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    Bonsoir, chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.

     

     

     

    Vous vous attendiez sans doute à un texte de votre Troll préféré sur les élections qui vont avoir lieu demain, 23 avril 2017, pour le premier tour... sans parler du second tour, le 7 mai prochain. En fait, le dégoût envers l'accumulation d'informations et de contre-informations, sans compter la réprobation que j'ai à l'égard d'un certain Mr Costard, d'un Mr Uber ou d'une Mme Flamme Maudite (vous les aurez reconnus), tout cela fait que je n'ai pas eu envie de m'exprimer sur le sujet avant cette nuit. Après tout, je pense que l'on peut s'attendre à tous les cas de figure possibles. Sauf bien évidemment un second tour Cheminade - Poutou. Encore que... on ne sait jamais.

     

     

     

    Poutou, d'ailleurs, qui a fait un magnifique troll de belle catégorie, en déclarant, je cite, « que si les policiers n'avaient pas été armés, ils n'auraient peut être pas été pris pour cible ». Encore un qui croit que la France est un pays de hippies bio bobo écolos gogos, qui ne vit pas dans la menace d'une attaque terroriste. Remarquez bien que, vu le personnage, qui ne se préoccupe que des travailleurs (et qui ramène tout ou presque à cela), on ne peut vraisemblablement pas parler d'ouverture d'esprit. Pas plus que pour la remplaçante d'Arlette Laguillier, je tiendrais juste à dire que dans une fête politique où l'homéopathie, l'ésotérisme, le paganisme, sont assimilés, toute honte bue, à des « dérives sectaires » par un conférencier autoproclamé, il ne faut surtout pas évoquer une ouverture aux autres cultures que celle « du grand timonier », surtout pas de références à une quelconque croyance... à part celle du Parti, qui est TOUT, et qui doit être PARTOUT, à la place de tous les Dieux de ce Monde. Ce qui, entre nous, est un rappel assez fidèle de l'histoire de la Russie communiste...

     

     

     

    On notera tout de même, au crédit d'un chanteur comme Renaud, le courage qu'il a eu de jouer dans les années '80 en plein festival de rock à Moscou, jusqu'à la chanson « Déserteur » de Boris VIAN, et, écœuré par le fait d'avoir vu le public moscovite quitter les lieux par paquets de 10, de 100 ou de mille, a déchiré sa carte du Parti Communiste de l'époque dans un accès de colère dont on se souvient toujours aujourd'hui. Eh oui, on avait « Marchais dans le PC », et le bouzin n'est pas toujours de couleur brune, si vous voyez ce que je veux dire...

     

     

     

    Le programme de Mr MELENCHON n'était pas sans me déplaire, du moins avant que je réalise que son projet de quitter l'Europe (et la zone Euro) achèverait la France aussi sûrement qu'un boucher achèverait un cheval malade avec un grand coup de marteau bien placé. Imaginez un peu : les « investisseurs » (ces gros porcs qui amassent des milliards sur le dos des travailleurs et des précaires, pour tout planquer dans des paradis fiscaux) vont avoir peur, et exigeront leurs dividendes et leurs bénefs en Euros, ou en Dollars, pas en Francs (fortement dévalué dans l'hypothèse d'une sortie de l'Euro, bien sûr, et ça, personne ne le dit).

     

     

     

    D'une manière générale, les candidats « anti-système » ne valent pas un clou. Dans le sens où ils en profitent bien, du système. Je m'explique. Pour beaucoup, ils sortent de HEC, de l'ENA, de grandes écoles, ou ont leurs entrées dans des « cercles de pouvoir » (médiatiques ou politiques), et, ô question sublime de papillonnement cérébral : ont-ils déjà travaillé, au sens du travail d'un ouvrier, d'un employé de bureau, d'un artisan, d'une infirmière, d'une aide-soignante, d'un gendarme, d'un militaire même, à un niveau d'études inférieur au BTS ? Non, bien sûr que non. Il est évidemment facile de se déclarer candidat « anti-système » quand on est bien dedans. Un peu comme si je me proclamais du jour au lendemain fan de Maître Gims, après plus d'une décennie de Metal bien gras. Si en plus, ces candidats profitent plus ou moins ouvertement de soutiens peu recommandables, comme des blogs, mouvements groupusculaires, ou entités puant le brun amalgamé au conflit israélo-palestinien et à la misère des banlieues, au « déclassement », à la « perte des identités », ou des personnalités disposées à la quenelle (et pas celle de Nantua) ? Ah-ah, vous voyez où je veux en venir. Leurs ennemis ne sont autres qu'eux-mêmes. Et, de toute façon, est-ce que Mr ASSELINEAU ou Mr CHEMINADE obtiendront plus de 1,5% des voix au premier tour ? On prend les paris ?

     

     

     

    Une caisse de Cuvée des Trolls au gagnant le plus proche du score cumulé de ces deux tristes sires du conspirationnisme « anti-atlantiste » à tendance bien souvent sectaire (mais que fait la MIVILUDES ? ^^)... ou déclarant dans une poussée paranoïaque façon Sylvain-Pierre DURIF, que « la Reine Élisabeth II est responsable des attentats du 11 Septembre 2001 » !

     

     

     

    Pour Nicolas DUPONT-AIGNAN, c'est autre chose. Je commençais à l'apprécier de plus en plus, jusqu'à ce qu'il quitte le plateau du 20 heures de TF1 et qu'il aille se vendre sur C8, dans l'émission de … celui qui se plaint de ne gagner « que 25,000 € par mois ». J'ai l'impression qu'il s'est sabordé, un peu comme un bateau de guerre, mal dirigé par un équipage tombé entre les mains de l'ennemi. Dans le sens où j'entends que les téléspectateurs habituels de C8 n'ont pas vraiment le profil idéologique ou culturel (surtout culturel...) des électeurs potentiels de NDA. Donc ce ne sera pas lui dans l'enveloppe, pour mon vote.

     

     

     

    Il est évident que si je vote Mr Uber, je me saborde socialement : à moins qu'il ne m'offre un job d'auto-entrepreneur pour garantir un traitement anti-fongique sur les panneaux de signalisation entre Plouhinec et Quimper (on ne sait jamais ^^), ce serait une insulte à tous ceux et toutes celles qui galèrent dans ce putain de modèle de société uberisé, à devoir payer pour travailler (cf. la dernière tribune du Jay sur la question), et un sabordage aussi, dans le sens où je ne suis pas sûr que Mr Uber en ait quelque chose à foutre, des « travailleurs handicapés », qui n'ont constitué jusqu'à maintenant qu'une « variable d'ajustement » pour le futur ex-pouvoir en place.

     

     

     

    Tant qu'un allocataire de l'AAH ne pourra pas garder son minima social en totalité car il est en couple avec une personne gagnant plus de 1122 € mensuels, et tant que la société Française sera autant inégale, avec des écarts de salaires allant de 1 à 300 entre les plus pauvres et les plus riches, nous n'avancerons pas. Et de plus en plus de jeunes (plus jeunes que moi, pas forcément dans ma situation) foutront le camp à l'étranger, pour ne plus devoir supporter un modèle social aussi pourri et aussi vermoulu par les ambitions bureaucratiques d'une clique d'oligarques avides de pouvoir, de richesses, de possessions flamboyantes, de tenir une région (vous connaissez forcément un exemple) ou un pays entier entre leurs serres de rapaces. Ah, tiens, pour une fois que j'allumais France Info dans ma voiture, j'ai entendu un ponte du pouvoir en place dans la Creuse déclarer que « La Creuse est dénigrée par beaucoup de gens » et que « beaucoup souhaitent un développement économique sur Guéret ». Je vous défends de rire. Par contre, je me suis bien marré ^^

     

     

     

    Mr Costard, c'est pareil, sinon pire. Je ne roule pas en Porsche (juste en Ford Fiesta, et ça me va bien), je ne porte pas du Zadig et Voltaire, je ne bois pas de la Manzana glacée en écoutant Manu Chao (référence à Renaud ^^), je ne recevrai aucun virement en provenance de Panama si je vote pour lui et si il est élu (il a dit qu'il « rendrait l'argent » ^^), donc, à la benne avec les épluchures, comme on dit couramment en Occitanie. Les épluchures, ça part aussi dans le compost, ce qui nous amène fort logiquement à Mme Flamme Maudite.

     

     

     

    Il est évident que je rirai violemment au pif de tout Metalleux ou de toute Gothique déclarant fièrement avoir voté pour ce parti de « patriotes dédiabolisés ». Non, vraiment, je ne peux pas. Voter pour un parti dont des soutiens apparaissent opportunément à une « fête du cochon » pour exhiber leurs magnifiques tatouages représentant le blason de la division SS Charlemagne (les derniers SS Français ayant combattu dans Berlin contre les Russes, en avril et mai 1945, pendant la seconde guerre mondiale), ce serait un acte de trahison. Non seulement envers ma culture, ma spiritualité (le FN est LE parti même des bourgeois cathos intégristes de la « Manif pour Tous »), ma conception personnelle et tout à fait trollesque de la liberté, mais aussi envers mes ancêtres, du côté maternel, qui eux, ont vécu l'occupation, les privations, les menaces de représailles, autant de la part des soldats Allemands que de la police de Vichy, qui ont connu des innocents fusillés « pour faire des exemples », un acte de trahison idéologique et familial. Mais aussi un acte de ratification de toute cette putain de dédiabolisation, comme si j'admettais en public que les fachos et les plus abrutis de leurs soutiens, inévitablement sous perfusion de BFN TV, du Figagro, de l'Immonde, de l'Aberration, de Pourritures Actuelles, et de Minute... ont gagné. D'ailleurs, tenez, un petit truc, inspiré par Pierre DESPROGES. « Pas la peine de vous emmerder à lire tout Sartre. Achetez Minute, vous verrez, en moins d'une minute, vous aurez à la fois la nausée et les mains sales ! »

     

     

     

    Bref. Ça ne me laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. Mais je ne saurai réellement que demain en fin de matinée, pour qui voter, et surtout pour qui ne pas voter. Beaucoup de gens ici parlent de « bien voter », ce qui me semble être une allusion à un vote d'adhésion à leur future Reichsführerin blonde et aryenne jusqu'au fond des yeux. Ceux-là, mériteraient bien un bon coup de pied dans le cul, pour leur remettre les idées en place d'une part, et aussi pour leur faire confondre le goût des flageolets et celui de leur trou du cul aussi encrassé qu'un moteur 1.6 HDi 92 PSA. J'aime toujours autant la subtilité. Rassurez-vous, contrairement à Mr Talonnettes, je n'ai pas changé. ^^

     

     

     

    Omnia Vincit Trollum pro Bastonem et Houblonem Ad Aeternum, CROM ^^

     

     

     

    Votre dévoué,

     

     

     

    - Troll

     

     

     

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

     

     


    Ici au bout de la Bretagne, à 15 kilomètres de l'endroit où l'Europe se jette vertigineusement dans l'océan Atlantique, je n'arrive pas à dormir. Bah, l'addiction à la caféine me permet de philosopher un peu, de me transformer en "sociotroll" (genre de troll qui s'essaye à la sociologie de ce monde à la dérive en abusant du cynisme, de la dérision envers la mort de la culture et d'un minimum de dignité humaine...), et de fait, de vous faire partager une pensée. Politique ? Pas vraiment, si on entend "politique" le fait de voter (ce qui, à mon avis, ne sert à rien, sinon remplacer un incompétent par un uber-libéral ou par un fraudeur fiscal...) Bref. Politique de blogueur, politique personnelle, pas politique éthylique de café du commerce. Heureusement, que les Dieux m’en préservent.

