•  

    Bonsoir à vous tous, chers lecteurs et amis de « Dernier Bastion ».

     

    Aujourd’hui, point de réquisitoire « Trollo-Desprogien » comme j’en ai l’habitude, pas de convoi de hallebardes acérées pourfendant la « norme », aucun accès de rage par clavier interposé contre la populace qui me sert de voisinage plus ou moins proche.

     

    C’est en fait, dans ce pamphlet, un appel que je lance, à toutes les âmes solitaires comme moi. A tous ces jeunes, hommes et femmes, forcés de vivre dans une société qui ne leur offre le choix qu’entre la soumission ou le statut de « marginal culturel et idéologique ». A toutes celles et tous ceux qui, dans leurs moments de désespoir, de malaise, de crise personnelle, le cerveau et l’âme poussés dans leurs derniers retranchements de dépit et de cynisme (au vu de la désolante montée de l’inintelligence crasse élevée au rang de « mode de vie » par vous savez qui …), seraient sur le point de baisser les bras.

     

    Âmes solitaires, mes compagnes et compagnons « bestioles du Chaos », vous qui trouvez seul réconfort dans nos Musiques et Arts Sombres, dans des rêves de vie concrétisés avec la simplicité, la rusticité et l’auto-suffisance pour idéaux, ce post est pour vous, au nom de nous tous, et de tous nos semblables.

     

    Toi, mon frère Metalleux, que tu sois croyant en une religion, ou athée, ou agnostique, toi qui oscilles en permanence de la bonne humeur en écoutant Iron Maiden, Dragonforce, Edguy ou Sabaton, à la désespérance en jouissant pleinement des sonorités distordues et abyssales du Black Metal ... En passant à l'occasion par les vibrations puissamment guerrières et vengeresses des cornemuses et tambours du Pagan Metal ... Toi qui essuies moqueries, quolibets, réflexions vaseuses et parfois agressions à chacune de tes sorties « en tenue » au seul motif de ta différence ... Toi qui constate, comme moi, que des starlettes de « télé-réalité » viennent à arborer des tee-shirts de nos groupes cultes, vis ton existence pour toi et pour toi seul.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Sois ton propre dragon. Déploie tes ailes de rouge doré, envole-toi avec grâce et panache, sois le maître des cieux. Soigne ta prestance, toujours droit dans des Rangers qui ne te lâcheront jamais, tout en ressentant le pouvoir de dominer tes ennemis de toujours, et de remplir leurs malheureux cervelets de peurs primaires. Ouvre grand ta gueule, darde ta langue bifide de saurien, éclate d’un rire tonitruant qui résonnera jusqu’aux confins de ce Monde ! Puis, quand tu te sens prêt, crache le feu que tu puiseras en tes entrailles, au rythme de ta majestueuse respiration d’animal imaginaire.

     

    Sois brave, dans l’adversité, jusqu’au bout. Ne tente jamais de pactiser ou d'accepter comme "amis" ceux qui voudraient te voir soumis comme ils le sont : ils te cloueraient volontiers les ailes au sol. Sois ton propre dragon, magnifique oiseau-tempête digne des légendes ancestrales, celui qui brille comme un lever de Soleil éblouissant de force brute. Sois libre, ne négocie jamais ce que tu as toujours été.

     

     

    Toi, ma sœur Gothique, soigneusement vêtue de Noir, de Violet, de Rouge, confortablement enlacée dans tes New Rocks, dans tes robes et corsets, dans une cape montrant ta noirceur, subtile et énigmatique Fée Sombre … Sois ta propre Fée des Brumes. Ton corps transpire de ton appartenance au Royaume des Ombres, tu es une des Nôtres. Toi qui, comme mon frère Metalleux, essuie chaque jour un peu plus déprédations, humiliations, insultes, commentaires graveleux ou franchement indicibles, tu te dois de montrer à qui n’en a pas conscience que tu vaux bien mieux qu’une existence plate, fade, morne et creuse. Laisse planer toutes sortes de mystères et de croyances effrayées dans ton sillage, laisse entendre que tu es capable d’invoquer les sorts de Magie les plus à même de te débarrasser de tout provocateur sur le point de te nuire. Entretiens l'obscurité bienfaitrice autour de ton âme, ce refuge est un de tes seuls alliés en ce Monde.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Sois ta propre Fée des Brumes. Émergeant d’une Forêt impénétrable aux porte-étendards des asservis et de leur tristes perspectives, ton grimoire préféré sous le bras, tes incantations pénétrant les misérables âmes des abrutis marchant la tête courbée telles autant de croche-pattes à ceux qui voudraient te voir « rentrer dans le droit chemin ».

     

    Et quel « droit chemin » d’ailleurs ? Renoncer à ce que tu as toujours été ? Renoncer à tes secrets, à tes convictions, à ce qui fait de toi une personne hors du commun, hors des « standards » ? Ce serait te condamner à regretter la simple vision des frayeurs imbéciles dans les regards outrés de la masse d’asticots grouillants ! Et ce à chaque instant où tu sors de ton antre pour, malgré tout, « garder un pied » en ce monde qui ne veut pas de toi, de moi, de nous. Sois la maîtresse, seule et incontestée, de ta propre destinée. Souviens-toi qu’il vaut mieux mourir debout que vivre en se prosternant …

     

     

    Toi, mon frère Traveller. Tu as toujours chéri le rêve de vivre libre. En ce sens, tu es aussi un des nôtres. A 19 ans, tu as passé ton permis de conduire, tu as travaillé pour t’acheter ton camion aménagé ou ton vieux camping-car, puis tu enchaînes les saisons, les cueillettes de fruits et légumes, les vendanges, les boulots que tant d’autres ne veulent pas faire. Les touristes achetant des crêpes, des glaces ou mangeant dans un restaurant d’une station balnéaire, ou séjournant dans un hôtel de montagne, sont bien souvent parmi les premiers à te mépriser, ou à avoir peur de toi. Irrationnellement. Mais ils ont besoin de toi. Parce qu'ils sont irrationnels. Tout ce matérialisme débridé qui les caractérise est irrationnel par définition à tes yeux ... et aux miens également.

     

    Et, tel un Lutin migrateur, tu changes de région selon les périodes de l’année. Tu n’as que faire de crédits à la consommation, de bibelots inutiles mais « à la mode », de tant de trucs débilitants mais rendus « essentiels » par les « marchands de norme ». Tu as compris, comme nous autres, qu’il valait mieux vivre intensément que longtemps. Sois ton propre Lutin des Forêts, pense par toi-même, et agis en tant que tel.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Oui, sois ton propre Lutin, paré de fripes hétéroclites, mais digne là où tant d’autres ne le sont pas, ne l’ont jamais été, et ne le seront jamais. Vis comme tu l’entends, pas comme eux l’entendent et le veulent pour toi. Tu as compris, au fil du temps, que tout ce que cette « société » t'offrait, par le matraquage de la pub' entre autres, tout cela n’était que d’être « banalement banal » et « platement normal ». Tout cela impliquait que tu paraphes un « contrat de vie » qui n’a pas de bon sens avec de gros crédits juteux à rembourser. Et surtout, tout cela implique que tu fermes ta gueule et te soumettes.

     

    Mais tu as lu les « conditions générales de vente » de ce contrat, tu l’as déchiré, et réduit en cendres. Tu n’as pas de leçons à recevoir, et ce sur tous les éléments de ton mode de vie. Sois ton propre Lutin. Débrouillard, facétieux, festif, bricoleur invétéré. Dans la joie comme dans la souffrance. Dans l'euphorie, comme dans des sentiments de malaise ou de haine envers ceux qui te détaillent de pied en cap comme un putain de quartier de viande.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Parce qu’il y en a qui souffrent bien plus que toi, à cause de leur manque d’esprit critique au moment de « choisir » leur vie. Et ils osent te le reprocher ? Et ils te regardent de travers ? Et ils ont peur de toi ? Mais, dis-moi, qui donc est passé à côté de son existence … Eux ou toi ? Nous connaissons tous la réponse.

     

    Alors que les hordes prétoriennes de la sinistre « norme » ne voient que leur nombrilisme de petit mouton au beau milieu du troupeau, sois comme moi, sois comme ma sœur Gothique, comme tous les atypiques conscients de ce qu'ils sont, un Loup Noir. Mystique et menaçant, sûr de sa force comme de ses faiblesses. Et à jamais indomptable.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    En forme de conclusion, je dirais que, si les ténèbres sont notre refuge commun, la « lumière » que l’on nous fourre dans la bouche à la cuillère depuis l’école primaire, n’a plus qu’une durée de vie limitée. Deux, trois, cinq décennies peut-être, dans le meilleur des cas ?

     

    Alors, le jour où la flamme de leur « lumière » dégoulinante de cire des fourbisseurs de « prime-time », de "culture" formatée, de cette putain de "norme" et de l'impayable « développement durable » s’éteindra pour de bon ... Nous trouverons un monde à reconstruire selon ce que nous avons toujours été. Selon les raisons de notre bannissement. Selon notre appétit de revanche … laquelle revanche est, et restera toujours, un des principaux préceptes des Bestioles du Chaos que nous sommes.

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

     

    Âme solitaire réfugiée dans les ténèbres … Sois ton propre maître. - A toutes celles et à tous ceux dont l’honneur et la droiture ne failliront jamais.

     

    Que les Anciennes Entités veillent sur vous toutes et tous. Honneur et Tradition.

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  •  

    - « Mr le Procureur-Troll de la 666ème Cour de Justice Noire, Occulte et Païenne du Black Metal, le Ministère des Musiques et Cultures Sombres contre les « SJW », l’audience est rouverte, vous avez la parole. »

     

    - Merci Madame la Présidente. Oh, camarade pianiste, que j’aime cet indicatif au clavier, le « Seven Tears Are Flowing To The River » de Nargaroth … Ça va saigner.

     

    Françaises, Français, Belges, Belges, Metalleuses, Metalleux, Bourrines, Bourrins, Trollettes, Trolls, Chers frères et sœurs de Culture, d’Arts Noirs et d’Idéaux Simples ! Chers lecteurs et amis de "Dernier Bastion", vous qui tombez souvent dans le dépit face à ce monde allant dans le mur, et qui trouvez le réconfort dans l’obscurité de nos références musicales, littéraires, artistiques, idéologiques ...

     

    Vegans, « Vegans Break à crédit » (!), Bouffeurs de Salade aux Graines, Licornes du Net qui vous trompez de causes à défendre, de méthodes comme d’ennemis, Vous, les nouveaux tenants du « politiquement ultra-correct », Vous, les « no-life » au discours végétalien lénifiant-léniniste qui voulez nous faire pisser Lénine … Lécher les Pline … Plier l’échine ! Vous, les tyrans virtuels à la graisse d’essieu, tel est votre sort à défaut de réussir votre première année de Japonais ou de Beaux-Arts !

     

    Madame la Présidente, Monsieur le Garde des Runes (des Sceaux, pardon), Mesdames et Messieurs les Jurés sous Serment de Noirceur, Monsieur l’Avocat commis d’Office aux positions multiples et variées …

     

    Alors que sous la cape sombre de la Justice Ironique Trollesque, se dresse la plus rouge et la plus honteuse des peines, je ne puis m’empêcher de te remercier chaleureusement Toi, Lectorat Chéri, Mon Putain d’Amour !

     

    Bonjour ma Colère, Salut ma Rage et mon courroux … COUCOU !

     

    (Bon, s’il y a de plus en plus de fans de Pierre DESPROGES qui suivent "Dernier Bastion" grâce à mes trolleries, ça me convient très bien.)

     

    Alors, les « SJW », « de quoi t’est-ce qu’on les accuse-t-on ? » pour parler comme cette entité abstraite que l’on nomme « les gens », à qui les 300 mots de vocabulaire prescrits par Hanouna et consorts offrent la promesse de vivre connement et longtemps ... Eh bien, je n’irai pas par quatre chemins : j’accuse les « SJW » de nous faire chier. A la limite de nous empêcher de vivre. La vie ne dure pas, alors qu’ils nous laissent profiter de la mort le moment venu, du moins à compter du moment où les asticots qui auront fini de becqueter Johnny Hallyday, feront la file d’attente pour se repaître de ma carcasse !

     

    Le moins que l’on puisse dire, en ce prémisse des années 2020 où la décrépitude médiatico-trouducutale s’étiole peu à peu sous les coups de boutoir conjugués de Facebook, Twitter, Instagram, Youtube et Snapchat, c’est que toutes les idées jugées comme « inappropriées » par les médias « conventionnels » (dont les pensées profondes de votre serviteur), se répandent et abondent en se télescopant violemment sur Internet, quasiment sans limites, comme jamais cela n’a été constaté dans l’histoire contemporaine « en dehors des milieux autorisés de la presse ».

