commencé … mais je n'en pense pas moins.

     

    En fait, j'en pense beaucoup trop. Toujours. Et à tout propos. C'est un des traits fondamentaux d'un autiste Asperger comme votre serviteur, donc après tout, rien d'anormal ! Mais, il y a de ces moments où l'épuisement mental, le dépit, le sentiment de dégoût, la colère brute, le risque de basculer dans la haine, se bousculent au portillon ...

     

    Je sais que c'est le cas pour beaucoup d'entre vous, en cette période particulièrement compliquée pour les personnes souffrant de troubles psychologiques ou psychiatriques, pour les personnes seules, pour les personnes souffrant de la précarité, du rejet des autres (voire de leurs proches), et de l'abandon. Et malgré mes coups de cafard, j'arrive à relativiser, en me persuadant qu'il y a bien plus mal loti que moi.

     

     

    Que souhaiter, qu'espérer pour cette nouvelle année, à part la droiture, la force, la liberté, la dignité, le devoir moral de faire un « pas de côté » vis-à-vis de l'édifice vacillant et d'ores et déjà condamné de la « norme » ? Que souhaiter pour ce monde, pour cette « société », pour ce pays (la France) ? Rien. Oui, c'est un pamphlet franchement gris, voire à la limite de la noirceur, que m'inspire la situation actuelle. J'en viens à penser qu'on ne peut souhaiter le meilleur que pour soi-même et ses proches, ainsi que pour ses meilleurs amis et « frères et sœurs de culture et d'idéaux ».

     

    A quoi bon souhaiter le meilleur pour le monde entier, ou pour un pays en particulier ?

     

    [Les Hippies ont voulu un autre avenir à leur époque, ils s'y sont cassés les dents … du moins, ceux qui ont renoncé au journalisme bobo et au Lion's Club, en choisissant la ferme avec les biquettes, les tapisseries et le vieux break Renault 18. Ceux-là ont tout tenté, sans succès hélas.]

     

     

    La « norme », l'effet « troupeau » et l'idiocratie basique qui vont de pair pour une bonne partie de la population (épouvantable vérité de La Palice, Dieu me tripote … merci mon Dieu), ces phénomènes de bande qui poussent des millions de gens à se jeter sur des rouleaux de Sopalin, sur des paquets de pâtes, sur des stocks de mouchoirs en papier par pure peur primaire, puis sur les « chaussures et chaussettes officielles » de Lidl pour ensuite les revendre 10 ou 20 fois plus cher sur des sites d'enchères, toutes ces véritables profanations du bon sens, ne méritent pas qu'on souhaite autre chose à « la norme » qu'une agonie lente et délectable !

     

     

    Tout cet ensemble de choses qui fait que, au moment même où je vous parle, les signes du réchauffement climatique, de l'épuisement des ressources fossiles (pas seulement le pétrole, le charbon et le gaz …), de l'effondrement annoncé, n'empêchent en rien les pires véreux immobiliers de vendre et de faire construire des pavillons au style innommable (mais au prix « accessible à tous »), et ne ralentissent pas plus l'ardeur des lamentables criminels publicitaires à faire vendre des SUV et voitures « hybrides » (… et le cuivre, le graphite, le cobalt, vous allez le chercher où ? Beau jeu que de polluer au Chili, en Chine, au Congo, si c'est pour se prétendre « éco-responsable » en France, bande de sinistres larves que vous êtes !), … Je ne souhaite rien de bon à « la norme » ni à ses représentants. Quant à ceux qui m'ont trahi un jour … là, c'est l'expérience qui parle.

     

    Croyez-moi : pour sa propre survie en bonne santé psychologique et financière, mieux vaut l'individualisme, la méfiance face aux « amitiés soudaines », le doute, la défiance face à certaines attitudes, que la « bienveillance » à tout crin.

     

     

    Tiens, voilà donc le mot qui m'a le plus gavé en 2020 ! « Bienveillance » ! Eh bien, vu le genre de « bestiole du Chaos » que je suis, je m'affirme comme étant fondamentalement incompatible avec ce genre d'attitude qui vise à tout accepter, à tout pardonner, à tout encaisser sans rien dire, sans jamais répondre, sans jamais rétorquer, sans jamais hurler son refus, sans jamais redresser la tête au lieu de marcher littéralement comme un condamné à la guillotine !

     

     

    Aux flammes, la « bienveillance » ! Aux enfers, la « norme » ! Aux ordures, le « rêve de vie Français » ! Et tout le reste au compost, histoire que ça fasse de l'engrais pour le potager ! Ras le bol de ces attitudes de soumission ! Assez de ces injonctions sociétales pourries, sorties du tréfonds des entrailles des piliers du panthéon de la « normalité », et destinées à crever en même temps qu'elle !

     

     

    Chers lecteurs et amis, j'aurais préféré vous faire partager d'autres sentiments pour ce premier texte de 2021. Mais j'en ai gros sur le cœur et l'âme, je me désole de ne pas avoir pu prendre la route en Octobre dernier, je vis dans un environnement où l'hypocrisie, le nihilisme intellectuel, la couardise et la lâcheté sont littéralement des institutions, et je me prépare à la Baston.

     

    A savoir mener le seul combat qui vaille le coup pour moi, la seule bataille destinée à réaliser quelque chose de beau, de noble, de pur, pour ma jeune existence : trouver mon idéal lutino-trollesque de chalet en plein milieu de nulle part, au calme, loin de la "norme" et de ses nuisances, loin des regards inquisiteurs, un endroit où je pourrais être pleinement MOI.

     

    « Que souhaiter, qu'espérer, à part la droiture et la liberté ? » - Quand le Troll vous présente « ses bons vœux ».

     

     

    Je ne pouvais donc pas être hypocrite envers vous en vous souhaitant des « jolis vœux avec des cœurs et des petites fleurs cui-cui ». Autant que je sois authentique et franc, pas vrai ?

     

     

    Si vous avez un idéal comme le mien, n'ayez pas peur de le concrétiser. Ne vous laissez pas démolir le moral par des réflexions de personnes qui vous connaissent mal. Ne laissez pas mourir le rêve de liberté en vous.


    C'est pour ça que pour 2021, je vous souhaite avant tout la droiture, la liberté, la force, la foi en vos convictions. Quant à moi … je réaliserai mon idéal, ou bien je crèverais en essayant jusqu'au bout de le réaliser. Mais je ne me soumettrais jamais.

     

    Ça fait 30 ans bientôt qu'un nombre incalculable de « normo-pensants » et de « normopathes bien comme il faut » pensent de moi que j'ai « un problème » ou que je suis « le problème », année après année.

     

    Maintenant, il est temps pour moi de leur retourner leur « bienveillance » en plein dans la gueule. A ma façon, et jusqu'à ce que les Anciens Dieux me rappellent à eux. Parce que personne ne me changera.

     

    « Que souhaiter, qu'espérer, à part la droiture et la liberté ? » - Quand le Troll vous présente « ses bons vœux ».

     

     

    A bientôt, chers lecteurs et amis. Bon courage à vous tous pour 2021 …

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches, en exil.

     

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    2 commentaires
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    Pamphlet sur l’actualité suivi d’un Appel aux volontaires et sympathisants pour la création de « Maquis des Bestioles du Chaos ».

     

    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, Frères et Sœurs de Cultures Sombres et d’Idéaux.

     

    C’est toujours un plaisir que de coucher mes idées sur une feuille LibreOffice. Cependant, mes méninges de gros Troll clapotant dans la caféine n’étaient pas réellement dans les meilleures dispositions ces derniers temps, pour composer (pour votre plus grand plaisir tout autant que pour le plus grand malheur de la « norme ») un nouveau pamphlet … tant j’ai à faire avant mon départ en camping-car, pour une exploration forestière et solitaire de ma future région d’installation.

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    Mais, et je suis sûr que vous le savez tout autant que moi, si le temps file et nous rattrape, l’actualité aussi. Oh, ce n’est pas du bonheur ressenti lors de la caresse d’une brise fraîche dont je vais dégoiser aujourd’hui, ni de l’imminence de Samhain, ni de Yule qui se profile aussi à l’horizon. En fait, je réagis, après avoir cogité beaucoup, beaucoup trop comme toujours, ces derniers jours, sur les termes « ensauvagement », « séparatismes », « clivages ».

     

     

    Les inénarrables éditorialistes et « experts » des chaînes d’informations et radios commerciales, sans compter les impayables promoteurs de « presse à grand tirage » (très bien pour allumer le feu, donc), font l’emploi abusif, intempestif, et pour tout dire, semblant découler d’une sorte de « syndrome de Tourette du journaliste en mal d’émotions à distribuer », de ces termes depuis quelques temps en France. Entre autres termes, bien entendu – les médias commerciaux ne s’arrêtent jamais dans leur travail de sape de l’esprit critique et du libre arbitre individuel, dans leur distribution de peurs irraisonnées, et dans la banalisation des discours creux et rances comme des noix pourries.

     

     

    Tout cet ensemble de choses est aussi dangereux pour les cerveaux des « gens » que l’est un site industriel classé SEVESO en plein centre d’une grande ville pour la santé et la vie de ses habitants. Les habitants de Rouen et des environs le savent, mais pas « les gens ». Eh oui, « les gens sont des cons », et non pas « le peuple est con ».

     

     

    Pour parler à fond de quelque chose sans partir dans la polémique gueularde digne d’un bar PMU interactif en HD (pardon, du niveau d’un plateau de CNEWS, ça m’a échappé), il faut creuser la question. Pierre DESPROGES disait « L’amour, il y a ceux qui en parlent, et ceux qui le font. C’est pourquoi il m’apparaît urgent de me taire ».

     

     

    Commençons donc par le terme « ensauvagement ». De quoi s’agirait-il au juste ? De « l’augmentation insupportable et généralisée des incivilités, infractions, agressions, vols, dommages aux biens publics ou privés, violences familiales, viols, meurtres, depuis la fin du confinement le 11 mai dernier » ? Ou bien est-ce une tentative de perversion ayant pour but ultime d’ébouillanter l’opinion publique sur les sujets de l’insécurité et de l’immigration, et préparer l’arrivée au pouvoir en 2022 « d’un chef fort » ? Et peu importe si on arrange bien les chiffres comme on le veut ou si, encore mieux, « on s’en fout des chiffres » ?! (authentique, et en direct sur LCI !)