     



    Je pense, et c'est tout l'objet du billet d’humeur de ce soir, que je deviens peu à peu "politiquement inclassable". Ça peut surprendre, je sais, mais laissez-moi vous expliquer.

     

     

     

    Pourquoi "indépendant", sinon "individualiste" ? Parce que, à mes yeux, rien ne compte plus que la liberté totale d'un individu (homme ou femme passé la majorité légale) à mener sa vie comme il l'entend, à adopter un mode de vie très simple, roots, alternatif (j'en ai déjà parlé ici même, fourgon aménagé ou camping-car, chalet, yourte, mobil-home, ...), à apprécier, soutenir, faire partager aux personnes intéressées sa CULTURE. Et surtout à ne pas mener sa vie en fonction des autres, encore moins en fonction de leur regard de merlan frit.

     



    Culture nécessairement dissociée des "prescripteurs d'achat" (pardon, des télévisions et radios commerciales) et hors de portée également des "prescripteurs de pensée", j'y reviendrai. Culture qui inclut le BM et ses sous-genres, le Metal en général, à l'exclusion des bouses à seul but commercial, majoritairement à destination des « Jean-Brandon Destructor 666 » qui infestent les rayons désolés de la FNAC... Mais aussi la culture Tekno underground, la Psytrance, la culture Punk, la culture Gothique, des liens idéologiques ou musicaux/vestimentaires existent, un amateur de BM peut bien vivre sur la route et rencontrer d'autres « outsiders »… Et pourquoi pas des Hippies, s’il est plus ouvert d’esprit que le fan basique des « Légions Noires » (qui jette sa haine de l’humanité à la face d’Internet, cf. Chemin de Haine encore une fois).

     



    ["Prescripteurs de pensée" : Quotidiens et hebdomadaires ne remettant jamais en question ni la mainmise de la culture "du flex" sur la société, ni d'autres aberrations comme le "développement durable" forçant à acheter une vignette pour entrer en voiture dans une agglomération... Agglomération au sein de laquelle l'édile aura nécessairement supprimé la gratuité des transports en commun les jours de pics de pollution.]

     



    La base culturelle, ce qui définit donc en partie la liberté de s'habiller comme on le souhaite, comme on l'entend, tant que ça ne contrevient pas à la loi Française. Et de ne plus être regardé par les 90% restants comme des bêtes de foire, des jeunes désespérés, suicidaires, alcooliques, "un nouveau fléau social" (Allô M6 ? Je voudrais parler à la personne en charge de la lutte médiatique contre le Metal, merci...) Pour nous, amateurs de BM, comme pour tous ceux qui partagent bien plus de choses avec nous, qu'avec la famille groseilles ultime…

     

     

     

    Ce stade de l'évolution garantissant le monospace diesel hideux, les gamins "hyperactifs" (non, juste "mal élevés", à mon époque, une paire de tartes dans la gueule réglait tout), l'écran plat garni de conneries télévisées et le reste. Entre nous, des mecs qui s'habillent en jogging pyjama pour aller à la banque, qui ont un smartphone à 500 €, qui mangent des pâtes, qui ne lisent rien d'autre que le programme TV ou Closer ?

     

     

     

    Non, je n'ai rien de commun avec eux.

     

     

     

    De même, j'estime qu'une chose devient nécessaire à l'échelon national. En France du moins, gloire à Thor, nos voisins Scandinaves sont plus disciplinés. Un coup de pied au cul de première classe, et global. Aussi bien pour réduire au silence les "prescripteurs d'achat" dont j'ai parlé tout à l'heure, lesquels se font un plaisir "d'offrir du temps de cerveau humain disponible" entre deux parties d'une télé-réalité minable, pour vendre des produits "tendance", des produits "flex", de la musique de ***, de très mauvaise qualité, pardon. Mais de la musique qui reçoit une victoire de la Musique, donc de la musique "socialement acceptable".

     

     

     

    Culture subventionnée, oui, subventionnée par la pub et par les marques de vêtements aux logos évocateurs. "OBEY" pour une d'entre elles. "Obéir" en Anglais. Vous y êtes ? ^^

     

     

     

    Les chaussures Caterpillar ont au moins le mérite de faire penser à une pelle de 40 tonnes, capable de tout raser sur son passage, au lieu d'évoquer le principe même de la soumission post-Orwell.

     



    Je parle aussi de coup de pied au cul global, pour une espèce bien particulière qui mérite d'être foutue dehors à faire la manche, remplaçant ainsi des jeunes mecs et filles bien moins ambitieux, bien plus en galère... mais sans aucun doute bien plus lucides et prolixes en bonnes initiatives que cette minorité qui pète dans le cuir aux frais du peuple agenouillé. Outre les hommes politiques cumulards qui se plastronnent avec 50.000 € par mois, les idiots utiles du système, notamment tout ce qui touche le "développement durable". Les rois du conformisme cravaté, de la "rentabilité offshore pour le N+1", etc.

     

     

     

     

     


    Autrement dit, comment "nettoyer par le vert" un 4x4 "de ville" (admettez qu'un Lada Niva est plus utile et plus à sa place pour faire du bois de chauffage à Marvejols qu'un BMW X5 servant à monter les trottoirs du 16ème arrondissement de Paris), ou un aéroport inutile, doublon et hors de prix dans une zone naturelle sensible, ou une centrale nucléaire. Parlez-en aux habitants de Plogoff ou de Bure.

     

     

     

    Les petits valets bobos jusqu'au bout des ongles, vivant des grasses subventions des gouvernements investissant dans "le greenwashing", qui, individuellement, polluent bien évidemment plus qu'un mec comme moi qui aurait fait le choix de vivre en chalet ou en roulotte bois sur un terrain, avec un vieux tracassin pour faire son bois/ses courses, trois biquettes pour le lait chaque jour, une dizaine de poules, un bon gros potager !

     



    Itou pour ceux qui ont démembré le réseau ferroviaire en l'espace de 40 ans, pour préparer l'arrivée en fanfare du TGV. Le TGV, la meilleure façon de savoir 3 mois à l'avance qu'on arrivera en retard de deux heures sur un temps de parcours de 3h30. Bien évidemment, des autorails diesel confortables existent, en tant que fan de trains, je connais mon domaine. Mais les lignes secondaires coûtent trop cher à entretenir, parce que la SNCF a rétrocédé l'entretien aux régions, lesquelles n'ont quasiment plus de budget pour rénover ces lignes, alors on fout tout le monde dans des autocars. Ainsi, fini le Clermont-Ferrand => Bordeaux via Ussel et Périgueux, et fini le Grenoble => Gap ou Grenoble => Sisteron via Veynes, fini le Rhône-Océan reliant Quimper à Lyon avec des voitures couchettes et une voiture aux sièges inclinables, fini le Quimper => Bordeaux en Intercités, ronronnant des V12 MGO de vénérables BB67400. La "ligne des Hirondelles" dans le Jura sera la suivante à marquer d'une pierre noire. Et ensuite ?

     

     

     


    Et, ils n'y échapperont pas, les intégristes religieux, celles et ceux qui nous menacent de l'enfer, de surdité ou de damnation à chaque bière, à chaque branlette, à chaque tranche de rôti de porc ou à chaque sapin de Noël dans une école… Les développeurs et web-masters connaissent les balises HTML, ouvrons les balises Troll.

     

     

     

    [Troll]

     

     

     

    (Mais en fait, c'est un symbole païen Scandinave, donc il est plus ancien que votre "religion de paix et d'amour", laquelle n'empêche pas vos chiards de fêter Halloween sans même en savoir un minimum sur la question. La prochaine fois que ça sonnera chez moi pour cette raison, bonbecs à la gélatine de porc et musique Trollesque évocatrice de mon mépris envers ce phénomène débile.)

     

     

     

    [/Troll]

     

     

     

    La question est même plutôt « pourquoi sont-ils si bien implantés chez nous, et qui leur permet de prospérer par des subventions ? » Loi de 1905 sur la laïcité ? Non, inconnu au bataillon. Pour autant, rien n’empêche des « salons de la femme musulmane » de se tenir dans des halls d’exposition loués à l’avance, avec force prédicateurs haineux, phallocrates, homophobes et prosélytes, bien entendu. Sans que ça ne dérange quiconque. Et les païens avec qui j'ai pu discuter sur d'autres forums et groupes FB ne veulent surtout pas être reconnus par l’État en France. On ne saurait pas où ça nous mènerait ! Nous n'avons pas besoin de temple, nous avons la Nature.

     



    Pour résumer en quelques mots :

     



    Conception personnelle du terme « individualiste », pour mener ma vie comme je l'entends, individualisme de sauvegarde personnelle, culture, look, idées, liberté religieuse totale, incluant la garantie de ne plus être harcelé par des recruteurs religieux, philosophie, projet d'habitat alternatif et léger, trouver une Trollette peut être… sans jamais penser à avoir un enfant.

     



    Aussi, la révolte, l'envie de vouloir remettre tout en ordre, faire passer les milliardaires à la caisse, faire cesser le massacre de la Nature, transformer la TV en quatre chaînes "ambiance", feu de bois, cascade, forêt, ondulation des champs de blé, avec musique folk ou médiévale, pour détendre au lieu de provoquer la jalousie.

     



    Bien sûr, botter le cul de ceux qui veulent nous empêcher de vivre, quand bien même le vide de leurs regards bovins en dit déjà long sur leur pauvreté intellectuelle, culturelle, et encore plus leur soumission totale à la norme et à l’apparat. Enfin, faire en sorte que notre pays soit cohérent envers le siècle qui nous attend, car la Terre a signé la fin de notre bail, et on va en chier, je le sens... A moins qu'on réagisse vite.