     

    Ni d’ailleurs, depuis l’Antiquité, temps où la « réclame » se contentait, à Pompéi, Thessalonique ou Lugdunum, de faire connaître les noms des candidats aux élections du Sénat local, à l’aide d’une simple craie sur un mur ancestral. Et de Kirkenes à Aarhus, de Luleå à Klaipéda, les runes servaient à sceller un serment, à orner un bateau ou à décorer des bijoux et épées, « tandis qu’au Sud de la Loire, après dissipation des brumes matinales, les éclaircies domineront sur l’ensemble de nos régions. Voici quelques températures relevées sous abri ce matin : 7°C à Troyes, 9°C à Sète, à Nantes … bah, Nantes – Grenoble, 3-0. »

     

    Personnellement, je n’ai rien contre les gens (même si, comme je le pense dans mes moments de dépit saturés de Black Metal, "les gens sont des cons"), mais contre ce qui sert d’ « idées en vogue » à certains. Quel est le choix entre deux extrémismes, celui du cholestérol ou celui de l'anémie et des carences diverses ? Probablement une alternative à laquelle peu de monde adhère, à savoir l’extrémisme du rire gras, absurde, blasphématoire « à pisser dans les bénitiers et prier dans les pissotières » tel que le faisait Jean Yanne, cynique, ironique, défiant la vie comme la mort, rentre-dedans, et ouvertement destiné à susciter toutes sortes de réactions, fussent-elles enflammées, menaçantes, approbatrices ou critiques. Bien loin de moi l'idée d'enflammer "la Twittosphère", je n'ai aucune prétention au statut d' "influenceur", Dieu me tripote (merci mon Dieu ^^)

     

    Pour ce qui est des « SJW », c’est encore plus compliqué de pratiquer toute forme d’humour. Sachant que, selon « iels » (pardon, selon eux), « tout discours oppressif est une discrimination », et (je cite leur doctrine), « il y a les groupes dominateurs et les groupes oppressés ». Du coup, 95 % des histoires drôles que vous connaissez tous ne « passent pas » pour « iels » ! Merde alors, si on ne peut plus que raconter des blagues « safe » ... Adieu veaux, vaches, cochons, Adieu aux blagues sur les Suisses, les Belges, les Québécois, les Américains, les Africains, les Asiatiques, les homosexuels, les femmes, les animateurs télé, les abattoirs, les légumes ... Non, celles sur les légumes, on les garde, connard !

     

    Les premiers visés par leur nouvelle « croisade dans l’intolérance de la tolérance » étant, par ordre d’appel, les hommes blancs hétérosexuels « cis-genre », les « intolérants », les « islamophobes », les « racistes à cause d’un mot de travers » les « transphobes », les « LGBTQITZ+phobes » (!), les « boulgourophobes », les « anti-modernisme », les « veganophobes », les « grossophobes », les « glottophobes », et, d’une manière générale, celles et ceux qui « participent en groupe à l’oppression de tous les autres, que ces autres soient humains, animaux, plantes, bactéries, particules fines, liquides, solides, gazeux, … » Ce qui ne m'empêchera pas, pour ce qui est des composés gazeux, de livrer un message de paix : PROUT ! Mais élevons le débat, car nous stagnons ... 

     

    Et j’en arrive au cœur du problème : si vous ne pensez pas « au mot près » comme eux, si vous ne « respectez pas leur safespace », si vous osez sortir une tranche de saucisson Alpin dans un « brunch de fragiles boulgour-quinoa-tofu », vous êtes forcément « un intolérant » ! "Et BREUM", voilà ces braves petits soldats de la fausse rébellion travestie en nouvelle idéologie débilitante en train de vous suggérer de « checker vos privilèges ». A la limite du ridicule parfois, ainsi « ils ne montent pas aux barricades virtuelles » quand est annoncé la tenue sur Paris d’un « colloque du dé-colonialisme réservé exclusivement aux femmes non-blanches métissées ». Belle promotion, faute de réaction, d’un certain « racisme anti-blanc », lequel n’est plus la « chasse gardée » de divers « polémistes » coutumiers des médias les plus suivis en France ! Bien joué ! Quels générateurs de "chairs à chroniques" vous faites. Et je m'en délecte.

     

    J’ai eu à faire à des « SJW » il y a quelques années, sur Facebook évidemment. J’aurais bien aimé que cela se passe dans la vie réelle. Nécessairement vêtu de mon treillis F4 Camo CE blousé dans mes Paraboots, d’un tee-shirt « Asatrù – Wir bleiben Heiden », de mon béret de berger des Alpes calé en diagonale sur ma tête, et de ma musette Eastpak, sans compter mes bracelets de force en bon vieux cuir. Le déséquilibre entre l’injonction crypto-rebelle du « SJW » maigrichon précité, et ma dégaine ventripotente de « gros Lutin » revenant des Mégalithes, aurait fait pencher le plateau de la balance Roberval, et le long fléau se dressant au-dessus des parties … Pouf-pouf. J’en ris, rien qu’à imaginer la scène.

     

    Alors, qu’appellent-ils « privilèges » ? Bon. Vous êtes un homme blanc (c’est déjà mal barré, sachant que les « SJW » sont forcément ultra-égalitaristes, et croient que tous les hommes blancs dominent la société et les femmes, qu’ils le veuillent ou non). Vous êtes hétérosexuel, mais pas homophobe pour autant (encore pire !), vous êtes omnivore comme la majorité de la population Française n’affichant aucune carence en sels minéraux, en vitamines et en fer, vous n’êtes ni transsexuel, ni « licorne », ni « tasseau de 12 », ni « petit poney rose et bleu ».

     

    Eh bien, chers amis, et quelques « SJW » qui auraient éventuellement fait un petit malaise vagal ou hypoglycémique à la lecture de ce pastiche franchement satirique et absolument cynique d’inspiration Trollo-Desprogienne, voici les bien mal nommés « privilèges » qui font appartenir untel ou un autre aux « dominants » ou aux « oppressés », selon cette nouvelle « tendance » inhérente à la désespérance et à la déshumanisation d’une partie de la jeunesse, transformée en féroces louveteaux hurlant sur les réseaux ...

     

    « Entendez-vous dans nos campagnes, mugir ces petits décérébrés, qui viennent jusque dans nos bras, piétiner nos petits plaisirs et ceux de nos amis ? » Pardon, je m’égare d’Austerlitz, qui nous mène à Castelnaudary, miam-miam le cassoulet, avec du Bordeaux Rouge bien sûr.

     

    Je tenais aussi à préciser ma pensée envers certains « SJW » qui vont plus loin. Si, c’est possible ! Vu que je roule en Ford depuis 2013, certains ne se sont pas gênés pour me rappeler que Henry FORD a aidé les Nazis avant la Seconde Guerre mondiale. Attendu que j’achète des sticks à lèvres fabriqués en Allemagne pour le hard discount, ils n’ont pas loupé de me dire que les chimistes Allemands avaient inventé les gaz utilisés dans les camps d’extermination.

     

    Enfin, pour ces gens-là, être à la fois Metalleux et Païen (association d’idées nécessaire selon eux avec la « société de Thulé » et le NSBM) par-dessus le marché, fait de moi un quadruple « point Godwin », bien vivant et bien portant. Et je les emmerde cordialement. Pour le peu que j’en croise dans la rue … je ne risque pas grand chose.

     

    Alors, vu que les « SJW » sont « vegan », ils ne consomment rien qui provient de l’exploitation des animaux, ou qui a été testé sur des animaux (même si ce n’est plus le cas), donc pas de viande, de poisson, d’œufs et dérivés, de lait et dérivés, de cuir et de laine, de tabac, de cosmétiques … Mais quelle vie chiante, sans plaisir, sans humanité, sans chaleur, quel blasphème des us et coutumes de la Creuse ! (D'ailleurs, il n’y a pas de hasard, c’est encore un 23 qui m’a fait une queue de poisson ce matin …)

     

    Ne vous méprenez pas sur mes propos, chers lecteurs et amis. Je n’ai aucun grief contre les végétariens ouverts d’esprit, ni contre la majorité des vegans qui ne font aucun prosélytisme ni aucun « racolage idéologique » (sur les réseaux sociaux comme IRL). Seuls certains petits connards se sentant trois poils de duvet pousser au cul, de sorte qu’ils en deviennent (à tout propos) proto-despotiques par mimétisme des réseaux, méritent amplement les anathèmes fruités que je leur adresse ici « par le menu ».

     

    Cela fait 40 ans que les médias « bien pensants » pourrissent la gueule du Metal et de la culture Goth, et mon post n’est jamais qu’un petit « retour de bâton » envers une « génération spontanée » de plus, au panthéon des liberticides en culotte courte, qui ont grandi dans la naïveté crétine des bobos typiques. L’avenir nous donnera sans doute raison, mais pas sur tout. Car il faut « raison garder », la pognes-tu.

     

    Bien évidemment, ces braves petits soldats du virtuel (on ne va pas les retrouver dans un concert de Sale Freux, encore heureux !) ne manifestent pas autant de hargne dans la vie réelle que sur Internet, où ils conspuent abondamment toutes celles et tous ceux qui ne pensent pas comme eux, ou qui n’adoptent pas leur grammaire « inclusive ». Ne nous gênons pas, donc, pour leur renvoyer l’ascenseur en plein dans la gueule, ce que je vais faire pour vous, et en désactivant toutes les « sécurités ». Cadeau de la maison Troll, c’est offert par les points de votre carte de fidélité.

     

    Ces blagues ne reflètent que des traits d'humour, que je n'impose à personne, pour une fois, ce n'est pas un acte "politique". Mais des blagues ou citations que j'ai empruntées à Coluche, Desproges, en les adaptant un peu au monde actuel ...  pour démonter l'intolérance inversée par le rire gras. Et, depuis là-haut, ils ne m'en tiendront pas rigueur.

     

    - « Ah, certes, en France aujourd’hui, il y a bien plus d’antisémites que de Juifs. »

     

    - « Les chiffres sont terrifiants, c’est un fait établi, il y a de plus en plus d’étrangers dans le Monde. »

     

    - « Ah, que j’aurais aimé être réellement avocat, pour pouvoir péder moi aussi ... »

     

    - « La drogue a tué 1.000 personnes l’an dernier, l’alcool 38.000 … Choisis ton camp, camarade ! »

     

    - « Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude et sagesse le Président Léopold Sédar SENGHOR, « qui était moins accro à Twitter, mais plus Noir qu’un SJW moyen … »

     

    - « Voilà une nouvelle psychose : les pédés donnent le SIDA ! Bah moi, j’vais vous dire : les bonnes femmes donnent le cancer, voilà. Ah, j’suis bien avec mon p’tit homme ... »

     

    - « Je sais que les riches puent, et que les pauvres sentent ! Que les charcutiers sont dégueulasses et les végétaliens orthodoxes sont lamentables ! »

     

    Vous l’avez donc constaté, chers lecteurs et amis, je ne me suis pas gêné pour rester à la hauteur de mon ton grinçant et corrosif, quitte à invoquer les esprits de Coluche, Desproges, et Jean Yanne !

     

    Et, je conclus mon propos de ce jour en disant que, à peu de choses près, les « SJW » et les morpions sont identiques. On se tient à distance quand on sait qu’ils sont là, et quand on a affaire à eux, ça gratte, ça irrite, ça casse les couilles, et ça ne part qu’après application soit d’une diatribe lapidaire comme la mienne (pour les « SJW »), soit d’une lotion spéciale vendue en pharmacie sur ordonnance, et « testée en laboratoire » sur des animaux … les morpions eux-mêmes !

     

    Ah, le cycle de la vie … « La roue tourne », et la broche à sanglier aussi, je ne vais donc pas laisser ma bière s’éventer.

     

    Donc, et la pertinence de mon réquisitoire m’étonne moi-même, Dieu m’écartèle – si possible sous anesthésie générale – les « SJW » sont coupables de la recrudescence des névroses vu qu’ils nous pourrissent la vie, de la monopolisation des « réseaux sociaux » à leurs seuls profits, d’accumulations répétées et impulsives de « points Godwin », de discours moralisateurs creux comme les pages d’un roman de gare terminus où l’herbe pousse sur les voies … mais leurs avocats vous en convaincront mieux que moi.

     

    - Le Procureur-Troll de la 666ème Cour de Justice Noire, Occulte et Païenne du Black Metal ...

     

    (alias Krähvenn « Sombrelance » Vërkhorr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes de l’Est, en exil.)

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  •  

    Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.

     

    Tout en restant modéré sur mes capacités intellectuelles particulières de moi-même - Dieu me bascule - je ne puis pas toujours mettre en sourdine les pensées les plus profondes, réflexions, digressions neuronales et autres questions qui tournent sans arrêt dans mon âme de « Troll errant ». Toutefois, dans mes moments de calme dédiés à la lecture, à la création écrite, à l’introspection, mes idées m’apparaissent plus claires, plus évidentes, plus réalisables que jamais. Et là, alors que la noirceur fraîche d’une nuit d’été Bretonne pourrait me pousser à aller marcher un peu écouter les chouettes et les renards, je reste dans mon donjon.