     

     

    Mon avis sur la question, vous le connaissez déjà, chers lecteurs et amis. Ce n’est pas un hasard si je parle de « maquis », de « résistance », de « forêt », d’« alternatives », à de nombreuses reprises dans mes textes. Ce n’est pas un hasard non plus si je répète que je ne suis en aucun cas disposé à « collaborer » avec la « norme », ce qui, dans mon vocabulaire, s’appelle ni plus ni moins que « commettre un acte d’intelligence avec l’ennemi idéologique ».

     

     

    Personnellement, ce que je trouve totalement ahurissant et profondément inadmissible, c’est la véritable « prise en main » des chaînes d’information et radios commerciales par des idéologues aux idées, aux théories, aux références sulfureuses ou carrément indigestes, quand ça ne donne pas tout simplement la nausée. Eh oui, c’est totalement ça, quand bien même je ne regarde pas ces médias, mais que j’entends sur France Inter que « Untel a encore employé le terme ‘ensauvagement’ ».

     

     

    Et « notre bon monarque Présidentiel » a rajouté une louche de caramel chaud sur le tas de bouzin bien frais et fumant, en critiquant la presse pour « avoir fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis quinze jours » ! Ah, Dieu me tripote (… merci mon Dieu ! Vous l’attendiez, celle-là !)

     

     

    Je pense fermement (et je ne suis pas le seul) que le seul « ensauvagement », en France, est celui de ces lamentables turbines à marmelade et de ces foutus logisticiens en « temps de cerveau humain disponible » que sont devenus, depuis l’avènement de la TNT, les médias Français commerciaux. Il faut bien se dire, une fois pour toutes, qu’ils sont largement rémunérés et encouragés par les publicitaires à vendre une « norme » et un « modèle de vie socialement accepté » …

     

     

    Quand bien même, il n’y en a plus pour très longtemps des SUV, des crédits, des écrans plats et des pavillons hideux parce que « bien comme tout le monde ». Et plus que jamais, le tout saupoudré de « durable », parce que « l’énergie est notre avenir, économisons-la », parce que « le développement durable et les voitures à hydrogène vont sauver le monde ». Face à ce genre de discours, ma riposte est systématiquement : « Non, connard, je ne ris pas, j’ai les lèvres gercées ! »

     

     

    À celles et ceux qui viendraient éventuellement m’accuser d’être, selon eux, un « nazi », un « milicien », ou un « Bezen Perrot » (*) sans même me connaître personnellement, je dirais ceci :

     

    - Je n’ai aucune peur de l’immigration, ça ne me dérange pas, contrairement à ce qui émane de vos gueules d’arriérés et vos regards en biais (et ce n’est certainement pas ma trogne de Troll Grenoblois, avec ma dégaine de berger Metalleux et ma vue basse, qui va venir ‘grand-remplacer’ les Bretons ruraux se chicorant encore entre deux clochers !) ;

     

     

    - Je ne fais jamais le lien trop facile et primaire (en plus d’être systématique) entre immigration, peu importe le pays d’origine, et quelconque infraction, délit, crime. D’une part, il y a bien des délinquants et criminels qui sont de « bons Français de souche », d’autre part, étant Metalleux et Païen, je tiens à dire que M6, Jacky CORDONNIER, la MIVILUDES et le Ministère de la Justice ne nous sont pas encore tombés sur le coin de la gueule « en formation de combat », en nous suspectant, à propos des mutilations et mises à mort d’équidés qu’il y a eu ces derniers mois. Pas encore …

     

     

    - Donc, à ces « braves gens » qui me traitent de « facho » sans savoir ce que je pense et surtout sans chercher à le savoir, je dirais que, à part le fait d’être volontairement « différent », « marginal », « décalé » à beaucoup d’égards, je ne me livre à aucun autre acte politique que d’être moi-même et de l’assumer au quotidien, pas plus que je n’adhère à quelconque parti ou groupe politique, quel qu’il soit. Et que je les emmerde le plus cordialement du monde, s’ils n’arrivent pas à faire chauffer ce qui leur reste de « gélatine cérébrale » pour tenter de faire l’effort de comprendre.

     

     

    (*) Le ‘Bezen Perrot’ en breton, soit la ‘Formation Perrot’ en français, était une unité para-militaire nationaliste bretonne, de la ligne collaborationniste dure, intégrée en 1943 dans le Sicherheitsdienst (SD, un service de la Gestapo allemande). Cette unité fut active en Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans la répression des maquis.

     

    (J’ai entendu beaucoup de conneries dans ma vie, mais celle-là a crevé le plafond : vous me voyez, déambuler dans leur uniforme, avoir adopté cette idéologie et agir en tant que tel, et avec tous les actes que ça implique ? Ça n’a aucun putain de sens. Et je ne suis ni nationaliste, ni Breton.)

     

     

    Oh bah vindieu, ça fait déjà beaucoup. « Mais qui qu’a dit que les Dauphinois étaient des râpes ? » Continuons par le terme « séparatismes ». Que nous dit « tonton Wiki » ? Je cite : La séparation est un acte politique qui se produit lorsqu'une région (et non un État fédéré) se détache d'un État plus ou moins unitaire. Bien que cela fasse souvent référence à la sécession politique complète, les groupes séparatistes ne cherchent parfois rien de plus qu'une autonomie accrue.

     

     

    Bon, selon mes connaissances de base en la matière, il y a l’autonomisme Breton, le souverainisme Québécois, l’indépendantisme Corse, Kanak, Écossais ou Basque, ou les revendications autonomistes Occitanes, Alsaciennes, Catalanes, par exemple. Avec autant de tendances que de mouvements pour chaque région, province ou territoire distinct. Là, nous sommes bien d’accord, nous parlons de contextes géographiques, économiques, politiques, au sens de provinces, de régions ou de territoires avec des gens qui veulent vivre, décider, et travailler au pays, qui ont une culture, une langue et une identité vivantes et qui les entretiennent, et qui cherchent soit une autonomie vis-à-vis d’un pouvoir centralisateur (et jacobin) auprès duquel ces territoires et leurs intérêts locaux ne se sentent pas suffisamment représentés, soit une sécession pour devenir un État indépendant et souverain.

     

     

    Le fond de ma pensée ? Ce terme de « séparatismes » n’est en aucun cas approprié pour trouver une réponse bien grasse et bien anxiogène, après des émeutes dans des banlieues, notamment ce qu’il s’est passé à Dijon. Ça ne peut que, d’une part, renforcer les plus perclus de peurs infondées dans la conviction que « la France est au bord de la guerre civile », et d’autre part, renforcer également le sentiment d’abandon de la part de l’État chez les habitants des quartiers concernés par ces événements, et donc le repli sur soi, ce qui n’arrangera bien évidemment rien du tout. Pour être on ne peut plus clair : NON, Viry-Châtillon, Vénissieux, Saint-Martin-d’Hères, entre autres, ne vont pas « faire acte de sécession vis-à-vis de la République Française » !

     

     

    Là, je crois que j’ai tout dit, et je m’empresse donc de passer au terme suivant. Le terme « clivages ». Oh que oui, on l’a entendu aussi sans discontinuer, ce terme-là. Clivages sur tout, à propos des statues déboulonnées, du mouvement « Black Lives Matter » et ses conséquences, à propos des accusations de viols et agressions sexuelles (qui parfois, sont des dénonciations de délits imaginaires !) dans diverses corporations, entre les « vegans radicaux » et les « vegans ouverts », entre les fans du « virologue Marseillais » et ceux qui remettent en doute son travail, « clivage » entre « pro-masques » et « anti-masques », « clivage » entre « modèle d’écologie non punitive » et « modèle Amish avec retour à la lampe à huile », … Bon, d’accord, j’arrête.

     

     

    Une solution simple et expéditive à tous ces « clivages » ? « Clivez-vous donc la gueule » entre vous, si vous n’avez réellement que ça à foutre de votre vie, déglinguez-vous le claque-merde à coup de mandales, histoire qu’au moins la moitié du groupe le ferme pour de bon, balancez vos mocassins à gland ou vos sandales de fragiles à la gueule de l’autre, arrachez-vous les cheveux et les poils, égosillez-vous et cassez-vous les cordes vocales à force de hurler comme des putains d’otaries sous LSD, et s’il n’en reste qu’un, je viendrais le bâillonner moi-même, avec un suaire crade et brodé d’incantations sataniques en Araméen à l’envers !!!

     

     

    Bordel, j’en ai tellement marre de vous, les « bien comme il faut », les « bons Français bien sous tous rapports », les « parfaits fils de parfaits », et je ne suis pas le seul … Putain de « norme ». Putain de « gens ». Putains de serviteurs dociles et zélés d’un « mode de vie » qu’ils ont paraphé sans réfléchir, et qui les mène directement à l’abattoir, à la chambre des rêves et idéaux sacrifiés, au purgatoire de la dignité … Et qui, non contents de ça, nous font des « procès en culture » au regard du simple fait que nous existons, nous reprochant nos différences et nos choix imprégnés de liberté dans les ténèbres !

     

    Voici ce qui vous attend, à force de nous maudire ...

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    APPEL GÉNÉRAL AUX SYMPATHISANTS ET VOLONTAIRES :

     

     

    Chers lecteurs et amis, Frères et Sœurs de Culture, d’Arts Sombres et d’Idéaux, vous voyez maintenant où j’ai voulu en venir avec ce pamphlet. Au vu des circonstances actuelles en France, entre les conséquences de la pandémie de Coronavirus, la fabrique de peurs irrationnelles qui turbine à plein régime, l’imprégnation toujours plus précoce de « la norme » sur les enfants, le fait manifeste que non, la France ne court pas à la guerre civile, mais que « la norme », elle, court droit à sa perte … Et, attendu que nous sommes déjà franchement « sauvages » de par notre culture, notre liberté de ton, nos loisirs et nos spiritualités, que faire « sécession » vis-à-vis de la « norme » ne nous effraie pas, que nous n’avons que foutre des « clivages », et qu’un mode de vie rustique, naturel et simple nous conviendrait tellement, en lieu et place de vivre dans des cubes de béton …

     

     

    Moi, Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, simple mercenaire Troll en exil, je lance cet appel, ce cri de rage, de détermination, de foi et de noirceur, que la Forêt relaiera par le bruissement de ses frondaisons, par le chant des ruisseaux et par les croassements des corvidés. Prenez toutes vos dispositions pour créer des « Maquis des Bestioles du Chaos », des sanctuaires territoriaux, en pleine nature, avec un ou plusieurs habitats légers / camions aménagés / vieux bâtiments, des lieux dévolus à notre cause et aux nôtres (aux sens culturels, idéologiques et spirituels du terme), pour accomplir le « pas de côté » vis-à-vis de la « société du paraître » actuelle. Pour construire et garantir « la liberté dans nos ténèbres », quand la flamme du matérialisme débridé, de l’apparat, de « l’accessible à tous », vacillera puis s’éteindra définitivement.