     



    Voilà. Désolé pour le pavé. Mais j’estimais que j’avais le devoir de l’écrire, de vous le faire partager. Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus. Pour ceux qui tenteront de me dire « Relativise un peu », bah non, je ne fais que penser par moi-même. Et pas par le biais d’un écran plat innommable de bassesse, de lâcheté, d’hypocrisie et de mise au pilori de tout ce qui fait « peur au bon peuple ».

     

     

     

    Bonne soirée à vous tous. Vive la Liberté. Restez droits dans vos bottes. Surtout face à ceux qui voudraient vous rabaisser ou vous soumettre. Vous valez bien mieux que ça.

     

     

     

    - Troll

     

     

     

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    2 commentaires
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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, je vous reviens, coutumier à mes divagations trollesques et nyctalopes dans des volutes de caféine. Oui, je dis que je reviens, car j’ai été privé d’Internet pendant une bonne dizaine de jours. Hélas, nous avons beau vivre dans la sixième puissance économique de ce monde, avec des réussites formidables comme Airbus, Ariane, la 2CV, le Morbier, le whisky du Bourbonnais ou les moutons avinés gorgés de frontisme… (au choix), il faut encore une dizaine de jours avant qu’un technicien de votre opérateur Internet se décide à vous dire qu’il fallait simplement écarter les languettes métalliques du filtre ADSL reliant votre box à la prise téléphonique pour obtenir votre accès. Vous avez compris de quel opérateur je parle, en tout cas celui qui a perdu plus d’un million de clients en un an environ. Bref.

     

    Je reviens ce soir, pour, comme à mon habitude, vous livrer le fond de ma pensée sur l’état de notre pauvre pays. Les érections pestilentielles arrivent, alors les membres adhèrent au parti (Coluche aurait dit pareil), et fatalement, des affaires pour le moins embarrassantes visant certains candidats ou "présidentiables" apparaissent opportunément dans la presse à grand tirage … laquelle n’a jamais aussi bien rempli sa fonction d’allume-feu pour la cheminée ou le barbecue. Vous vous doutez bien que je ne vais pas prendre parti pour la « victime d’une odieuse machination socialiste » qui ne fait que pérorer dans les gazettes pour à la fois tenter de corriger l’inévitable vérité et de paraître « exemplaire » en termes de gestion de sa fortune, de traçabilité des « salaires » envers sa femme, assistante parlementaire dont on a appris récemment l’existence… Surtout, ça me fait marrer. Rire jaune ou rire qui grince, au choix. Ce qui me fait encore plus rire, c’est que les électeurs « bas du front » n’ont jamais été autant boostés par les sondages des instituts supposés « indépendants ».

     

    Mes couilles. Tripotez-moi la bite et appelez-moi Skippy le Kangourou. Honnêtement, vous allez continuer longtemps à voter pour les mêmes, ou pour leurs valets, ou pour leurs successeurs ? Après plus de 50 ans d’affaires à scandale et de scandale des affaires, vous allez continuer à mettre benoîtement le même bulletin de vote dans l’urne d’une élection qui, à mes yeux, est nécessairement pliée d’avance ?

     

    Beaucoup de gens invoquent le « devoir citoyen » en parlant du vote, que ce soit aux élections cantonales, sénatoriales, régionales, présidentielles, européennes… Et aussi, il faut bien le dire vu l’avalanche de non-actualités qui a suivi la primaire du PS, la désignation du présidentiable officialisé par son parti, comme un héritier du trône. Encore que j’emploie plus souvent et plus volontiers le mot « trône » pour parler de mes WC, de toute façon, la politique c’est comme l’andouillette. Il faut que ça sente la merde, mais pas trop ! Non, je ne parlerai plus de « devoir citoyen » en ce qui concerne le droit de vote. Surtout en sachant que, dans certaines villes déshéritées, l’élection municipale se joue à 10, à 3 voire à 1 voix près ! En considérant aussi que dans ce genre de villes, les gol… les déb… les hydrocé… les consang... pardon, les « populations désespérées intellectuellement » (novlangue), sont inévitablement prises par la main pour qu’on leur explique pour quel candidat voter.

     

    J’estime que, vu la situation, il ne sert de toute façon à rien ou à pas grand-chose d’exprimer sa colère dans les urnes. Surtout pas en votant FN, il faut bien dire qu’ils ne sont pas plus « anti-système » que moi connaisseur du chamanisme ancestral Sibérien. Si être « anti-système » a été galvaudé par les médias, sur les réseaux sociaux, notamment pour définir une certaine frange des « penseurs Youtube » prédisposés à la quenelle (sans sauce Nantua, sans couteau ni fourchette, sans avoir cuit au four, vous aurez compris), ce terme ne vaut en tout cas rien pour caractériser le programme politique, ou les ambitions du FN. Sachant que les eurodéputés de ce parti… ne font jamais ou presque le déplacement jusqu’au parlement Européen, pour autant ils touchent la rémunération correspondante. Bizarre pour des politiques ouvertement opposés à l’Europe, à la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Schengen, et pour autant proches voire très proches d’un autocrate, relique post-soviétique évoquant la guerre froide par son ambiguïté au sujet de l’Ukraine comme de la Syrie (l’emprunt Russe remis au goût du jour !) ou d’un milliardaire au pouvoir au pays des armes, voulant refouler les Français à l’entrée sur son territoire au vu de leur mur Facebook… bien qu’il soit lui-même descendant d’émigrés Irlandais.

     

    Être « anti-système » en ayant réellement quitté le système, c’est à dire en ayant coupé vis-à-vis du système toute dépendance, physique, morale, culturelle, financière, c’est très rare de nos jours, à l’exception de quelques courageux, sans doute les derniers représentants des Hippies. Lesquels, et on les comprend, ont choisi de vivre au milieu de nulle part, vivre de débrouille et d’application de la philosophie de MacGyver, vivre d’agriculture ancestrale, des gens qui n’ont donc aucun intérêt à posséder le dernier iPhone 7 (d’une valeur supérieure à celle de ma voiture actuelle en pièces détachées, bien entendu) ou à meugler de concert envers les « profiteurs » et les « fainéants » (certains travailleurs handicapés comme moi ont déjà entendu ça quelque part)… Là, oui, pour ces groupes de personnes qui ont choisi leur destin en pensant par eux-mêmes (*), on peut parler d’une idéologie et d’une façon de vie cohérentes avec les aspirations des plus modestes d’entre nous. En tout cas, celles et ceux qui choisissent de dire « Merde » à ce système ultra-libéral qui ne propose que la soumission au travail, aux crédits, à la normopathie. Car, finalement, il est toujours plus ou moins question de cela.

     

    (*) Bien évidemment, je tempère mon optimisme, et je m’oppose furieusement aux nouveaux gourous qui, par le biais d’une mélasse aux multiples références spirituelles, ésotériques et/ou occultes, hébergent des gens chez eux, tout en exigeant d’eux la mise à mort de leur esprit critique, de leur dignité, de leur liberté d’action, et pire parfois, le statut d’esclave sexuel, le tout lié au dessein de volonté de puissance du gourou. Des exemples sont connus en France comme dans d’autres pays, attention à vous si vous doutez d’une « initiative de retour aux sources »… renseignez-vous d’abord sur Google, et au besoin, demandez l’avis d’une personne calée en spiritualité ou en ésotérisme.

     

    Bref nettoyant pour vitres, je reprends.

     

    Votre serviteur, par exemple, quand il va faire ses courses, ne cesse de croiser sur les parkings, des bataillons entiers de moutons, se garant sur les places « famille » plus proches de l’entrée du supermarché que les places réservées aux handicapés (!), les parfaits petits soldats de l’inculture, du mauvais goût vestimentaire (jogging pyjama, coupe de cheveux à la con…), aveuglés par leur matérialisme obscène se manifestant jusque dans les cris et les pleurs de leurs gamins hystériques de mauvaise éducation (« hyperactifs », pardon, novlangue encore), lesquels, en bons lobotomisés allant assurer la relève du troupeau, ne manquent jamais une occasion de réclamer leur marque de biscuits ou de confiseries préférées, « vues à la télévision ». Et les Dieux savent à quel point je les méprise ! J’en ai rien à foutre de leurs regards en biais qui me reprochent ma voiture, âgée mais toujours vaillante, ma plaque « étrangère » à la Bretagne, mon béret aussi, ma musette Eastpak camouflage, ainsi que, bien sûr, mon adhésion sans faille au Paganisme Européen et au Metal (surtout BM folk, pagan, ambiant, médiéviste ou façon Tolkien.) Sans parler de mon goût prononcé pour l’univers Fantasy et la SF, comprenons bien que cela leur est étranger, donc ça leur fait peur. Allez comprendre pourquoi un homme ou une femme qui lit en plein air est regardé de travers par des reliquats d’humanité tout juste bons à « chasser les Pokémons » ou à se déguiser en morts-vivants à l’occasion d’une fête qui fait peur à leurs cons de parents !

     

    Pierre Desproges, en son temps (et il était visionnaire…) disait la chose suivante : « Allez-y, faites des gamins, crétinisez-les ad nauseam pour leur faire détester tout ce qui vous est étranger, poussez-les à faire des études de mathématiques, parce que vous n’êtes que chef de rayon, alors que votre fils, oui, sera chef de diamètre ! »

     

    L’exemple, pardon, les exemples de la mort programmée de cette société ne manquent pas. Notamment les gamins qui, dès l’âge de 10 ans, disposent à la fois d’un smartphone neuf, d’un vélo bas de gamme pour risquer de se casser la gueule dans des escaliers (!), et du vocable d’un homophobe qui aurait été éjecté de la Manif pour Tous. Inutile de tenter toute approche par la voie « diplomatique » envers eux, surtout pour moi, surtout vu mes références culturelles et, euh… l’absence de toute culture chez eux, bien détectable par l’extrême pauvreté de leur langage courant. Alors, que faire ? Vu que la diaspora internationale regroupant les Trolls, les Lutins, les Fadets, les Gnomes, les Korrigans (mâles comme femelles) n’est pas, et ne sera jamais reconnue comme « peuple » par les Nations Unies, inutile de voter une résolution condamnant toute tentative de contamination d’un ‘Talleux, d’un Teuffeur, d’une Rôliste ou d’une jeune Gothique par leur bouillie musicale (même les mecs qui chantent faux deviennent des « artistes », un peu d’Auto-tune, en avant…), ni même à toute manifestation d’hostilité, fût-elle accompagnée d’éthylisme avancé ou de parfum de fines herbes illégales. Autant envoyer la charge de Rivfader, ce qui a beaucoup plus de chances de succès en moins de temps. C’est ma vision des choses, je l’assume pleinement et parfaitement, je sais, bien sûr, que mes camarades, ceux partageant cet état d’esprit en face du vide vertigineux, doivent se sentir esseulés, dépités par la déliquescence de cette société, de ce pays gouverné par des financiers élus par de pauvres cons, dans laquelle un « chanteur » de RNB reçoit une victoire de la musique. Consolation malgré tout, le groupe Français GOJIRA a reçu deux nominations aux Grammy Awards. Comme quoi, rien n’est encore perdu. Pour le moment.