     

    Je vous le préconise, chers frères et sœurs de culture : faites-vous un « donjon » personnel, pour vous et un petit groupe d’amis. Un groupe resserré de personnes fiables et valeureuses vaut mieux qu’une grande communauté d’irresponsables. Un lopin de terre, quelque part, avec un chalet habitable, un mobile-home, une yourte, un autre habitat léger, ou une convergence de camions aménagés et camping-cars le cas échéant, et davantage, si vous le pouvez, une petite maison isolée, sans voisinage direct.

     

    Parce que, croyez-moi, nous n’en sommes qu’au début. Inutile de croire en une « guerre » pour le contrôle des dernières réserves de pétrole, de gaz, de charbon, de métaux rares, d’eau potable, une fois l’écroulement entamé. Inutile de vous armer d’autre chose que de vos bras et vos jambes (un couteau suisse Victorinox ou Wenger et un Leatherman sont toujours utiles pour bricoler, et seulement pour ça) …

     

    Je n’ai aucune intention de vous servir un discours typique des survivalistes Américains qui dorment avec un semi-automatique sous leur oreiller. Ce n’est pas, et ce ne sera jamais ma façon de faire. La législation Française sur les armes ne permettra jamais qu’il y ait, chez nous, autant d’armes à feu en circulation par habitant qu’aux USA. Heureusement ...

     

    Il faut bien considérer une chose : les années passant, les signes du bouleversement vont se multiplier. Et, le « grand jour » arrivé, mieux vaudra ne pas être en plein centre-ville. Ça risque de ne pas être « beau à voir ». Car, comme je l’avais détaillé dans la première partie de ce triptyque pamphlétaire, tout ce qui dépend du pétrole, des infrastructures contrôlées par les hommes ou par l’informatique, de l’électricité, du gaz, bref, de la construction actuelle de la société occidentale, sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement et définitivement inopérant. Ce type de scénario n’est pas du genre à laisser quiconque espérer que les Français moyens « se fassent des fleurs » au milieu du chaos. Ce sera « chacun pour sa gueule ». Autant penser aux siens, plutôt que de croire béatement que les actuels potentats de la « norme » roulant en Taudis A3 TDI ou en Sénile « Eco DCi » se « convertissent » subitement à un monde post-pétrole !

     

    Même sans dépenses conséquentes, on peut très bien se préparer quelque peu. Déjà, un couteau suisse. Une trousse de secours. Une tente de bonne qualité, un tapis de sol, un sac de couchage hiver/été, un réchaud à gaz. Une ou plusieurs popotes de qualité militaire avec une gourde et des pastilles « Micropur », de quoi faire un feu de camp et de quoi confectionner une torche, une pierre à magnésium, un briquet tempête, vos vêtements, sous-vêtements, chaussures de rechange (en surplus militaires, il y a de très bonnes références), un nécessaire de couture, c’est un bon début. Nécessairement, des rations de combat (ça s’achète aussi en surplus militaires, et « les dates vont loin »), conserves, fruits secs, barres de céréales, guide des plantes comestibles et non comestibles, petite radio AM/FM (rechargeable à dynamo ou à cellule solaire) pour vous tenir informés, ce genre de choses.

     

    Si vous habitez en ville, ou en zone urbaine densément peuplée, quand la Bérézina se produira (ou un peu avant), vous envisagerez sans doute de foutre le camp à la cambrousse, peu importe l’endroit de votre choix. Survivre en pleine métropole/en agglomération grande ou moyenne/en zone pavillonnaire/en cité de banlieue, ne sera pas de tout repos dans ce bordel … Ne prenez pas le pari de risquer votre vie pour une miche de pain, pour un jerrycan d’eau, pour quoi que ce soit.

     

    A la campagne, il y a de la terre, de la forêt, des cours d’eau et étangs. Donc, des plantes comestibles, des fruits, des noix, noisettes, châtaignes, mûres, entre autres. Il y a des coins particulièrement poissonneux si vous savez pêcher. De la forêt, donc du petit gibier (ne tentez pas d’attaquer un sanglier ou un chevreuil avec un couteau suisse pour le repas du soir, c’est mal barré!)

     

    En agglomération, il n’y a rien ou si peu, à moins de jouer les pillards, ce qui n’est pas bien glorieux. Et personne qui ne partagera avec vous – pas plus que vous ne partagerez avec ceux qui ne vous ont jamais toléré, d’ailleurs, inutile d’être « humaniste » le moment venu. Nous ne tendons pas la joue gauche si on nous frappe sur la joue droite. Nous n’existons pas tels que nous sommes, tels que tant d’autres ont été avant nous, et seront après nous, pour être entourés d’hypocrites. Encore moins pour mourir au milieu des hypocrites.

     

    Le jour venu, nous ripaillerons, nous déclamerons François Villon, Rabelais, Émile Nelligan, Baudelaire, Thoreau, Desproges, Debord. Et, de nos voix éraillées par l’hydromel festif et la bière artisanale, nous chanterons, main sur le cœur évidemment, Woods of Desolation, Hordak, Brume d’Automne, Manegarm, Drudkh, Ur Falc’h, Sale Freux, Hromovlad, Kroda et Winterfylleth. Accomplissant ainsi, autour d’un magnifique feu de joie païen et occulte, la prophétie apocalyptique tout à fait trollesque que je déclame dans ce grand pamphlet en trois parties.

     

    - « Si on croit à l’existence de Dieu, on croit à l’existence du Diable. Et on est bien forcés de reconnaître que le Diable l’emporte ! » (Coluche)

     

    J’ose espérer, dans mes moments les plus idéalistes, que la transition écologique réelle et concrète viendra, les années passant. Mais, au vu des éléments entretenant la « demi-molle exploitable » des « Français de base » (quel sinistre pléonasme !), éléments que je n’ai pas besoin de vous rappeler vu ma « ligne éditoriale » ... Je peux toujours « me le mettre derrière l’oreille » … Oui, je parle de l’espoir, pas d’autre chose, bande de sombres coquins des ténèbres brumeuses que vous êtes !

     

    Le salut ne viendra pas de la politique. Le salut ne viendra pas des grands industriels, ni des « investisseurs », ni des « disrupteurs » chers à la « nouvelle économie », encore moins des bobos, des gens normalement normaux, et ne parlons pas des semi-larves qui vous servent peut-être de voisins. « La loi du plus fort » ? Non, « la loi du plus débrouillard ». Telle sera une des nouvelles lois d’un monde profondément bouleversé ...

     

    Le salut, toutefois si la Terre ne se décide pas à « faire le ménage par elle-même » entre-temps, viendra de l’initiative privée, de la hardiesse, de la croyance en nos idéaux, en nos rêves, fussent-ils d’une simplicité faisant éclater de rire les établissements de crédits. Ces rêves et idéaux de liberté totale, fussent-ils fustigés par la majorité, sont autant de cris de rage et de fenêtres d’espoirs pour les nôtres et nos alliés. Et nous ne sommes pas aussi seuls que l’on pense, à tenir ces raisonnements : certains atypiques, hors du milieu Metal, réfléchissent à tout cela autant que moi. Travellers, Punks, héritiers des Hippies, Goths, beaucoup y pensent ou l’ont déjà mis en pratique.

     

    [Mais, si la fin du monde vient justement sous la forme d’un astéroïde ou d’une comète de 10 à 75 kilomètres de diamètre s’écrasant sur Terre, nous ne nous poserons plus la nom de Dieu de question « comment survivre », mais la bordel à cul de question « comment apprécier au mieux la mort, une bière de luxe à la main, le saucisson, le fromage et le pain dans l’autre, sur fond de Black Metal » !]

     

    Le salut viendra des décisions que nous prendrons dans les 30 ans à venir, et de celles que nous prendrons une fois « leur monde » embrasé et tombant en cendres. Et, à mes yeux, la victoire, elle aussi, viendra de la Foi que nous avons en nos éléments culturels, idéologiques, musicaux, vestimentaires, spirituels.

     

    Leur « norme », une fois réduite en parcelles insignifiantes, se déversera en ichor exhalant la soumission vaincue, dans la fosse commune du Matérialisme tombé en décrépitude. Et, sur le bord de cette décharge, nous, les proscrits d’autrefois, riront, festoieront, feront banquets orgiaques, jouissances libres et absolues, fornications naturelles et primaires. Le temps sera venu de la disparition, tant attendue, de la soupe aux croûtons de la « NORME », que la Terre absorbera en convulsions impitoyables, de sa cataclysmique vengeance.

     

    Dans les lueurs de nos feux de camp, se feront les destinées de chaque clan. Nous n’aurons alors d’autres préoccupations, en matières de relations sociales, que d’un traité unificateur d’assistance mutuelle, de solidarité brute entre marginaux, de serments d’honneur quant à la défense de notre nouveau mode de vie, de nos terres et rares biens restants. Chers lecteurs et amis, trouvez ou construisez votre « donjon ». A vous de faire. Et ne laissez personne vous dire que c’est impossible, ou que vous en êtes incapable. Prouvez-leur que vous valez mieux que ce qu’ils veulent vous voir devenir.

     

    Ah oui, vous le constatez, Françaises, Français, Belges, Belges, Metalleuses, Metalleux, Lutines, Lutins, Trollettes, Trolls, Gothiques, Gothiques, Atypiques qui s’y frottent (« qui s’y frotte s’y pique » …), Mécréants de tous les Mégalithes et de tous les Pentagrammes, je ne me suis finalement pas gêné pour « envoyer du bois », dans ces trois textes successifs. J’ai manqué à ma promesse de non-vulgarité, sans même parler de la description du sort que je souhaite à la NORME et à ses suivistes qui se croient « dominants ». Du moins, ils y croient encore … parce qu’ils ne connaissent rien d’autre. Et n’acceptent rien d’autre que le vieux fonds de sauce rance dilué et imbuvable !

     

    Mais je tiens à remercier chaleureusement le webzine La Horde Noire, dont je suis un des rédacteurs depuis quelques mois, de me permettre de m’exprimer en ces termes choisis. Et ce dans la même ligne éditoriale que sur Dernier Bastion.

     

    D’autre part, merci à mes inspirateurs, tous les Démons Nocturnes, toutes les Bestioles imaginaires du Chaos qui, tels de subtils conseillers en « pitch » et en « business plan » de la « triste sociotrollie semi-autarcique », m’ont joyeusement éjaculé à la gueule la semence de ce «bréviaire de la fin du bouzin ». Et le résultat est arrivé en ricanant joyeusement, tout poisseux d’idées, en coulant entre ma tête et mon clavier.

     

    Ça a été un putain de bukkake. Jouissif, chaud, visqueux, telle la combinaison de mon dépit sur cette « société » et son avenir, et des espoirs secrets et interdits qui m’habitent, Dieu m'écartèle pour l’ultime fois, si possible sous anesthésie générale (merci mon Diable !) Et merci à vous de suivre mes divagations cérébrales tartinées de caféine. Hail à vous toutes et tous, frères et sœurs de culture et d’idéal !

     

    Honneur, Force, Bière, Ripaille et Tradition à vous tous et à vos Clans respectifs. Que les Anciennes Entités guident votre quête de liberté et de rusticité, par-delà les forêts, les plaines, les montagnes, les ruisseaux et les marais !

     

    Hardi, camarades. Notre avenir nous attend … et peu importe le devenir de ceux qui nous ont raillé depuis l’émergence de nos cultures.

     

    - « Ah, vous pouvez railler, messieurs ! Mais n’oubliez jamais qu’un jour, c’est celui qui raille qui l’a dans le train ! » (Pierre DESPROGES).

     

     

    - Krähvenn « Sombrelance » Vërkhorr des Allobroges, Lieutenant Troll de Mesniee Païenne du Clan des Montagnes Blanches de l’Est, en exil ...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chers amis,

     

    Je tiens avant de commencer cette seconde partie, à faire une courte parenthèse. Je m’exprime ici en tant que Païen, croyant aux Anciens Dieux Celtes et Scandinaves, en tant que Metalleux aussi, mais pas au nom du Metal ni au nom du Paganisme, encore moins au nom de tous les Metalleux et Goths – mes idées n’engagent que moi, je ne force personne à les suivre comme « parole de Hàvàmal ».

     

    Aussi, j’admets que certains de mes parallèles capillotractés pourraient déconcerter, être mal interprétés, voire déranger. Ne le prenez donc pas personnellement.