     

     

    « Ensauvagement, séparatismes, clivages » ? Une seule Réponse, un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres !!!

     

     

    Et ce dans le but de mettre en place pas à pas votre future autosuffisance et autogestion alimentaire, matérielle, énergétique, organisationnelle et politique (organisation en clans, petits groupes resserrés de personnes fiables), et la défense du territoire dont vous serez devenus propriétaires légitimes par acquisition – défense sans autres armes que vos bras, vos jambes, votre honneur et vos convictions. Tout en gardant à l’esprit que la riposte doit entrer dans le cadre juridique de la légitime défense, et que nous n’attaquons pas sans raisons : nous nous défendrons si jamais nous sommes menacés par un ou plusieurs agresseurs, si nos vies, nos quelques possessions ou nos habitats sont menacés.

     

     

    Ces territoires, nos futurs « Maquis des Bestioles du Chaos », peu importe le nom que vous leur donnerez de vous-même, seront ceux des Metalleux, des Goths, des Punks, des Travellers, de tous les Atypiques, qui auront choisi de s’ensevelir en forêt, et de se battre pour tenir la Forêt, au lieu de se soumettre. Ils seront nos refuges, nos « derniers bastions », des endroits où nous pourrons vivre tels que nous sommes, sans que la Forêt ne nous juge, ni ne nous observe, sans autre voisinage que les oiseaux communs, les rapaces diurnes ou nocturnes, les sangliers, les renards, les blaireaux, les faisans, les belettes, les lapins, les crapauds, grenouilles, tritons et salamandres.

     

     

    Comme je l’ai plus ou moins « théorisé » dans mes trois textes parlant de l’immédiateté de notre Foi en l’Underground face à la Défaite annoncée du Matérialisme, tout (ou presque) ce qui dépend du pétrole et des énergies fossiles sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement inopérant, dès lors que la nouvelle de l’épuisement imminent des dernières réserves pétrolières sera rendue publique. De fait, il nous faut, pour nous et les nôtres, des « lieux de repli » au bord de la forêt, ou en plein milieu de nulle part, avec de l’eau potable et des terres cultivables. Pour, d’une part, avoir pu préparer son avenir alimentaire, énergétique, matériel, en conséquence, et d’autre part, pour être le plus possible à distance des grandes villes (et des zones urbanisées en général), une fois l’avènement de l’inévitable « grand effondrement du Bouzin ». Lequel effondrement est une certitude absolue, d’ici trois à cinq décennies … au mieux.

     

     

    J’appelle donc, parmi les nôtres, tous les sympathisants et volontaires sérieux pour ces projets de « Maquis des Bestioles du Chaos » à me contacter, par le biais du formulaire de contact de "Dernier Bastion" , donc par mail uniquement, et je porterai une attention particulière à chaque réponse sérieuse et étayée.

     

     

    Mon propre projet d’autonomie en habitat léger se situera vraisemblablement en secteur Sud Normandie / Nord Pays de la Loire, et commencera à se réaliser dans moins de 24 mois, à l’achat de mon terrain, une fois la période d’exploration terminée. Aussi, si vous êtes partisans de construire votre projet quelque part, ou de me rencontrer physiquement pour en discuter et convenir d’une éventuelle alliance, j’en serais ravi.

     

     

    Hail à vous toutes et tous, camarades ! Honneur, Bière, Boustifaille et Tradition à vous. Puissent les Anciennes Divinités, aux premiers rangs desquels le géant Ymir et Odin Allfader, m’accompagner dans mon Idéal … Et qu’elles vous permettent de réaliser le vôtre.

     

     

    « De par les clairs océans
    Aux bois de notre passé
    Ces souvenirs respirant
    L'honneur et la tradition ... 
    »

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches, en exil.

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    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion !

     

     

    Il y a des moments charnières dans la vie d’un Metalleux, aussi troll puisse-t-il être, où le temps n’est plus de se mettre à écrire un Réquisitoire aux résonances « Trollo-Desprogiennes », ni une improvisation poétique « en tabarnac » inspirée par les ambiances et les paroles du groupe de Métal Noir Québécois Forteresse, ni une nouvelle « forestière, baston et fantasy » comme Les Enfants de Morteforêt. Et ce moment, pour moi, tombe ces jours-ci.

     

     

    Dans la moiteur Bretonne d’un été bruyant et lourd, tandis que la « norme » affiche sa domination aux pieds d’argile et aux cervelles en gelée en pleine zone d’« estive touristique », et dans les circonstances actuelles de la pandémie de « Paranovirus », il n’est plus l’heure pour moi de vociférer avec ardeur ma rage d’être profondément différent en ce pays, dans lequel, pour autant, je suis bien forcé (si j’avais la possibilité de l’exil …) de vivre. Je fête un drôle d’anniversaire, autant être honnête en vous le disant, tout comme il m’apparaît essentiel de renouveler mon « Serment d’Allégeance » à notre Musique préférée et à nos Références Culturelles adorées.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Il est temps de faire mon bilan personnel de 15 années d’allégeance à la culture et à la musique Metal. Quinze ans, à quelques jours près, depuis que j’ai acheté le « Death on the Road » de Iron Maiden. Et en mettant le doigt dans la machine, je me suis fait avaler tout entier. Sans regrets. Car, d’après mes souvenirs les plus lointains, j’ai beaucoup, beaucoup changé depuis que j’ai rejoint le camp des ‘talleux. Cette musique, ainsi que les références culturelles qui l’accompagnent, m’ont influencé, m’ont fait découvrir des univers que je ne connaissais pas, m’ont ouvert les portes du Paganisme, et ont provoqué chez moi tour à tour l’euphorie, la déprime, la rage, souvent la détermination brute, à de rares occasions une haine réelle, mais … la musique en elle-même m’a toujours soutenu. Telle une main fidèle, toujours prête à me relever, sans me critiquer ni me juger pour ce que je suis, ce que je fais, ou ce que je pense.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Peu importe mes conditions de vie, que je travaille ou non, peu importe où je réside, j’ai toujours eu en moi, depuis l’été 2005, cette flamme dansante, tantôt euphorisante comme un morceau de Dragonforce, tantôt mélancolique comme du Brume d’Automne, tantôt brutale comme du Brodequin, tantôt montagnarde et appelant à la solitude comme du Woodtemple, tantôt dépressive comme du Idaaliur et, parfois, haineuse comme du Kroda.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Rassurez-vous, ce texte ne constitue en aucun cas une sorte de « testament culturel », car j’espère bien avoir quelques belles années devant moi, pour exercer ma plus belle vengeance, sous la protection de la Forêt et avec le soutien des Anciennes Divinités de la Baston !

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Mes derniers vrais amis, tout autant que vous, chers lecteurs, camarades de culture et d’idéaux, le savent bien : je suis tout sauf ce qu’on peut appeler un « Blackeux orthodoxe ». Eh oui, selon les humeurs, j’écoute ce que j’apprécie comme Metal, du Heavy au Black, en passant par le Pagan, le Folk, le Death, l’Indus parfois, et bien d’autres choses au-delà, du Dungeon Synth et du Neofolk au Punk Rock mélodique US, jusqu’à la Psytrance et la Trance Uplifting (quand je suis réellement de bonne humeur et parti pour conduire). Oui, vous avez bien lu. On a tous nos petits vices, Fenriz de Darkthrone aime certains morceaux de musique Électro, et j’ai été deux fois à des soirées « Hadra » !

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Ah, bien évidemment, j’ai une « ouverture culturelle » avec ses limites, et il est vrai que je refuse avec la plus grande fermeté de devoir subir le véritable dégueulis nommé « culture populaire actuelle ». A savoir la bouillie écrite au kilomètre et composée avec le cul caractérisant le « RNB Français » saturé d’Autotune, ou bien les chanteurs et chanteuses ouvertement bobo qui fustigent celles et ceux qui ne pensent pas au mot près comme eux … entre autres, naturellement !

     

     

    Nous le savons, et pas seulement de Marseille : rarement un Metalleux est traîné pour un procès, devant un tribunal correctionnel, pour « tapage nocturne » à grandes goulées de Drudkh, de Winterfylleth, de Summoning ou de Xasthur. « Question de culture » diront certains, « simple bon sens » diront les autres.

     

     

    Et à celles et ceux qui seraient tombés par hasard sur ce texte, qui ne connaissent sans doute rien à la musique Metal et à ses fans, je vous dirais que tout ça, il faudrait que vous le sachiez, et pas seulement dans la semoule. Pour que tous les Français le sussiez, et que nos politiciens aussi le sachiassent. (Oui, j’ai fait « Sciences Po » !)

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    J’ai eu, bien sûr, assisté à plusieurs concerts depuis 2005, mais jamais à un grand festival du type « Hellfest » - vous savez depuis longtemps ce que j’en pense. Le meilleur concert que j’ai vécu étant Dark Funeral et Carach Angren à Annecy, en Mars 2010. Un autre moment mémorable a été le festival « Et Il n’y Aura Plus de Nuit », petit festival très sympathique dédié au Black Metal et aux Arts Noirs sous toutes leurs formes, à Audierne (Finistère). Je vous le recommande, d’ailleurs, ça vaut le déplacement. J’ai eu mon quota de tee-shirts de groupes, jusqu’à une vingtaine environ à l’époque … je les ai revendus ou donnés depuis longtemps, ayant pris beaucoup de poids depuis ma maladie en 2010 avec cette connerie de traitement à base de neuroleptiques et anxiolytiques en tous genres à haute dose. Maintenant, je porte de simples tee-shirts aux motifs Celtiques, Viking ou Mandalas, avec mes inévitables treillis F4 Camouflage CE, mes fidèles Paraboots, et mon béret de chasseur Alpin bien sûr.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    J’ai aussi eu jusqu’à 190 CD de Metal en ma possession, tous sous-genres confondus ... que j’ai dû hélas revendre quand je traversais une putain de mauvaise passe sur Guéret. Je rachète un CD ou deux de temps en temps, maintenant, mon budget est limité, étant en situation de handicap et sans emploi. De toute façon, je n’admettrais jamais aucune forme de jugement sur ce point-là … ou bien, que la personne qui me juge prenne ma place. Juste pour voir si elle y survit 10 années comme moi. Ça peut être marrant comme défi, surtout pour moi.