     

    Extrémiste, moi ? J’ai connu des metalleux bien plus radicaux dans leurs propos ou leurs actes, à côté de certains, je passe même pour un hippie. Fasciste ? Non, ni politiquement ni culturellement, de toute façon je n’impose pas ma culture sur 5 chaînes de TV à la fois. Appelant à la violence ? Juste au droit à l’autodéfense pour les miens, pour mes frères et sœurs culturels, en cas de provocation manifeste… autodéfense par la répartie verbale en tout cas, ça embrouille les heureux propriétaire de trois neurones ou les « j’ai pas de séquelles », sans trop se torturer le cerveau. Religieux radicalisé ? Non plus, sachant que je ne suis ni converti, ni convertible, car je tiens trop à la bière, aux romans Fantasy, au Metal, aux Mégalithes et au goût du Fuet Catalan, et que de toute façon, le terrorisme islamiste me fout la gerbe. Par contre, dans ma génération, j’ai vu des cas superbes de manque total d’éducation (est-ce que vous aimeriez que quelqu’un regarde par votre fenêtre ce qu’il se passe chez vous ?), de négligence envers la Nature (deux fûts de peinture pour bâtiment dans la benne verte, la déchetterie doit être trop loin…), de défis ridicules en plus d’être dangereux, souvent mortels (encore un mec complètement bourré qui s’est fait faucher par un train récemment…), de mots totalement inconnus quand j’avais 12 ou 13 ans (« boloss », ça veut dire quelque chose, au fait… j’attends toujours une définition en Français correct), de dénigrement de tout ce qui est étranger au « lepenproletariat », surtout et par définition, ce qui leur fait peur.

     

    Honnêtement, je me fais une joie mauvaise et cynique (et cynique pas, tant pis, il n’aura pas de gamins, BIM, hallebarde offerte par la maison Troll !) d’avoir encore plus d’abrutis de cet acabit à remettre à leur place, vu les circonstances, le nombre ne manquera pas. Face à ceux-là, j’ai bien envie d’appeler mes camarades culturels, peu importe leurs tendances politiques, leurs références culturelles (un metalleux ou une gothique sera de toute façon toujours plus proche d’un traveller vivant en camion que d’un beauf enfumant tout un quartier avec son Audi A3 diesel…), leurs spiritualités (et les athées sont bienvenus aussi), tous les outsiders que nous sommes, à se mobiliser pour hurler que nous existons, que nous sommes pas des bêtes de foire, que la norme nous fout des furoncles. Il y a quelques jours, j’ai exprimé ma position sur un sujet lié à tout cela, dans un forum parlant de Black Metal, en disant que finalement, pour beaucoup, la soumission à un Dieu unique avait été remplacée sans trop de problèmes par la soumission au matérialisme, à la pub, à la norme. Est-ce qu’un jour, je deviendrai un tribun de la masse des outsiders ? Ou quelque chose d’équivalent ? L’avenir le dira.

     

    Et l’avenir déterminera aussi celui de nos cultures marginales. Le Metal, la culture Goth, la culture Psytrance, la culture Punk, la Fantasy, la SF glorifient tout ce qui fait peur à tous les autres. Et on vous emmerde !

     

    Bonne soirée et bon week-end à vous tous, chers lecteurs et amis.

     

    Ne renoncez pas à ce que vous êtes. Pas pour vous faire plus d’amis. Pour rien au monde d’ailleurs.

     

    Liberté, Metal, Bière, Saucisson et Tradition !

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir, j’aimerai vous parler de choses plus joyeuses, d’un idéal de vie, de convictions (culturelles ou autres) pour lesquelles lutter, de projets en tous genres, ou pourquoi pas de voyages au long cours, aux commandes d’une vénérable Volvo 740 break, en camping (sauvage ou non, selon le pays). Mais ce n’est pas le cas. Je me suis trompé une fois de région avec la Creuse, et le Limousin en général, mais je ne me suis pas trompé sur la Bretagne. Si les Dieux le veulent, c’est ici que je terminerai mon existence terrestre. La Bretagne en général n’est pas le problème. J’ai rencontré des gens adorables ici, cultivés, passionnés de choses ou d’autres, pour l’instant je n’ai qu’une poignée de vrais amis dans les environs. Le problème est tout autre. Un dicton dit « Dieu a inventé l’alcool pour que les Bretons ne soient jamais les maîtres du monde ». Ça n’est pas valable pour TOUS les Bretons, bien évidemment. Seulement pour quelques-uns qui croient dur comme fer que leurs plaisanteries d’alcooliques invétérés, leur dégaine de clodos et leur haleine fétide vont permettre de faire le « tri » entre les « vrais Bretons » et les « étrangers ». Sans compter leur agenouillement total et irrépressible devant « la future présidente » et ses serviteurs.

     

    Drôle d’histoire que celle qui m’est arrivée cet après midi. Je me baladais, non loin de chez moi, histoire de m’aérer un peu, peut être de trouver un mégalithe en plein milieu de nulle part, et éventuellement de prendre un café. Je n’ai toujours pas le droit de boire de l’alcool… et je crois que c’est pas plus mal, pour ne pas retomber dans un établissement psychiatrique où le patient qui formule la demande de ne plus être provoqué ou menacé de mort par un débile profond est immédiatement placé à l’isolement… en lieu et place de celui qui est réellement dangereux. Un asile insalubre en Corée du Nord ? Non non, en France. Liberté Égalité Fraternité, sauf pour les malades psychiques. Revenons-en au troupeau bêlant, je trouve un café-tabac dans un petit village des environs, un commerce comme il en existe tant en France. Une discussion furtive s’engage avec une dame plutôt sympa, qui pense que je suis nouveau dans le coin. C’est exact. Je dis que je suis originaire de Grenoble. Bon. Un alcoolique cradingue comme ceux mentionnés précédemment s’incruste et dit « Tu n’es pas un vrai Breton ». Je réponds « Oui, mais je suis Français, je vais où je veux en France, et à l’étranger aussi, aucune restriction de mouvement. » « Ah, sur ma carte d’identité, y’a marqué Breton ». Là, j’ai les abeilles qui montent, je lui dis « Tu sais, espèce de déchet, j’ai séjourné pendant plus de deux ans dans la Creuse. Là-bas, on me faisait clairement comprendre que j’étais étranger dans mon propre pays. Je ne tiens pas à revivre ça en Bretagne. Je suis Français, et ? Tu vas m’interdire de vivre ? » J’ai ensuite pris toute l’assemblée à témoin et j’ai dit à haute voix : « Dans la Creuse, on m’a reproché d’être étranger. Dans une région de mon propre pays. Je ne tiens pas à revivre ça ici. Fût-ce de la bouche d’un reliquat d’humanité. Dans les bistrots des Alpes, un dicton gravé sur du bois dit qu’il vaut mieux être bourré que con, ça dure moins longtemps ; malheureusement pour lui, ce débile a choisi les deux options. Dont acte. »

     

    Dans un pays où 50 milliards de cadeaux fiscaux sont accordés aux grands patrons et aux actionnaires du CAC40 sans créer un seul emploi, mais en licenciant à tour de bras (bien que les mecs et filles dans ma situation soient considérés par certains comme « parasites »), dans un pays où le système de santé est chaque semaine un peu plus démantelé, dans un pays qui laisse sa jeunesse se vautrer devant la lanterne à conneries, dans un pays où celui ou celle qui porte un pendentif païen ou ésotérique est qualifié de « malfaisant » au mieux, de « sataniste » ou de « nazi » au pire, dans un pays dont la considération envers l’autre est entièrement basée sur l’apparence, la possession matérielle, et la reproduction à la chaîne d’une fange inculte qui donne des prénoms complètement débiles à ses gluants, dans un pays qui oublie un peu trop vite son histoire et les massacres de deux guerres mondiales en laissant faire des « quenelles » à Oradour-sur-Glane, dans un pays où les « dissidents » (pardon, les gens qui pensent et qui créent différemment comme Damien SAEZ, entre autres) sont cloués sur place, en direct, par les écrivains de romans de gare (gare terminus …), dans un pays qui laisse croître le harcèlement scolaire dès le plus jeune âge au motif de « liberté d’expression audiovisuelle » invoquée par un cocaïnomane se plaignant de ne gagner « que » 25,000 € par mois… Dans ce genre de pays, il n’y a aucune fierté, aucun honneur, aucune justification à être Français. Car c’est bien de notre pays dont je parle. Enfin, ce qu’il en reste… Pourquoi donc croyez-vous que le sacrifice des Harkis n’a été reconnu que 40 ans après une des guerres les plus ignobles en termes d’exactions commises ? Pourquoi donc croyez-vous que la réalité de la déportation des homosexuels et de leur extermination par les nazis n’a été reconnue que 60 ans après la fin de cette autre guerre ? Pourquoi donc être fier d’un pays totalement anesthésié, ou pire, lobotomisé, aux références culturelles séculaires sacrifiées sur l’autel du « buzz » et de la « société Twitter » ? Pourquoi se revendiquer comme appartenant à cette horde de pieuvres écervelées ?