     

    Il semble clair que, depuis le milieu du 20ème siècle, le matérialisme à outrance a remplacé non seulement la foi religieuse (même s’il s’agissait du monothéisme - à l’époque bien peu se posaient la question du paganisme, de la sorcellerie, de l’ésotérisme ou du satanisme, …), mais également une certaine idée du « traditionalisme » du mode de vie que connaissaient nos grands-parents, arrière-grands parents et ancêtres en général. L’arrivée progressive dans les foyers de la télévision, de la voiture individuelle, du téléphone fixe (*), de la Hi-Fi succédant aux tourne-disques, du magnétoscope VHS, puis, au milieu des années 1990, de l’informatique accessible à tous (et par la suite, Internet) ... Tout cela a bouleversé notre société en une fraction temporelle négligeable, rapportée à toute l’histoire de l’être humain depuis son accès à la capacité de raisonnement … néanmoins, quand cette capacité existe effectivement.

     

    (*) [Vous ne le saviez peut-être pas, mais jusqu’au milieu des années 1980, toutes les maisons des campagnes les plus reculées n’avaient pas nécessairement une ligne de téléphone fixe. On allait au bureau de poste pour passer un coup de fil à la cabine à pièces, et si quelqu’un vous appelait, il laissait un « avis d’appel » au bureau de poste, et le facteur vous l’apportait à votre domicile avec le courrier. Incroyable, mais le service des télégrammes de La Poste a officiellement pris fin en avril 2018 … après le Minitel ! « C’était mieux avant » ? Pour quelques aspects, oui.]

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Nos façons de voir le monde, de communiquer, d’interagir, de nous questionner sur les choses qui nous entourent, de réagir aux événements, notre capacité à l’esprit critique, à la réflexion, à l’anticipation, tout cela a été chamboulé, les sociologues le savent.

     

    Et je n’ai pas échappé à ça : je suis un pur produit de la société des années 1980, et je le revendique. Élevé à Coluche, Desproges, Gotlib, au Groland, fan de « MacGyver » et de « l’Agence Tous Risques », la tête dans les bouquins, et souvent dans les nuages. Sans pour autant me définir « génération Y », ou génération « millenial », ou génération « licorne bleue-rouge-verte », ou « tasseau de 12 », ou « plaquette de beurre » ! Nous n’avons pas besoin de nous définir en des qualificatifs qui ne nous ressemblent pas, qui ne reflètent pas ce que nous sommes.

     

    Le mode de vie actuel du citoyen Français lambda, qui est devenu de facto « téléspectateur-consommateur », a pris un tour digne de la « perversion » dans les années ‘80. Les plus anciens se souviennent peut-être de la privatisation de TF1, par sa vente à Bouygues. Il fallait donc « faire de l’audience à tout prix », que ce soit sur la télé privée ou sur le service public, pour se faire graisser la patte par les annonceurs. Que personne ne me dise que la sinistre « culture populaire » actuelle est arrivée toute seule : il fallait une soupe toute prête à consommer, jetable, dans le but de vendre les croûtons qui vont avec !

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Des programmes censés « refléter la réalité des situations les plus douloureuses » n’ont été que des fenêtres ouvertes au voyeurisme, par l’exhibitionnisme de la douleur, de la crétinerie, de la superficialité … Jusqu’à la « télé-réalité » dont les phrases « cultes » font le tour des cours de collèges, lycées, et ont engendré une « génération spontanée » de nouveaux serviteurs dociles. Manipulables à souhait, masse aux aspirations fluctuantes comme le cours du pétrole ou du lingot d’or, ils se font un malin plaisir de suivre toutes les tendances, quand bien même il y en aurait autant que de jours dans une année, prêts à devenir de « bons petits citoyens » qui ne s’éloigneront jamais du « droit chemin ».

     

    Laissez-nous donc être les loups noirs, les bêtes ancestrales dont vous avez tant la frousse ...

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    La « norme », donc, promue au rang d’évidence sociétale par la télévision, la pub’, les radios commerciales et la « musique » qui y passe en boucle, a imprégné les cerveaux de conceptions pourries et sans avenir sur l’apparence, la réussite, la possession, le « quart d’heure de célébrité ». George ORWELL n’aurait pas imaginé pire dans ses cauchemars les plus torturés !

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Résumons : la « foi », qu’elle soit monothéiste, païenne, occulte, ésotérique, wiccane, a été peu à peu « vaporisée » par la facilité du matérialisme, du « rationalisme » chers aux athées les plus énervants, qui ne croient en rien parce que le matériel leur apporte tout. Et qui méprisent celles et ceux qui croient en quelque chose d’autre, quelque chose de peu connu, sans distinction entre la foi véritable et le délire mystique (et/ou ses dérives).

     

    Ce qui arrange bien le matérialisme, qui s’est répandu, et continue à faire à croire qu’il est la seule réponse aux problèmes existentiels de l’humain. Mais, car il y a un « mais », nous l’avons vu dans la première partie, ce « monde aux ressources limitées » ne permet pas un matérialisme éternel. Il est concevable que, une fois le « Grand Chamboulement du Bouzin » passé, beaucoup d’humains en reviendront à d’autres croyances, d’autres idées que le matérialisme et les idées toutes faites. Idem pour le fonctionnement intellectuel et la conception du monde, tout comme les préoccupations du nouveau quotidien et d’un futur encore plus incertain que le nôtre ...

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Pour nous autres, amateurs de Folk/Pagan/Black/Death/Thrash Metal, d’Arts Noirs, de Littérature Tourmentée, de Poésies Sombres, la nécessité d’avoir la Foi en nos éléments culturels, en nos idéaux faits de peu de moyens, en nos rêves les plus profonds, en nos loisirs les plus modestes, fussent-ils décalés ou peu communs … Cette nécessité m’apparaît comme une nouvelle orientation à prendre dans nos existences terrestres. Mais il faut la prendre pleinement, de toutes nos forces, de toutes nos voix bestiales.

     

    Comme un nouveau serment d’allégeance et d’honneur à ce qui nous est si cher. La liberté totale dans l’obscurité. La majesté dans la déchéance. La beauté dans la crasse glauque. Le réconfort dans les idées les plus oppressantes. Comme un bouclier de fer, de feu, de sang, de force, à opposer aux piliers d’un système de société condamné à finir en cendres. C’est aussi ça, le Metal extrême. (« Capillotracté », je vous avais prévenu …)

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Et, entre nous, quel amateur de Black Metal le plus extrême (sans aller jusqu’à parler du NSBM) irait volontairement souscrire à un mode de vie fadasse, engrosser la première greluche que l’on trouve, lui faire trois gamins insupportables, s’éreinter dans un boulot inintéressant pour payer 40 ans de crédits immobiliers et crédits revolving ... Au lieu de se contenter d’un minimum de confort matériel peu contraignant, de loisirs simples mais agréables, tout en gardant sa foi en l’Underground ?

     

    Et, dites-moi, quel fan inconditionnel de Folk/Pagan Metal en viendrait à rouler en 4x4 « de ville » diesel équipé d’un pare-buffle, de feux « Cibié Grand Raid » et de carters de protection pour moteur et boîte de vitesses, faisant le paon en sa qualité de « seigneur des trottoirs » à Concarneau, à Aigues-Mortes ou à Megève … Au lieu de rouler en citadine basique, en écoutant Falkenbach ou Woodtemple, pour se rendre à son chaos rocheux favori en pleine Chartreuse, et se reconnecter un moment à ce qui lui est noble ?

     

    Pensez-vous qu’un Gothique authentique irait brûler tous ses vêtements et accessoires chèrement acquis, tous ses disques d’EBM, d’Indus Martial, de Neofolk, puis se couperait les cheveux, façon « footballeur en vue » pour ces messieurs, ou « icône de la pop anglophone » pour ces dames, retirer ses piercings, faire effacer ses tatouages ... Pour aller se fringuer chez GAP ou chez H&M histoire d’être « passe-partout », « transparent », voire de « briller en société », avant de partager une Manzana glacée avec des bobos prêcheurs du « bon goût » en plein orgasme sur le dernier morceau de Zaz (laquelle a enfin pris une douche, petite hallebarde personnelle) ?

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Quel jeune Traveller (jeunes hommes et femmes vivant sur la route en camion aménagé) irait soudain se « condamner » à une éternité de compromissions, de privations de libertés d’action et de pensée, de regrets et de rancœurs, de frustrations, de nostalgie des voyages en toute rusticité, en « se rangeant » par juxtaposition des éléments décrits dans les trois paragraphes précédents ?

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Pas un, pas une des nôtres ne devrait se soumettre ! Du moins, on rêverait que personne, dans les groupes culturels Underground, ne prenne jamais ce genre de décisions. Parce que cela revient à admettre la victoire doctrinale du matérialisme face à la foi en notre « pas de côté » culturel, idéologique et social ! « Admettre », et plus tard, pourquoi pas « collaborer » avec la « norme » ? OUI ! Être profondément marginal (culturellement) dans cette « société » est un acte de résistance. Je pourrais appeler ça « prendre le maquis face à la norme ». D’ailleurs, je porte déjà un béret.

     

    Partie II : « Évolution ou régression en lien avec le Matérialisme, et dans tout cela, quelle est Notre place en tant que Marginaux Assumés ? »

     

    Qu’on le veuille ou non, ce « pas de côté » est un « socle » plus ou moins commun à tous les marginalismes culturels. Un solitaire dans l’âme fan de Black Metal a bien plus en commun avec une jeune Traveller lookée « tekno » qui roule en vieux Peugeot J9, et une Gothique authentique a bien plus en commun avec un Punk resté fidèle à ses idéaux, qu’avec la moindre « crevette » adulant les « vedettes » actuelles à la voix tartinée d’Autotune, de phallocratie, de bling-bling, d’une prétention et d’une inintelligence mortifère servant de cache-sexe à un vide existentiel d’une dimension monumentale!

     

    Je conclus cette deuxième partie en affirmant que la Foi doit l’emporter sur le Matérialisme, pour que nous puissions continuer à exister dans l’honneur, la dignité, droit dans nos Paraboots, à défaut de satisfaire aux « pressions sociales », d’où qu’elles viennent. A défaut de plaire à celles et ceux qui voudraient nous voir lisses, fades, plats, apathiques comme des miledieu de catsalh de macarèl de hilhdépute de dioù-biban de bancs de moules attardées, sans aucune « différence » vis-à-vis du troupeau ... Nous resterons tels que nous sommes. Et la Foi l’emportera sur le Matérialisme, pour nous, le jour où le Matérialisme arrivera au terme de sa chute déjà annoncée (et amorcée).

     

     

    A suivre ...

    Partager via Gmail

    3 commentaires
  • Hail à vous toutes et tous, chers lecteurs et amis.

     

    Aujourd’hui, votre Troll de service se fera un peu plus « philosophe », voire « idéologue » qu’à l’accoutumée. Un peu moins « rentre-dedans » également, car à force de sentiments brutaux refoulés, c’est la vie qui finit par payer le plus lourd des tributs : la mort, physique ou mentale. Loin de moi l’envie de rejoindre les halls étincelants du Walhalla de façon prématurée à cause de cela.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Il est, à certains moments, bon de « faire le bilan », et de définir sa pensée plutôt que de hurler sa haine. De fait, dans ce billet plus long qu’à l’accoutumée, je vais tenter de ne pas me laisser dépasser par mes pensées les plus révoltées.

     

    « Je suis un intellectuel. Ça m'agace qu'on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l'air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles. »  (Simone DE BEAUVOIR)

     

    Partie I : Quel avenir pour le monde actuel et le matérialisme dominant (et ses dérives) ?

     

    Aucun avenir, à moyen terme (horizon 2060). En ce futur, se payer un billet d’avion entre Paris et Berlin sera vu comme une aberration totale. Faire le plein de sa voiture demandera un sacrifice hebdomadaire sur les autres dépenses. Acheter des fruits, légumes, plats exotiques, épices, biens manufacturés produits à l’autre bout du monde sera dur, voire impossible. Les services publics – y compris les véhicules, personnels et ressources dédiés au maintien de l’ordre, aux services d’urgence et de secours, ainsi que la Poste – ne pourront plus être utilisés que dans les cas où nécessité fait loi. Liste non exhaustive, qui comprend bien évidemment les réseaux de production et de transport d’électricité, les adductions et services de traitement de l’eau, des ordures ménagères, les services bancaires, administratifs ... Tout ce qui est géré par l’homme ou par l’informatique sera rationné, voire totalement inopérant.

     

    Qui en a pleinement conscience, en France, en 2019 ? Hormis les survivalistes, les collapsologues, les personnes vivant dans la « simplicité volontaire », et, fait nouveau plutôt inquiétant, les gens littéralement angoissés par l’urgence écologique … Personne n’en a conscience. Ou du moins, on se contente de hausser les épaules, et on reprend un verre de pif pour mieux faire passer le rôti-flageolets du dimanche midi, avant de se vautrer devant la télé. « Ne pas se prendre la tête », telle pourrait être la devise au fronton des mairies d’ici une décennie. Et je m’en désole chaque putain de jour qui passe.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Et la classe politique ? Je ne prends parti pour personne, ça fait belle lurette que j’ai arrêté le militantisme politique. La réalité est que l’urgence climatique et la nécessité de la transition écologique concrète et immédiate ne sont pas les priorités d’action pour le pouvoir en place. Envolée de beaux discours, de larmoiements ou railleries quand Greta THUNBERG vient parler aux députés à l’Assemblée Nationale, succession de mesurettes, et dégustations de homards arrosées de Sauternes à 500 € la bouteille. Rien de plus glorieux. Naturellement, ce problème ne se limite pas à la France, ou à ce qu’il en reste.