     

     

    J’ai eu aussi, avec une joie intense, mes moments de « gloriole personnelle », Dieu me tripote (merci mon Dieu !) en rapport avec le Metal. Notamment quand j’étais chauffeur routier, et que j’avais la chance de conduire un camion disposant d’un lecteur CD. Un mec de 23 ans, qui arrive sur une aire d’autoroute au volant d’un semi-remorque 40 tonnes citerne chimique ou carburants, vêtu en treillis flecktarn, chaussures de sécurité, sweat Finntroll, béret de chasseur Alpin riveté sur le crâne, en écoutant Moonsorrow à fond de balle et en gruikant comme un Troll « Darkspear » de Warcraft III, … « ça surprend le voisinage », comme on dit !

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Dire que je risquerais d’être « fiché S » si je faisais la même chose à l’heure actuelle, au volant d’un 40 tonnes citerne de carburants … Voyons donc, un « Metalleux païen radicalisé » réellement dangereux ? Sérieusement ? Je sais que les services de renseignements et la gendarmerie peuvent avoir beaucoup d’imagination, sans parler des cons moyens et anonymes ne portant aucun uniforme sinon les oripeaux de la lâcheté et de l’inculture, mais restons dans les limites du vraisemblable.

     

     

    D’autres grands moments de plaisir m’ont marqué, durant la période où j’étais l’heureux propriétaire d’un camping-car Bedford CF230 modèle 1978. Alors là … Non content d’être bien pratique pour aller aux concerts et dormir sur la route du retour, cet engin au look directement sorti d’un parking de festival Hippie des années ‘90 en Angleterre, avait comme conducteur votre gros Troll de serviteur, qui écoutait Nargaroth en attendant au feu rouge au milieu des « voitures statutaires » ! Un « moment Nutella » de ma vie de Metalleux, je n’ai pas d’autre mot.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Étant un idéaliste, et l’ayant toujours été, il m’a fallu à une période clé de ma vie admettre mes erreurs de jugement, ma tendance à trop vite « fraterniser », et également accepter le fait qu’il y a, quoi qu’on en dise, la même proportion de personnes inintéressantes, superficielles, profiteuses, voire foncièrement malsaines et dangereuses dans le milieu Metal, que dans toute la société en général. Il m’aura fallu une hospitalisation de 45 jours en clinique psychiatrique pour comprendre que j’ai bien failli me laisser embrigader dans quelque chose qui m’aurait totalement dépassé, et potentiellement envoyé croupir en prison, ou directement moisir entre quatre planches. J’assume ce terrible vécu tout autant que mes contradictions. Je commence à oublier, mais je ne pardonnerais jamais.

     

     

    Chemin de Haine - Mémoires d'un Metalleux

     

     

    Ceci est la part sombre de mon histoire. Le tout, en partie imputable à un certain côté « bonne poire » contre lequel je lutte ardemment depuis, et la faute aussi à un individu franchement détestable … lequel a fait, malgré lui (ou pas), une partie des « très riches heures de la chaîne M6 » dans un de ses magazines « choc ».

     

     

    « Légions anti-humaines, légions de la haine …

    L’humain doit disparaître, car il n’est qu’un traître. »

     

     

    Cela vous rappelle-t-il quelque chose, chers lecteurs et amis ? Un Metalleux de Grenoble, « suivi à distance » sur Internet par un « historien des religions », filmé en train de boire des bières par des journalistes qui confondent « True Norwegian Black Metal » et « NSBM »Voilà. Heureusement que j’étais occupé à chercher un poste de camionneur sur Châteauroux et Limoges à l’époque, car une réputation comme celle qu’il s’est faite aurait pu me tomber sur le coin de la gueule, si d’aventure j’avais participé à ce reportage.

     

     

    Au-delà de la haine dans laquelle j’ai bien failli me laisser embarquer de façon irréversible entre 2008 et 2010 par ce type (qui ne s’est plus préoccupé de ma santé depuis ...) Haine globale qui n’avait, et je l’ai compris depuis longtemps, aucun putain de sens ! Au-delà de tout cela, donc, il me fallait concentrer mes énergies vitales dans un Idéal. Dans quelque chose qui en vaille la peine. Quelque chose de vrai, de beau, de noble, de cohérent avec mes idées, avec mon passé, prenant en compte mes moyens comme mes vulnérabilités.

     

     

    Ayant toujours été « différent », perçu et considéré comme tel … Au mieux « mis de côté », au pire traité en réel paria, surtout à l’école, au collège, au lycée ... Je n’ai jamais voulu, même inconsciemment, de « vie soumise à conditions », de « chemin de vie tout tracé », ni même jamais voulu entendre parler de « crédits ». Je n’ai jamais voulu avoir d’enfants, je n’en voudrais jamais. Pour les immondes « SUV » ou « monospaces familiaux » tout comme pour les illusions de « pavillons bien comme tout le monde », vous connaissez déjà le fond de ma pensée. Et ça, ce n’est aucunement négociable en maudit : si une personne, décidée à refourguer la « norme » aux esprits faibles, peut être obstinée, sachez qu’un autiste Asperger peut l’être encore plus dans le refus, et ce de façon exponentielle ! « En osti à part de t’ça », diraient nos lointains cousins Québécois, que je salue amicalement.

     

     

     

     

    Quand je vous parlais, chers lecteurs et amis, d’« exercer ma plus belle vengeance », il ne s’agissait pas de « déclarer la guerre à la norme et à son monde ». Non. Mais plutôt de choisir « le maquis ». Pour résister. Et « tenir la Forêt ». Depuis huit ans environ, un projet, un idéal, germe en mon esprit parfois tourmenté par les brumes fraîches et les tourbillons d’Entités malicieuses : un projet de chalet / mobil-home / habitat léger, sur son terrain de 2000 mètres carrés environ (voire plus), avec l’eau, l’électricité et le téléphone, au milieu de nulle part. Et une vie simple, voire rustique, avec mes loisirs habituels.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Cependant, dans la région où je vis actuellement, ce projet n’est tout simplement pas faisablecoût de l’immobilier en hausse délirante, mentalité des locaux « incompatible » avec ce genre d’habitats, réglementation beaucoup trop stricte (loi Littoral) … et je n’ai aucune envie de m’encroûter ici. Par contre, plus à l’Est, à l’intérieur des terres, c’est largement possible.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Cela se fera en Normandie ou dans le Maine (en gros, dans l’Orne, le nord de la Sarthe, le nord de la Mayenne, le sud-est de l’Eure, peut-être l’ouest de l’Eure-et-Loir, en fonction des prix). Mais, avant de se décider formellement à acheter un bien immobilier sur place, il faut explorer la région, voir ce qu’implique « y vivre à l’année », bien envisager les aspects positifs comme négatifs, et possiblement tisser des liens. C’est ce que je m’apprête à faire : je compte partir en exploration nomade, en camping-car, dans le Sud Normandie, le Perche et le Nord du Maine, après avoir vendu tous mes meubles ici, revendu ma voiture actuelle pour acheter un Ford Transit III camping-car, après avoir fait du tri dans mes affaires, le tout en ayant exécuté différentes démarches administratives dans le cadre d’une « nomadisation » temporaire durant jusqu’à 24 mois ...

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

    Pour quitter une bonne fois pour toutes le HLM où je réside, ce « cube de béton », cette « cage à poules ». Environnement dont les nuisances de voisinage ne me laissent pas plus de 18 mois d’espérance de stabilité psychique, en matière de « gestion de la rage », avant que l’envie ne me pogne de m’occuper de ces nuisances et de leurs auteurs « façon troll ». Courant Novembre 2020, je pense que tout sera emballé et plié, du moins si on ne nous « reconfine » pas avant …

     

     

    Ma décision est prise. Ce sera ça, ou bien finir en geôle après avoir « pété ma coche » face aux nuisances, aux malveillances, à tous les outrages que je vois et subis ici. Ce projet vaut ce qu’il vaut … mais disons que, matériellement comme humainement, je n’ai plus rien de valable à espérer, en restant sur la côte sud du Finistère. Que ça plaise ou non à tous les agglomérats de « Travail Famille Crédits », à tous les querelleurs des rivalités Breto-Bretonnes « de souche » à la graisse d’essieu (avec leurs réflexions à deux pièces de cuivre sur ma dégaine de berger des Alpes version Metal) …

     

     

    Peu importe, aussi, ce que me diront les écologistes en mode « bienveillance, permaculture et tofu », que j’emmerde le plus joyeusement et le plus cordialement possible. Le cas échéant, je me ferais une joie mauvaise de leur expliquer sur requête la définition troll du mot « bienveillance », à eux, qui me pourrissent sur des détails de mon projet, et qui, pour autant, ne viennent pas reprocher à mes voisins, ni aux leurs, de vivre et de se comporter comme des porcs. Ce que je demande ? Qu’on me criss la paix.

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    Ma liberté personnelle est indivisible et inaliénable, cela vaut pour toutes les facettes de mon existence. Mes rêves et mes idéaux le sont également. Quant à ce qui est de mon projet de vie solitaire en forêt …

     

     

    Sans espoir de retravailler un jour, autant mener ma vie loin de toutes les injonctions indésirables et oppressantes. J’ai converti la haine d’antan en détermination pure … et j’ai foi en cette culture Metal, qui a forgé mon caractère, mon âme, ma pensée. J’ai plus que jamais confiance en mes capacités, en ma volonté d’exister par et pour ce que je suis … non pas par et pour ce que « les gens » veulent que je devienne. « Les gens » sont des cons. Et leur « norme » est de toute façon vouée à une agonie délectable

     

     

    « Au-delà de la Haine … brûlent les Flammes Ardentes d’un Idéal. » - Bilan personnel de 15 années sous les étendards du Metal.