     

    Je n’ai plus aucune fierté à être Français dans ce cas-là. Regardez donc en Norvège, ou en Suède, ou au Danemark. La majorité des habitants de ces trois pays ont pour habitude d’arborer leur drapeau national à leur fenêtre, sans être qualifiés de « fachos ». Pour eux, c’est un geste tout à fait normal. Les sportifs des équipes nationales de ces pays chantent à pleine et haute voix leur hymne national respectif, avant une rencontre sportive. Allez donc voir une vidéo présentant l’équipe féminine Norvégienne de hand-ball avant une demi-finale ! Toutes les joueuses, leur coach, les supporters Norvégiens, chantent à tue-tête. Et, vous voulez que je vous dise ? Plus le temps passe, plus je pense que j’aurai du naître Scandinave. Eux au moins, ne laissent tomber personne dans leur société. 90 % des handicapés Norvégiens travaillent, chez eux ou en entreprise. Et en France ? Le gouvernement Suédois est réduit au plus indispensable, ainsi que leurs frais de déplacement… saviez-vous qu’ils n’ont que 12 € pour manger à midi ? Saviez-vous que les ministres et leurs personnels viennent à leur ministère… par leurs propres moyens ? Pas de voiture de fonction avec trois chauffeurs en alternance. Bizarre, au pays de Volvo ? Non, logique, pour eux. Eux en tout cas s’étranglent quand ils apprennent les notes de frais de nos chers élus au Fouquet’s ou ailleurs. Sans compter les truanderies de ces dernières décennies… quand bien même cela aurait « poussé au suicide par trois balles dans le dos » un homme politique voulant dénoncer tout ça. Les ministres voyagent en classe économique pour les vols de moins de 4 heures. Pas de jet privé pour faire 450 kilomètres et se retrouver dans son fief… Contrairement à d’autres ! Les Suédois, les Norvégiens, les Danois font des efforts qui nous semblent inatteignables, rien qu’en termes de tri des déchets ménagers ; et eux connaissent encore le principe de consigne des bouteilles en verre et en plastique.

     

    Au sortir de la seconde Guerre Mondiale, la Norvège comme la Suède avaient plus d’un siècle de retard sur les pays « industrialisés ». Mais la Suède a du minerai de fer … la Finlande a vu naître Linux par un de ses informaticiens, et la Norvège a du pétrole et du gaz. En moins de 60 ans, ils sont devenus les pays les plus riches au monde, ceux avec les meilleurs résultats en termes d’éducation, d’assurance de trouver un travail, de système de santé, de réseaux de transports (les trains Norvégiens, Finlandais et Suédois roulent, même au lendemain d’un mètre de neige sur les voies ! Allez inviter un Norvégien à rallier Decazeville depuis Strasbourg… en train, il va péter un câble avant d’arriver à Nancy !) En Islande, encore mieux : il n’y a presque pas de police ! Les policiers locaux sont bien peu nombreux pour la superficie de l’île, et doivent demander l’autorisation à leur commissaire en chef avant de pouvoir ouvrir la trappe verrouillée contenant leur arme de service (!) La Scandinavie a les meilleurs résultats du monde en termes de justice, de traitement des détenus, et pour leur réinsertion, également. La récidive est pour ainsi dire nulle. Sans compter sur la Finlande : le pays d’origine du Père Noël a réussi, tenez-vous bien, à réhabiliter et à guérir réellement la quasi-totalité des schizophrènes, grâce à une thérapie de groupe, grâce à un suivi intensif, grâce à la compréhension par des psychiatres qui ne se limitent pas à un entretien de 2 minutes 45 secondes et à rédiger une ordonnance ! Eh oui. Ils l’ont fait. Et nous en sommes loin...

     

    Ça, ce sont des raisons d’être fier de son pays , et de savoir pourquoi on paye des impôts ! La télé nous en montre-t-elle des exemples, chez nous ? Nej. La télé diffuse des concerts de Metal après les infos du soir ? Nej. La construction d’un aéroport totalement inutile est-elle débattue autrement qu’entre le gouvernement et ses amis (leaders du BTP et marchands de pétrole…) ? Nej. Les transports sont-ils organisés pour que l’on puisse déposer son vélo dans un casier avant de prendre le train… et d’être sûr de retrouver son biclou au retour ? Nej ! Alors oui, les Scandinaves paient des impôts sur le revenu qui nous paraissent exorbitants. Mais au moins, eux s’en servent pour permettre une qualité de vie excellente à tous leurs citoyens ! Les Scandinaves ont aussi participé à l’apparition du Metal extrême, que ce soit Black, Death, Pagan, on leur doit ça, en plus des contes classiques comportant des bestioles bizarres et d’anciennes légendes…L’Islande a été le premier pays à reconnaître l’Asatrù en tant que religion d’État. Les sandwichs au renne, le hareng à la sauce à l’aneth, c’est pas mal aussi. Et, tant que j’y suis… Les Norvégiens ont aussi une monnaie très stable, recherchée par tous ceux qui veulent autre chose que de l’Euro ou du Dollar.

     

    Pour finir ce texte sortant de mon esprit saturé par les brumes de caféine, je dirais que, lorsque la France aura atteint le niveau de qualité de vie, de services, de systèmes de santé et protection sociale de ses voisins Scandinaves, en permettant à toutes et tous de travailler, et j’insiste là dessus, sans pulvérisation du code du travail et des acquis sociaux datant de nos Anciens, on pourra être fier d’être Français. Pour moi… je ne le serai sans doute jamais plus. Pas tant que le système actuel foutra des plus jeunes que moi à la rue, ou les condamnera à la mort par overdose, ou à finir en prison. La liberté culturelle, la liberté du choix de mode de vie, la liberté de penser par soi-même sont des thèmes récurrents chez les anarchistes. Et, au-delà de ça, j’ai un point commun avec eux. Je ne suis plus fier d’être Français. Vu les comportements dégradants que j’ai vécu depuis quelques années, je dirais dorénavant que je suis citoyen du monde. Je ne sais même pas, pour l’heure, si je vais participer à la grand-messe visant, après tout, à remplacer un incompétent par un autre, ou par un ultra-libéral, ou par une fasciste. Peut être voterais-je Méluche ou NPA au premier tour, et un simple bout de papier torche-cul marqué de la sentence lapidaire « Viendez au Groland, mort aux cons, mort aux fafs. »

     

    Bonne fin de semaine, chers lecteurs et amis, dans ce qu’il reste de la France, autrefois « modèle de liberté et de diplomatie ». Ça fait longtemps que ce n’est plus le cas … Vive la liberté. Mort aux cons. Vivent nos cultures « marginales », nos différences, notre capacité de créer autre chose, ailleurs, à côté, peu importe le "qu'en dira-t-on" propre à la plupart des moulins à ragots. Si quelqu’un vous fait chier sur ces points précis, balancez-lui mon texte à la gueule, vous verrez, ça fait un bien fou de se sentir intelligent et plus cultivé que ceux qui se poivrent la gueule au bistro soir et matin. Sans pour autant être prétentieux, car je ne le suis pas quant à ce que je pense de moi-même, Dieu me tripote (merci mon Dieu !)

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

     

     

    Eh oui, votre Troll préféré reprend la plume, enfin le clavier, comme pour pousser un hurlement de désespoir, d’appel à la force collective, d’insoumission même. Vous me direz, « c’est ton style habituel, on te reconnaît bien là, et on est avec toi » (pour les plus fidèles). A la bonne heure. En fait, je ressens le besoin de coucher mes pensées par écrit, notamment du fait d’un événement tout à fait désagréable qu’il m’est arrivé hier soir. Je rentrais du centre ville, je venais de prendre un café, quand deux jeunes cons m’ont apostrophé, provoqué, depuis le trottoir d’en face (c’est toujours plus facile). Alors j’ai regardé un peu dans leur direction, sans comprendre pourquoi ils en avaient contre moi, ils m’ont traité de « raciste » (!) et n’ont même pas essayé de me suivre pour me coller une dérouillée… ou pour que je leur en colle une. Remarquez bien que, bon, je n’ai jamais frappé personne, et je ferai tout pour éviter que ça arrive ici.

     

     

     

    Cela dit, étant donné le style vestimentaire de ces « chances pour la France », leur vocable réduit au mélange des paroles de Jul et de Maître Gims, assorties de provocations vulgaires, et agrémenté d’une adhésion à leur « ghetto culturel » dont ils ne veulent pas se séparer… ça laisse peu de doutes sur le niveau culturel, l’intelligence et la capacité de raisonnement de ces mecs-là. Raciste, moi ? Non, sauf si penser qu’un con peut être blanc, noir, métis, de n’importe quelle culture ou de n’importe quel groupe social… c’est avant tout un con… Sauf si penser ainsi, donc, est défini dans la « novlangue » du pouvoir et des associations de gens pas drôles comme étant une « provocation à la haine raciale ». D’autres que moi sont plus explicites, à la limite de déclencher l’anti-patinage même, en parlant de « bougnoules issus de la diversité » (!)

     

     

     

    Je pense ne jamais avoir été malhonnête envers vous, chers lecteurs et amis. Jusqu’à maintenant, je refuse obstinément toute tentative de racolage des « fâcheux », vous savez qui ils sont. Pour autant, cet événement, somme toute récurent dans mon existence d’outsider assumé, ne me fera aller dans les rangs des fafs, mais je pense que si cela se produit de nouveau, ça pourra me rendre con. Au point de me servir volontiers de ma paire de Caterpillar en 47, à défaut de rangers authentiques évidemment, pour tartiner allègrement la sale gueule du moindre alcoolique ou du plus lamentable des crasseux venant me provoquer. Sans parler des « wesh », quand bien même ce terme qu’ils s’attribuent eux-mêmes n’a aucune connotation raciste. Un « baskets casquette survêt » peut être intelligent, l’habit ne fait pas le moine, comme on dit… Et, je l’ai constaté souvent, des metalleux ou des goths peuvent se révéler abrutis accomplis. Provocation à l’agressivité ? Mais qui provoque l’autre ? Qui cherche la merde ? Qui mérite sa dérouillée ? Moi ou eux ? Et, enfin : quelle culture n’a jamais été reconnue en tant que telle, et n’a attisé que la désapprobation des intégristes religieux, les interdictions de concerts dans certaines villes, les émissions télé minables visant à la criminaliser ?