     

    Qui plus est, parapher un traité de libre-échange avec le Canada puis avec le MERCOSUR (union économique des pays d’Amérique du Sud, parmi lesquels le Brésil de Bolsonaro …) n’ouvre pas à l’écologie réelle et immédiate. La croyance « à fond les ballons » en la sinistre bassesse du « développement durable » (*), les grands projets inutiles et imposés de contournements autoroutiers, de lignes à grande vitesse, de centrales nucléaires « nouvelle génération » portés par les pires lobbyistes ayant leurs entrées « en politique » … Les gouvernants de tous pays (et leurs gros intérêts) savent s’employer à rejeter en bloc toute forme d’alternative valable, permettant à la société dans son ensemble de se préparer au pire. Le monde entier ne vit pas comme le Danemark, pour ce qui est de l’écologie, des transports, du bon sens.

     

    Le pouvoir ne va pas dire au peuple « Vivez tous dans des yourtes, en petite communauté au milieu de nulle part, faites de la permaculture, élevez des chevaux de trait et construisez une charrette, bricolez, récupérez, devenez autonomes en énergie, en nourriture, en eau, faites du réemploi ! » Ce serait contre-productif pour tous les porte-étendards de tout ce qui est à la mode, et donc, se vend. Et donc rapporte, et génère des envies, des jalousies, des besoins inutiles. Cours d’économie coopérative de lycée autonome ? Non, idéologie « ad trollum ». Idéologie « par le troll », je viens de l’inventer.

     

    « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus ces trucs pour que ça ne se vende pas ! » (Coluche)

     

    (*) [« Développement durable » : idéologie permettant de « verdir », ou « nettoyer par le vert » (« greenwashing ») tout ce qui est polluant, nuisible à l’environnement, aux eaux, sols, forêts, à l’air que nous respirons, sans jamais remettre en cause la société capitaliste, ni le modèle de l’ultra-libéralisme. Le tout dans le but de lénifier le plus possible les masses en leur faisant croire que la voiture à hydrogène, la dématérialisation des administrations, le bannissement des cotons-tiges, couverts, gobelets en plastique, sacs plastiques à usage unique, et par extension les actions inutiles parce que très symboliques, vont sauver la planète.

     

    Ça sert surtout à faire les gros gros biftons, là est la finalité de cette imposture. Mais des biftons « écologiques », parce qu’obtenus à la suite de taxes « écologiques » dont personne ne peut constater un usage quelconque, faute de transparence. C’est une idéologie avec laquelle on peut se torcher le cul sans risquer de choper des furoncles … désolé, ça m’a échappé.]

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Vous vous doutez bien, chers lecteurs et amis, chers frères et sœurs de culture, que notre planète Terre a des ressources limitées. Le pétrole, le gaz, le charbon, l’uranium, les métaux rares (nickel, cobalt, platine, or, argent, …) en font tous partie. Or, et c’est acquis, « une croissance illimitée et éternelle n’a pas lieu d’être dans un monde aux ressources limitées ».

     

    Tant qu’à faire, je tiens à envoyer une petite « hallebarde » personnelle à certains complotistes ou conspirationnistes en train de s’affoler : « la voiture à eau » n’existe pas, son inventeur n’a pas été « exécuté sur ordre des compagnies pétrolières », « le moteur à énergie propre et gratuite » n’existe pas, entre autres bien entendu. Ne me prenez pas « pour un Lutin de six semaines ». Au mieux, le système « Pantone » est un simple échangeur eau/air qui permet quelques économies de carburant. Par contre, un quadricycle propulsé à pédales, recouvert d’une bulle aérodynamique, avec un siège de vélo couché et un coffre de la taille de celui d’une 2CV, serait très efficient et nécessaire pour le futur.

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    « Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel. » (Umberto ECO)

     

    Soyons clairs : le mode de vie occidental a été bâti autour de la voiture individuelle, des voies express et autoroutes, des parkings immenses et zones commerciales grignotées sur des terres cultivables. Sans compter les projets d’aéroports finalement abandonnés : la Salamandre a gagné face aux bulldozers. Et entre Limoges et Poitiers, les Fées des Monts de Blond ont gagné, il y a quelques années, face à un projet de balafre à grande vitesse, parallèle à une ligne TER qui meurt à petit feu. Ce mode de vie a fini, dans des pays comme la France, par provoquer le démantèlement progressif du réseau ferroviaire, avec les conséquences que l’on connaît.

     

    Notre mode de vie occidental implique une noria de dizaines de milliers de camions, de tous gabarits, de la camionnette DHL en 3,5 tonnes au convoi exceptionnel de 120 tonnes. Des camions transportant tous les produits et bien manufacturés que nous consommons au quotidien, entretenant et assurant les services, depuis les patelins de 100 habitants, les zones piétonnes des grandes villes, jusqu’aux zones commerciales et industrielles. Des camions qui roulent au gazole, et conduits par les forçats de la route, aux cadences de travail rendues aberrantes par le « just in time ». Nouvelle marotte des « logistics and supply chain winners », qui ne tiennent aucun cas de la réglementation des temps de conduite, de travail et de repos. Encore moins des risques de maladies professionnelles … et des répercussions sur la vie sociale et familiale.

     

    J’en ai fait partie, et je sais très bien (pour l’avoir vécu) que même ceux qui méprisent le plus les routiers … ont le plus grand besoin de leur fonction et des produits transportés par la route. Et chez les camionneurs, on dit souvent que « la SNCF est le premier transporteur routier de France ».

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

    Dans un futur plus ou moins proche, avec un litre de gazole à 1,95 € et un litre de super 95 à 2,35 € (admettons), beaucoup de choses se casseront la gueule, en un temps assez bref. A ce moment, le matérialisme et ses dérives (ainsi que celles et ceux qui y auront cru jusqu’au bout) se contracteront, puis « imploseront ». Ça s’effondrera sur ses propres bases, ni plus ni moins, si rien de sérieux et de profond n’est fait d’ici là.

     

    Autrement dit, il ne servira plus à grand-chose de posséder un SUV valant 35,000 €, un écran plat valant 800 €, un smartphone valant le même prix, comme il ne servira plus à grand-chose de payer 500 € de crédits par mois, entre autres joyeusetés. A la rigueur, ceux qui ont des couilles en or pourront toujours essayer de les troquer contre de la nourriture ou quelques litres de carburant, Dieu me tripote (merci mon Dieu … Ah, vous l’attendiez, celle-là !)

     

    « L’immédiateté de notre foi en l’underground face à la défaite annoncée du matérialisme » - Dernier rempart du Marginalisme propre aux Arts Noirs, contre l’Effondrement qui se profile.

     

     

    Donc, je crois que c’est clair : aucun avenir pour le monde du matérialisme et de ses dérives, et si nous ne le voyons pas de notre vivant, la génération nous succédant y assistera forcément. A nous de faire nos choix, d’avoir foi en notre statut, en laissant tous les autres dans la fange qui les réconforte par l’ignorance organisée.

     

    « On verra bientôt que d'oser vivre, ce n'est pas la fin du monde. Juste d'un monde. » (René LÉVESQUE)

     

     

    A suivre ...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Bonsoir vous toutes et tous, chers lecteurs et amis de Dernier Bastion.


    Il est de ces temps où on dit de notre moral que « ça peut aller ». Actuellement, pour moi, c’est la période chiante de l’année : celle où je suis bien obligé de me remémorer les tristes « anniversaires » de mes deux hospitalisations en psychiatrie (2010 et 2016). Parce que c'était à cette période de l'année, à quelques jours près. Aucune chance que je fasse une rechute : je ne suis plus « schizophrène » mais autiste Asperger, j’ai donc un malin plaisir à rappeler que j’ai quitté le spectre des maladies psychiques.


    Si ce n'était que de moi, je foutrais le camp dans la forêt la plus profonde que je pourrais trouver par ici, avec tente, matos de camping, rations militaires pour 45 jours, canne à pêche, trousse de secours, deux couteaux suisses, vêtements de rechange, etc. Pour que « les gens », « le populo », « le banc de crevettes attardées » (appelons ça comme vous le voulez), bref, une grande majorité de personnes peuplant ce microcosme Breto-Breton qu'est la région où je réside actuellement, me foutent la paix.


    Quand ce ne sont pas les regards de vieux croûtons et de vieilles mies me détaillant de pied en cap comme un nom de dieu de quartier de viande (viande d’origine troll garantie, élevée dans les Alpes), ce sont les nuisances de mes voisins. Un soir par semaine, ça doit être un bordel pas possible à l’étage : ça s’agite en faisant autant de boucan qu'un régiment de légionnaires marquant le pas en ordre serré (et je sais de quoi je parle, même si je n'ai été que dans la Marine Nationale), ça tape avec ses godasses dans la rambarde de balcon (en acier, sinon c’est pas drôle), ça rote et ça gueule dans le hall de l'immeuble comme dehors, ça balance ses « marqueurs culturels » (pardon, ses papiers gras, canettes, ballons de baudruche, entre autres) à même l'allée desservant les garages, le plus souvent dans l'herbe ... Et bizarrement, en-dessous de mes fenêtres !


    (Comme ça, c'est bien plus facile de dire « C'est le gros ». Oui, je suis gros et je les emmerde, au moins j’ai des réserves, contrairement à leur stature d’allumette suédoise).


    Les autres reliquats d'humanité qui me servent de voisinage, c'est guère plus encourageant : une bonne femme qui se croit permis de balancer sa saloperie de musique à chier partout à fond les ballons, de manière régulière, au prétexte que Madame est malade chronique et rentre de l'hôpital, ou qu’elle vient de recevoir la visite d’une infirmière à domicile ...

     

    (Et alors ? Est-ce que je mets Woods of Desolation, Stille Volk ou Manegarm à fond la caisse quand je rentre de la forêt ?)

     

    Sans compter une vieille raclure au faciès évoquant l’alcoolisme intra-utérin mêlé à la consanguinité, qui monte et descend les deux étages de l'immeuble avec un cabas plein de bouteilles pleines (ou vides, ça dépend, mais ça fait le même boucan), et une bande de décérébrés en motocyclette ou moto gros cubes qui crament de l'essence inutilement, pour faire du bruit. Pas pour se déplacer, pour faire du bruit, réellement, à l'arrêt ou au ralenti, à proximité immédiate de l'immeuble.

     

    C’est sans doute leur « façon d’exister », leur « thérapie » pour oublier leur frustration de ne pas encore être devenus « influenceurs » sur Instagram, de ne pas avoir pu tanner leurs parents pour se voir offrir un nouveau smartphone à 600 €, ou de ne pas avoir pu réserver une place pour Maître Gims à Rennes, dans la « fosse », avec transport en bus inclus. Personnellement, je ne leur souhaite que la fosse de l’oubli, dans laquelle prennent place toutes les « modes » … passées de mode, justement.

     

    Étrangement, ce n’est pas mon monde. Ce ne sont pas mes « valeurs ». Pourquoi deviendrais-je comme eux ? Par suivisme ? Par soumission ? Par lassitude de me battre ? Par souci de « briller en société » ?

     


    Bizarrement, je ne m'amuse pas à faire grunter le moteur de ma Ford Fiesta à l’arrêt, à chaque fois que j'ai une joie ou une frustration. Non. Je ne supporte plus leur « culture du bruit ». Je ne supporte plus les émanations des billevesées de leurs « vedettes de la chanson » préférées comme l'odeur de leurs soi-disant « boissons énergisantes ».

     

     

    J’ai déjà précisé ma pensée sur ce point, mais il me paraît opportun de rappeler que ces tristes présentoirs à marques et leurs « dulcinées » ne se manifestent de cette façon qu’à la suite d’une hausse brutale des températures moyennes en pleine journée, allant avec les saloperies épisodiques genre coupe du monde de football, grandes fêtes locales ou nationales, bref, toutes les occasions de bien montrer qu’ils sont partout.

     

     

    Il est clair que, devant la salle où se déroule un événement sur trois jours lié au Black Metal, au paganisme Celte, aux arts Noirs, et ce fin septembre, on ne les voit pas. Une quarantaine de mes semblables, ça fait trop pour eux. Et la pluie, comme le froid, ils détestent. Au moins, dès le début de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver, leur présence est nettement moins visible, ô combien moins haïssable, à la limite pour moi d’avoir pitié d’eux. De ne pas les envier, en tout cas, mais j’arrête là les bons sentiments, je vais devenir humaniste.