     

     

     

    « Et au bord du feu, le dernier bastion à l’abri du froid hivernal, regarde les flammes, jadis fières, réduire en cendres les restes de l’ignorance ... »

     

     

    Honneur et Tradition à vous tous, chers lecteurs et amis. Que les Anciennes Entités veillent sur vous, et qu’elles m’accompagnent. A dans quelques mois, pour un « Carnet de Route Trollesque » dont vous vous souviendrez !

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll des Clans de l’Est, en exil … et bientôt à nouveau sur la route.

     

     

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    - « L’audience est reprise. Mr le Procureur-Troll de la 666ème Cour de Justice Occulte et Païenne des Cultures Sombres, dans l’affaire du Ministère Privé de l’Underground contre l’ensemble des Dérives liées à la Pandémie de COVID-19, vous avez la parole pour votre réquisitoire. »

     

     

    - Merci Madame la Présidente. Oh, camarade claviériste, que mon cœur est bouleversé par la mélopée que vous jouez, « Land of the Dead » de SUMMONING … Ça va sentir le troll !

     

     

     

    Françaises, Français, Belges, Belges, Peureuses, Peureux, Épouvantés de tous bords, Gobeurs insatiables de toutes les théories fumeuses connement assis devant la grand-messe de vos indicibles « précepteurs idéologiques », Complotistes, Conspirationnistes, Cons tout court, Récupérateurs populistes en puissance, Ploutocrates du Rien qui meublez tout cela à l’aide de réclame se voulant rassurante, je vous hais tous tellement, bordel !

     

     

    Mais dans la forêt, Metalleuses, Metalleux, Gothiques, Punks, Travellers, Trollettes, Trolls, Lutines, Lutins, Farfadettes, Farfadets, Gnomettes, Gnomes, Bestioles du Chaos, Lecteurs et Amis , authentiques Atypiques de tous les vieux camions aménagés et de tous les chalets, Mécréants de tous les Pentacles et de tous les Cromlechs, chers Frères et Sœurs d’idéaux et de cultures tout autant que camarades de beuverie le soir de la déchéance d’une « norme » déjà condamnée, Madame la Présidente à la Cape d’un Rouge et Noir délectable, Monsieur l’Avocat de la Défense Passive, Mesdames et Messieurs les Jurés sous Serment de Charcuterie Artisanale, Monsieur le Garde des Sigils (non, des Runes … pardon, Garde des Sceaux !), Lectorat Chéri, mon Putain d’Amour !

     

     

    Sous l’austère pantalon en velours côtelé du Metalleux trollesque à tendance sylvestre, se cache la plus rouge, la plus grosse et la plus honteuse des sensibilités ...

     

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

    « Bonjour ma Colère, je te Salue ma Haine et mon Courroux … COUCOU ! »

     

     

    En guise d’introduction, je souhaite commencer mon réquisitoire par un hommage appuyé à Pierre BÉNICHOU, qui nous a quitté le 31 Mars dernier. Je salue l’humoriste à la répartie foudroyante, à la gauloiserie digne des plus grands chansonniers d’une époque hélas révolue, qui ne reculait devant rien pour faire marrer les gens et s’attirer le mépris des fans de Michael JACKSON. Rien que pour ça, je prendrais volontiers le phrasé de Jean-Pierre COFFE, pour lui dire « Pierre, la mort, c’est de la merde. » Pour accompagner mes regrets et mes larmes de ne pas avoir fréquenté cet homme (qui est monté au ciel sans même changer à Réaumur-Sébastopol), je citerais ce qu’il aimait à dire, avec son inimitable verbiage de Pied-Noir Oranais, quand quelqu’un lui parlait de la mort … tant il était superstitieux.

     

     

     

    « La mort ? Mais quoi, la mort ? La mort, TA RACE ! La mort, j’l’ai niquée ! Après, j’ai fait ta mère et ta sœur, et j’me suis même pas lavé entre les deux ! »

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

    Oui, chers lecteurs et amis. Si je vous faisais la liste du nombre de fois où un individu parmi cette masse informelle nommée « les gens » m’a souhaité la mort, ce pamphlet serait bien trop long. Petite consolation, et je n’en ai jamais eu autant la certitude qu’en ces temps où, confiné comme tout un chacun, j’ai patiemment attendu la fin du monde, le cul négligemment posé sur le canapé à relire « Le Seigneur de la Peste » (collection Warhammer) avec une bière à portée de main ... « les gens » sont des cons. Voilà, au moins, je ne prends pas de risques inconsidérés de frais d’avocat, « les gens » ne vont pas me traîner devant la 17ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris pour « diffamation anti-gens », « apologie de la marginalité », ou bien « outrage à la norme » ! Rassurons-nous avec un peu d’ironie, ces délits n’existent pas, fort heureusement pour nous et les nôtres.

     

     

    La « norme ». Voilà ce qui m’a fait le plus perdre foi en la France ces derniers temps, pendant la période de confinement abrupt décidée par la monarchie Présidentielle unipersonnelle et lobbyiste à deux tours, à cause de la pandémie de COVID-19. Et quelle « norme » ? Noble plaisir que de se jeter sur des paquets de pâtes, de riz, de blé, sur des boîtes de conserves, sur des palettes de lots de Sopalin, comme des putains de charognards sur la barbaque encore tremblante ! Le coup du Nutella à -70 % n’a pas servi de leçon à beaucoup, tant les « salades de phalanges » ont été nombreuses ...

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

    Quel bonheur de veiller, bouche béante, devant les déclarations télévisées ou les « passes d’armes de la Twittosphère » se contredisant sans arrêt, 24h/24, 7 jours sur 7, sur l’efficacité (ou non) d’un traitement par l’hydroxychloroquine ou la chloroquine, sur les différents types de masques et leur efficacité (ou pas), sur les mesures prises par le gouvernement qui avance … puis qui recule (« comment veux-tu, comment veux-tu ... »), et qui s’en offusque, dans la mesure où « le téléspectateur est prié de bien vouloir fournir son fil de bave pendante lui-même » ?! Mais quel épanouissement globalisé dans la simple action de « bien faire comme tout le monde » ! Quel aréopage de bergers dictant « le bon chemin à suivre » à un troupeau de moutons dociles, quel dégueulis télévisuel à la senteur évoquant une mièvrerie surpassant les fumets des reliquats d’attitudes d’ados prépubères, en gros, ce qu’il peut subsister des danseurs de Tecktonik et du fan club de Tokio Hotel ! Il nous semblait à l’époque difficilement concevable qu’il puisse exister pire …

     

     

    Quel enthousiasme joyeusement crétin de voir que, depuis le début de l’utilisation massive de masques et gants de protection, la Méditerranée, de nombreuses plages de l’Atlantique et de la Manche, ainsi que d’innombrables rivières, ruisseaux, centre villes, massifs forestiers dont certains classés, sont encore plus pollués par de déplorables trous du cul, infoutus de déposer leurs détritus dans la poubelle la plus proche ! Que c’est sublime ! On dirait du Autarcie avec un bandeau défilant en continu au bas de l’écran !

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Quel soulagement de voir la surveillance d’État faire un usage tonitruant de drones, de motocross, d’hélicoptères, de 4x4, de patrouilles à cheval, pour traquer UN SEUL RANDONNEUR dans le massif des Écrins ! Quel régal de lire qu’un habitant d’un village montagnard en Haute-Savoie a été incité fermement par la maréchaussée à « rentrer chez lui » alors qu’il n’avait que le tort de descendre 100 mètres de dénivelé trop bas … pour aller se ravitailler à l’épicerie de montagne la plus proche ! Quelle sublime émotion de voir la France devenir soudain un « État répressif », limitant les libertés fondamentales garanties par la « Constipation de 1958 » (« Honni soit qui manigance »), instaurant de nouvelles mesures dans la plus grande discrétion à grands coups d’ « ordonnances » devant une Assemblée vide ! Sérieusement, on aurait pu se croire en guerre … Nargaroth dans les salons dorés ! « La France IST KRIEG ! »

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Mais je m’égare … Et pas seulement d’Austerlitz, qui nous permet, par le train Paris - Clermont-Ferrand, d’aller nous planquer dans le Cantal ou l’Aveyron si nécessaire, « correspondance pour Aurillac, voie 5, correspondance pour Rodez, voie 7 ». Pouf-pouf. Tel le rude fléau garni de deux robustes plateaux Roberval, je me redresse puissamment au-dessus des parti(e)s, Dieu me turlute.

     

     

    Comme plusieurs saloperies arrivent rarement « sans augmentation du prix des consommations du temps de cerveau disponible », les prosélytes du complot, de la conspiration, de la récupération politique franchement populiste, y sont aussi allés de leur « temps de parole ». Beaucoup hurlent au complot, notamment sur « le déploiement accéléré de la 5G qui aurait un rapport avec la propagation du COVID-19 », sans même évoquer dans leurs délires névrosés les compteurs « Linky » ... Et quelques autres se posent tout simplement en « rassembleurs du peuple », et ne parlent plus qu’en tant que tels, en venant parfois à oublier leur métier initial et leurs généreux subsides.

     

     

    Un fait qui me semble particulièrement inquiétant pour toutes celles et tous ceux qui tiennent à leur indépendance culturelle, ainsi qu’à leurs idéaux et projets de vie simples et rustiques ... Ces sbires populistes, tristes archétypes du « râleur devenu célèbre », omniprésents sur les écrans et les radios, se réclament du peuple. Littéralement. Éhontément. Et à l’approbation quasi-unanime. A quand un « 49-3 du populisme de bistrot » ? Imaginez-vous un seul instant, chers lecteurs et amis, les conséquences prévisibles pour nous ?

     

     

    Je ne donnerais pas de noms ici, mais sachez qu’au moins un grand manitou du cirque télévisuel, un humoriste vulgaire, un pantin télévisuel (gavé à la schnouff et amateur de nouilles dans le slip), et un professeur de médecine climato-sceptique en plus d’être horripilant, semblent vouloir se « pré-positionner » pour l’élection présidentielle de 2022. Il ne manquera plus qu’un cinquième pilier de bar, à savoir le polémiste néo-poujadiste décomplexé évangélisant ses « ouailles » sur une chaîne d’infos en continu, pour compléter ce qui s’apparentera à un véritable « dépotoir politique » !