     

     

     

    Révolté contre certains aspects de ce monde moderne ? Oui, à l’instar des anciens de Continental ou de Goodyear, ou encore de tous les auto-entrepreneurs qui payent plus d’impôts que ce qu’ils gagnent. Écorché vif ? Encore un peu, voyant la tournure lamentable que prend ce monde. Idéaliste à la cuirasse blindée de Metal extrême ? Il y a quelques restes. Insoumis à la « norme », cette même conception à l’origine de la « Fête de la Musique » de ce cher Jack « C’est chié », ce dégueulis sonore, aussi bien « musical » (perso, je préfère l’intégrale de Xasthur à 25 secondes d’un morceau de Kendji Girac) que publicitaire, après la libéralisation des radios libres (et lesquelles ont survécu...) ? Sans aucun doute ! J’ai souvent l’impression que, avec mes amis les plus proches, partageant quelques idées et éléments culturels, nous sommes parmi les derniers en ce pays de France, à ne pas sombrer dans la marchandisation de la connerie, dans la liquéfaction de l’esprit critique par BFN TV (oui, je l’ai écrit ainsi), dans le plaisir, la fierté à se reconnaître d’une culture plus élaborée (ou de plusieurs à la fois !) que la soupe clairette que l’on sert chaque jour au reste des moutons ! Merde alors, que voulez-vous de nous ? Une reddition ? Un acte de décès ? Un procès en diffamation pour « atteinte à la norme » ? VOUS NOUS FAITES CHIER ! Et j’en ai des preuves concrètes tous les jours. Y compris sur Facebook, où j’ai adhéré à un groupe « Childfree ». Sans enfants… ou, autrement tourné, « personnes qui ne veulent pas en avoir ». Eh oui, le matraquage de la norme prend une belle part dans les envies de « fonder une famille », inévitablement accolées au monospace, au pavillon dégueulasse, à l’écran plat dans toutes les pièces, bref, à tout ce qui va dans le sens du mot « normal ». Vous devez vous dire que j’ai écrit cette dernière phrase avec un rictus prononcé. Et vous n’avez pas tort ! Je dis à qui veut l’entendre que je préfère me marrer dans un vieux pick-up Japonais que pleurer dans une Bentley. Qui m’en empêche ? Je n’ai aucune honte de me définir « metalleux », ni « païen ». Et alors ? Où sont donc les supporters (les seuls à pouvoir égaler les fafs de bistrot en termes de conneries à la minute) d’un certain maire du Sud de la France, celui-là même qui a déclaré que le Français « est blanc et catholique » ? Qui est le raciste, partant de là ? Pas moi, en tout cas.

     

     

     

    Sans même parler de « racisme », je dirais que j’observe une certaine défiance envers les plus piètres représentants des deux seules variantes de la culture « grand public », en clair, de la culture « admise ». Autant envers les chanteurs et chanteuses ouvertement bobos, qui prétendent changer le monde avec une chanson vendue à 3 millions d’exemplaires (qui parmi vous les écoute plus volontiers que Dire Straits, Blutengel, Sine Die, Strike Anywhere ou Iron Maiden…), et autant envers la génération « flex » (dont on a bien du mal à comprendre le discours, et pourtant… ça explique pas mal de choses).

     

     

     

    Fabrice Éboué, un des rares comiques actuels que j’apprécie, le disait à peu près ainsi dans son dernier spectacle. « Comment voulez-vous trouver les rappeurs actuels cohérents, entre la vie dans les banlieues et la religion ? Vous les avez entendus ? Inch’Allah, je baise des putes ! » On va dire, en riant jaune, qu’il est dans le vrai. Ça va en démanger quelques uns aux entournures, après tout, on peut rire de tout… et avec n’importe qui… Si on est pas n’importe qui.

     

     

     

    Croyez-moi ou non, chers amis, il y a quelques temps, j’ai voulu créer un mouvement. Mais pas un mouvement politique. Pas même pour me faire élire dans « la corbeille ». Pas même pour me faire élire dans le conseil municipal d’un patelin Breton ! Non. Un mouvement «  de rassemblement culturel », qui nous représente, NOUS, tous Metalleux, Goths, Punks, Hippies, Teuffeurs, Geeks, Païens et Polythéistes, Athées, Childfree, nous, toutes ces « bêtes de foire » qui nous faisons dévisager voire agresser quand nous sortons « dans notre tenue », nous qui passons pour des cons ou des extrémistes en tentant de définir nos idées... nous qui n’avons AUCUN poids politique ou culturel (Allô, le standard de M6 ? Passez-moi Jacky Cordonnier, merci…), un mouvement pour nous permettre de nous faire entendre, d’ouvrir nos gueules. Et, sans doute, de nous sentir plus accomplis en tant que citoyens qu’en glissant un bulletin de vote (même une feuille de PQ marquée du nom « Groland »…) dans l’urne d’une élection que nous savons pipée d’avance. Je me laisse encore le temps de la décision, et peut être la concrétisation viendra courant 2017.

     

     

     

    En tout cas, et soyez-en sûrs, jamais ma détermination n’a été aussi forte pour mener la barque comme je l’entends, en termes culturels, musicaux comme littéraires, la culture qui est pour beaucoup, notre raison de vivre (pour les « proscrits du travail » comme moi comme pour tant d’autres), ce qui fait notre différence, ce qui peut nous inspirer en termes de création (peu importe la forme choisie…) et, ni plus ni moins, la fierté d’être ce que nous sommes, et celle d’avoir fait un gros FUCK à cette moutonnisation globalisée. (Tiens, au fait… on ne parle plus de Pokémon GO ? Ça veut sans doute dire quelque chose… là où les trains miniatures existent depuis les années 1900. Autant finir sur une hallebarde !)

     

     

     

    J’en suis convaincu : nous finirons par nous faire entendre. Nous finirons par vaincre. Nous finirons par ne plus avoir peur d’exister tels que nous le sommes. Nous ne négocierons pas notre culture. Vivre cachés ? D’autres ont connu ça avant nous. Vivre libre et debout, voilà la réalité.

     

     

     

    Bonne soirée à vous tous, bon week-end, mort aux cons, vive la liberté.

     

     

     

    Salut et Banzaï !

     

     

     

    - Troll

     

     

     

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

    Ce soir (cette nuit…), je vous reviens enfin, après quelques jours d’absence sur Dernier Bastion. Et croyez moi, l’écriture de ce texte, dans lequel je vais comme d’habitude coucher quelques idées et quelques faits que j’ai vécu, ne me fait pas plaisir. Et ne fera sans doute pas non plus plaisir à d’autres, mais, finalement, qui ? Eh bien, celles et ceux qui sont perchés dans leur tour d’ivoire, accumulant les mandats électoraux et les cercles de pouvoir, aussi bien que les comptes en Suisse ou à Panama, tout en ne sachant pas le prix d’un pain au chocolat ou d’un ticket de métro. Ainsi que leurs porteurs de litière dévoués, bien incapables de réaliser le bouzin dans lequel ils ont mis tout le pays. Inutile de les nommer, vous voyez déjà de qui je veux parler…

     

    Quand j’étais « communiste », enfin quand je pensais l’être, je pensais intérieurement, et en coordination avec mes « camarades » de l’époque, que la redistribution des richesses était l’étape incontournable vers une meilleure société, une société dans laquelle tout le monde aurait sa place, une société des fleurs colorées, des guitares au coin du feu et des camtards parsemant les collines… Héhé, comme vous le voyez à mes dernières interventions, j’en suis revenu, et depuis longtemps. J’ai envie de dire : je tente de me concentrer au maximum sur ma famille, mes derniers amis (du moins, ceux qui ne m’ont pas laissé tomber, re-hallebarde), et les rares personnes à qui j’accorde ma confiance. Et, croyez-moi, ça relève quasiment du pèlerinage Audierne => Trondheim à pied. Dans le sens où, même ici à Audierne, la situation est telle que je peux à peine prendre un café (accompagné du nécessaire verre d’eau fraîche) sans rameuter (bien malgré moi, il faut le dire), tous les crasseux et tous les clodos des environs immédiats.

     

    Oui, je l’admets, il fût un temps où j’étais humaniste, enfin j’essayais de l’être. Bah, c’est fini depuis longtemps, j’ai assez vite compris que même les plus anciens amis pouvaient retourner leur veste (dans mon dos, évidemment, mais je le savais vite, rien n’échappe à la communauté des metalleux sur Grenoble) et, de fait, penser à me foutre un coup de poignard dans le dos (au sens figuré, je pense qu’ils n’avaient pas assez de tripes pour le faire physiquement.) Pour vous dire, j’ai même l’impression, quand bien même je ne touche que 808 € mensuels de la CAF (le généreux subside de l’État français pour les gens comme moi qu’on interdit de travailler), je dois passer pour un bourgeois, avec ma malheureuse Ford, qui tient encore (mais pour combien de temps…), mes chaussures Caterpillar au prix bien éloigné de celui d’une paire de Loubouzin, ma ceinture Viking en cuir (et en vrai cuir, hein), mon petit baladeur MP3 et ma fidèle sacoche Eastpak. Sans compter le chapeau de chasseur ou le béret noir que je n’ai pas peur de montrer. Il en va de même pour mon téléphone mobile… acheté 14 € sur Amazon. Oui, vous avez bien lu.

     

    Il va arriver un jour où ma patience et le reliquat de « tolérance » que j’affiche vis à vis des pires « déchets » (je n’ai pas d’autre mot) vont cesser d’être. Et ce jour-là, je ne répondrai plus de rien. Pour autant, hors de question (vu mon passif psychiatrique et, sans doute, le fait que je sois toujours « surveillé » par certains) de me battre par les poings. Mais, je n’ai pas peur de le dire, le jour où cette limite sera franchie, je me défoulerai en invectives sur le moindre crasseux (qui en plus, se bave dessus, évidemment), en invectives autant fruitées que ma culture le permet. Culture que j’ai récemment décidé de baptiser « CDG »… Pas même en référence au célèbre aéroport de Paris, non. Mais en hommage aux noms de trois « entités d’humour », en fait, deux comiques disparus et une émission télé hélas « édulcorée » par le nouveau patron intouchable d’une partie du PAF. Coluche. Desproges. Groland. Voilà maintenant le ton de mes réparties à venir en réponse à qui tentera de me gâcher un tranquille café en terrasse.

     

    Je peux vous dire avec toute l’assurance de mes sentiments, chers lecteurs et amis, que je n’ai pas quitté la Creuse (dans des conditions désastreuses … souvenez-vous) pour trouver la même chose en Bretagne. Je peux vous dire que tout (ou une grande partie) de ma « naïveté » d’avant s’est évanouie dans les volutes de cette saloperie de dépression. Je peux vous dire aussi, et ça, vous l’avez compris depuis bien longtemps, que j’en ai marre qu’on me prenne pour ce que je ne suis pas. Fini, les vampires psychiques qui imaginent tirer quelque bénéfice financier d’une rencontre avec moi. Fini, la tentative d’aller vers des gens qui, non seulement, méprisent les cultures auxquelles j’adhère sans condition (Metal, musiques « marginales », univers Fantasy et SF, sans parler de la spiritualité), mais en plus, croient pouvoir me demander de les aider à trouver telle manifestation culturelle ou autre, ici en Bretagne, car ils me prennent pour « un gars du coin ». Eh oui, et ça aussi, je ne vais pas me gêner pour le dire… Car cet après midi même, j’ai aidé bien volontiers un couple de retraités à trouver le chemin du misérable « vide-grenier » qui avait lieu dans une salle municipale. A vrai dire, rien de sorcier, j’habite juste en face. Je n’ai eu aucun remerciement de la part de ces vieux débris, aucun signe de compréhension, rien que « Au revoir ». J’ai manqué de répliquer vertement devant leur manque cruel d’éducation et de savoir-vivre (m’aborder sans me dire « bonjour », c’est déjà mal barré pour eux.) Mais j’ai résisté à la tentation trollesque.