     


    Un de mes rares amis dans ce patelin (dans cette petite région devenant peu à peu un mélange entre un « nouvel eldorado pour rentiers » et une « réserve d'Indiens »), m'a dit en substance :



    [Te fatigue pas, les gens d'ici sont tellement vissés dans leurs peurs primaires qu'ils ne t'accepteront jamais. Ils te voient te balader en treillis, ils pensent « Plogoff » (*). Ils te voient avec des Paraboots au pied et un béret noir sur la tête, ils croient avoir à faire à un milicien ou à un SS, comme en 39-45. Ils ne t'accepteront jamais, quand bien même tu ferais tout pour te mettre à leur niveau. Mais tu y perdrais ton âme, à devenir comme eux, et finir comme eux. Tu n'as qu'à les regarder avec un grand sourire, étincelant, un sourire qui veut dire « Je t'emmerde, je coule une chiasse sur toutes tes peurs primaires, sur ta soumission à la pub, à la télé, à la peur qui te fait consommer pour tenter de remplir ce qui te sert de consistance. » Agis comme ça, il vaut mieux pour toi de vrais ennemis ... que de faux amis.]



    (*) Plogoff : le nom d'une commune où il y avait eu un projet de centrale nucléaire, dans les années '70, qui a été annulé. D'où les énormes déploiements de gendarmes en treillis sur les lieux … Et il semble bien que le moindre promeneur en chaussures noires montantes et treillis leur rappelle ce souvenir. Ah, mais je ne vous avais pas dit ? L’esprit critique et la réflexion avant le jugement ne sont pas « montés en série » sur tous les cerveaux, par ici.



    Et après, qui c'est-y qu'on accuse d'être « intolérant » ? Vous avez deviné, c'est votre serviteur. Seulement, le Troll, il est viscéralement marginal, constitutionnellement atypique, volontairement différent à bien des égards. Et ce sont cette marginalité (et tant d'autres), ce fait d'être atypique, ces différences (et bien d'autres) qui sont mises à l'index dans une société où la « norme » tient littéralement lieu de temple universel où les « esclaves » qui me servent de voisins (je les appelle comme ça car ils marchent toujours la tête baissée) et leurs semblables, se prosternent chaque jour. Ont-ils jamais été « tolérants » à mon égard ?

     

     

    Laissez-moi être le loup noir dans le troupeau de brebis. Car le loup est un animal sauvage, un animal païen, un animal de la forêt, comme moi ... et quand le loup est attaqué ou blessé, il est encore plus risqué de l'approcher. Surtout quand il sent qu’un mégalithe ou qu’un cromlech est proche, et que c’est la pleine lune, ou la veille d’un solstice.

     

     

    Ne jouez pas au troll avec un vrai troll. Pas dans un pays parsemé de légendes de lutins, de korrigans, de farfadets, de dryades, de gnomes et autres créatures folkloriques. Parce que, dans ces circonstances, en puisant son énergie mystique dans le vortex du fond des âges, c’est le vrai troll qui gagne. Quitte à utiliser un « argumentaire par le troll », il gagnera. Quitte à vous grogner dessus, il gagnera. Quitte à vous maudire sur quarante générations et à souhaiter que les Anciens Dieux vous foudroient sur place du fait de vos regards en biais, de vos moqueries, de vos injures, de votre inintelligence crasseuse, il gagnera.

     

     

    Un gabarit de troll est déjà un sérieux paramètre à prendre en compte, dans le but de vous faire reconsidérer votre attitude. Mais, un troll est légaliste « à défaut d’autre option » dans la forme actuelle de « société », laquelle est taillée sur mesure pour laisser libre cours à votre hégémonie, et aux lamentables manifestations sonores et olfactives qui l’accompagnent.

     

     

    Comprenez bien qu’il n’en serait pas de même dans un monde à la façon de celui des romans Warhammer … auquel cas, vous seriez forcés soit de contourner toutes les forêts un peu « mystiques », soit d’avoir recours à une petite armée de mercenaires avec un mage offensif pour espérer neutraliser un troll sauvage bien accroché à ses arbres comme à son mode de vie.



    Je commence sérieusement à perdre la foi, à en avoir mal à la tête et la nausée, de devoir contempler la connerie, la soumission, l'avilissement, la décrépitude intellectuelle, la déchéance culturelle, le laisser-aller d’un grand nombre, les monstrueuses contradictions de celles et ceux qui s’improvisent « guerriers du bon du bien ». Sans oublier mon dégoût de voir les règles élémentaires de ce que je pensais être « la vie en société », allègrement bafouées sans que quiconque n'y fasse rien, y compris les autorités censées « compétentes » (correction : « sans que quiconque n'en ait rien à foutre ») …

     

     

    Ah, vous êtes fiers de vous pochetronner la gueule à la journée longue, en cramant votre RSA ou vos indemnités chômage en ballons de blanc et jeux à gratter tout en maudissant les « étrangers » dont je fais partie, et les « assistés » dont VOUS faites partie ! Ah, que vous vous sentez accomplis de rouler comme des CONS sur toutes les routes de ce pays, de doubler l’automobiliste qui n’a que le malheur soit de respecter les limitations de vitesse et le code de la route à la lettre, soit de vous gâcher la vue sur le fossé, le platane ou le mur de ferme qui pourrait accueillir votre transformation en putain de chair à pâtée à la suite d’un choc violent ! Ah, que vous vous sentez « libre », quand bien même vous redoutez de ne pas avoir suffisamment sollicité les organismes de crédit pour « rester à la hauteur de vos collègues et amis » ! Ah, que vous vous sentez « informés » en posant votre arrière-train (voisinant votre « deuxième cerveau », à savoir vos couilles ou votre moule) devant un écran plat de 150 cm (ou plus) dans le but non avoué de continuer à croire et suivre des chaînes d’info et « prescripteurs de culture » qui vous méprisent !

     

    C’est là toute votre « identité Française » ? Réellement ? Deux mille ans d’évolution pour en arriver là ! Eh bien, je réitère : si quelqu’un « occupant de hautes fonctions » est outragé par de possibles « sentiments anti-nationaux » de ma part, je le laisse préparer mon exil, dans le pays de mon choix, mais avec une préférence pour un pays « carré » (Scandinave ou Germanique, donc) à ses propres frais, avec appartement, expatriation et boulot sur place !

     


    Ça faisait longtemps que l'émotion ne m'avait pas étreint de cette façon, mais là, le vernis craque. J'ai la rage d'exister tel que je suis, j'ai de l'énergie, de la motivation à revendre, et des Paraboots en pointure 47 pour botter des culs. Quand j'ai entamé ma carrière de chauffeur routier, j'avais les dents qui rayaient le parquet, de force et de volonté. J’ai vieilli, acquis certaines expériences, traversé des doutes, de bons moments comme de terribles, et ça m’a profondément changé.

     

     

    Mais au moins une chose ne change pas, c’est même un fait, une cause, un devoir moral. La liberté et les éléments culturels auxquels j’ai prêté allégeance il y a bien longtemps ne m’ont jamais laissé tomber, et je ne vais ni me soumettre à votre « diktat » normatif, ni me taire, ni baisser les bras.

     

     

    Parce que si c’est ce que vous attendiez de ma part, vous pouvez déjà être terriblement déçus.

     


    Dans un groupe de discussions « alter » que j'ai rejoint récemment (IRL), on me parle d'humanisme. Mais comment pourrais-je être « humaniste » rien qu'une seconde vis à vis de personnes qui m'ont toujours craché à la gueule ? Comment serais-je pétri de valeurs « humanistes » quand ce pays organise la lobotomie sans opération chirurgicale par flux hertzien interposé, et qu'on me demande à mots couverts ou à renfort du « t’as rien à foutre ici » de « rentrer dans le rang » ?

     

     

    Comment n'aurais-je pas envie d'exil loin de vos gueules qui se ressemblent toutes, de votre hygiène douteuse, de la crasse dans laquelle vous vous vautrez et de vos blagues à deux pièces de cuivre sur le fait que je porte un treillis ou un béret ? Comment résiste-je à l’envie de hurler des insanités au premier qui me titille pour espérer percer un abcès vieux de 30 ans ?

     



    Je n’ai jamais eu la foi en VOTRE monde, celui de la NORME. Dès que je peux, je me réfugie dans mon petit monde à moi, mes bouquins, ma musique, mes loisirs de "boloss" et les quelques idéaux et rêves qu'il me reste. Mais je continue à vivre, je m'accroche, je me bats aujourd'hui, en morflant, pour espérer vivre heureux dans un avenir proche. Parce que c'est ce que je sais faire de mieux. Et parce qu’il n’y a pas d’alternative à cette façon de faire pour moi.

     

     

    Si vous faites la démarche sincère de me comprendre, de m’accepter, de comprendre ce que je suis et de vous interroger sur mon identité d’outsider, ma porte vous sera toujours ouverte.

     

     

    Si ce n’est pas le cas … eh bien, ce n’est pas vous qui ferez ma vie. Mais, en vous observant attentivement, j’ai une idée de quoi est faite la vôtre ... Pensez donc plutôt à rembourser vos traites, continuez à marcher la tête baissée comme les larves que vous êtes, parce que le « système » n’a prévu que cette destinée pour vous.

     

    Et, croyez-moi, « parole de troll », je ne vous envie pas.



    Bonne soirée à vous tous, chers amis. Évidemment, ce torrent de rage ne vous était pas destiné, vous l’aurez compris. C’était juste un énorme coup de cafard, une nuit, il y a quelques jours. Et votre fidélité me laisse à penser que certains d’entre vous connaissent ça tout autant que moi …

     

    Que les Anciens Dieux veillent sur vous et vos Clans. Honneur et Tradition.



    - Krähvenn « Trollsson » Vargbroder, mercenaire Troll des Clans des Montagnes Blanches de l’Est, en exil.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chers lecteurs et amis de Dernier Bastion - "La Trollière", salut à vous tous.


    Eh oui, votre Troll préféré est de retour, huh huh huh. Aujourd’hui, je change un peu de registre, pour vous entretenir quelque peu de « rhétorique ». Vous vous en êtes sans doute rendus compte, au gré de conversations avec différentes personnes de votre entourage, ou avec n’importe quel péquin croisé dans la rue, les mots ont toute leur importance. Le sens qu’on leur accorde, encore plus. Et, je me suis aperçu, de par mon vécu assez chaotique ainsi que du fait de mon statut d’autiste Asperger (eh oui, il en faut), que je me demandais souvent si je parle la même langue que les gens que j’ai parfois le malheur de croiser …


    Dans le sens où, même en tant qu’amateur de Metal extrême (Pagan/Folk/Black/Death …), habillé en tant que tel chaque jour que les Dieux font, Païen revendiqué et n’ayant aucune gêne à m’afficher ainsi, j’ai de temps à autre la désagréable impression que « les gens » (une entité assez vague, finalement) ne comprennent rien à mes tournures de phrases assez alambiquées et au vocabulaire que j’emploie. Et qu’ils comprennent encore moins le sens réel de certains mots pourtant plus que communs – mais relativement galvaudés – alors même que ce sens réel et ses développements ont une teneur telle qu’il m’est possible de soutenir une conversation durant une heure, ou de vous pondre une de mes modestes tribunes. Comme j’ai coutume de le penser dans mes moments de désillusion et de cynisme, « les gens sont des cons ».


    Commençons ensemble, si vous le voulez bien, par le mot « culture ». Oui, si je vous dis « culture », vous y associerez sans doute des mots comme « livre », « lecture », « art », « musique », « critique », « patrimoine », « langue », « dialecte », « vocabulaire », « cinéma », « théâtre », … Mais, dans notre pauvre pays, le mot « culture » a été tellement détourné de son utilisation d’autrefois, tellement déprécié, tellement perverti même, que des « masses » en viennent à désigner par ce mot la moindre émission minable de « télé-réalité », le moindre roman de gare terminus (avec des herbes qui poussent sur les voies faute de trains), les vidéos les plus racoleuses (pour ne pas dire « putaclic ») d’un Youtubeur, etc. Le tout, on s’en passerait bien, en fait, en tant qu’Outsiders assumés. Car ce n’est pas notre conception du monde, ce ne sont pas nos idéaux, cela ne représente rien de ce que nous sommes, et pour tout dire, ce n’est pas notre définition du mot « culture ».