     

     

    Le problème, Dieu me tripote (merci mon Dieu !), c’est que justement, « le peuple », c’est tout sauf homogène. « Le peuple », ce ne sont pas « les gens ». C’est tout sauf lisse, plat, sans relief, sans dissensions, sans désaccords, sans contestations, sans différences. Fort logiquement, ces « leaders potentiels », récupérateurs à la fois de la défiance envers le gouvernement face à la crise sanitaire et économique d’une part, et de la perte de confiance totale après la « vague jaune » d’autre part (qui a vu les pires pécores normopathes en jogging pyjama et monospace familial bloquer des rond-points), n’auront pas « le peuple » tout entier dans leur poche, ou à leur suite, ou à leurs pieds, c’est selon.

     

     

    Et certainement pas moi. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous, chers lecteurs et amis, ainsi que d’autres en dehors du milieu Metal, n’iront pas se lobotomiser la dignité et l’honneur au couteau suisse en votant pour un de ces personnages. Donner une once de crédibilité, de légitimité, pire, un bulletin de vote pour eux, serait, à mon sens, un acte de « suicide intellectuel » pour des marginaux et outsiders assumés comme nous le sommes ! Nous le savons, et pas seulement de Marseille !

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Personnellement, je me suis toujours méfié des complotistes et conspirationnistes, ainsi que de ceux qui ont transformé leurs lubies en « mouvement politique ». Pour ne pas dire en « dérive sectaire », car dans la façon de faire de certains, il s’agit bien de cela, Dieu me tripote (merci mon Dieu). Car enfin, chers Camarades de Cultures Sombres et d’Idéaux Décalés, il faut bien que vous le sachiez (et pas seulement derrière l’église …), tout cela n’en a plus pour très longtemps.

     

     

    En me remémorant les événements sur près de deux décennies, j’ai compris qu’on entrait dans un nouveau monde en voyant à la télé, en direct, les deux tours du World Trade Center s’effondrer. J’avais 15 ans. J’ai vu la « crise des subprimes » de 2008/2009 comme un « coup de semonce » frappant la société du « rêve pavillonnaire Français » (pâle parodie du « rêve Américain »), j’allais avoir 23 ans. Et là, juste après avoir fêté mon 34ème hiver par la volonté d’Ymir et d’Odin Allfader, survient la pandémie de COVID-19 … Là, ce n’est plus l’entrée dans un nouveau monde, ni un coup de semonce. C’est bien plus fort, et irréversible. C’est le début d’un compte à rebours qui se terminera immanquablement par la mort de la société de l’apparat, la déchéance de la possession matérielle élevée au rang de « critère d’appréciation de la réussite d’une existence », la combustion par nos flammes infernales de la sinistre « culture populaire », en résumé, ce sera l’effondrement généralisé de toutes les constituantes de ce que je nomme la « norme ».

     

     

    Ah, Dieu m’écartèle, si possible sous anesthésie générale ! Nous y voilà, aux grands mots, aux grandes idées ! A l’essence même de ce que je pense de cette « société » et de son avenir plus que probable, à ce tourbillon d’Entités Brumeuses qui façonnent ma pensée et à ces Lutins Malfaisants du Chaos qui ricanent en m’observant écrire ce Réquisitoire ! L’opposition, la défiance, la notion même de résistance face à la « norme » !

     

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Chers lecteurs et amis , dans mon triptyque « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme », je vous avais incité à construire, ou à trouver, votre « donjon ». Un lieu à vous, pour vous, un chalet / une yourte / un mobile-home / une cabane / un vieux camion aménagé sur un terrain, ou bien une vieille maison avec un peu de terres cultivables autour, et peu (voire pas) de voisinage hormis les faisans, les corbeaux, les renards, les hiboux, les chevreuils et les mésanges. Donc en forêt.

     

     

    La forêt ne nous espionne pas de ses regards inquisiteurs, la forêt ne nous juge pas de ce que nous sommes, bien au contraire : la forêt nous couvre de ses frondaisons verdoyantes le printemps venu, de ses feuilles virant au jaune, à l’ocre ou au marron l’automne arrivant, et des branches dénudées des arbres endormis mais vénérables en plein hiver. Je pense, mais c’est un point de vue personnel, que nous ne sommes pas faits pour vivre en ville, encore moins en zone pavillonnaire : nos références culturelles (musique, livres, …), nos conceptions de la vie, notre rapport au temps qui passe, notre émerveillement des beautés de la Nature et notre dépit quant au massacre qui la détruisent, tout cela exhale le nécessaire besoin de solitude, d’isolement, d’immédiateté, de rusticité, de sensations nobles, d’exister et de terminer nos existences sous la Voûte des Anciennes Entités, peu importe le nom qu’on leur donne (et que l’on soit croyant ou pas, d’ailleurs).

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Le tout en écoutant notre musique préférée, bien évidemment. En pleine forêt, ou près d’un site mégalithique, ou encore sur une pointe de la côte Bretonne, ou en pleine montagne, écouter Lustre, Summoning, Nargaroth, Werendia, Woods of Desolation, Ulver, Woodtemple, Elffor, Idaaliur, Drudkh, Forteresse, Brume d’Automne, en profitant d’un long instant de solitude et de méditation dédié à la Nature, c’est toujours un putain de bonheur qui parfois, fait couler une larme sur notre joue piquée par le froid mordant d’un hiver précoce ou rougie par la chaleur d’un été tardif.

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    Notre musique emplie de noirceur nous conforte dans ce que nous sommes, illustre parfaitement notre rapport à ce monde dans lequel nous sommes bien obligés de vivre. Si un projet d’habitat simple se réalise, boire sa bière dans son vieux camion aménagé, ou sur sa petite terrasse en bois au milieu de nulle part, en étant heureux d’avoir réussi son existence selon ses propres critères, est à minima une victoire sur la « norme », sinon une putain de vengeance hurlée à grands cris bestiaux.

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

    Je suis maintenant persuadé que tout ce bordel, à savoir la gestion pour le moins calamiteuse de la pandémie sur le territoire Français (29.000 décès, expliquez-moi donc pourquoi il y en a eu moins de 400 en République Tchèque !), les dérives proto-autoritaristes de certains, les théories du complot ou de la conspiration qui se répandent sans limite et sans cache-sexe, l’affolement généralisé et l’irresponsabilité des masses abruties, tout ce bordel est donc LE SIGNAL qu’il ne nous reste, à tous, à peine moins de deux décennies devant nous pour « prendre les forêts ». Un peu comme « prendre le maquis » en 1940. Je ne suis pas du genre à « collaborer » avec la « norme ».

     

     

    A vous, chers lecteurs et amis, de trouver ou de construire votre « donjon ». A vous, de mener vos vies pour vous-même, et par vous-même, dans l’honneur, la droiture, la simplicité, la vérité, les valeurs qui sont nôtres. À ceux qui vous méprisent ou qui vous souhaitent la mort, n’oubliez pas de leur rappeler dans un éclat de rire sardonique que vous méprisez leur idée de la vie ... ou de ce qu'il en restera !

     

     

    « A tous ceux qui nous ont souhaité la mort, nous hurlons que nous méprisons leur idée de la vie ! » - Réquisitoire Trollo-Desprogien post-confinement, sans concession.

     

     

    En conclusion … Les dérives circonstanciées constatées par le Ministère Privé de l’Underground lors de la pandémie de COVID-19, sont reconnues coupables de promotion du populisme avec préméditation, de restrictions majeures aux libertés fondamentales avec intention de les créer, de complicité de suivisme en troupeau plus ou moins organisé, et encourent donc, pour ces chefs d’inculpation cumulés, la réclusion en noirceur à perpétuité, dans les bacs à lombricompost des cultures Underground. Mais leur avocat vous en convaincra mieux que moi.

     

     

    - Le Procureur-Troll de la 666ème Cour de Justice Occulte et Païenne des Cultures Sombres.

     

    (alias Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll des Clans de l’Est, en exil.)

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  • Bonsoir à tous, chers lecteurs et amis, huh huh ‘kala Copains-Copines. J’espère que vous allez tous bien.

     

     

    Je sais, j’ai été vraiment silencieux sur « Dernier Bastion » ces derniers temps, et je m’en excuse. Je suis toujours là, bien portant et bien vivant, ne vous inquiétez pas – je n’ai pas attrapé la gale à Guéret, je ne vais quand même pas choper le coronavirus à Audierne !

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

    Pour le moral, ça va, je vous rassure. Bizarrement même, je suis étonné de supporter aussi bien le confinement et ses conséquences sur mon mode de vie. Bon, il faut vous dire que j’avais en quelque sorte « pris les devants » en me payant, début Mars dernier, un PC d’occasion sur PriceMinister, un ancien PC de flotte d’entreprise, reconditionné, sous Windows 7, 2.8 GHz, 250 Go HDD, 2 Go de RAM, et une carte graphique ancienne (ATI Radeon HD 4200) … une configuration matérielle largement au-dessus des pré-requis pour que je me fasse plaisir avec quelques ‘anciens’ jeux de stratégie en temps réel. Avec en plus, un ensemble ‘gamer’ clavier + souris + casque et micro de la marque Trust (qui fait d’excellents produits). Donc, gloire à Warcraft III, Age of Empires I et II, Age of Mythology, Blitzkrieg, et Command and Conquer Generals ! BASTON !!!

     

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

     

    J’ai aussi, bien évidemment, plusieurs romans de Fantasy, de Science-fiction, d’histoire, de récits de guerres, et autres livres sur les paganismes anciens, le haut Moyen Âge, que je n’ai pas encore lu ou simplement « effleurés » … ainsi que ma collection de timbres dont ceux à trier, classer et ranger en albums, et mes trains miniatures bien évidemment. D’ailleurs, je vais me mettre très prochainement à l’ouvrage, pour commencer à construire enfin mon petit réseau de train miniature à l’échelle TT (1/120), en mode « Pays de l’Est et grosses locos Diesel » - j’ai commandé les tréteaux et une planche de contreplaqué sur Amazon, chez des vendeurs Allemands. Largement de quoi passer le temps en m’occupant de façon constructive, donc. Je vous ferais des photos de tout ça.