     

    Dans quelques heures, (ou même maintenant, je ne le sais pas), ce sera Halloween. Enfin, non, pas vraiment. Ça n’est jamais qu’une ancienne fête païenne (Celte) transformée à leur sauce par les Ricains, et, il faut le dire, allant dans le sens de leur peur panique et de leurs superstitions de tout ce qui n’est pas « chrétien ». Ça n’est peut être pas valable pour tous les Américains, il en va de même pour les Français, tant le retour des anciennes croyances se fait sentir chaque mois qui passe. Dois-je le rappeler aux brebis qui ballottent leur chapelet à la vue d’un couple de Goths : le nom originel de cette fête est Samhain. La fête traditionnelle du paganisme Celte, la nuit où les portes entre le monde des Vivants et le monde des Morts s’ouvrent en grand… pour celui ou celle qui les trouve. Alors, que vais-je faire demain (tout à l’heure …) ? Eh bien, ni plus ni moins, mener une journée pour le moins « normale ». C’est à dire, balade en ville (ou en forêt, s’il me prend un accès de misanthropie), toujours accompagné par ma fidèle « Trollothèque » électronique. Pas de couteau suisse en poche, non, ce serait trop facile de me faire serrer pour « port d’armes ». N’oublions pas que nous sommes en état d’urgence.

     

    Deux choses, maintenant, qui me paraissent claires : plus un rond pour un clodo, peu importe les circonstances. Et, pour la spiritualité comme pour la culture, « la liberté de culte est inscrite dans la Constitution, elle est inaliénable, et je vous emmerde ».

     

    En espérant des temps plus propices pour les nôtres, comme pour moi et les miens, je vous laisse. Bon Samhain à toutes et à tous. Que les Dieux veillent sur vous.

     

    - Antonin "Troll".

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    Bonsoir, chers lecteurs et amis.

     

     

     

    Je sais, cela fait un certain temps que je ne me suis pas adressé à vous. Je m’en excuse, mais mes divagations nocturnes font que j’ai rarement la force d’écrire plus de quelques lignes, au mieux deux paragraphes. En plus, j’ai comme l’impression que j’ai, peut être, « épuisé » tous les thèmes que je traite habituellement. Culture, liberté, rejet de certains aspects de ce monde « moderne » et « surmédiatisé »… Mais maintenant, il me vient à l’esprit le souvenir du visionnage d’un ancien documentaire de Canal + (avant la reprise par … qui vous savez, bien sûr), sur un thème qui me frappe particulièrement. A savoir la fusillade meurtrière qui a eu lieu une matinée de 1998, au sein du lycée Columbine, près de Denver, aux USA.

     

     

     

    ATTENTION : Je ne fais en aucun cas l’apologie de ce genre de crime de masse. Je ne l’ai d’ailleurs jamais fait (sinon, croyez bien que je serai entre quatre murs…) Cependant, des raisons bien précises, et qui n’ont été dévoilées que récemment, me poussent à croire que la tuerie préméditée de Columbine était non seulement sortie de l’imagination délirante de deux jeunes psychopathes, mais en plus, comme une sorte de « revanche des losers ». Pourquoi est-ce que j’emploie ce terme ? Vous allez le voir.

     

     

     

    D’après les documents rendus publics par la police Américaine et par le FBI, un point majeur ressort : Eric Harris et Dylan Klebold (les deux meurtriers) étaient… tout sauf « normaux », du point de vue des groupes culturels et sociaux que l’on observait à l’époque (et que l’on observe encore) dans les lycées Américains. A savoir qu’ils avaient deux « facettes », tel Janus, le dieu Romain et ses deux visages. En fait, il s’est avéré qu’ils cachaient bien leur « jeu »… Ils s’intéressaient beaucoup à l’informatique, à Internet, aux nouvelles technologies, mais également à la science-fiction et à bien d’autres choses… D’après un psychiatre qui a parcouru les journaux intimes de Harris et de Klebold (ainsi que le site Internet de l’un d’entre eux), les deux jeunes cachaient une noirceur profonde, une détestation de la société à un point comparable à celle des suprémacistes blancs, ainsi qu’une admiration affirmée (dans le secret de leurs journaux intimes) pour l’idéologie Nazie et pour les armes de toutes sortes.

     

     

     

    Mais ce n’est pas tout : Harris et Klebold se sentaient « persécutés » au lycée, parce qu’ils n’étaient ni sportifs (le sport tient une grande place dans les écoles Américaines), ni attirés par les jeunes filles, encore moins membres d’un club ou d’une association au lycée. Pour ma part, et après avoir réfléchi sur ce qu’il s’est passé (et leurs motivations), il me semble clair que leur action, aussi abominable puisse-t-elle être, était une sorte de « revanche des losers ». Un protagoniste du film documentaire « Bowling for Columbine » le résume assez bien, par la phrase suivante, serinée par certains profs : « Si tu as des mauvaises notes en 6ème, tu en auras aussi en 5ème, puis en 4ème, puis en 3ème, et tu rateras tes examens. Alors, tu seras considéré par les autres comme un bon à rien, et tu mourras seul, pauvre et malheureux. Alors que les meilleurs élèves deviennent agents d’assurances. » La norme, toujours la norme, encore la norme. Maintenant, ça paraît clair.

     

     

     

    On peut aussi, évidemment, pointer le fait qu’aux USA, obtenir une arme à feu est plus que facile, en vertu du second amendement de la Constitution des USA, qui « garantit à tout citoyen américain le droit de porter des armes ». A l’instar des USA, beaucoup de pays dans le monde ont une histoire violente, bien souvent depuis les origines de leur création. Mais, allez donc savoir pourquoi, on dénombrait près de 500 fois plus de meurtres par arme à feu aux USA qu’au Japon… en 1998. Alors que, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les soldats Japonais étaient tout sauf des enfants de chœur !

     

     

     

    Nous autres Français, avons aussi une histoire troublée par le fracas des épées, le tonnerre des canons et autres engins de mort. Cela dit, la même année, il y avait moins de 400 meurtres par arme à feu chez nous… Et plus de 11.000 aux USA !

     

     

     

    La culture (cinématographique, littéraire, musicale) n’y est pour rien, ou pas grand-chose en tout cas. L’industrie cinématographique Japonaise a bien fourni beaucoup de films d’horreur (bien souvent « horreur WTF », vu le niveau des navets), la France est un des principaux marchands d’armes dans le Monde (ce qui ne l’empêche pas d’être membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, enfin passons), les Canadiens ont eux aussi produit des films d’action violents, les adolescents Allemands adorent jouer à des jeux vidéos (depuis Wolfenstein 3D et Doom, jusqu’aux plus récents)… Alors, où est le problème ?

     

     

     

    Dans le très intéressant film-enquête de Michael MOORE « Bowling for Columbine », on voit les multiples différences entre la société Canadienne et la société Américaine. Déjà, sur les chaînes de télévision Canadiennes, il n’y a pas d’édition spéciale pour prévenir les ruraux des dangers des « abeilles tueuses » (ou « abeilles africanisées »). Ça n’a d’ailleurs jamais représenté un grand danger en Amérique du Nord. Pas non plus d’appels à la psychose sur les dangers potentiels des escalators qui tournent dans chaque galerie commerciale qui se respecte. Encore moins de « reality show » mettant en scène les forces de police, procédant à l’arrestation de suspects… inévitablement Noirs Américains, inutile de le cacher. En fait, la différence est majeure : là où les États-Unis vivent constamment dans la peur (par le biais des médias aux mains des magnats les plus fortunés…), les Canadiens, eux, préfèrent profiter pleinement de la vie, et, dans les différends diplomatiques, agissent toujours par la négociation, le dialogue, pour tenter d’apaiser le problème… Là où les Américains réduisaient en cendres une province des Balkans, littéralement, en direct à la télé. Ne vous posez plus la question, chers amis… Vous avez la réponse.

     

     

     

    Maintenant, que dire ? Une peur, et deux certitudes. La peur que la société Française en arrive à un tel degré d’américanisation par le culte de la « peur de tout », entraîné évidemment par les médias et les interminables « éditions spéciales » à chaque colis suspect. La certitude que, dans un pays ayant une législation beaucoup plus restrictive sur les armes à feu, et avec des contrôles renforcés sur la voie publique, rien de semblable à la tuerie de Columbine ne se produira en France (même contexte, même personnalité d’un éventuel assaillant.) La seconde certitude que cela continuera aux USA, indéfiniment, et que se développe le « culte de la revanche des losers », comme je l’ai dit dans ce texte.

     

     

     

    Soyons clairs : je n’ai jamais fait l’apologie de tels actes. Je ne le ferai jamais, ce n’est pas dans mon intérêt, surtout en cette sombre période où l’Internet est plus surveillé que jamais. Cela dit, je me pose des questions sur des sujets de société, parfois des questions qui dérangent, qui titillent celles et ceux qui voudraient les garder secrètes… Sans pour autant, verser, comme tant d’autres autoproclamés « moutons lucides », dans le complotisme ou le conspirationnisme. Lesquels, et je le vois assez sur le Net, sont autant de portes d’entrée pour une future adhésion à un groupuscule ouvertement haineux.

     

     

     

    Bon week-end à vous toutes et tous, chers lecteurs et amis.

     

     

     

    - Troll

     

     

     

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    Bonjour à vous tous, chers lecteurs et amis.

     

    En ces temps spirituellement troublés pour chacun d’entre nous, je vous propose un convoi de hallebardes typiquement païen, et ô combien trollesque. Vous en avez maintenant l’habitude, c’est devenu ma marque de fabrique, ma signature. Et, quand bien même, personne dans les  « médias grand public » ne donne la parole aux Païens dont vous et moi faisons partie, peu me chaut ! Franchement, je commence à en avoir ras le bol d’entendre des tirades de corrompus pétant dans le cuir (pardon, d’hommes politiques) expliquant que « la France est une terre aux racines judéo-chrétiennes », que « la France est chrétienne », et que le Français est « blanc et catholique » (merci à un certain maire du Sud de la France, dont j’ai déjà parlé, d’avoir pondu ce dernier étron verbal. Ou comment « nourrir le Troll »...)