    Ah, bien sûr, les grands esprits de la bien-pensance contemporaine érigée au pinacle des valeurs de « tolérance » et d’ « acceptation » soupirent que « tous les goûts sont dans la nature » (donc, les canettes de boissons énergisantes abandonnées dans la forêt, c’est normal ?), que « il en faut pour tous les goûts », que « il faut que ça plaise à tout le monde », ad nauseam. Oui, mais en fait, pas du tout ! Si ça ne ME plaît pas, si je ne trouve pas ça intéressant ni digne de faire frétiller la presse ou d’embraser la « Twittosphère », si je trouve ça d’une idiotie consternante, d’une négation totale du bon sens, par définition, ça ne plaît pas à tout le monde ! Comment voulez-vous ne pas vous sentir profondément différent, voire élitiste, au milieu d’une horde de crevettes partageant le QI d’une seule huître, qui ne trouvent jamais rien à y redire, et qui imposent leur putain de norme autant que faire se peut ?


    Eh oui, chers amis. Durant l’enfance des gens de la génération de mes parents, la culture venait des livres, de la radio (pour les familles qui en possédaient une), la télé n’est pas arrivée dans tous les foyers en même temps. Chacun se construisait ses idées, ses opinions, en lisant, de par son vécu, de par les infos concises et brèves qui arrivaient. La culture, c’étaient aussi des loisirs aujourd’hui « passés de mode », la philatélie par exemple – pour pas cher, on avait des timbres de pays lointains, on ouvrait le dictionnaire, on se cultivait, ni plus ni moins ! Depuis les années ‘80, et c’est un trentenaire qui vous parle, les télés, les radios, les journaux (sauf de rares exceptions) sont littéralement tartinés de ce qu’on appelle la « culture populaire ». Du consommable, pas fait pour durer, mais conçu dans les boîtes de production pour contenter les suivistes en chef comme les moutons en serfs. De la bouillie, composée avec le cul tout autant qu’écrite au kilomètre, sans aucun souci de démarche artistique. Oh, bien sûr, il y a eu des exemples dans le Metal, comme auparavant dans le Rock (un autre mot hélas employé à tort et à travers !), nous les connaissons tous ... donc inutile de les citer, même si ce n'est pas l'envie qui me manque !


    Logiquement, je continue par le mot « musique ». Inutile de dégoiser longuement, vous avez compris où je veux en venir … Il est plus que certain que, si les médias Français dans leur immense majorité n’avaient pas porté la pop mièvre, le rock prépubère et boutonneux, le rap « céfran » et le r’n’b « actuel » au panthéon où ces saloperies se pavanent aujourd’hui, nous aurions encore droit à la recherche de la beauté en toute chose, la quête d’un certain absolu, le jaillissement d’idéaux et de messages ayant une portée philosophique ou au moins, entraînant l’esprit critique, le raisonnement, l’introspection et l’amour de la curiosité intellectuelle ! Mais non, "miledieu de catsalh de macarèl de hilhdépute de dioù-biban" que je suis con … Il ne faut surtout pas instiller ces « idées dangereuses » dans le cerveau de chaque consommateur … de chaque citoyen, pardon, ça m’a échappé.


    Autre mot, à utiliser avec d’infinies précautions ces temps-ci, le mot « humour ». Il y a pour ainsi dire autant de styles d’humour que d’humoristes. Bien évidemment, le problème est que non seulement des blagues qui étaient parfaitement admises il y a 30 ou 40 ans finissent au tribunal aujourd’hui (la « justice de Twitter » en a décidé ainsi, merci aux SJW qui feront l’objet d’un futur réquisitoire Trollesque), mais d’autre part, quand Groland ne passionne plus autant qu’il y a 15 ans avec ses hallebardes puissamment trash qui écorchent la décence, Hanouna réussit fort bien à faire pouffer trois millions d’hydrocéphales en jouant avec des nouilles dans un calcif. Pierre Desproges et Coluche, entre autres, seraient littéralement furieux s’ils étaient encore parmi nous. Jean Yanne aussi, à coup sûr, ainsi que tant d’autres chansonniers qui y allaient d’histoires plutôt lestes dans l’ancienne version des « Grosses Têtes ». Dieu qui me tripote, prends donc Hanouna et Kev Adams, et rends-nous nos humoristes préférés ! Rends-nous Gotlib, Choron, Bizot, Cabu, Tignous, Charb, Desproges, Coluche, Le Luron, Pierre Dac, je t’en conjure. Je peux toujours prier dans les pissotières et pisser dans les bénitiers … ça ne changera rien.


    L’humour est devenu globalement, comme le reste (à une ou deux exceptions près), une gigantesque usine à suivistes dont le but n’est autre que de « ne pas se prendre la tête ». Quelle tristesse de voir l’humour d’une langue Française si riche, si prolifique en jeux de mots, calembours et blagues parfois légères comme un parpaing, s’effacer peu à peu face à l’anglais branchouille de la « macro-économie », chère aux « disrupteurs » qui s’enfilent des hectolitres de mélanges de jus de fruits à la con chaque année, face à un ordinateur portable, le cul posé sur un pouf bariolé pour « pitcher leur buisness plan ». Ceux-là sont parmi les plus détestables de tous. Ils croient être les rois du monde, mais allez leur couper le Wifi et ils ne seront plus rien du tout !


    Si je vous dis « combat », vous pensez sans doute « épée », « bouclier », « hache », « arc », « donjon », « masse d’armes », « cimeterre », « Viking », « Alésia », « Gergovie », « baston », « Crôm » peut-être … sait-on jamais, certains d’entre vous sont ou étaient possiblement rôlistes et/ou fans de littérature Fantasy. On utilise aussi ce mot pour désigner une lutte contre la maladie, par exemple, ou un duel politique, c’est vrai. Pour ma part, je l’utilise dans un sens « figuré », c’est à dire que je n’ai pas honte de parler de « combat culturel au quotidien » pour définir cette ténacité qui est la mienne à porter haut et fièrement la musique Metal, me montrer digne, en tant qu’être humain libre et droit dans ses Rangers, attaché à ses idéaux et à ses rêves de simplicité, déterminé à ne pas céder un pouce à la « norme » maudite. Et encore plus : pour tout dire, plutôt être foudroyé par les Anciens Dieux si je « paraphe » un jour le sinistre « rêve pavillonnaire » garni de crédits ! Je n’ai pas l’intention de renoncer à tout ce que j’ai été ! Pour le sens que j’associe au mot « combat », je n’ai nul besoin de quelque arme que ce soit : le verbe, la répartie, ma dégaine et mon gabarit suffisent à « questionner » le brave mouton, et à l’effrayer quant à ma possible réaction s’il en vient à me provoquer. Que les Dieux me préservent de devoir invoquer la Force de Crôm, la Baston bien sûr !


    Oui, nous autres Metalleux, tout autant que les Goths authentiques, les Travellers, les derniers Punks et Hippies, nous luttons au quotidien. Pour le droit d’être ce que nous sommes, pour le droit d’être dignes, pour le droit d’aimer nos cultures respectives, pour le devoir d’honneur que cela implique. Ainsi que pour le sentiment de droiture légitime dans la différence, et la défiance envers ce qui est nivelé par le bas au point de crever une poche de gaz de schiste. Parce que c’est ce qui fait de nous ce que nous sommes.

     

    Finalement, nous avons totalement le droit – je le prends comme un devoir moral – de sourire franchement à chaque personne nous reprochant notre look (et donc, nos références culturelles) par un regard en biais ou appuyé. Mais un sourire qui veut clairement dire « Je t’emmerde, et j’emmerde tout ce que tu représentes, si tu n’as rien de mieux à faire, retourne donc payer tes crédits. »


    (Eh oui, pour moi, dire « retourne donc payer tes crédits », c’est une insulte !)


    Et, vous commencez à me connaître, le dernier mot que je traite est le mot « liberté ». Là,  je me ferai plus rentre-dedans encore : la liberté est soit une destinée fidèle que l’on épouse dans le but d’exister pleinement en dehors de toute influence, quitte à vivre vite et mourir sans aucun remords en ayant fait ses expériences, soit une pute à franges que l’on farde à volonté pour camoufler la soumission inhérente au « modèle de société » débité à la journée longue par la pub’ et instillé dès l’école primaire. Ah oui, je n’y vais pas par quatre chemins. Mais voilà, on met aussi ce que l’on veut avec le mot « liberté », que ce soit à la suite de ce mot, ou dans son sens le plus profond.



    La liberté de payer comptant ou à crédit trompetée à tort et à travers dans les réclames, n’est-ce pas la liberté de se soumettre ? La liberté d’être propriétaire, brandie comme argument de vente d’un putain de pavillon hideux, clés en main, n’est-ce pas un dévoiement du sens originel de ce mot ? La liberté d’expression, n’est-ce pas une formidable tribune offerte aux plus abrutis des pécores à moitié consanguins, pour baver sur tout qui n’est pas « normal », tout ce qui est « différent » de leur petit monde – qui est le « monde de tout le monde ou presque » dans ce pays gangrené par l’agenouillement – et par extrapolation, ce qui n’est pas « normal » n’est-il pas « suspect » ? Qui préserve un Metalleux ou un Goth de ne pas être suspecté de faits aberrants, au seul motif de sa dégaine ou de la musique « violente » qu’il écoute ?



    Quant à la liberté de la presse, qui est en mesure de nous garantir que ce n’est pas le cache-sexe d’un bourdonnement de connards qui se tournent autour en s’autorisant des trucs, qui ne varient jamais d’un iota dans leur vénération pour la « culture populaire » actuelle, qui se vautrent dans leur ego de prescripteurs de culture ... A défaut de proposer réellement un tout autre modèle de société que celui où des marchands d’armes, de béton, de pétrole possèdent les titres les plus vendus, et « donnent la direction » à suivre, au risque, pour celles et ceux qui s’en écartent, d’être vus et catalogués comme parias ? Ce qui n’empêche pas, pour certains, de concocter de formidables trolls hors catégorie en annonçant trois fois par an des dossiers « spécial assistés » tout en palpant de généreuses subventions d’état … au titre de la liberté de la presse, Dieu me tripote encore une fois !



    Vous voyez, chers lecteurs et amis, les mots et le sens exact que l’on leur donne ont toute leur maudite importance en tabarnac. Il faut en prendre conscience, pour être le plus clair et le plus explicite, et surtout, pour ne pas brader ses propres idées. Et encore moins ses propres idéaux ni ses rêves.



    Honneur et Tradition à vous tous.

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chers lecteurs et amis,

     

    Laissez-moi tout d'abord m'excuser pour cette absence qui a duré un peu plus de deux mois. Néanmoins, je suis content de commencer ce nouveau pamphlet en disant que 2019 sera une année aussi merdique que 2018. Ce cynisme facile ne concerne évidemment pas nos existences personnelles en tant que telles, mais plutôt la situation de la France engendrée par l’incroyable soupe d’une épaisseur nauséeuse, aux vertus puissamment laxatives, ce conglomérat d’informations et de contre-informations nées du mouvement dit des « Gilets jaunes ».

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    J’ai déjà précisé ma position personnelle sur "Dernier Bastion", quant à ce qui ressemble de plus en plus à une démonstration flagrante de suivisme populiste au premier degré. Mais, à la réflexion, je dirais que les derniers événements « sociaux » donnent raison, une fois de plus s'il le fallait – Dieu me tripote, merci mon Dieu ! – à mes motivations idéologiques et au nécessaire raisonnement, quant à un projet de vie basé sur la simplicité, la rusticité, la durabilité. L’éternel projet, depuis bientôt une décennie, le chalet ou la yourte sur son demi-hectare de terrain cultivable, avec un vieux tracassin 4x4 qui roule à l’huile de friture après avoir vu cent guerres. Et surtout, pouvoir écouter Drudkh, October Falls, Moonsorrow, Elderwind ou Litvintroll, posé avec ma bière, le soir, le sentiment du devoir accompli et du rêve réalisé. Le sentiment, plus que tout, de n’avoir pas fait « comme tout le monde », d’avoir opposé une fin de non-recevoir sans ambiguïté et sans frais de procédure à la NORME.

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Eh oui, le problème soulevé par ce « mouvement social » est que « la norme » (puisqu’il faut l’appeler ainsi) semble avoir atteint récemment un « point de rupture ». Là où les Hippies des années ‘70 – ceux qui sont restés fidèles à leurs idéaux et ont renoncé aux hautes sphères – savaient déjà qu’il fallait « laisser derrière soi » le mode de vie urbain, ou péri-urbain, fondé sur l’omniprésence de la surconsommation, de l’apparat exacerbé, de la possession élevée au rang de « facteur de jugement moral », ainsi que toutes les conneries propres aux ramassis de reliquats d’humanité qui se reproduisent connement (surtout parce qu’on leur dit de le faire, et parce que décider de ne pas avoir d’enfants, c’est « pas normal »), ... Quelques milliers d’ahuris viennent sans doute d’en prendre conscience tout récemment, et assez douloureusement !

     

    Les Travellers et jeunes (comme moins jeunes) vivant à l'année en camions aménagés ou camping-cars doivent rire sous cape en observant les familles "Travail, Famille, Crédits" meugler ce qui leur sert d' "opinions politiques".