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

     

    L’inspiration me manquait, en tout cas, rien de suffisamment fourni clapotait dans mes neurones sous perfusion de caféine pour vous gratifier de mes bafouilles habituelles, ou d’un réquisitoire « Trollo-Desprogien » comme je sais si modestement le faire. Mais, voici que la pandémie de coronavirus me fournit une excellente occasion de noircir trois ou quatre pages (voire plus) sur OpenOffice. Alors, pourquoi se priver ? ‘En avant pour la France, ou ce qu’il en reste !’

     

     

    Tout d’abord, je tiens à faire la précision qui s’impose : je ne suis pas infectiologue, je ne suis pas virologue, je ne suis pas médecin, pas même infirmier. Je ne suis qu’un simple chauffeur routier privé d’emploi par la ‘bonne grâce de l’état Français ‘ - qui ne trouve que des psychiatres suffisamment incompétents pour ‘soigner’ un trouble du spectre autistique d’Asperger à grand renfort de neuroleptiques atypiques. Étant donné que je n’y connais strictement RIEN en médecine, donc, je ferme ma gueule, et je ne donne aucune injonction dans un domaine où je ne suis pas compétent.

     

     

    Ce n’est hélas pas le cas d’un nombre croissant de dérangés du bulbe, notamment et surtout sur les réseaux sociaux, qui usent et abusent de « recommandations » farfelues pour, au choix, « se protéger » du COVID-19 ou « savoir si l’on est contaminé », ou encore « se soigner » ! Même si je ne suis pas médecin, il me paraît déjà évident qu’on ne soigne pas une salmonellose ou une pneumonie en buvant du jus d’ail chaud ou en se gavant de paracétamol, alors pour le COVID-19 …

     

     

    Soyons clairs : si vous croyez dur comme fer que le coronavirus a été « inventé en laboratoire » puis « disséminé dans la nature » en Chine, ou "répandu par le déploiement de la 5G", vous êtes soit bien trop crédule, soit conspirationniste au dernier degré. C’est tout ! Mais, force est de constater que vous avez en quelque sorte « atteint votre objectif » en infestant littéralement Facebook, Twitter et Instagram, sans parler de Youtube, avec vos contenus erronés, faux, montés de toutes pièces, laissant imaginer quelconque « complot au profit des laboratoires pharmaceutiques », entre autres bien sûr. A tel point que les réseaux sociaux eux-mêmes sont saturés de requêtes visant à signaler ce genre de contenus.

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

    Mais, passons à une autre constatation, plus matérielle, qui me fait venir un avant-goût du désastre final dans l’imaginaire torturé de mes rêves les plus interdits – lesquels sont aussi les pires cauchemars de la « norme » et de ses potentats, sans parler de ses fidèles agenouillés et dociles devant le panthéon du matérialisme crétin et irraisonné (parce qu’ils ne croient plus en rien d’autre que les crédits et l’apparat, petite ‘hallebarde’ de rappel). Chers lecteurs et amis, vous avez sûrement vu des images ou lu des articles de presse à propos de tous ceux qui se jetaient littéralement sur les pâtes, le riz ou le sopalin, à l’annonce du confinement en France, courant Mars donc.

     

     

    Juste une question : pourquoi ? Oui, je vous demande pourquoi (et je prends ça comme un devoir moral), vous les adeptes de la « salade de phalanges » en plein supermarché, pourquoi vous êtes-vous littéralement abattus sur les stocks de rouleaux de Sopalin, de paquets de pâtes ou de sachets de riz, comme des charognards sur la barbaque encore sanglante ? Vous avez réellement cru en un risque de « pénurie », alors que les salariés de la grande distribution, du transport routier, de l’agroalimentaire, de toutes les usines produisant les biens de première nécessité (et les accessoires …), mettaient les bouchées doubles pour garantir à tout le pays des rayons suffisamment remplis ?

     

     

    [Ou bien, est-ce l’effet d’annonce de plusieurs sites pornos annonçant des abonnements « Premium » gratuits pendant le confinement, dans la presse nationale accessible à tout un chacun, qui vous a fait craindre une pénurie de sopalin ? Franchement, je suis le premier à ne pas en être surpris, vu le nombre de branleuses de dindons et d’enculeurs de mouches parmi la population Française, Dieu me tripote … merci mon Dieu.]

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

    Sérieusement, le coup du Nutella en promotion à – 70 % ne vous a pas suffi ? Faut-il que vous soyez tombés bien bas, à un niveau d’inhumanité proche de celui des cancrelats, pour vous comporter ainsi ! Je ne dirais pas que je n’arrive pas à croire votre lamentable dégénérescence intellectuelle, je crois réellement en ce que je pense et en ce que j’écris. Qu’on ne m’accuse plus de « ne pas être humaniste » - la bonne blague, mais je ne ris pas, bande de cons, j’ai les lèvres gercées ! Je ne le suis plus depuis bien longtemps.

     

     

    Car, dans ces conditions précises, voire pire, être « humaniste », et donc partager tout, c’est être assuré de se faire littéralement dépouiller ! Honnêtement, j’ai connu assez de profiteurs à Guéret, et même par ici à Audierne, pour vouloir renouveler l’expérience et y laisser mon âme ou mon existence (pour de bon, cela aurait pu être le cas …)

     

     

    Sentiments « mi-figues mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

    Plus haut, j’évoquais mon étonnement de supporter aussi bien le confinement, mais ma mère (que j’aime plus que tout) et ma psychologue m’ont dit en substance que, vu ma différence (Asperger et hypersensibilité / hyperacousie), j’avais besoin de ma tranquillité, de mon calme, de pouvoir rythmer mes journées comme je l’entendais, et ce même malgré les restrictions qui affectent mes sorties habituelles – comme aller marcher en forêt, ou aux mégalithes, par exemple. Eh bien non, sur l’attestation de déplacement dérogatoire, il n’existe aucune mention « Balade en forêt pour pratique du mysticisme ancien et/ou du paganisme Celte, Scandinave, Slave, du chamanisme, dans la limite d’un seul massif forestier et de 6 heures de sortie en tout par personne et par semaine » ! Dommage, mais plutôt prévisible, finalement.

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

    Oui, chers lecteurs et amis, des nuages bien sombres s’amassent dans le ciel de ce monde. Les éclairs et le tonnerre se rapprochent. Et le jour viendra, où la société de l’apparat, du paraître, de la possession matérielle élevée au rang de « marqueur social », de la « norme », se désintégrera en une violente convulsion, ne laissant rien d’autre derrière elle que toutes les meurtrissures infligées à la Nature. Ce moment venu, je m’en réjouirai (si j’ai la chance d’y assister de loin), dans une forêt impénétrable et baignant de légendes mystiques, autonome, indépendant, et surtout LIBRE.

     

    Sentiments « mi-figues mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

     

    La liberté, pour moi, est une valeur qui vaut que l’on lutte de toutes ses forces pour affirmer le droit à autre chose, à être différent, à vivre différemment sans s'en cacher, à penser différemment sans en avoir honte, à se cultiver différemment aussi.

     



    Le jour venu, donc, je serais libre, enfin, de « leur chemin de vie » qui n’était dès le départ qu’une paire de chaînes à passer aux pieds des miens. Libre, enfin, de leurs injonctions débilitantes à prendre des crédits, à acheter le dernier « extracteur de jus » à la con, à « pondre » (pardon, ‘perpétuer l’espèce humaine’), débarrassé de tout ça.

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »




    Pour que mes frères et sœurs de culture, d’idéaux, de rêves, de liberté et moi-même, puissions reconstruire autre chose sur les cendres post-industrielles d’un monde qui n’a jamais été qu’une sinistre illusion de « sécurité par l’apparence ».

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     

     

     

    Sentiments « mi-figue mi-bouzin » d’un Troll confiné  -  « Comme un avant-goût du désastre final ... »

     



    Je n’ai pas encore réalisé mon idéal de vie, à savoir le chalet sur son terrain en plein milieu de nulle part. Mais ça viendra très bientôt. Je réussirais ou je crèverais en tentant tout pour réussir, j’en ai fait le serment devant les Anciens Dieux il y a longtemps déjà. Peut-être que quelques amis de confiance et de longue date m’accompagneront dans une ‘retraite forestière’, peut-être que je connaîtrais enfin l’amour aux côtés d’une Metalleuse, d’une Goth, d’une Traveller, d’une Hippie, … En ça, je ne perds ni foi, ni espoir. Et encore moins en ma musique préférée et mes autres références culturelles, que je considère comme autant de garde-fous face à un vide abyssal qui sert de ‘gélatine cérébrale’ à tant d’autres …

     

     

    Profonde Liberté à Nos Cœurs.

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr, mercenaire Troll des Montagnes de l’Est, en exil.

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  • Bonjour à vous toutes et tous, huh huh 'kala Copains-Copines !

     

    Voici un morceau de Folk Metal que j'aime beaucoup, d'un groupe que j'ai redécouvert assez récemment : Litvintroll. Un groupe qui nous vient de Biélorussie, et qui mélange des légendes Biélorusses, des chants à boire à la mémoire d'un ami disparu, avec une ambiance volontairement éclectique et au demeurant ... pas mal trollesque ^^

     

    Ce morceau s'intitule "Czornaja Panna" (La Dame en Noir). Il est tout spécialement dédicacé à une Dame en Noir qui, je n'en doute pas, se reconnaîtra. Et ce n'est qu'un "échange de bons procédés" entre Metalleux ... peu importe les générations ! cool

     

     

    N'oubliez pas : la noirceur est notre refuge, face à la soi-disant "lumière" abrutie de matérialisme, de non-sens intellectuel, de norme, qu'on a voulu nous fourrer dans la gueule à la louche depuis l'enfance. Les ténèbres du Metal sont notre exutoire. Et "notre Enfer est bien plus chaud et accueillant que leur Paradis" ! (Une pinte de Faxe pour moi avec supplément fromage et saumon fumé, s'il vous plaît) he

     

    Que les Anciens Dieux de la Baston veillent sur vous toutes et tous !

     

    - Troll

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  •  

    Bonjour chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, huh huh ‘kala Copains-Copines.