     

    Eh non, bande de monothéistes aveuglés par votre domination dans les médias, dans la culture « grand public » comme dans la soumission à tant de lobbys religieux ou para-religieux qui « ne veulent que notre bien » (vous savez déjà de qui je veux parler…) Il serait bon ici de rappeler, que les origines de la France, comme celles de l’Europe (et même celles du monde entier) ne sont EN AUCUN CAS fondées sur un « livre sacré » (ni même sur deux autres ainsi définis) qui expliquait comment un charpentier changeait l’eau en vin, multipliait le pain, et guérissait les écrouelles par le « toucher divin » d’un roi. Je ne l’invente pas, une gravure de l’époque montre Saint Louis s’occupant des malades de la peste, avec la devise bien connue des historiens (en ancien Français) : « Le Roy te touche, Dieu te guérys ».

     

    Si vous avez un tant soit peu étudié les religions anciennes (pré-monothéistes) comme j’ai pu le faire par le passé, vous savez bien qu’un « Dieu unique » n’est qu’une invention de certains hommes… cherchant à dominer leurs semblables par la peur de la mort, par la peur du péché, par la peur du plaisir. Et j’en passe. J’en veux pour preuve non pas les écrits sacrés des Vikings, des Celtes ou des Slaves (hélas, les destructions de leurs écrits n’ont pas été une fiction…), mais bien la conversion de millions de Païens, notamment par le choix entre la conversion de force ou le fil de l’épée (pensez donc à la décapitation de 4500 Saxons par les armées de Charlemagne…), ou bien par la substitution d’édifices religieux… Par exemple en Scandinavie. C’est ainsi qu’on estime la fin de l’ère Viking lors de la destruction de l’ancien temple Asatrù de Gamla Uppsala (actuelle Suède) en 1150, qui actait la christianisation de la Scandinavie. Mais pas que : ici en Bretagne, où je réside, je pense fermement (et je ne suis pas le seul) que 75 % des églises, chapelles, calvaires actuels, ont été tout simplement « posés » sur d’anciens sites bien Païens (dolmens, menhirs, cromlechs, allées couvertes, nécropoles Gauloises ou plus anciennes…)

     

    Que croyez-vous, vous qui vous agenouillez pour « rendre grâce à votre Dieu » ? Qu’en dites-vous, vous qui vivez dans la crainte du « Jugement dernier »… ou dans la crainte de l’homosexualité, dans la conception d’une religion qui vous interdit le moindre plaisir, dans la lecture aveugle, rigoriste, et parfois extrémiste, d’un livre qui vous fait suivre, dans certains cas, le chemin du chaos, de la haine, de l’anéantissement de la vie ? Vous pensez que c’est l’unique voie à suivre, que c’est la seule possibilité que vous offre votre existence terrestre ? Vous pensez que votre religion est supérieure à toutes les autres (quand bien même elle est écrite sur les mêmes bases que les deux autres) ? Vous vous élevez en chevalier « templier » de la « sainte Église du bon du bien » (référence à Salut les Geeks…) ? Eh bien, désolé de vous le dire, mais vous trouverez toujours un ou une Païen/ne sur votre chemin. A commencer par moi, tout Troll blogueur que je suis. Pour autant, et ça, vous pouvez me croire, Odin m’en soit témoin : je ne suis pas du genre à attaquer une église, une mosquée, une synagogue, une procession religieuse, hache Viking à la main, hurlant et vociférant comme Ragnar Lothbrok. Tout d’abord parce que je sais pertinemment que je suis toujours surveillé (de près ou de loin) par les « santons en bleu » après mes malheureuses aventures avec certains « satanistes en carton » en 2008/2010… Et ensuite, parce que je pense fermement que, finalement, le but final des religions « abrahamiques » (monothéistes) est bel et bien de casser la gueule à l’autre, ou de le forcer à se convertir, quitte à entraîner le Monde entier à sa perte (bizarrement, ça ne vous rappelle pas l’actualité immédiate et/ou à venir ?) Alors, que faire ? Ni plus ni moins, continuer mon existence de Troll désabusé et cynique (et cynique pas, tant pis, dirait Desproges), réfugié dans mon lointain exil à l’Ouest d’un pays en pleine déliquescence, et regarder les « fous de Dieu » se foutre sur la gueule. Tant qu’ils ne viennent pas me chier dans les bottes, tout ira bien.

     

    De toute façon, et ça, chers lecteurs et amis, vous me connaissez assez pour le savoir : je ne cache pas mon adhésion sans faille à la tradition Viking. Ni même mon intérêt appuyé pour la religion des anciens Celtes. Encore moins ma défiance intacte contre une frange de l’élite bourgeoise qui, dans les « salons dorés », décide en petit comité de la pauvreté à appliquer sur la tête de plus en plus de personnes (qu’ils appellent, à mots couverts, les « sans dents ». Désolé, mais je n’ai jamais eu de caries ni de bridge, et… vous savez la suite). A vrai dire, avant de séjourner 30 mois en Limousin, j’ignorais tout de ce genre de personnes. Finalement, je me suis bel et bien rendu compte de l’influence délétère qu’ils instillaient, de leur capacité à détruire une réputation personnelle, de leur culte du secret, de leur réalité qui est la suivante : ils tiennent littéralement cette région (et sans doute, quelques autres) entre leurs griffes, tels des rapaces. Pas de nom, hein, mais vous les avez reconnus. Et surtout, que personne ne m’approche en me proposant « un cercle de réflexion philosophique et sociologique, dans le but de servir le Grand Architecte de l’Univers ». NON. C’est tout de même bizarre, dans une République « laïque », de laisser autant de pouvoir à des gens pareils… En fait, je ne m’en étonne même plus.

     

    Du point de vue de l’évolution, si l’on regarde bien (et que l’on compare les groupes de religion « abrahamiques » aux croyances « païennes reconstruites » ou même aux croyances des natifs Américains, ou encore celles des Japonais avec le Shinto), lesquels sont les plus progressistes, les plus ouverts sur le Monde extérieur, les plus respectueux de la Nature et des animaux, les plus au fait de l’évolution sociétale (LGBT, IVG, liberté de disposer de son corps…) ? La réponse vous surprendrait, moi, pas le moins du monde. Je vais vous dire, longtemps, j’ai eu envie de prendre le chemin de l’exil… vers un pays de ce Monde où les religions Païennes sont reconnues par l’État (l’Islande, la Norvège, le Canada…) Mais hélas, c’est impossible. Puis, tout Troll que je suis, j’ai eu envie de mener littéralement une vie de Païen, sur mes terres, aux portes de la Forêt, en pleine cambrousse. Ce n’est pas encore le cas, faute de moyens et de force physique, mais je suis convaincu que ça viendra en son temps. Et, au fait, qui m’en empêche ? Qui me l’interdit ?

     

    Contrairement à tant d’autres gens (que l’on peut bien sûr croiser ici en Bretagne), je n’ai jamais eu peur d’une forêt obscure, d’une nuit de pleine lune, d’un alignement mégalithique, d’un lieu « imprégné de légendes », ni même de Halloween (je n’ai d’ailleurs jamais fait le tour des quartiers où j’habitais sur Grenoble pour ramasser des bonbons, de toute façon, à 10 ou 13 ans, j’étais au lit à 21h, y compris le 31 Octobre.) Entre nous soit dit : si les gamins qui fêtent Halloween (sans connaître la signification de cette fête) étaient au courant qu’en fait, c’est une nuit fondamentale dans tout calendrier Païen (sans compter les récupérations par certains Satanistes, au nom de la « nuit de Walpurgis »)… Je suis convaincu que, tout bons monothéistes qu’ils sont, ils suivraient la voie parentale, effrayés par la possibilité de croiser des Korrigans ou des Lutins farceurs (et pourquoi pas des Trolls ?) cette nuit-là… Eh oui, hélas pour vous, mais Halloween n’est que l’adaptation (à but commercial, on est d’accord) d’une ancienne fête Celte (Samhain, l’ouverture de la frontière entre le monde des Vivants et celui des Morts). D’ailleurs, on ne compte plus les légendes locales imprégnées de Paganisme et de reliquats de Sorcellerie Européenne, racontant à qui veut l’entendre qu’il ne faut surtout pas s’aventurer près des Mégalithes cette nuit-là… sous peine d’être « happé » par une danse de Korrigans, et de finir dans l’Autre Monde !

     

    Malgré tout cela… Eh non, je ne suis toujours pas passé dans les rangs des « Europaïens »… Pourquoi donc, me direz-vous ? Parce que j’incarne tout ce qu’ils détestent ! Je suis ouvertement « de la Sarthe », plus ou moins « libertaire » (surtout en ce qui concerne les choix culturels, sociétaux, vestimentaires, vous le savez), et surtout, formellement opposé à toute récupération idéologique du Paganisme en général, et de l’Asatrù en particulier, par des nervis d’extrême-droite, par les identitaires, par des groupuscules de moins de 100 militants dirigés par un ancien du FN (pas de nom…), et encore plus, opposé à l’assimilation du Paganisme en général aux théories antisémites, homophobes, criminelles et conspirationnistes d’un certain « néo-nazi Norvégien installé en France »… (toujours pas de nom, l’aide juridictionnelle d’État ne pourra pas assumer un procès en diffamation qui me serait intenté…) Bref, je les emmerde, autant que j’emmerde les grenouilles de bénitier qui écarquillent les mirettes à la vue de mon Valknut ou de mes bracelets en cuir (mais qui ne s’offusquent jamais des scandales de pédophilie dans leur pré carré…), autant que j’emmerde celles et ceux qui voudraient me racoler pour une secte (les mormons et les TJ notamment… Un simple « Bruiiiiiiiiiiiiiii » bien rauque et les Cornes du Diable suffisent, si besoin, utiliser une invocation Païenne).

     

    Je ne compte pas me faire interdire de vivre par qui que ce soit. Surtout pas en terme spirituel. Drå til Helvete ! Trollfolk ge ! Hednatid är er ! (traduction : « Allez a Hel, Peuple troll en avant, l’Âge Païen est là...), alors préparons-nous à tenir tête à quiconque qualifiera nos croyances de « ramassis de conneries moyenâgeuses », de « satanisme déguisé », ou autres « gråtekoneri » (traduit du Norvégien : « connerie à pleurer »…)

     

    Je suis sérieux, chers lecteurs et amis : je pense qu’en tant que Païens, nous allons vers les temps les plus difficiles que nous puissions vivre sur toute notre existence terrestre. Surtout en France, surtout face à certains « chasseurs d’apostats » bien capables de « brûler de l’hérétique » (et ça, je l’ai entendu d’un adepte du croissant de lune…) Alors, relevons la tête, cultivons-nous pour trouver un juste milieu entre les béni-oui-oui qui acceptent tout et les crânes rasés qui refusent tout ce qui ne leur ressemble pas. Quitte à être, par les mots, et à l’instar de votre serviteur… aussi subtile qu’un coup de Rangers dans la gueule.

     

    Bon courage à tous.

     

    Troll

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