     

    « La maladie du 20ème siècle, c’était le mal de dos. Celle du 21ème siècle sera le mal au cul ! » (Groland)

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Hormis les plus catastrophistes d’entre nous, ainsi que celles et ceux qui s’intéressent à la collapsologie, au survivalisme, à la décroissance, et de facto le savent bien, la lamentable fadeur de ce « mode de vie », élevé par la publicité de masse au panthéon de la « réussite sociale » ne durera pas ainsi 50 ans de plus, vous pouvez me croire.

     

    Et, comme s'il en fallait encore plus, le mépris d’une minorité attise, malgré les « appels au calme », le mépris d’une fraction importante. Le mépris du monarque présidentiel en place envers « les fainéants qui n'ont qu'à traverser la rue » souffle les braises du mépris des « opprimés » autoproclamés envers tout ce qui leur est étranger, tout ce qui leur fait peur, tout ce qui ne « raisonne » pas comme eux ! A tel point que, aussi « assistés » qu’ils puissent être, ils trouvent toujours plus « assistés » qu’eux comme exutoire. « Mépris de la vie et consolation contre la mort », une suite de sonnets de Jean-Baptiste Chassignet, résonne en ces moments avec la régularité lugubre du tocsin annonçant la fin. Encore un auteur méconnu, qu’il faut, je pense, relire ces temps-ci.

     

    Quoi qu’il en soit, chers lecteurs et amis : en cas d’ « effondrement du bouzin » se passant soudainement, j’aurais pour ainsi dire bien moins à perdre, matériellement, que celles et ceux qui viennent chialer sur BFN TV. Pas de crédits, rien ou si peu à la banque, pas d’emmerdes. On est ultra-matérialiste ou on ne l’est pas, et, cochon qui s’en dédit, à cul les Velrans ! Je n’ai jamais vu un fan de Nargaroth rouler en BMW X5, encore moins un fan de Folkodia rouler en Taudis A3 diesel. Mais élevons le débat, car nous stagnons, Dieu me tripote – merci mon Dieu, mais ça commence à bien faire !

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Parlons donc un peu de Metal. Pour les fans de Mayhem, de Burzum, de Black Metal en général, tout aussi bien que pour ceux qui s’intéressent à notre musique préférée sans forcément l’écouter, un film réalisé par Jonas Åkerlund va prochainement sortir. Son titre ? « Lords of Chaos ». Eh oui, le même titre que le livre de Mickael MOYNIHAN et Didrik Søderlind  sur les événements liés aux scènes Black Metal un peu partout dans le monde ! Personnellement, je trouve que l’intention est louable : il est nécessaire d’expliquer le contexte et les différentes personnalités qui ont rendu les actions de certains membres de la scène BM Norvégienne si radicales, à tel point que nous nous en souvenons tous encore aujourd’hui. Et, s’il faut en rassurer certains, le risque qu’il y ait dans un futur proche des « imitateurs » des sinistres événements Norvégiens de 1992-1993 est réellement infime. Pas de quoi affoler le pays. Apparemment, le film devrait sortir le 8 février en Angleterre, ne doutons pas qu’il sera disponible en salles pour le printemps, en France.

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Si du moins, des associations de gens pas drôles – comme celles qui ont poussé à la fin du Ragnard Rock Festival … – n’en profitent pas pour se faire un coup de pub en invoquant « l’immonde violence de cette musique qui rend les jeunes fous, satanistes et néo-nazis » (je caricature à peine). En tout cas, ce film m’intéresse, j’irai le voir avec plaisir, s’il passe dans une salle pas trop loin de chez moi. Pour une fois qu’un documentaire un peu « poussé » sur le BM arrive dans les cinémas Français, on ne va pas faire les fines bouches, pas vrai ? A voir, donc, et à chacun de se faire son avis sur ce film qui, n’en doutons pas, fera date.

     

    Mine de rien, l’été arrive dans quelques mois, alors pour ce qui est du Hellfest, vous connaissez ma position. Je n’irai pas craquer 215 € pour voir des groupes qui sont déjà venus 5 ou 6 fois en 15 ans de festival, pour me faire pisser ou dégobiller sur ma tente, pour passer des nuits blanches à cause de mecs déboîtés comme des clavicules qui chantent des conneries plus grosses qu’eux, encore moins pour faire 3 heures de queue à l’entrée, aux toilettes ou au « merch ». Je laisse tout ça, vu que c’est maintenant un fait avéré, à tous les kikoos et tous les néo-beaufs qui ne connaissent strictement rien au Metal, et, tout autant que des mouches sur un gâteau viennent pour le sucre, sont uniquement attirés par l’effet « hype » dudit festival !

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Sans compter sur un fait lamentable, quoi qu'assez prévisible pour tous les phénomènes qui rapportent : on signale de plus en plus de « revendeurs non-officiels » de pass 3 jours. Eh les gogos, vous voilà devenus tout ce que vous détestiez il y a quelques années à peine ! Bien joué ! J’attends avec impatience la nomination d’un de vos semblables aux « Darwin Awards » … Car, dans un tel déferlement d’inintelligence crasse, la « sélection naturelle » fera son œuvre quand le temps sera venu. Et je ne doute pas que cela se passera très bientôt.

     

    Donc, et c’est là où je voulais en venir, je ne crois plus que le milieu Metal soit « une grande famille », oui, car je l'ai cru durant quelques années. Parce que je pense que "l’individualisme tempéré par l’amitié sélective et raisonnable" est la meilleure conduite à adopter dans le milieu Metal, pour rester intègre – quitte à ne pas paraître « ouvert », mais tout est une question de dignité. En parlant de dignité, nous n’allons quand même pas compter sur des mecs qui montrent leur cul aux caméras du « Petit Journal » pour « représenter la majorité d’entre nous », encore moins adopter comme mode de pensée et de raisonnement le larmoiement de quelques « têtes pensantes » du Metal qui se plaignent de ne pas être invitées pour jouer en live sur le plateau de Taratata !

     

    Eh non, le Metal ne fait pas vendre, en France – en tout cas pas autant que la « musique du flex » que l’on entend même (qui a dit « surtout » ?) quand on ne veut pas l’entendre, on ne me l'enlèvera pas de l'idée. Eh non, les journalistes n’en parlent jamais ou presque en de bons termes (est-ce que ce serait dans leur intérêt ?) Eh oui, même un Metalleux ou un Goth isolé, y compris dans le plus minable des patelins victimes de désertification rurale, fait peur, et pousse certains vieux débris à se signer en craignant l’éventuelle invocation d’une armée de Korrigans farceurs par un sort de magie Trollesque. Je ne fais que transcrire là certains ressentis personnels, car les regards des simples d’esprit en disent beaucoup. Alors, un festival réunissant jusqu’à 1500 fans sur un week-end dans un village ? Gageons que notre répartie et notre nombre seront suffisants pour repousser ceux qui voudraient nous fourrer des gousses d’ail dans le cul et un crucifix dans la bouche !

     

    Non, nous ne sommes ni en Allemagne, ni en Scandinavie, ni en Angleterre – une loi Anglaise punit les « crimes de haine » envers les Metalleux et les Goths – mais bel et bien en France, pays merveilleux dans lequel les livres n’intéressent plus grand monde, des loisirs autrefois promus, appréciés et mis en avant sont maintenant définis comme étant « des trucs de boloss, wesh » de façon quasi-institutionnelle, et les Outsiders et Marginaux comme mes frères et sœurs culturels et moi sont « pointés du doigt » sans gêne ... Pays dont je n’hésite pas à dire qu’il s’est placé lui-même, par le laxisme envers l’inculture, l’inaction face aux atteintes flagrantes au principe de laïcité, l’indifférence envers les pires aspects de la mondialisation, et la banalisation du voyeurisme en HD (la regrettable "télé-réalité"), sur la voie de sa putain de déchéance. Sans que l'on puisse y remédier, ce serait trop facile ...

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Bien évidemment, quand je me mets à parler ainsi « en public », certains en viennent à me traiter de « facho ». Ah, c’est sûr. Ça botte en touche. Je réagis vertement à chaque fois que je me fais apostropher par un clodo en plein centre-ville, je réponds au mépris par le mépris, je n’ai ni ma langue, ni mon clavier dans ma poche, j’écoute « de la musique de tarés », je n’ai pas la TV chez moi, je suis païen, BOUM, je suis un « facho » ! Cependant, et contrairement à certains, je n’impose ni ma culture, ni mes idées, ni mes rêves, ni mes moindres pensées, ni mes loisirs, ni mon style de vie, à qui que ce soit. Et je ne me livre à aucune forme de mendicité, agressive ou non. Je me démerde. Qui sont réellement les « fachos » ? Qui impose sa « vision du monde » à tous les autres ? Qui remplit les plateaux télé, les radios, la presse avec une "culture grand public" d'une mièvrerie proportionnelle à sa faible durée de vie ? Qui instille un "mode de vie" à suivre, sous peine de subir les imprécations et la mise au ban si l'on s'y refuse ?

     

    Mais … Et si les hordes prétoriennes, gardiennes de la « NORME », me laissaient vivre tel que je suis, m’ignoraient totalement (et je dis bien TOTALEMENT), et si toutes les loques humaines ne me voyaient pas comme une « caisse commune pour boire un coup », … Et si les normopathes s’occupaient de leurs putains d’affaires, aussi minables soient-elles ? Et s’ils retournaient payer leurs crédits en se faisant liquéfier le cerveau tous les soirs par Hanouna et consorts ? Ça les occuperait assez pour oublier ce qui n'est pas "dans la norme". Sérieusement.

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Et si on laissait vivre les gens comme vous et moi, heureux dans leur différence, droits dans leurs bottes, imperméables à la standardisation des cerveaux et des idées ? Pour sûr, je ne suis pas le seul à penser ainsi, car vous aussi, chers lecteurs et amis de Dernier Bastion, vous vous reconnaissez peut-être dans certains de mes écrits.

     

    Pour tous les autres, « ne jouez pas au troll avec un troll ». Car, la plupart du temps, c’est le VRAI troll qui gagne. Surtout dans un pays parsemé de légendes de Lutins. Et méfiez-vous des pierres qui dorment …

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Aujourd’hui, je suis sur le point de fêter mes 33 ans. Je n’ai aucune envie de mettre fin à mes jours, ni de me mettre à faire le con. Encore moins de baisser les bras. Mais, plus le temps passe, plus je comprends celles et ceux des nôtres qui ont baissé les bras, et qui, n’y croyant plus, ont foutu le camp de ce monde, pour aller, sans doute le souhaitaient-ils, « vers d’autres cieux moins crasseux ». Cela m'attriste, c'est vrai, de penser à autant de vies gâchées.

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Je les comprends, et je m’imagine sans peine les souffrances qu’ils ont enduré. Parce que j’ai aussi enduré de telles choses, à cause des mêmes putains de conceptions morales et des « chemins de vie » tout tracés dont il ne faut jamais, au grand jamais, s’écarter, à cause de toutes ces constructions idéologiques puant l’infamie, que la publicité et tous les propagandistes font entrer dans la cafetière de ceux qui manquent déjà d’esprit critique. A dessein, naturellement, car il faut bien faire vendre ce qui fait bander la majorité - et peu importe si une minorité ne suit pas le "chemin tout tracé", les trompettes de la méritocratie médiatique se chargeront de répandre encore plus de fiel pour entretenir la confusion, avant d'envoyer le bouzin. "Tant que ça ne prend pas la tête ..."

     

    Tout ça est branlant, instable au possible, et par définition, sans avenir dans un monde aux ressources limitées. Mais ce n’est pas notre rôle, nous, fans de Metal extrême et des éléments culturels qui y sont liés, Punks, Travellers, Gothiques, Atypiques volontaires, de prévenir de l’imminence de la « fin du monde ». Pas plus qu’il nous appartient de « refaire le monde » - si on le refaisait à notre image, ce serait un sacré bordel, je vous le dis !

     

    Pour conclure dans la même veine, je dirais simplement que je vous exhorte à nouveau, chers lecteurs et amis, à exister tels que vous êtes, à choisir la liberté au lieu de la soumission, l’honneur au lieu de la souillure, la marginalité au lieu de l’abrutissement. Parce que, nous tous, valons mieux que ce qu’on nous offre

     

    « Il est temps de tirer un trait sur l’avenir … et de regarder vers le passé qui nous attend ! » - Nouvelle démonstration du cynisme trollesque dans la Macronie qui traîne les pieds.

     

    Et si, un jour, les pantins désarticulés de la norme se trouvent désemparés par "le crépuscule de leur monde", je vous enjoins à les laisser le nez dans leur merde. Car c'est, ni plus ni moins, ce qu'ils méritent. En bloc.

     

    Advienne que pourra pour l'avenir ...

     

    « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! » (Yves PACCALET)

     

    - Antonin "Troll".

    Partager via Gmail

    votre commentaire