     

    Eh bien oui, j’ai été silencieux depuis mon dernier texte « Âme réfugiée dans les ténèbres », mais je me sentais obligé de vous envoyer une petite bafouille à la fin de ce mois de Janvier. J’espère que la fin d’année s’est passée au mieux pour vous toutes et tous, et que vos projets, idéaux, rêves, se réaliseront dans cette nouvelle année. J’espère également que vous ne perdrez pas la foi en cette valeur suprême qui est la nôtre : la liberté.

     

    Et un de mes plus grands espoirs est que, s’il fallait encore le prouver, 2020 verra encore de ces signes annonciateurs de la fin à venir de cette putain de bordel à cul de « norme ». Dans les comportements comme dans les médias. Surtout dans les médias, devrais-je dire …

     

    « Grève, manifestation, Greta Thunberg, voile islamique, terrorisme, harcèlement sexuel, climat, Le Pen, gilets jaunes, guerre, Macron », voilà ce que répètent les trompettes éditorialistes, jusqu’à la nausée – qui, pourtant, ne semble même pas venir aux lèvres de leurs plus fervents admirateurs (qui a dit « fanzouzes » dans le fond ?) Et, pour être tout à fait dans l’esprit d’un Grand qui nous a quittés récemment, Jacques CHIRAC, « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » !

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Ah, chers lecteurs et amis, il y a des matins, en ces temps où le dépit menace de prendre le pas sur les rêves secrets et les espoirs interdits, où je me force à ne pas parcourir le fil d’actualités de Google. Quant à la télé, le peu que je l’allume … c’est qu’il y a un truc qui m’intéresse réellement. Autant dire pas souvent.

     

    Remarquez, tant que les puissants mènent les plus baveux à l’abattoir, les « nôtres » (au sens « frères et sœurs de culture et d’idéaux ») devraient se sentir plus tranquilles. Dans le sens où nous n’appartenons pas à la conception « branchouille » d’un monde qui ne nous ressemble pas, qui nous rejette, et que nous rejetons de toute façon. Et donc, que nous n’avons pas à subir leurs nuisances, peu importe qu’elles soient sonores, olfactives, visuelles, ou les trois à la fois.

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Dans le genre de nuisances que j’ai de plus en plus de mal à supporter, il y a le monstrueux pataquès autour de Noël. Et ce dès la fin du mois d’Octobre : tantôt ce sont les ostréiculteurs qui « préparent les fêtes », puis c’est le sempiternel déploiement de pigistes dans les rayons jouets des grandes surfaces, et les nécessaires interviews « promo » du meilleur chocolatier, du meilleur pâtissier (« derrière l’église », comme dirait Jean-Jacques PERONI !) ...

     

    Et, comme il faut bien faire un peu « pleurer dans les chaumières », une « mise en situation » dans les jours précédant Noël chez un couple au RSA ou à l’AAH avec 4 gamins. Mais, innovation de la « start-up nation », ces derniers peuvent maintenant « faire la manche en ligne », eh oui, tel ce couple qui a monté « une cagnotte en ligne » pour « payer des cadeaux à ses enfants » ! Mais attendez …

     

    Quoi ? Sérieusement ? Se faire donner l’aumône via Internet pour Noël ? Alors, vu que nous en sommes arrivés là, on peut tout se permettre : pourquoi est-ce que je ne me mettrais pas au « trollfunding » (« financer un troll ») pour améliorer mon ordinaire (qui va déjà plutôt bien, je vous remercie), pour me payer du matériel de train miniature, des bouquins, un nouveau PC, les pneus de ma voiture, un tasseau de 12, une licorne en peluche … le tout sans aucune contrepartie de ma part ? Réellement ?

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Vous, les « bons Français bien sous tous rapports », comme vous vous nommez (implicitement ou non), en êtes arrivés à ce niveau de néant cérébral, à croire en la « viabilité » de conneries pareilles ?

     

    Vous qui avez soutenu (avec plus ou moins de courage) les « gilets jaunes », vous qui oscillez entre le soutien mou et la réaction de constipés façon « pris en otage » vis-à-vis des grèves à la SNCF, à la RATP, dans l’Éducation Nationale et dans tant d’autres corporations et entreprises, vous ne trouvez absolument rien à redire à ce que la misère sociale (et intellectuelle) s’autofinance sans se cacher ?

     

    Vous n’avez rien de mieux à proposer que de continuer à baisser la tête pour présenter la nuque à ces putains d’exploiteurs du CAC 40, de l’aristocratie dirigeante, histoire d’avoir les cheveux en bon ordre le jour où le couperet du libéralisme briseur de vies tombera sur votre destin ?

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Et après, « ah gnagnagna les immigrés, les Juifs, les musulmans, les assistés, les migrants, les teuffeurs en camions bariolés, les metalleux ... » Bah oui, voilà ce dont vous êtes faits. Quand vous n’êtes tout simplement pas mis en état de paralysie mentale par votre « identitarisme de clocher » à la graisse d’essieu, qui vous fout une peur panique de tout ce qui existe au-delà de Quimper, de Limoges ou de Montluçon-Chantiers !

     

    Inutile d’ouvrir vos gueules pourries : vos actes parlent pour vous, vos dégaines et vos regards inquisiteurs encore plus. Quant au courage … j’ai autre chose à faire qu’essayer de vous faire pousser des couilles !

     

    A ce titre, donc, deux choses : non seulement je ne peux plus me définir « Français » selon vos injonctions puantes d’inintelligence mortifère, mais en plus, je dis aux migrants qui frappent à la porte de l’Europe « Venez, par pitié, venez, ne nous laissez pas seuls avec de bons gros cons Français bien de souche !! »

     

    Tant qu’à faire, fin Novembre 2019, j’ai quitté le club de philatélie dont j’étais membre depuis mon arrivée ici, en « cap Bouzin ». En pleine assemblée générale annuelle, j’ai fait un speech assez long, dans mon style, avec force qualificatifs et épithètes fruités, pour tenter de leur « décoller la pulpe du fond », notamment sur leur manque de courage, leur indécision, leur nombrilisme ne dépassant jamais la frontière de la communauté de communes. Et j’ai claqué la porte.

     

    Parce que, d’une part, je ne voulais pas devenir comme eux (et, ne voulant pas rester finir ma vie ici, c’était joué d’avance), et d’autre part, n’ayant rien en commun avec leur lâcheté et leur immobilisme gélatineux, j’ai préféré « faire tomber le rideau alors que j’étais encore sur scène ». Vous savez bien que ma volubilité trollesque n’a aucun complexe à assumer des idées et des discours en public, surtout à charge.

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Je n’ai rien en commun avec ces gens, je n’ai rien en commun avec leur acceptation des nuisances et de la domination de la « norme », je n’ai aucun bénéfice à entretenir des amitiés à sens unique, encore moins à « fraterniser avec l’ennemi idéologique », et surtout pas à « collaborer ». Je suis des Alpes, je porte un béret, et, petit-fils de sympathisant Gaulliste qui a failli partir pour Londres à l’âge de 17 ans en 1940, j’ai pas une mentalité de « collaborateur ». Mieux vaut pour moi prendre le maquis que d’être pris entre le marteau et l’enclume si tout se casse la gueule, ou si la « Reichsführerin von Le Pen » arrive sur le trône de France en 2022.

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    Mon projet pour 2020 / 2021 … celui qui hante mes rêves de liberté depuis bientôt une décennie. Le chalet, sur son terrain de 2000m² (ou plus) en plein milieu de nulle part, quelque part dans le sud de l’Orne, ou dans le nord de la Sarthe, ou dans l’ouest de l’Eure-et-Loir. Ça se précise, tant et si bien que j’ai décidé de planifier prochainement un petit « voyage de reconnaissance » de la région choisie, deux semaines en camping à la ferme (c’est le moins cher, peu importe la saison). Avec balades, interactions avec les habitants, prise de contacts avec des clubs locaux (modélisme, philatélie, photo, autres), prise de contacts également avec des alternatives locales.

     

    L’objectif du projet est double : déjà, échapper le plus possible aux nuisances de la « norme ». D’autre part, préparer l’auto-suffisance alimentaire, par la permaculture, le petit élevage (deux biquettes, quelques poules suffiront), la pêche en étang ou rivière, le bricolage, la récupération, et garantir un « espace de regroupement » pour les miens (mes « frères et sœurs de culture et d’idéaux », toujours), si nécessité devient loi. Un « dernier bastion ».

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    2020 commence … et on va éviter les banalités de circonstance. - Ou comment le Troll vous souhaite « ses meilleurs vœux » !

     

    J’en ai déjà longuement parlé dans mon pamphlet en trois parties « L’immédiateté de notre foi en l’Underground face à la défaite annoncée du matérialisme », vous savez donc plus ou moins quelles sont mes positions sur la question. J’espère que le projet se réalisera de façon effective pour fin 2020 ou début 2021. Pour que je vive enfin dans un endroit ou être pleinement moi. Parce que la forêt ne me juge pas, la forêt ne m’espionne pas : elle me couvre.

     

    Et parce que j’ai un besoin irrépressible de quelque chose que je ne trouverai jamais dans la forme d’habitat qui est la mienne à l’heure actuelle : la connexion à la Nature, l’immédiateté de toutes ses forces, et l’humilité face à sa souffrance. Voilà le projet qui, j’en suis convaincu, me fera trouver la sagesse intérieure, et sera la concrétisation de la nature même de mon existence terrestre.

     

    Parce que, les années passant, et les traits de mon visage se barrant de rides de soucis, de frustrations, de hargne, de haine, de détermination à me battre, j’ai accumulé tant de ressentiments qu’il est nécessaire de les convertir en quelque chose de concret, de beau, de noble, de pur.

     

    Puissent les Anciens Dieux et les Esprits de la Forêt m’accompagner dans cette quête. Et qu’ils en fassent autant pour vous, chers lecteurs et amis, si vous avez fait ce genre de choix de vie, ou si vous projetez de le faire. Car notre "refuge commun" comprend la simplicité matérielle, la foi en « ce qui fait peur aux cons », les loisirs atypiques, ainsi que le simple fait de mener une vie bien loin de ces putains de « sentiers tout tracés », sentiers qui ne seront jamais propices aux Bestioles du Chaos que nous sommes.

     

    Honneur et Tradition à vous toutes et tous.

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

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